Le juge de paix a consenti à une conciliation des deux parties et a visité le bâtiment occupé avec toutes les parties concernées. Une décision sera rendue jeudi, lors d’une nouvelle audience. La Régie des bâtiments a fait valoir son droit de propriété en demandant la remise à la rue des occupants. Ceux-ci ont quant à eux invoqué leur droit à l’accueil, pour lequel l’État à été condamné plus de 7000 fois en justice. Les occupants demandent simplement le respect de la loi et qu’une place soit attribuée aux demandeurs d’asile au sein du réseau Fedasil.
Par ailleurs, la campagne « Stop crise de l’accueil » reçoit des témoignages de travailleur.euses de Fedasil qui dénoncent la sous-utilisation de leur centre (voir la vidéo que nous avons publié ce lundi 21 après-midi).
Ce centre n’est donc utilisé qu’à 50 % de ses capacités. D’autres témoignages similaires seront diffusés dans les prochains jours. Si ces centaines, voire plus, de places disponibles ne suffiront à résoudre la crise de l’accueil, leur existence dément cependant les affirmations du gouvernement selon lesquelles il n’y a aucune place de disponible.
Par ailleurs, au-delà des places disponibles, si le manque de personnel est un problème, le gouvernement pourrait détacher ou réquisitionner du personnel très rapidement. En effet, la campagne « stop crise de l’accueil » demande le déclenchement de la phase fédérale de gestion de crise ou le déblocage de moyens équivalents (réquisition de bâtiments, réquisition de personnel fédéral...). Cela permettrait de s’attaquer concrètement au problème structurel du manque de places pour les 2400 demandeurs d’asile à la rue actuellement, en attendant d’en ouvrir plus dans le réseau Fedasil.
#NiemandIsIllegaal #RefugeesWelcome
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