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Pour que « Plus jamais ça » revienne à l’ordre du jour.

Pour que « Plus jamais ça » revienne à l’ordre du jour.

Communiqué de presse de la Coordination Antifasciste de Belgique :

[FR] – [NL] – [ENG] – [ES]

Belgique | sur https://stuut.info | Collectif : Front Antifasciste de Liège 2.0 | Collectif : Front Antifasciste de Liège 2.0

FR

Dans ce communiqué, nous revenons sur la mobilisation antifasciste contre la venue de l’extrême droite internationale à Bruxelles les 16 et 17 avril dans le cadre de la National Conservative Conference.

Avant de contredire les arguments qui ont été opposés à la Coordination Antifasciste de Belgique, mettons en avant ce que les militant.es ont réussi à faire par leur mobilisation. Grâce à la pression politique que nous avons mise avec notre campagne, l’extrême droite internationale a été désorganisée. Elle a été rejetée de plusieurs lieux, elle n’a pas été accueillie dans un lieu de prestige de la capitale, et elle a dû finir par tenir sa conférence sans certains orateurs, clandestinement, et sous les slogans des militant.es antifascistes. Nous avons fait perdre de l’argent et du temps à leurs organisations, dont le MCC Brussels, avant-poste de Viktor Orban dans la capitale belge, qui semble être bien trop à l’aise dans notre ville.

La Coordination Antifasciste de Belgique a donc rappelé, encore une fois, que l’extrême droite n’est pas la bienvenue à Bruxelles, qu’elle est infréquentable et qu’elle profite de la complicité passive (ou active) des institutions qui l’accueillent ou la soutiennent, pour progresser.

Nous avons rappelé que, malgré leurs progressions électorales, les politiques d’extrêmes droites n’en restent pas moins un danger mortel pour des pans entiers de la population. Nous sommes donc légitimement en droit de nous défendre et de nous organiser activement contre elle.

Nous avons revendiqué haut et fort ce qui avait été dit après la Seconde Guerre Mondiale et que beaucoup semblent « oublier » : Plus jamais ça !

Liberté d’expression : de qui se moque-t-on ?

Viktor Orban en Hongrie, le PiS en Pologne, Suella Braverman au Royaume-Uni… Toutes les personnalités politiques d’extrême droite présentes à la conférence hier soutiennent des politiques autoritaires et liberticides. Partout où leur camp politique est arrivé au pouvoir, la liberté de la presse a été restreinte, la liberté de manifester remise en cause, les droits sociaux érodés, les droits des femmes et les droits LGBTQIA+ attaqués, les minorités ethniques et personnes migrantes discriminées et accusées de tous les maux.

Il faut une sacré audace pour que les pires autoritaires se cachent derrière la liberté d’expression, alors que tout leur projet politique se fonde sur la répression et l’interdiction. La liberté d’expression est donc ici juste instrumentalisée pour avancer leurs idées, dangereuses pour les autres droits, et non pas mobilisée comme un droit ou une valeur en soi. La semaine passée, des journalistes de la VRT ont appris qu’ils n’étaient pas les bienvenus à une conférence semblable, avec le même genre d’invités (voire les mêmes invités tout court) en Hongrie fin avril, car jugés « trop wokes ». Se présenter en victimes de la censure quand ils n’ont pas le pouvoir, et imposer la censure dès qu’ils ont le pouvoir : voilà le projet de l’extrême droite.

De plus, la liberté d’expression n’est pas la liberté de tenir des discours racistes et incitant à la haine. Il s’agit alors d’infractions pénales qui ne sont pas protégées, et plusieurs participants ont été condamnés à de multiples reprises pour cela.

A celles et ceux qui protègent une « pseudo liberté d’expression », voilà les discours que vous défendez : Viktor Orban refuse «  le mélange des races » , Eric Zemmour compare la migration à une « armée d’invasion, colonisation, et occupation » contre laquelle il faudrait « se battre pour la libération », Rod Dreher justifie les motivations du terroriste de Christchurch (qui a assassiné 51 personnes en 2019) et se réjouit de la dictature de Franco et Hans-Georg Maassen défend des groupuscules néonazis en niant leurs chasses aux migrant.es. Ce dernier a ensuite été exclu de son parti pour ses liens avec les milieux fascistes et est à l’heure actuelle sous investigation de l’Office de Protection de la Constitution Allemande pour activités radicales d’extrême droite. En voilà une bonne raison d’interdire la conférence pour «  risques de trouble à l’ordre public  ».

Nous nous battons donc contre les discours racistes, sexistes, mettant en danger des pans entiers de la population. Nous nous battons également pour la liberté d’expression, celle des journalistes indépendants de Hongrie notamment.

Cordon sanitaire de Lutte : Nous avons le droit de nous défendre !

Pendant deux semaines nous nous sommes mobilisé.es pour empêcher cet évènement. Nous avons le droit d’empêcher toute rencontre permettant la diffusion des idées de l’extrême droite : racisme, sexisme, nationalisme, LGBTQIA+phobies. Nous avons ainsi interpellé Edificio puis Sofitel, qui comptaient accueillir cette conférence, et les deux organisations ont préféré annuler, non pas par conviction, mais pour sauver leur image.

Pour des raisons qui ne sont pas tout à fait claires, le bourgmestre de Saint-Josse a pris un arrêté pour interdire la conférence pour raisons « d’ordre public ». Pour nous, la conférence représente un danger pour la population, par les idéologies qu’elle défend, et c’est à ce titre que nous nous sommes mobilisés pour la dénoncer, et essayer de l’empêcher.

Toutefois, la police n’a pas délogé manu militari les conférenciers. Ce qu’elle fait pourtant régulièrement avec les personnes sans-papiers et militant.es du droit au logement bruxellois.es. « Vous comprenez, il y a des gens importants et médiatiques, on ne peut pas y aller avec la matraque et frapper tout le monde » nous a-t-on dit. Message reçu.

Signalons au passage l’attitude du bourgmestre Emir Kir, exclu du PS en 2020 pour sa proximité avec l’extrême droite turque, qui se repeint aujourd’hui en antifasciste deux mois avant les élections.

Le Conseil d’État a finalement annulé cet arrêté, et des policiers supplémentaire de 1000-Bruxelles ont été envoyés pour protéger la conférence. Les politiciens qui se présentent aujourd’hui en victimes du « système » savent parfaitement que le système policier et judiciaire les protège. Comme antifascistes, nous l’expérimentons régulièrement, y compris en Wallonie (comme à Gilly par exemple). Il faut rappeler ici aussi que, le siècle dernier, c’est légalement que les fascistes sont arrivés au pouvoir, en se servant des institutions « démocratiques » et sans majorité populaire. Nous savons ce qui est arrivé ensuite. Pour ces intolérants et réactionnaires du 21e siècle, les idées, buts, et stratégies, n’ont pas changé. Ils se targuent seulement d’un vernis de respectabilité, comme si leur projet politique d’extrême droite était un projet de société comme un autre, et non un projet de création d’un ordre social nationaliste, anti-démocratique, inégalitaire, répressif, excluant et mortifère.

À ce titre, les déclarations du premier ministre De Croo sont au mieux naïves, et au pire complices. S’il se pose en apôtre de liberté d’expression, ce n’est cependant pas pour rien. Non, en se cachant derrière ce masque abstrait, il évite consciemment de parler de la crise sociale sur laquelle l’extrême droite prospère et d’adresser la nature brutale et antisociale de l’extrême droite. Car la haine qui traverse leur discours finit par s’incarner directement dans des politiques ou des actes violents. Or, cette violence aujourd’hui, c’est entre autres son gouvernement qui en profite : traitement inhumain des sans-papiers, casse des services publics, restriction des libertés syndicales, dégradation des conditions de vie et de travail, et soutien aux impérialismes à l’international. Pour nous, le constat est clair, la tolérance des discours d’extrême droite leur permet de prospérer, et donc revient à une forme de complicité. Et quant à notre tâche, elle s’exprime avec autant de simplicité : nous combattrons toujours l’extrême droite, partout et par tous les moyens !

Face à l’extrême-droite, les cordons sanitaires et médiatiques sont nés pour que plus jamais, cela ne se produise. Aujourd’hui, ces cordons sont attaqués de toutes parts, y compris en Belgique francophone où ils ont démontré leur efficacité. Pour pouvoir assurer que les périodes de l’histoire dominées par des régimes fascistes ne se reproduisent effectivement plus jamais, les antifascistes se doivent de garantir les principes que le système politique et médiatique abandonne. Nous nous battons pour un cordon sanitaire de lutte face à l’extrême droite. Nous invitons toutes celles et ceux qui le souhaitent à nous rejoindre. L’extrême droite nous met en danger, nous avons le droit d’appliquer une autodéfense populaire antifasciste.

La Coordination Antifasciste donne encore rendez-vous le 25 avril à Anvers pour la contremanifestation contre la jeunesse nationaliste NSV, avec des départs collectifs depuis plusieurs villes. Nous appelons également à se mobiliser pour le 1er mai, journée de lutte des droits des travailleurs et travailleuses. Nous nous mobiliserons à Breendonck le 5 mai, à l’appel de la Coalition 8 mai, ainsi que de manière décentralisée le 8 mai. Pour finir, nous annonçons déjà une grande manifestation antifasciste dans les rues de Bruxelles le dimanche 16 juin.

Quelques sources :

Viktor Orban et le PiS polonais (censure de presse, anti-LGBTQIA+, anti-avortement, racisme) :

  1. https://www.opendemocracy.net/en/polish-media-and-opposition-fight-save-press-freedomstate-control/
  2. https://www.hrw.org/report/2024/02/13/i-cant-do-my-job-journalist/systematic-underminingmedia-freedom-hungary
  3. https://www.forbidden-colours.com/2023/01/19/lawsuit-hungary/
  4. https://www.hrw.org/news/2023/09/14/poland-abortion-witch-hunt-targets-women-doctors
  5. https://www.errc.org/news/hungary-whats-actually-new-about-viktor-orbans-latest-racistoutburst

Suella Braverman, l’interdiction de manifester, et les complots islamophobes :

NL

Persbericht van de Coördinatie Antifascistisch België Zodat « Nooit meer » terug op de agenda staat.

In dit persbericht blikken we terug op de antifascistische mobilisatie tegen de komst van internationaal extreem-rechts naar Brussel op 16 en 17 april voor de Nationale Conservatieve Conferentie.

Voordat we de argumenten tegen de Coördinatie Antifasciste van België weerleggen, willen we eerst benadrukken wat de activisten hebben bereikt met hun mobilisatie.

Dankzij de politieke druk die we uitoefenden met onze campagne, werd extreem-rechts internationaal gedesorganiseerd. Ze werden geweigerd op verschillende locaties, werden niet verwelkomd op een prestigieuze locatie in de hoofdstad en moesten uiteindelijk hun conferentie houden zonder bepaalde sprekers, clandestien en onder de slogans van antifascistische activisten. We hebben het geld en hun tijd verspild, waaronder de MCC Brussel, de voorpost van Viktor Orban in de Belgische hoofdstad, die zich veel te comfortabel lijkt te voelen in onze stad.

De Coordination Antifasciste de Belgique heeft dus nogmaals herhaald dat extreem-rechts niet welkom is in Brussel, dat het niet uitnodigend is en dat het profiteert van de passieve (of actieve) medeplichtigheid van de instellingen die het verwelkomen of steunen om vooruitgang te boeken.

We hebben erop gewezen dat extreemrechts beleid, ondanks de electorale winst die het boekt, een dodelijk gevaar vormt voor grote delen van de bevolking. Daarom hebben we het legitieme recht om onszelf te verdedigen en ons actief te organiseren tegen dit beleid.

We hebben luid en duidelijk gezegd wat na de Tweede Wereldoorlog werd gezegd en wat veel mensen « vergeten » lijken te zijn : Nooit meer !

Vrijheid van meningsuiting : wie houden we voor de gek ?

Viktor Orban in Hongarije, PiS in Polen, Suella Braverman in het Verenigd Koninkrijk… Alle extreemrechtse politici die gisteren op de conferentie aanwezig waren, steunen autoritair en vrijheidsvernietigend beleid. Overal waar hun politieke kamp aan de macht is gekomen, is de persvrijheid ingeperkt, de vrijheid om te demonstreren in twijfel getrokken, zijn sociale rechten uitgehold, vrouwenrechten en LGBTQIA+ rechten aangevallen, etnische minderheden en migranten gediscrimineerd en van alle kwaad beschuldigd.

Er is heel wat lef voor nodig om je als ergste autoritair te verschuilen achter de vrijheid van meningsuiting, terwijl je hele politieke project gebaseerd is op onderdrukking en verbod. In dit geval wordt de vrijheid van meningsuiting gewoon gebruikt om hun ideeën te verspreiden, die gevaarlijk zijn voor andere rechten, en niet gemobiliseerd als een recht of waarde op zich. Vorige week hoorden journalisten van de VRT dat ze eind april niet welkom waren op een soortgelijke conferentie met dezelfde soort gasten (in veel gevallen gewoon dezelfde gastsprekers) in Hongarije, omdat ze 'te wollig' werden bevonden. Zich voordoen als slachtoffer van censuur wanneer ze niet aan de macht zijn, en censuur opleggen zodra ze aan de macht zijn : dat is het project van extreemrechts.

Bovendien is vrijheid van meningsuiting niet hetzelfde als de vrijheid om racistische opmerkingen te maken en aan te zetten tot haat. Dit zijn strafbare feiten die niet beschermd zijn, en verschillende deelnemers zijn hiervoor meermaals veroordeeld.

Aan degenen die een « pseudo-vrijheid van meningsuiting » beschermen : dit is wat je verdedigt : Viktor Orban verwerpt « de vermenging van rassen », Eric Zemmour vergelijkt migratie met een « leger van invasie, kolonisatie en bezetting » waartegen we moeten « vechten voor bevrijding », Rod Dreher rechtvaardigt de motieven van de Christchurch-terrorist (die in 2019 51 mensen vermoordde) en verheugt zich over de dictatuur van Franco, en HansGeorg Maassen verdedigt neonazigroepen door te ontkennen dat ze op migranten jagen. Maassen werd vervolgens uit zijn partij gezet vanwege zijn banden met fascistische kringen en wordt momenteel onderzocht door het Bureau voor de bescherming van de Duitse grondwet voor radicale extreem-rechtse activiteiten. Dit is een goede reden om de conferentie te verbieden op grond van « gevaar voor verstoring van de openbare orde ».

We vechten dus tegen racistische en seksistische uitingen die hele bevolkingsgroepen in gevaar brengen. We strijden ook voor vrijheid van meningsuiting, in het bijzonder voor onafhankelijke journalisten in Hongarije.

Cordon sanitaire van de Strijd : We hebben het recht om onszelf te verdedigen !

Veertien dagen lang hebben we gemobiliseerd om dit evenement te voorkomen. We hebben het recht om elke bijeenkomst te verhinderen die de verspreiding van extreemrechtse ideeën mogelijk maakt : racisme, seksisme, nationalisme, LGBTQIA+fobieën. We namen contact op met Edificio en vervolgens met Sofitel, die van plan waren om deze conferentie te organiseren, en beide organisaties gaven er de voorkeur aan om af te zeggen, niet uit overtuiging, maar om hun imago te redden.

Om onduidelijke redenen heeft de burgemeester van Sint-Joost een besluit uitgevaardigd om de conferentie te verbieden om redenen van «  openbare orde ». Volgens ons vormt de conferentie een gevaar voor de bevolking vanwege de ideologieën die ze verdedigt, en daarom zijn we in actie gekomen om de conferentie aan de kaak te stellen en te proberen te verhinderen.

De politie heeft de sprekers echter niet manu militari verwijderd. Dit is iets wat ze regelmatig doen met migranten zonder papieren en activisten voor huisvestingsrechten in Brussel. « Je begrijpt dat er belangrijke mensen in de media zitten, we kunnen daar niet met een wapenstok naar binnen gaan en iedereen slaan  », werd ons verteld. Boodschap ontvangen.

We moeten ook de houding van burgemeester Emir Kir vermelden, die in 2020 uit de PS werd gezet wegens zijn banden met extreemrechts in Turkije, en die zichzelf nu twee maanden voor de verkiezingen afschildert als antifascist.

De Raad van State vernietigde uiteindelijk dit besluit en er werden extra politieagenten uit 1000-Brussel gestuurd om de conferentie te beschermen. Politici die zich vandaag de dag voordoen als slachtoffers van het « systeem » weten heel goed dat het politie- en justitieapparaat hen beschermt. Als antifascisten ervaren we dit regelmatig, ook in Wallonië (zoals bijvoorbeeld in Gilly). We mogen ook niet vergeten dat de fascisten vorige eeuw op een legale manier aan de macht kwamen, met behulp van « democratische » instellingen en zonder een meerderheid van het volk. We weten wat er daarna gebeurde. Voor deze intolerante reactionairen van de 21e eeuw zijn de ideeën, doelen en strategieën niet veranderd. Ze gaan alleen prat op een vernisje van respectabiliteit, alsof hun extreemrechtse politieke project een project voor de samenleving zou zijn zoals elk ander, en niet een project voor het creëren van een nationalistische, antidemocratische, ongelijke, repressieve, uitsluitende en dodelijke sociale orde.

In dit opzicht zijn de uitspraken van premier De Croo op zijn best naïef en op zijn slechtst medeplichtig. Hij werpt zich echter niet voor niets op als apostel van de vrijheid van meningsuiting. Nee, door zich achter dit abstracte masker te verschuilen, vermijdt hij bewust om te praten over de sociale crisis waarop extreem-rechts gedijt en om de brutale, asociale aard van extreem-rechts aan te pakken.

Dit komt omdat de haat die door hun discours stroomt uiteindelijk direct belichaamd wordt in gewelddadig beleid of gewelddadige daden. Vandaag is het de regering van extreem-rechts die profiteert van dit geweld, met haar inhumane behandeling van migranten zonder papieren, haar vernietiging van openbare diensten, haar beperking van de vakbondsvrijheden, haar verslechtering van de levens- en arbeidsomstandigheden en haar steun voor het imperialisme op het internationale toneel. Wat ons betreft is het duidelijk dat het tolereren van extreemrechtse retoriek deze laat gedijen en daarom neerkomt op een vorm van medeplichtigheid. Wat onze taak betreft, die is net zo eenvoudig : we zullen extreem-rechts altijd bestrijden, overal en met alle middelen die nodig zijn !

Tegen extreem rechts werden cordon sanitaire en cordon sanitaire in de media opgericht om ervoor te zorgen dat dit nooit meer zou gebeuren. Vandaag worden deze cordons van alle kanten aangevallen, ook in Franstalig België waar ze nochtans hun doeltreffendheid hebben bewezen. Om ervoor te zorgen dat periodes in de geschiedenis die gedomineerd werden door fascistische regimes zich nooit meer herhalen, moeten antifascisten de principes garanderen die het politieke en mediasysteem aan het loslaten is. Wij strijden voor een cordon sanitaire tegen extreem rechts. We nodigen iedereen uit die zich bij ons wil aansluiten. Extreem rechts brengt ons in gevaar en wij hebben het recht om populaire antifascistische zelfverdediging te gebruiken.

De Antifascistische Coördinatie roept opnieuw op tot een bijeenkomst op 25 april in Antwerpen voor de tegendemonstratie tegen de nationalistische jongeren NSV, met collectief vertrek vanuit verschillende steden. We roepen ook op tot mobilisatie op 1 mei, een dag van strijd voor de rechten van arbeiders. We zullen mobiliseren in Breendonck op 5 mei, in antwoord op een oproep van de 8 mei coalitie, en op een gedecentraliseerde manier op 8 mei. Tot slot kondigen we nu al een grote antifascistische demonstratie aan in de straten van Brussel op zondag 16 juni.

Aanvullende informatie :

Viktor Orban y el PiS polaco (censura de prensa, anti-LGBTQIA+, antiaborto, racismo) :

Suella Braverman, la prohibición de las manifestaciones y las conspiraciones islamófobas :

ENG

Press release from the Coordination Antifasciste de Belgique Putting « Never again » back on the agenda.

In this press release, we look back at the anti-fascist mobilisation against the arrival of the international far right in Brussels on the 16th and 17th of April as part of the National Conservative Conference.

Before answering the criticisms directed against the Coordination Antifasciste de Belgique, let’s highlight what the activists have achieved through their mobilisation.

Thanks to the political pressure we brought with our campaign, the international far right was disorganised. They were turned away from several venues, they were not welcomed at a prestigious venue in the capital, and they ended up having to hold their conference without certain speakers, clandestinely, and under the slogans of anti-fascist activists. We wasted money and time for their organisations, including the MCC Brussels, Viktor Orban’s outpost in the Belgian capital, which seems to be far too comfortable in our city.

The Coordination Antifasciste de Belgique has once again reminded us that the far right is not welcome in Brussels, that it should be shunned, and that it takes advantage of the passive (or active) complicity of the institutions that welcome or support it, in order to make progress.

We pointed out that, despite their electoral gains, extreme right-wing policies nonetheless remain a mortal danger for whole swathes of the population. We therefore have a legitimate right to defend ourselves and to organise actively against them.

We asserted loud and clear what had been said after the Second World War and which many people seem to have « forgotten » : Never again !

Freedom of speech : who are we kidding ?

Viktor Orban in Hungary, PiS in Poland, Suella Braverman in the UK… All the far-right politicians present at the conference yesterday support authoritarian and freedom-destroying policies. Wherever their political team has come to power, freedom of the press has been curtailed, freedom to demonstrate challenged, social rights eroded, women’s rights and LGBTQIA+ rights attacked, ethnic minorities and migrants discriminated against and accused of all evils.

It takes a great deal of audacity for the worst authoritarians to hide behind freedom of speech, when their entire political project is based on repression and prohibition. In this case, freedom of speech is simply used to advance their ideas, which are dangerous for other rights, not at all mobilised as a right or a value in itself. Last week, journalists from VRT learned that they were not welcome at a similar conference with the same kind of guests (maybe even the same guests) in Hungary at the end of April, because they were deemed “too woke”. To present themselves as victims of censorship when they are not in power, and to impose censorship as soon as they are in power : that is the project of the far right.

What’s more, freedom of expression is not the same as freedom to engage in racist and hate speech. These are criminal offences that are not protected, and several participants have been convicted on multiple occasions for this.

To those who protect a « pseudo freedom of expression », here are the speeches you defend : Viktor Orban rejects « the mixing of races », Eric Zemmour compares migration to an « army of invasion, colonisation and occupation » against which we should « fight for liberation », Rod Dreher justifies the motives of the Christchurch terrorist (who murdered 51 people in 2019) and rejoices in Franco’s dictatorship, and Hans-Georg Maassen defends neo-Nazi groups while denying their migrant hunts. Maassen was subsequently expelled from his party for his links with fascist circles and is currently under investigation by the Office for the Protection of the German Constitution for radical far-right activities. This is a good reason to ban the conference on the grounds of « risk of disturbing public order ».

We are thus fighting against racist and sexist discourse that endangers whole sections of the population. We are also fighting for freedom of expression, particularly for independent journalists in Hungary.

A fighting “cordon sanitaire” : We have the right to defend ourselves !

For two weeks, we mobilised to prevent this event. We have the right to prevent any meeting that promotes the ideas of the far right : racism, sexism, nationalism, LGBTQIA+phobias. We contacted Edificio and then Sofitel, who were planning to host the conference, and both organisations decided to cancel, not out of conviction, but to save their image.

For reasons that are not entirely clear, the Mayor of Saint-Josse has issued a decree banning the conference, citing « public order ». In our view, the conference represents a danger to the population because of the ideologies it defends, and it is for this reason that we have mobilised to denounce it and try to prevent it.

However, the police did not remove the speakers manu militari. They were far more gentle than their usual standards, since violent expulsions are something they regularly do with undocumented migrants and housing rights activists in Brussels. « You understand, there are important people, who get in the media, we can’t go in there with a club and hit everyone », we were told. Got it.

Let us also mention the attitude of Mayor Emir Kir, expelled from the Socialist Party in 2020 for his closeness to the Turkish far right, who is now painting himself as an anti-fascist two months before the elections.

The Council of State finally overturned the order, and additional police officers from Brusselsproper were sent to protect the conference. Politicians who today present themselves as victims of the « system » know perfectly well that the police and judicial system protects them. As anti-fascists, we experience this on a regular basis, including in Wallonia (as in Gilly, for example). We should also remember that last century the fascists came to power legally, using « democratic » institutions and without a popular majority. We know what happened next. For these intolerant reactionaries of the 21st century, the ideas, aims and strategies have not changed. They only put on an appearance of respectability, as if their far-right political project were a project for society like any other, and not a project for creating a nationalist, antidemocratic, unequal, repressive, excluding and deadly social order.

In this respect, Prime Minister De Croo’s statements are at best naïve, and at worst complicit. However, he is not posing as an apostle of freedom of speech for nothing. No, by hiding behind this abstract mask, he is consciously avoiding talking about the social crisis on which the far right thrives, and he avoids addressing the brutal, anti-social nature of the far right. Because the hatred that runs through their discourse ends up being directly embodied in violent policies or acts. Today, it is De Croo’s government that is benefiting from this violence, with its inhumane treatment of undocumented immigrants, its destruction of public services, its restriction of trade union freedoms, its worsening of living and working conditions, and its support for imperialism on the international stage. As far as we’re concerned, it’s clear that tolerating extreme right-wing rhetoric allows it to flourish, and therefore amounts to a form of complicity. And our task is just as simple : we will always fight the far right, everywhere and by any means necessary !

After the Second World War, the “cordons sanitaires” were created among political parties and the media, to refuse all cooperation and platforming of the far right, so that they would never come to power again. Today, these cordons are under attack from all sides, even in Frenchspeaking Belgium, where they have proved their effectiveness. To ensure that the periods in history dominated by fascist regimes never happen again, anti-fascists must guarantee the principles that the political and media system is abandoning. We are fighting for a cordon sanitaire against the far right. We invite anyone who wants to join us to do so. The far right is putting us in danger, and we have the right to use popular anti-fascist self-defence.

The Anti-Fascist Coordination is again calling for a meeting on 25 April in Antwerp for the counter-demonstration against the nationalist youth NSV, with collective departures from several towns. We are also calling for mobilisation on 1 May, a day of struggle for workers’ rights. We will be mobilising in Breendonck on 5 May, in response to a call from the 8 Mai Coalition, as well as in a decentralised manner on 8 May. Finally, we are already announcing a major anti-fascist demonstration in the streets of Brussels on Sunday the 16th of June.

Some sources :

Viktor Orban and the Polish PiS (press censorship, anti-LGBTQIA+, anti-abortion, racism) :

  1. https://www.opendemocracy.net/en/polish-media-and-opposition-fight-save-press-freedomstate-control/
  2. https://www.hrw.org/report/2024/02/13/i-cant-do-my-job-journalist/systematic-underminingmedia-freedom-hungary
  3. https://www.hrw.org/news/2023/09/14/poland-abortion-witch-hunt-targets-women-doctors
  4. https://www.errc.org/news/hungary-whats-actually-new-about-viktor-orbans-latest-racistoutburst

Suella Braverman, the ban on demonstrations and Islamophobic conspiracies :

ESP

Comunicado de prensa de la Coordination Antifasciste de Belgique Volver a poner « Nunca más » en el orden del día

En este comunicado de prensa, hacemos un repaso de la movilización antifascista contra la llegada de la extrema derecha internacional a Bruselas los días 16 y 17 de abril, en el marco de la Conferencia Nacional Conservadora.

Antes de rebatir los argumentos esgrimidos contra la Coordination Antifasciste de Belgique, destaquemos lo que los activistas han conseguido con su movilización.

Gracias a la presión política que ejercimos con nuestra campaña, la extrema derecha internacional se vio desorganizada. Se les rechazó en varios lugares, no se les recibió en un prestigioso lugar de la capital, y acabaron teniendo que celebrar su conferencia sin algunos oradores, clandestinamente, y bajo los lemas de activistas antifascistas. Hicimos perder dinero y tiempo a sus organizaciones, incluido el MCC de Bruselas, el puesto de avanzada de Viktor Orban en la capital belga, que parece sentirse demasiado cómodo en nuestra ciudad.

La Coordination Antifasciste de Belgique ha vuelto a recordar que la extrema derecha no es bienvenida en Bruselas, que no se puede invitar, y que se aprovecha de la complicidad pasiva (o activa) de las instituciones que la acogen o la apoyan para progresar.

Señalamos que, a pesar de sus avances electorales, las políticas de extrema derecha siguen constituyendo un peligro mortal para sectores enteros de la población. Por tanto, tenemos el legítimo derecho a defendernos y a organizarnos activamente contra ellas.

Afirmamos alto y claro lo que se había dicho tras la Segunda Guerra Mundial y que muchos parecen haber « olvidado » : ¡Nunca más !

Libertad de expresión : ¿a quién queremos engañar ?

Viktor Orban en Hungría, el PiS en Polonia, Suella Braverman en el Reino Unido… Todos los políticos de extrema derecha presentes ayer en la conferencia apoyan políticas autoritarias y liberticidas. Allí donde su bando político ha llegado al poder, la libertad de prensa ha sido restringida, la libertad de manifestación cuestionada, los derechos sociales erosionados, los derechos de las mujeres y los derechos LGBTQIA+ atacados, las minorías étnicas y los inmigrantes discriminados y acusados de todos los males.

Hace falta mucha audacia para que los peores autoritarios se escondan detrás de la libertad de expresión, cuando todo su proyecto político se basa en la represión y la prohibición. En este caso, la libertad de expresión se utiliza simplemente para hacer avanzar sus ideas, peligrosas para otros derechos, y no se moviliza como un derecho o un valor en sí mismo. La semana pasada, los periodistas de la VRT se enteraron de que fueron prohibidos de una conferencia similar, con el mismo tipo de invitados (o posiblemente con los mismos), celebrada en Hungría a finales de abril, por considerarlos « demasiado wokes ». Presentarse como víctimas de la censura cuando no están en el poder, e imponer la censura en cuanto están en el poder : ese es el proyecto de la extrema derecha.

Es más, la libertad de expresión no es lo mismo que la libertad para propagar discursos racistas e incitaciones al odio. Estos son delitos penales que no están protegidos, y varios participantes han sido condenados en múltiples ocasiones por ello.

A los que protegen una « pseudo libertad de expresión », he aquí los discursos que defienden : Viktor Orban rechaza « la mezcla de razas », Eric Zemmour compara la inmigración con un « ejército de invasión, colonización y ocupación » contra el que hay que « luchar por la liberación », Rod Dreher justifica los motivos del terrorista de Christchurch (que asesinó a 51 personas en 2019) y se alegra de la dictadura franquista, y Hans-Georg Maassen defiende a los grupos neonazis al negar sus cazas de inmigrantes. Maassen fue posteriormente expulsado de su partido por sus vínculos con círculos fascistas y actualmente está siendo investigado por la Oficina para la Protección de la Constitución Alemana por actividades radicales de extrema derecha. Esta es una buena razón para prohibir la conferencia por « riesgo de alteración del orden público ».

Por eso luchamos contra el discurso racista y sexista que pone en peligro a sectores enteros de la población. También luchamos por la libertad de expresión, en particular la de los periodistas independientes en Hungría.

Cordon sanitaire de Lucha : ¡Tenemos derecho a defendernos !

Durante quince días nos movilizamos para impedir este acto. Tenemos derecho a impedir cualquier reunión que promueva las ideas de la extrema derecha : racismo, sexismo, nacionalismo, fobias LGBTQIA+. Nos pusimos en contacto con Edificio y luego con Sofitel, que tenían previsto acoger la conferencia, y ambas organizaciones decidieron cancelarla, no por convicción, sino para salvar su imagen.

Por razones que no están del todo claras, el alcalde de Saint-Josse ha promulgado un decreto prohibiendo la conferencia alegando riesgos al “orden público ». En nuestra opinión, la conferencia en si representa un peligro para la población, debido a las ideologías que defiende, y por eso nos hemos movilizado para denunciarla e intentar impedirla.

Sin embargo, la policía no retiró a los oradores manu militari. Sin embargo, es algo que hacen habitualmente con los migrantes indocumentados y los activistas por el derecho a la vivienda en Bruselas. « Entiéndannos, hay gente importante en los medios, no podemos ir con una porra y pegar a todo el mundo », nos dijeron. Mensaje recibido.

Llama la atención la actitud del alcalde Emir Kir, expulsado del PS en 2020 por su cercanía a la extrema derecha turca, que ahora se pinta de antifascista a dos meses de las elecciones.

Finalmente, el Consejo de Estado anuló la orden y se enviaron agentes de policía adicionales de la ciudad de Bruselas para proteger la conferencia. Los políticos que hoy se presentan como víctimas del « sistema » saben perfectamente que el sistema policial y judicial les protege. Como antifascistas, lo experimentamos con regularidad, incluso en Valonia (como en Gilly, por ejemplo). También debemos recordar que el siglo pasado los fascistas llegaron al poder legalmente, utilizando instituciones « democráticas » y sin mayoría popular. Sabemos lo que ocurrió después. Para estos reaccionarios intolerantes del siglo XXI, las ideas, los objetivos y las estrategias no han cambiado. Sólo se enorgullecen de un barniz de respetabilidad, como si su proyecto político de extrema derecha fuera un proyecto de sociedad como cualquier otro, y no un proyecto de creación de un orden social nacionalista, antidemocrático, desigual, represivo, excluyente y mortífero.

En este sentido, las declaraciones del Primer Ministro De Croo son, en el mejor de los casos, ingenuas y, en el peor, cómplices. Sin embargo, por algo se hace pasar por apóstol de la libertad de expresión. No, al esconderse tras esta máscara abstracta, evita conscientemente hablar de la crisis social de la que se nutre la extrema derecha, y evita hablar de su naturaleza brutal y antisocial.

Porque el odio que recorre su discurso acaba plasmándose directamente en políticas o actos violentos. Hoy, es el gobierno, entre otros, que se beneficia de esta violencia, con su trato inhumano a los inmigrantes sin documentos, su destrucción de los servicios públicos, su restricción de las libertades sindicales, su empeoramiento de las condiciones de vida y de trabajo, y su apoyo al imperialismo en la escena internacional. Nosotros lo tenemos muy claro ; tolerar la retórica de extrema derecha permite que florezca, y por lo tanto equivale a una forma de complicidad. Y nuestra tarea es igual de sencilla : ¡combatiremos siempre a la extrema derecha, en todas partes y por todos los medios necesarios !

Frente a los horrores de la extrema derecha, se crearon cordones sanitarios y mediáticos para que no volviera a ocurrir nunca más. Hoy, estos cordones son atacados desde todos los frentes, incluso en la Bélgica francófona, donde han demostrado su eficacia. Para que no vuelvan a repetirse los periodos de la historia dominados por regímenes fascistas, los antifascistas deben garantizar los principios que el sistema político y mediático está abandonando. Luchamos por un cordón sanitario contra la extrema derecha. Invitamos a todos los que quieran unirse a nosotros a que lo hagan. La extrema derecha nos está poniendo en peligro, y tenemos derecho a utilizar la autodefensa popular antifascista.

La Coordinadora Antifascista vuelve a convocar una reunión el 25 de abril en Amberes para la contramanifestación contra las juventudes nacionalistas NSV, con salidas colectivas desde varias ciudades. También llamamos a la movilización el 1 de mayo, día de lucha por los derechos de los trabajadores. Nos movilizaremos en Breendonck el 5 de mayo, en respuesta a un llamamiento de la Coalición 8 de mayo, así como de forma descentralizada el 8 de mayo. Por último, ya estamos anunciando una gran manifestación antifascista en las calles de Bruselas el domingo 16 de junio.

Algunos articulos :

Viktor Orban y el PiS polaco (censura de prensa, anti-LGBTQIA+, antiaborto, racismo) :

Suella Braverman, la prohibición de las manifestaciones y las conspiraciones islamófobas :

Voir en ligne : Communiqué de presse de la Coordination Antifasciste de Belgique : Pour que « Plus jamais ça » revienne à l’ordre du jour. [FR] – [NL] – [ENG] – [ES]

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