Âgisme

Médias

Rêve et réalité : Le logement à travers les yeux d’enfants

Ce mercredi 20 décembre à 17h00 on reprendra les ondes pour vous partager les questionnements d’un petit groupe d’enfants ! Et oui ! L’équipe de « A la cloche de bois » a préparé une journée d’atelier radio et logement pour enfants qui s’est déroulée début novembre. C’était magique, on est parti à la dérive et c’est dans cette toute nouvelle émission que vous pourrez retrouver l’ambiance des rencontres de cette journée, des enregistrements insolites, des pensées utopiques et pleins de choses encore. Tout ça parsemé de musiques thématique et d’une histoire contée. Merci à ce petit groupe de nous avoir fait confiance, merci aussi de nous en avoir tant appris ! « Rêve et réalité : Le logement à travers les yeux d’enfants » est pensé pour les petits comme pour les grands à horaire d’enfant ! Ecoutez-la ce mercredi après-midi à 17h00 sur Radio Air Libre 87.7FM ou en stream sur radioairlibre.net ! L’émission sera rediffusée le lundi 25 décembre à 11h toujours sur Radio Air Libre, le mardi 26 décembre à 10h sur Radio Campus 92.1FM et le vendredi 29 à 19h sur Radio Panik 105.4FM. Cette dernière ainsi que toutes les émissions de la Cloche sont également retrouvable en intégralité sur https://alaclochedebois.noblogs.org/ Si vous voulez continuer à avoir de nos nouvelles inscrivez-vous à notre newsletter ! Il suffit de demander à alaclochedebois@riseup.net :) Il est également possible de retrouver des extraits de nos émissions et la Playlist Sons de Cloche ! sur Youtube, puis aussi de nous suivre sur Instagram. N’hésitez pas à nous faire des retours, bonne écoute ! :) L’équipe « A la cloche de bois »

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Classisme / Lutte des classes

Compte rendu du procès des assassins de Sabrina et Ouassim

Près de 6 années et demi après les décès et des batailles juridiques le procès des flics mis en cause dans la poursuite de Sabrina El Bakkali et Ouassim Toumi qui à mené à leur mort s’ouvre le 7 novembre 2023 au tribunal de police de Bruxelles au 63 rue de la régence. Pour mieux comprendre les faits, et le déroulé de la course poursuite, nous vous invitons à visionner la contre enquête réalisée par le collectif Retrace https://piped.kavin.rocks/watch?v=zMqpvJJvaes Ce texte a été rédigé par quelques personnes présentent au procès. Nous étions attentif.ve.s à différents moments, et nous n’avons individuellement pas pris note tout au long de la journée. C’est donc un compte rendu le plus complet possible que nous avons essayé de vous présenter, mais clairement pas exhaustif. Nous avons fait de notre mieux, et si vous avez des rectifications à nous faire, vous pouvez prendre contacte avec nous. Les personnes présentent au procès sont ; pour la défense ; les trois policiers accusés ; Gaston Dale, conducteur de la voiture poursuivante, patrouille 3346 Samba Kane, passager de la voiture poursuivante, patrouille 3346 …. Dewael, conducteur brigade canine 0369 Maître Delcoigne qui défend les inspecteurs Dale et Kane (remplaçant de M. Sven Mary) Maître Haulotte qui défend le premier inspecteur Dewael Maître ... avocat de Ethias assurance (l’assurance de la voiture percutée) (remplaçant de M. Lorent) pour la partie civile ; plusieurs membres de la famille des décédés Maître Callewaert, qui défend la famille de Sabrina Maître Lambert, qui défend la famille de Sabrina Maître Lohisse qui défend la famille de Ouassim Maître …, avocat de AG assurance (l’assurance de la moto de Ouassim) du côté des jugeant.e.s Madame la juge Lannoy Le procureur du Roi … En premier lieu, la juge a fait remarquer que maître Delcoigne n’a pas rendu ses conclusions par écrit, ce qui ne la rend pas obligée d’écouter sa plaidoirie, il a répondu par : « je ne doute pas que vous le ferez ». Le procès s’ouvre sur l’instruction de la juge sur les 3 policiers impliqués. Elle leur pose des questions sur leurs déroulé de l’histoire. • Est-ce que vous pouvez me raconter votre version des faits ? Dans les rue de Ixelles, la première patrouille constituée des inspecteur Dale et Kane ont repéré la moto de Ouassim Toubi, qui roulait vite, et ont remarqué que la passagère, Sabrina El Bakkali, ne portait pas de chaussures adéquates. Ils ont commencé à les suivre direction place Flagey, ont repéré un oubli de clignotant lors du tournant dans l’avenue Géo Bernier et ont voulu procéder à un contrôle. La moto ne s’est pas arrêtée, ils ont alors décidé d’entamer une course poursuite et en informent le dispatching. La plaque d’immatriculation est contrôlée et ils connaissent maintenant l’identité du propriétaire, et savent que la moto n’est pas signalée comme volée. C’est à ce moment là que le 3em policier, 1er inspecteur [1]. Dewael, décide de son propre chef...

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Santé / Soins

Dénoncer l’inceste : paroles de mères, déni de justice

Quand des mères alertent à propos de violences sexuelles commises sur leur(s) enfant(s) par leur père, les services de première ligne, d’aide et de protection de la jeunesse, ainsi que le système judiciaire, ne sont pas toujours à même de les entendre, voire les criminalisent et remettent les enfants… au père suspecté. Sujet tendu, situations complexes, les réalités vécues par ces mères et par leurs enfants viennent heurter de plein fouet le principe de protection des plus vulnérables d’entre nous : comment le système peut-il faillir à ce point ? Une enquête pour sortir des mécaniques des silences. Avertissement Cet article comprend des témoignages de faits de pédocriminalité, inceste, violences sexuelles, qui risquent de heurter. Nous avons fait le choix de ne pas édulcorer la parole des mères et de retranscrire les mots qu’elles utilisent en parlant des constats qu’elles ont faits, afin de ne pas participer à l’euphémisation, à la minimisation, à l’occultation et au déni de la réalité de l’inceste. Pour la protection des témoins qui ont voulu partager leur histoire et pour la protection de leurs enfants, les prénoms et certains éléments ont été modifiés, sans que cela ne nuise à la compréhension de leur situation. En complément à cette enquête, cinq des six témoignages sont à lire dans leur intégralité sur notre site. Une fois lancées, elles parleront sans interruption, parfois pendant plusieurs heures, la plupart d’un débit rapide, accumulant dates, scènes marquantes, puis innombrables faits de procédure, pas toujours dans l’ordre, les mots se pressant en flots qu’il ne faut pas interrompre, “c’est difficile de parler de ce sujet alors si vous permettez j’enchaîne”. Avec un courage absolu, elles déroulent l’enchaînement des événements qu’il faut écouter dans son entièreté pour en comprendre les ressorts. Au fil des récits personnels  : des récurrences. Au départ, une rencontre, elles y croient malgré certains signes, “j’aurais dû me méfier”, qu’elles se sentent coupables de ne pas avoir écoutés. Le début des violences, insidieux, l’isolement, la perte progressive des repères, la culpabilité. Le désir ou l’irruption de la grossesse. L’intensification des violences, psychologiques toujours, physiques très souvent. Puis viennent les soupçons quand les enfants parlent, et les réactions d’incrédulité totale. Il doit forcément y avoir une autre explication. Lorsque la conviction s’installe malgré la sidération, les trajectoires déjà vacillantes basculent  : cet homme commet – sous forme de jeux, de caresses ou de façon physiquement plus violente – des actes destructeurs sur le corps de l’enfant conçu·e ensemble  : plongée en apnée dans l’impensable. Ces mères cherchent alors de l’aide, se tournent vers les institutions. Le cauchemar risque de prendre une nouvelle dimension. Un système aveugle et sourd  ? Souvent, et même si les enfants se confient, ou même si des traces physiques existent, les preuves recevables restent très (...)

Racismes / Colonialismes

Rassemblement #JUSTICEPOURMATHIS

Grand Rassemblement Pacifique le 1er Octobre de 14h à 16h devant le Palais de Justice Place Poelart à Bruxelles Tolérance zéro au racisme dans les écoles Revendications : 1. Nous continuons à exiger la fin de toutes poursuites pénales contre Mathis par un classement sans suite par le procureur du roi de Charleroi, Vincent Fiasse. 2. Les mesures de contention réalisées contre Mathis que ce soit par l’école ou par la police sont de part en part brutales, hors cadre, disproportionnées et illégales. Nous demandons que Wallonie Bruxelles Enseignement assume ses responsabilités en tant que PO de l’école et condamne avec la plus grande fermeté la direction de l’école qui est co-responsable de ces violences. 3. Nous demandons la pénalisation des techniques d’immobilisation policière du plaquage ventral et de la clé d’étranglement, au risque létal très important et à plus forte raison contre des mineurs. Nous attendons sur ce point une déclaration ferme du Délégué Général aux Droits de l’enfant ainsi que sur la co-responsabilité de l’école de Nalinnes. 4. Nous demandons que Julien Nicaise (administrateur général de WBE) revienne sur ses propos et prenne acte de la version de Mathis et de sa maman ainsi que de la plainte déposée au commissariat central de Charleroi. Nous demandons qu’une enquête indépendante soit réalisée au niveau du respect de la circulaire n° 5643 du 4 mars 2016 relative aux « Mesures de contention et d’isolement dans l’enseignement » et que des mesures soient prises pour que ce type d’abus ne puissent plus se reproduire dans l’impunité. 5. Nous demandons au vu des actes de partialité commis jusqu’ici pour protéger la direction de l’école que Caroline Désir reprenne en main le dossier dans un souci de respect du principe du contradictoire et de la circulaire sur les mesures de contention. Nous attendons également de la part de la ministre, une prise de position forte relative à l’usage discriminatoire et inhumain de telles mesures à visée d’humiliation dans l’enseignement spécialisé. 6. Nous demandons que le dossier disciplinaire contre Mathis qui risque de le poursuivre dans sa scolarité soit revu à l’aune du principe du contradictoire et de la responsabilité de l’école. Nous demandons la fermeture du dossier ouvert au SAJ pour les faits relatifs au 5 septembre qui ne sont pas allégués. Mathis n’a pas à porter la trace dans son dossier disciplinaire des fautes commises par l’école d’enseignement spécialisé de Nalinnes et de la mauvaise conscience de WBE.

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Racismes / Colonialismes

[Manifestation] « Non à la précarisation et au système d’oppression envers les étudiant.e.s étranger.e.s »

📢 Aujourd’hui encore rien n’a changé, Des centaines d’étudiant.e.s sont privé.e.s tous les jours de leurs droits les plus fondamentaux. Cette deuxième marche vise donc à sensibiliser l’opinion publique sur les droits que nous réclamons et à attirer l’attention des autorités compétentes sur la situation des étudiant.e.s étranger.e.s : ➡️ Des rêves confisqués, des vies suspendues. Les étudiant.e.s étranger.e.s enfermé.e.s dans les centres de rétention vivent sous l’ombre de l’expulsion. Levons nous pour leur liberté et leurs droits. ➡️ Un an d’attente pour le renouvellement de son séjour, une année d’incertitude. Les étudiant.e.s étranger.e.s méritent plus qu’une année blanche. Exigeons une réponse de l’Office des Étrangers et le respect de leur droit à l’éducation. ➡️ Des garanties financières impossibles à atteindre, un avenir compromis. Le silence de l’Office des Étrangers ne doit pas étouffer leurs ambitions. Battons nous pour une éducation accessible à tous. ➡️ Les droits humains ne devraient pas connaître de frontières. Les étudiant.e.s étranger.e.s méritent le respect et la dignité. Rejoignez-nous dans cette quête pour un avenir meilleur. ➡️ L’heure du changement a sonné ! Nous organisons une nouvelle manifestation pour dénoncer les abus de pouvoir de l’Office des Étrangers. Joignez-vous à la lutte pour un système équitable et transparent. Étudier est un droit pour tous ! 📅 Alors toi étudiant.e , vous tous qui compatissez à notre cause, bloquez la date du jeudi 7 septembre 2023 et rejoignez nous à la manifestation prévue à Bruxelles ! Infos pratiques : 📍Rassemblement le jeudi 07/09/23 à 10H, Gouvernement fédération Wallonie-Bruxelles 📍Itinéraire : Gare centrale - gouvernement fédération Wallonie-Bruxelles Cher.e.s membres de la P.L.A.D.E.👋, Nous sommes ravis de vous annoncer notre prochaine manifestation en faveur des droits des étudiant.e.s étranger.e.s , Sous le thème « Non à la précarisation et au système d’oppression envers les étudiant.e.s étranger.e.s », cette manifestation aura lieu le 07 septembre 2023 à la Place Surlet de Chokier 17 à Bruxelles, à partir de 10h00. 📅📍 ✊Nous vous invitons chaleureusement à vous joindre à nous en nombre, car il est crucial que nous fassions entendre notre voix, que ce soit de manière pacifique mais hyper déterminée. Nous n’abandonnerons pas tant que nos camarades ne seront pas régularisé.e.s et n’auront pas obtenu l’inscription pour la nouvelle rentrée. 💪 📚Actuellement, ils/elles préparent la rentrée de leurs propres filles et fils, faudrait qu’ils/elles pensent également à ces filles et fils d’autres parents étrangers, qu’ils/elles ne cessent d’opprimer. Nous, étudiant.e.s étrangèr.e.s, demandons simplement la même opportunité que leurs enfants, à savoir, commencer la nouvelle année scolaire 2023-2024 dans des conditions équitables et avec un esprit positif.🌍 📖Nous ne nous arrêterons jamais de réclamer notre droit à l’éducation, soutenu par le cadre des...

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Racismes / Colonialismes

Bruxelles : arrestations préventives et racistes de mineurs 

Depuis la soirée de révolte à Bruxelles le 29 juin, à la suite de la mort de Nahel abattu par la police en France, la police bruxelloise a massivement procédé à des arrestations préventives et abusives dans différents quartiers le 30 juin et le 1er juillet. Ces contrôles et arrestations, au faciès pour la plupart, ont été effectuées dès qu’un groupe de jeunes se formait dans le centre.  Dans la journée et soirée du 30 juin, plus d’une centaine de personnes ont été arretées à Bruxelles parmi lesquelles une grande proportion de mineur.es. Sur des vidéos datant du 30, on peut voir des membres de leur famille attendre les jeunes mis.es en cellule devant les casernes de la police fédérale à Etterbeek, pendant qu’un nouveau bus de la police rempli de jeunes arrivait.  Pour donner un ordre d’idée de la démesure que représente ces 100 arrestations préventives à Bruxelles le 30 juin, hier soir (1er juillet) sur tout le territoire français avec une situation de révolte nationale, 719 personnes ont été arrêtées. Dans la journée et soirée du 1er juillet, 35 personnes ont à nouveau été arrêtées préventivement, parmi lesquelles 31 mineurs. A Bruxelles, ces arrestations préventives et racistes (toutes motivées au faciès et ne visant que les jeunes racisés) ont été orchestrées, dans l’objectif assumé d’étouffer une colère qui gronde dans les rues de Bruxelles contre les violences policières. Philippe Close en personne serait même allé faire la leçon à des jeunes enfermés aux casernes d’Etterbeek le 30 juin. Des témoignages nous rapportent que des enfants âgés d’à peine 11 ans ont été embarqués alors qu’ils rentraient de l’école. Un voisin aurait aussi été arrêté et embarqué en cellule alors qu’il sortait de chez lui pour s’acheter à manger. Sur des vidéos on peut voir des policier.ères en cagoule arrêter et embarquer des jeunes mineurs simplement assis. Ces arrestations préventives racistes ont probablement du également mener à des violences physique envers les jeunes visé.es, durant les interpellations ou en cellule.  Depuis le 29 juin, donc, la police démontre bien sa gestion coloniale du « maintien de l’ordre » lors de révoltes dans les quartiers : on observe un déploiement constant et inhabituel de force de l’ordre dans différents quartiers populaires à Bruxelles : bas de saint-Gilles, Lemonnier, Anneesens, … Tout groupe d’individu.es jeunes, noir.es ou arabes, est considéré comme une menace pour l’Etat. L’Etat semble donc déterminé à empécher que tout rassemblement populaire spontané contre les violences policières ait lieu à Bruxelles. Comme toujours, c’est la stratégie de la terreur qui est employée. Mais la terreur n’étouffe pas la colère, elle l’amplifie. Soutien aux jeunes arrêté.es, en Belgique comme en France.

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Santé / Soins

[Rencontre-débat] « Ce n’est pas de la maltraitance, c’est plus que ça »

Origines et suites du désastre dans les maisons de repos durant le covid. Cette rencontre sera l’occasion de raviver et de relayer la relation d’une histoire qui n’a pas été entendue au moment le plus critique où elle aurait dû l’être : celle du traitement littéralement inhumain que les personnes âgées et les soignant·e·s ont enduré pendant l’épidémie de covid. Nous verrons ensuite que si ce récit a été si vite et si fort marginalisé par les responsables politiques, malgré l’ampleur du drame humain qui était en train de se jouer, c’est certainement parce qu’il est le résultat direct de l’abandon organisé par les pouvoirs publics de l’enjeu du soin aux personnes âgées. Cela tant par le sous-financement des structures de soins non-marchandes que, en parallèle, par la mainmise croissante sur cet enjeu de structures marchandes aux pratiques odieuses. Nous verrons aussi comment les travailleuses de ces structures tentent d’y organiser la lutte alors que, plus de trois ans après le début de l’épidémie, les promesses politiques quant à l’amélioration des conditions de travail et d’encadrement des patient·es et résident·es restent au point mort. Un moment d’échange et de réflexion collective sur comment (re)faire de la situation des personnes âgées et de celles qui en prennent soin un enjeu collectif prioritaire. Avec : Noëmie Cravatte, co-autrice de l’analyse « "Ce n’est pas de la maltraitance, c’est plus que ça." - Récit de neuf mois d’épidémie par une soignante en maison de repos » Flora Debeer, travailleuse en maison de repos et de soin et militante de La santé en lutte Natalia Hirtz, du Gresea, co-autrice du rapport « La privatisation du secteur des maisons de repos et de soins en Belgique » Entrée gratuite Réservation conseillée auprès de gilles@barricade.be En collaboration avec Gresea ASBL et La santé en lutte Ressources : L’analyse Barricade « "Ce n’est pas de la maltraitance, c’est plus que ça." - Récit de neuf mois d’épidémie par une soignante en maison de repos » Le rapport du Gresea « La privatisation du secteur des maisons de repos et de soins en Belgique »

Wallonie Wallonie |
Économie / Anticapitalisme

[Communiqué de presse] Nous présentons la facture de nos stages

Les stages s’effectuent dans la plupart des cursus d’enseignement professionnel ou supérieur et demandent un investissement considérable de la part des stagiaires. Iels ne sont pas rémunéré·es, ce qui constitue donc du travail gratuit. Sasha Milojevic, membre de l’Union syndicale étudiante commente : “Ces stages gratuits renforcent la précarité étudiante qui nous est déjà insoutenable. Nombre d’entre nous doivent cumuler job étudiant, études et stages. Le travail gratuit, ça suffit !” De plus, les frais de déplacement et de matériel ne sont pas remboursés. Les infirmières, par exemple, se retrouvent à payer elles-mêmes leurs blouses et stéthoscopes. Ce travail ne nous donne accès ni à aucune protection liée au droit du travail, ni à la sécurité sociale. Pourtant nous effectuons 9 fois sur 10 le même travail qu’un·e salarié·e. C’est en effet ce qui ressort d’une enquête réalisée en 2017 par l’Union syndicale étudiante. Miguel Schelck des jeunes FGTB développe : “C’est dans les secteurs sociaux et hospitaliers qu’on comptabilise le plus grand nombre d’heures de stages, les secteurs publics étant sous-financés et reposant sur cette main d’œuvre gratuite. Ce sont majoritairement les femmes, surreprésentées dans ces secteurs, qui subissent cette exploitation.” Aujourd’hui, les jeunes FGTB et l’Union syndicale étudiante (USE) ont décidé de présenter la facture de nos stages à la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). Ceci a pour but de visibiliser le coût de notre main d’œuvre qui est aujourd’hui invisible car gratuite. En effet, les stages pendant ou en dehors des études se généralisent et il n’existe en Belgique aucun dispositif pour les rémunérer et les encadrer. Par ailleurs, les stages gratuits constituent une forme de dumping social en tirant vers le bas les salaires des travailleur·euses salarié·es. C’est pourquoi nous revendiquons un salaire au moins égal au salaire minimum (RMMMG) pour qu’il n’y ait pas de concurrence nuisible aux salaires et conditions de travail. Notre revendication s’étend également aux apprenti·es qui ne jouissent aujourd’hui que d’une très faible rémunération (17%, 24% ou 32% du RMMMG). Nos revendications : Un salaire pour toustes les stagiaires équivalent au moins au salaire minimum ; Une augmentation de la rémunération des apprenti·es ; Une prise en compte de ces salaires dans la sécurité sociale ; Un remboursement des frais liés au stage ; Une meilleure prise en charge des stages par les écoles et la création de cellules d’accompagnement ; Un refinancement des services publics pour mettre fin aux abus dans le secteur des soins, notamment. Signataires : Union syndicale étudiante & Jeunes FGTB

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Droits sociaux / Services publics

Les Gangster-e-s ont fêté saint Vioque !

Une quarantaine de Vieilles Gangstères et de Vieux Gangsters ont processionné ce samedi 18 mars en l’honneur de saint Vioque // Een veertigtal Oude Gangsters hielden verleden zaterdag 18 maart een processie ter ere van Sinter Ouwe. [NDLS hieronder] Contre les injustices et les inégalités ! Contre la vie chère et les pensions de misère ! Contre la maltraitance et contre le tout numérique ! Gloire à Saint Vioque qui représente le destin de toute l’humanité ! Gloire à Saint Vioque, patron des méprisés, des délaissés, des humiliés ! Gloire à la vieillesse et à ceux qui s’en soucient ! Dans l’humour et la bonne humeur, avec force distribution de notre journal Old-Up, sous les encouragements des passants et surtout des jeunes ! …Jusqu’à ce que la police de Bruxelles nous bloque le passage vers la Rue du Marché aux Herbes. Aucun respect pour saint Vioque ! Pas moins de 18 inspecteurs, commissaires et autres gradés mobilisés contre les Vieilles et les Vieux qui honorent saint Vioque ! Rien de mieux à faire ?!? Avec interdiction de passer, même sur les trottoirs, Avec menace de prise d’identité et d’amendes. Où est la liberté d’expression, de manifestation, d’indignation ? En tout cas, nous, les Vieilles et les Vieux en Colère, on s’est bien amusés. Et on l’a crié haut et fort : D’un vieux jamais ne te moque, car toi aussi un jour tu seras un vioque ! Procession solennelle du Gang des Vieux en colère, en l’honneur de saint Vioque ! Lecture Tegen onrecht en ongelijkheid ! Tegen de hoge kosten van levensonderhoud en miserabele pensioenen ! Tegen mishandeling en tegen alle digitale discriminatie ! Een eerbetoon aan Sinter Ouwe, die zich bekommert om het lot van de hele mensheid ! Glorie aan Sinter Ouwe, patroonheilige van de verachten, de verwaarloosden, de vernederden ! Ere aan de ouderdom en aan hen die ermee begaan zijn ! Met humor en goed humeur, Met brede verspreiding van onze Old-Up krant, Aangemoedigd door de voorbijgangers en vooral de jongeren ! …Totdat de Brusselse politie ons de weg versperde naar de Kruidenmarktstraat. Zonder respect voor Sinter Ouwe ! Niet minder dan 17 inspecteurs, commissarissen en andere officieren waren opgetrommeld tegen een eenvoudig stelletje bejaarden, processiegewijs op wandel ! Is er niets beters te doen ?!? We kregen verbod om op straat te lopen, zelfs op het voetpad, Met dreiging van identificatie en boetes. Waar is de vrijheid van meningsuiting, van betoging, van verontwaardiging ?

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