Bruxelles

Féminismes / Antipatriarcat

EXPOSITION : DÉTENTION ET SANTÉ, sous le prisme du genre.

Le 7 mai 2019, le centre fermé pour femmes de Holsbeek est inauguré. Officiellement, il s’agit de « poursuivre l’humanisation des centres fermés à l’égard des groupes cibles vulnérables ». Mais les détenues, isolées, y vivent au rythme de l’univers carcéral sous la menace d’être expulsées à tout moment. À travers des photographies, des témoignages de détenues et un recueil d’entretiens réalisés par Pauline Fonsny et Anais Carton, l’exposition se penche sur les conditions d’enfermement des femmes migrantes en Belgique. Elle accueillera également les maquettes des centres fermés à Steenokkerzel, réalisées par Céline de Vos à l’initiative du collectif Getting The Voice Out qui soutient les luttes à l’intérieur des centres en faisant sortir la voix des personnes détenues. Modalités pour visiter l’exposition : Où ? à la Maison du Livre de Saint-Gilles, situé à 28, rue de Rome - 1060 Bruxelles. Quand ? Mardi : 12h – 14h Mercredi : 14h – 19h Samedi : 11h – 13h Dimanche : 14h – 18h Ou sur rendez-vous Comment ? Accès gratuit à l’expo. Plus d’infos : sur le site de la Maison du Livre ou de Femmes et Santé Évènements liés à l’exposition : 15.03.2022 : De la confusion des rôles entre soin et sécurité, conférence-débat 31.03.2022 : Soirée de clôture avec l’écoute du documentaire radio "à leur corps défendant" Inscription / Plus d’infos : j.robert@lamaisondulivre.be Jauge limitée à 49 personnes

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Médias

La modération sur Stuut

Politique de modération Le Stuut est une plateforme collaborative et indépendante de tout parti politique, organe de presse ou syndicat, basée à Bruxelles. On aimerait que les personnes qui visitent le site se sentent libres, légitimes et à l’aise de pouvoir y écrire, qu’il s’agisse de partager des informations factuelles ou bien des expériences vécues. On est convaincu-e-s qu’il n’y a pas besoin d’être un-e expert-e pour créer un contenu pertinent ! Tu peux publier sur le Stuut : des articles avec un titre, un logo, un minimum de texte, ... (+ d’infos dans le guide de publication ). des informations sur des luttes passées, présentes et futures, en accord avec le manifeste du Stuut des comptes rendus d’actions, communiqués de presse, revendications, interviews, analyses politiques, événements publics en lien avec ces luttes. des photos, illustrations, documents. Le Stuut encourage le floutage des visages par respect pour l’anonymat des personnes. des textes écrits de manière accessible et non-oppressive. Par exemple, féminiser/non-binariser/neutraliser les textes (rajouter lien vers article d’un site du réseau) des articles/événements qui décrivent explicitement des enjeux politiques et des liens avec des luttes locales (par ex. si tu veux proposer un cours de sport, décris sa portée politique)Les critères qui peuvent entraîner un refus de publication sont : les contributions qui justifient ou défendent les rapports de domination, ou des positions réactionnaires les meetings des partis politiques ou autres événements qui mettent en avant des candidat.e.s aux élections les événements payants et sans portée politique évidente. Stuut encourage la diffusion d’événements dont l’accès est gratuit, à prix libre ou prix réduit ; ainsi que les événements de soutien aux luttes les événements exclusivement culturels, marchands, commerciaux... sans portée politique évidente les appels flous, idées confusionnistes, insultes gratuites les événements avec la participation active d’organes de policeLes modérateur·ices du Stuut s’autorisent à : prendre contact par mail avec les auteures ajouter des mots-clés thématiques aux articles reformuler des titres et sous-titres pour une meilleure présentation du contenu de l’article changer les erreurs d’orthographe et de ponctuation qui diminuent la clarté de l’article supprimer les articles en doublon améliorer la mise en page ajouter des liens et contacts publics rajouter des définitions pour expliquer des acronymes, concepts, jargon rajouter une contextualisation nécessaire à la compréhension de l’article flouter ou supprimer les images qui peuvent mettre en danger des personnesLes non-mixités et mixités choisies : Ce sont des espaces d’empouvoirement, de ressources et d’apprentissage essentiels dans les luttes anti-oppressives. Ceci dit, il y a des conséquences négatives pour les groupes marginaux. Quand tu proposes...

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Racismes / Colonialismes

Vérité Et Justice Pour Sabrina Et Wassim

Soyons-présents Place Poelaert à Bruxelles pour soutenir les familles et exiger justice ! Le 26 janvier 2022 à 9h00 l’affaire de la mort de Sabrina et Ouassim passe devant la Cour d’appel. Soyons-présents Place Poelaert à Bruxelles pour soutenir les familles et exiger justice ! Pour rappel, le 9 mai 2017, Ouassim roulait à moto. Sabrina était passagère. Trois voitures de police les ont poursuivis parce qu’ils n’auraient pas respecté la limite de vitesse et qu’ils n’auraient pas porté de chaussures adéquates. Une quatrième voiture s’est placée en travers de la route juste à la sortie d’un tunnel. Ouassim n’a donc pas pu voir cette voiture en sortant de ce tunnel. La collision inévitable a entrainé la mort des deux jeunes. La course-poursuite était illégale. Les policiers n’ont pas le droit d’entamer des poursuites dangereuses, mettant la vie de plusieurs personnes en danger, pour des infractions au code de la route qui peuvent être sanctionnées par des amendes. Le 13 août, la Chambre du Conseil de Bruxelles a estimé que les policiers impliqués dans la course-poursuite doivent être inculpés du chef d’homicide involontaire. Suite à cette décision, les policiers devaient enfin rendre des comptes. La mort des deux jeunes ne peut pas rester impunie. Mais le Procureur a interjeté appel. Seule une mobilisation peut garantir que cette affaire ne soit pas enterrée ou oubliée.

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Santé / Soins

ϟ FESTIVAL Folies Furieuses ϟ

🌟 Pour clôturer son projet Folies Furieuses, le Poisson sans Bicyclette vous invite à son FESTIVAL Folies Furieuses ! 🌟 Au programme : conférence, expo, ateliers, concert, dragshow, soirée DJ, Flash Tattoo, activités pour enfants, marché créatif... et encore plus ! 🎉🎶✨🎤 🗓️ Bloquez déjà les dates dans votre agenda ! 🔥🔥🔥 𝗣𝗥𝗢𝗚𝗥𝗔𝗠𝗠𝗘 🔥🔥🔥 (ça se complète petit à petit) : ϟ Vendredi 21 janvier de 18h à 23h : conférence d’ouverture, avec Alistair - H Paradoxæ + vernissage d’expositions + DJ set : https://fb.me/e/1CJWSywMP ϟ Mini festival pour les enfants de 3 à 12 ans les 22 et 23 janvier : https://fb.me/e/1pcNPHe1m ϟ Samedi 22 janvier à 13h30 : atelier « Gérer ses particularités sensorielles » : https://fb.me/e/33bz0TwZ9 ϟ Samedi 22 janvier à 13h30 : atelier Stress post-traumatique entre personnes racisées : https://fb.me/e/21OY9ncyp ϟ Samedi 22 janvier à 16h : atelier « Résilience émotionnelle » en mixité choisie lgbtqia+ : https://fb.me/e/14w4k29bP ϟ Samedi 22 janvier de 18h30 à 23h : soirée concert w/ OH MU & show drag Not Allowed : Glitter’s Time : https://fb.me/e/2STDazG7t ϟ Dimanche 23 janvier dès 12h : flash tattoos + nail art : https://fb.me/e/441aqmfYN ϟ Dimanche 23 janvier de 14h à 18h : marché créatif et performances : https://fb.me/e/1ooZJ3pBD  𝗜𝗡𝗙𝗢𝗦 𝗣𝗥𝗔𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘𝗦  📅 Dates : 21 janvier 2022 de 18h à 23h 22 janvier 2022 de 13h30 à 23h 23 janvier 2022 de 12h à 18h Les vendredi et samedi dès 18h, un foodtruck vegan sera présent dans la cour et le bar de LaVallée sera ouvert. Le dimanche après-midi, nous vendrons des pâtisseries vegan et le bar de LaVallée sera ouvert. 📍 Lieu : LaVallée - Rue Adolphe Lavallée 39, 1080 Molenbeek-Saint-Jean. 🚍 Transports en commun : Métro lignes 1 et 5 - arrêt Comte de Flandre (6’ de marche) Métro lignes 2 et 6 - arrêt Ribaucourt (6’ de marche) Tram 51 - arrêt Ribaucourt (3’ de marche) Bus 20 et 86 - arrêt Ribaucourt (2’ de marche) 📝 Gratuit sans inscription préalable OU sur inscription selon les événements (date d’inscription à venir). Un prix libre d’entrée sera demandé à l’accueil du festival le vendredi 21 et le samedi 22 janvier (prix suggéré : 5 euros). ♿️ Accès PMR / Assises larges pour les personnes grosses (à confirmer) / Un espace calme est prévu à côté de l’espace d’exposition de LaVallée en cas de besoin d’isolement / Pas de parking / Langues parlées : français/anglais selon les activités / Voici un document reprenant les informations sur l’accessibilité du lieu et de nos événements : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1nifco—toBm4RrRK3_Iwt7r93rYH6PV2ghyk8nUp7Gs/edit?usp=sharing. Possibilité de nous contacter pour tous besoins spécifiques car l’objectif est que l’événement soit le plus accessible possible. 🧸 Un mini festival pour enfants est prévu les samedis et dimanches de 13h30 à 18h, avec un programme spécialement conçu pour elleux. Les parents pourront donc profiter des activités pendant que leurs enfants sont...

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Logement / Squat

...And City for All ?

Il n’y a jamais vraiment d’entracte dans les travaux de nos villes, toujours un petit quelque chose à faire, « moderniser », « revitaliser », « régénérer le tissu urbain », « embellir », « mixifier », « rendre la ville aux habitants »… Autant de formules qui sont souvent synonymes, sans jamais le dire, de ce mécanisme déloyal et sournois par lequel les populations des quartiers populaires sont volontairement remplacées par une couche sociale plus aisée. Il est rare que la réorganisation de l’espace urbain soit seulement une question de paysage, et pourtant les processus de gentrification sont toujours présentés à leurs victimes comme « naturels ». Face à cette arme silencieuse des politiques urbaines, filmer reste une manière judicieuse de mettre en lumière ces processus peu visibles, de laisser une trace de ce qui a été... Ce mois-ci, le Cinéma NOVA vous propose quatre films de fiction venus des Etats-Unis, inédits en Belgique, tous nourris par le réel et portant des regards singuliers sur la gentrification telle qu’elle sévit à Washington, Portland ou dans la ville imaginaire de Checkford ; ainsi qu’un film sur la transformation de l’avenue de Stalingrad à Bruxelles, comme le miroir d’une histoire commune à toutes les villes du monde. A Bread Factory Part 1 - Ce qui nous unit Patrick Wang, 2017, US, 16mm > video, vo st fr, 122’ Il y a quarante ans, dans la petite ville de Checkford, Dorothea et Greta ont transformé une usine à pain désaffectée en un espace dédié aux arts : c’est La Bread Factory, dépositaire d’une certaine idée de l’éducation populaire. Mais May-Ray, un couple célèbre d’artistes-performeurs chinois est arrivé en ville et menace de récupérer les subventions culturelles permettant de faire vivre ce lieu. Non sans humour, la communauté de personnages hauts en couleurs qui fréquentent la Bread Factory tente de la faire survivre… Film artisanal réalisé par le très inspiré et inclassable réalisateur new-yorkais Patrick Wang, « A Bread Factory » a été nourri par la lecture de romans russes et leur propension à dépeindre des sagas familiales. D’abord imaginé comme une mini-série, de celles que Fassbinder, Rivette ou Bergman ont pu réaliser, il a finalement pris la forme d’un généreux diptyque. Un récit choral d’un humour et d’une poésie insensés, qui prend le temps, s’intéresse à la vie comme elle va, prête une attention précieuse à la psychologie de chacun de ses personnages, pour capturer l’essence d’une communauté et défendre l’importance sociale de l’art tout en pointant ses dérives élitistes. 28.01 > 19:00 + 30.01 > 21:00 + 05.02 > 21:00 + 20.02 > 15:30 6€ / 4€ A Bread Factory Part 2 - Un petit coin de paradis Patrick Wang, 2017, US, 16mm > video, vo st fr, 120’ Checkford a bien changé depuis l’arrivée des célèbres May-Ray : les touristes affluent, l’immobilier flambe… A la Bread Factory, Dorothea et Greta travaillent sur l’adaptation d’Hécube d’Euripide. Mais le vrai spectacle se situe à (...)

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Économie / Anticapitalisme

Communiqué Collecti.e.f 8 maars

Le Collecti.e.f 8 maars - Bruxelles a publié le communiqué suivant le 28 décembre 2021 sur sa page facebook : 8 MARS 2022 : EN GRÈVE DE LA GRÈVE ! " Comme vous l’aurez peut-être remarqué, depuis quelque temps le Collecti.e.f 8 maars Bruxelles n’est pas très actif, que ce soit dans les rues ou sur les réseaux sociaux. Nous écrivons ces quelques lignes pour vous en dire plus sur les raisons qui nous poussent à réclamer politiquement un temps de pause. Nous avons pendant trois ans dédié une part importante de notre temps et de notre énergie à la construction de la grève féministe à l’occasion de la journée du 8 mars. En cela, nous avons été nombreux.euses. Au fil des années de nouvelles militant.e.s ont intégré le collecti.e.f, alors que d’autres s’en sont éloigné.e.s. Ceci a permis de renforcer le collectif au fil des grèves et des assemblées, mais a aussi participé à son affaiblissement. Au lendemain du 8 mars 2020, la crise sanitaire est venue compliquer nos capacités organisationnelles, en plus de nous impacter personnellement dans nos foyers, nos travails, nos galères, et collectivement. Au fil des confinements, nous avons perdu en cohésion et en énergie. A cela, s’ajoute une difficulté générale à s’organiser politiquement dans le contexte bruxellois. Notre outil de lutte, la grève féministe - s’inspire des pratiques de mouvements féministes larges qui fédèrent plusieurs collectifs, travaillant ensemble pour faire avancer des revendications communes, comme c’est le cas par exemple en Italie, Argentine etc. Après trois années de mobilisation, nous constatons que l’agir collectif du mouvement féministe bruxellois reste fragmenté et replié sur soi-même. Cela a inévitablement eu un impact sur nos pratiques. Nous restons pourtant convaincues que l’union de ces forces féministes pourrait avoir un véritable rôle de changement social. Pour toutes ces raisons, personnelles et collectives, le groupe autonome de Bruxelles a décidé de ne pas lancer d’appel à la grève féministe pour 2022 ni de coordonner les différentes initiatives, occupation de places et piquets de grève, qui seront organisées pour la journée du 8 mars. La grève féministe reste pour nous un outil de changement essentiel à mobiliser d’urgence dans les luttes d’aujourd’hui, d’autant plus que la pandémie a accentué les problèmes que nous, qui nous inscrivons dans un mouvement féministe bien plus large, pointons du doigt depuis le début du collectif. Nous continuerons donc à soutenir toutes les initiatives qui naîtront pour la faire vivre, qu’elles viennent de collecti.e.fs 8 maars d’autres villes ou d’autres groupes ou collectifs. Le Collecti.e.f 8 maars Bruxelles ne s’achève pas, ses militant.e.s continueront à lutter et à avancer sur plusieurs fronts ; nous nous accordons simplement et nous revendiquons une période de prise de recul, de réflexion politique et de réorganisation interne. Il s’agit d’une pause temporaire pour continuer à grandir, ouvrir des horizons :...

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Racismes / Colonialismes

Des nouvelles des ex-grévistes de la faim de l’église du Béguinage

On est le 21 juillet 2021 quand l’une des grandes affaires de l’été s’achève. Les 470 personnes sans-papiers de l’église du Béguinage, de la VUB et de l’ULB à Bruxelles stoppent la grève de la soif. La grève de la faim est quant à elle suspendue. C’est un accord avec le cabinet du secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, Sammy Mahdi (CD&V), qui met fin à huit semaines d’action politique radicale. En attendant que les dossiers des personnes concernées avancent et que celles-ci puissent enfin sortir de la clandestinité, les occupations sont alors maintenues. Près de trois mois plus tard, les ex-grévistes disent se sentir trahi·es. Malgré des dossiers solides qui prouvent leur bonne intégration dans la société belge, la plupart des personnes ont vu leur demande de régularisation refusée. Que reste-t-il aujourd’hui de ce mouvement de contestation ? VICE est allé place du Béguinage pour parler à Tarik, porte-parole de l’Union des Sans-Papiers pour la Régularisation (USPR) et Nezha, l’une des occupant·es de l’église. La mère, les frères et les sœurs de Tarik ont la nationalité belge et pourtant, après huit ans passés en Belgique, lui attend toujours. Quand il vient à ma rencontre devant l’église, on dirait qu’il n’a pas dormi depuis deux semaines, il a les traits tirés et on le sent tendu. Il me demande de le suivre et m’invite à rentrer dans un bâtiment qui se trouve juste en face de l’église. À l’intérieur, une petite pièce leur sert de bureau, c’est là que sont constitués leurs dossiers avec l’aide des avocat·es. On s’installe et il retrace avec moi tout ce qui s’est passé depuis le printemps dernier : « La grève de la faim a commencé le 23 mai et on l’a suspendue le 21 juillet suite à des négociations avec le gouvernement. Il y avait 4 personnes pour négocier : le père Daniel, Mehdi Kassou, Marie-Pierre de Buisseret et Alexis Deswaef*. Dès le lendemain, on a commencé à constituer les dossiers et on les a déposés. Puis, aucune nouvelle jusqu’au mois dernier, où on a reçu la première note administrative d’une occupantes. Malheureusement, cette note était négative. » « Même si la personne remplit toutes les conditions, ça n’aboutit malheureusement à rien », regrette Tarik. On sent de la lassitude dans ses propos. Après des mois à dormir dans une église et une grève de la faim épuisante, il pensait enfin obtenir les mêmes droits que n’importe quel autre citoyen mais il n’en est rien. Retour à la case départ pour la plupart. « C’est le chaos, le stress, l’angoisse, poursuit-il. Surtout par rapport aux décisions suivantes qui sont tombées. Il n’y a presque que des refus : sur 20 décisions, 15 ou 16 dossiers sont négatifs. » Le problème, c’est que l’Office des Étrangers, qui attribue – ou pas – de titre de séjour, a un pouvoir discrétionnaire qu’on pourrait trouver assez arbitraire. Aucun critère officiel n’existe pour savoir qui a le droit d’être régularisé ou non ; il n’y a que des lignes directrices informelles. Et c’est plutôt...

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Écologie

Deux soirée sur Bure avec le collectif ’Les Scotcheuses’

Si t’es en Belgique fin décembre, tu auras deux occasions de venir discuter de Cigéo (tout en buvant un coup), de soutenir la lutte à Bure (on aime les jolis cadeaux de Nowel ^^) et de regarder le dernier film des Scotcheuses (Aaaaawww). Le collectif Les Scotcheuses sera présent chaque fois. Bruxelles, cinéma Nova, samedi 18 décembre 19 h et 21 h A Bruxelles, cela prendra la forme d’une grande soirée cinéma où seront projetés le film Après les Nuages et le court-métrage Absences réalisés des Scotcheuses ainsi que le documentaire Un Héritage empoisonné d’Isabelle Masson-Loodts et une création sonore Enfants dans 10 000 ans de Laurence Vieille. Au cours de cette soirée inédite au cinéma Nova, ce sont donc quatre manières de regarder l’invisible et de parler de l’indicible : le nucléaire, ses catastrophes et la mémoire que l’on tente d’enfouir, mais qui, parfois, ressurgit. En Belgique, alors que les centrales nucléaires de Doel et Tihange devraient être fermées en 2025 avec le risque de voir une « transition » vers des centrales à gaz fortement subventionnées (voir www.komitecentrales.org), la question des déchets nucléaires reste entière : l’ONDRAF continue, sans réelle concertation publique, de promouvoir son projet de site d’enfouissement en profondeur (à Mol, en Flandre). Toutes les infos sur le site du cinéma Nova Liège, Cafétéria Collective Kali, lundi 20 décembre dès 19 h. « Et il se passe quoi à Bure ? » Soirée de soutien, projection et discussion sur la lutte antinucléaire à Bure Bure, c’est ce petit village dans le département de la Meuse à moins de 300 km de Liège où l’État français veut enfouir à 500 m de profondeur les déchets nucléaires les plus dangereux que ces centrales produisent depuis plus de 60 ans. Bure, c’est aussi une lutte commencée en 1998, deux occupations du Bois Lejus, deux camps anti-nuke et des actions innombrables contre l’industrie nucléaire et son monde. Et s’il n’y a toujours aucun déchet nucléaire sur place, l’année 2022 pourrait être l’année charnière : début de certains travaux, expropriations des terrains manquants et la répression qui continue. Voilà pourquoi on s’est motivé.es à organiser une petite soirée d’information, de soutien et de cinéma ! On aura en effet le plaisir d’accueillir le collectif de cinéma Les Scotcheuses qui projetteront leur film Après les Nuages et leur court-métrage Absence. Toutes les infos sur la page démosphère

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Féminismes / Antipatriarcat

Lectures de textes et discussions autour de la pensée anarcha-féministe

Vous vous sentez proches des idées anarcha-féministe et/ ou vous voudriez en savoir plus, approfondir vos connaissances, discuter et partager avec d’autres personnes sur le sujet ? Ces soirées sont faites pour vous. L’idée est de se donner un temps collectif pour échanger sur nos connaissances, nos ressources, nos idées… INFOS PRATIQUES Quoi ? Lectures de textes et discussions autour de la pensée anarcha-féministe. Quand ? Trois soirées en 2021 Jeudi 21 octobre : Rencontre et introduction à la pensée anarcha-féministe et planning des soirées suivantes selon les envies des participantes. Jeudi 18 novembre : Lecture du texte « De l’Action directe » écrit par Voltairine de Cleyre en 1912. => https://fr.theanarchistlibrary.org/.../voltairine-de...) Jeudi 09 décembre : Lecture de l’article « Vers la plus queer des insurrections » Dans : Fray Baroque & Tegan Eanelli, « Vers la plus queer des insurrections », Éditions Libertalia, 2016-2020. => Envoie de l’article (10 pages) en PDF à la suite de votre inscription. Pour Qui ? Toute personne intéressée par la pensée anarcha-féministe. Pas de prérequis nécessaire. Paf : Prix libre en soutien au lieu (bibliothèque La Foudre) et à celleux qui l’organisent. Inscription souhaitée : mfrancois@centrelibrex.be (max 12 personnes). Ou ? A Naast Monique – Quai de l’Industrie 230, 1070 Anderlecht. Au sein de la bibliothèque Queer « La Foudre » (premier étage)

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Spécisme / Libération animale

Conférence-débat sur l’action directe & Soirée de soutien au collectif 269 Libération Animale et son sanctuaire (Liège)

Nous avons l’immense joie de vous convier à notre première conférence & soirée de soutien à Liège le vendredi 10 décembre dès 19 heures au lieu autogéré “Cafétéria Collective Kali” ; un évènement pour défendre la pratique de l’action directe contre les systèmes de domination, pour resserrer nos liens, rencontrer de nouveaux et nouvelles camarades désirant nous rejoindre et forger des complicités de lutte prometteuses. Au programme de cette soirée : ★ De 19h00 à 20h00 : Conférence-débat sur la lutte antispéciste et présentation de la stratégie du collectif, ★ De 20h00 à 22h30 : Cantine vegan salé et sucré, bar, stand de merch & illustrations, infokiosque, etc. [⚠️ N.B. : Malgré l’adoption de nouvelles restrictions anti-Covid en Belgique, la soirée est maintenue puisqu’elle entre dans la catégorie des événements encore autorisés. Nous demanderons simplement aux camarades participant.es de bien respecter les “gestes barrière” durant la soirée et de porter un masque pendant leurs déplacements dans le lieu (le pass sanitaire n’est pas exigé).] SOLIDARITÉ/ Merci de nous aider en diffusant massivement l’événement à travers des partages sur vos pages personnelles, sur des groupes intéressés et en y invitant vos ami-es ! La solidarité est notre meilleure arme contre le système spéciste. Merci infiniment pour votre soutien La soirée de soutien débutera avec une conférence-discussion animée par Tiphaine & Ceylan, co-fondateurs du collectif "269 Libération Animale". Alors que l’échec des modes d’action traditionnels plonge de nombreuses luttes dans l’impuissance politique, quel rapport est à entrevoir avec l’Etat ? En effet, la répression qu’il exerce ne doit-elle pas nous inciter à lui contester le monopole de la violence ? Ces cinq dernières années, ces questions se posent avec acuité dans le collectif qui tente de réinventer l’action directe. Par ce mode, il cherche à investir de nouveaux territoires de lutte et à ne plus se cantonner à l’expression publique telles que la manifestation et le militantisme. En quoi l’exemple de la lutte antispéciste peut-elle nous permettre de repenser les formes et les tactiques des mouvements sociaux ? Comment rendre puissant un mouvement politique ? Notre collectif a vu le jour en 2016 avec d’une part la volonté de reconstruire la lutte contre l’exploitation animale pour lui donner une réelle dimension révolutionnaire, et d’autre part le souci constant de joindre les actes concrets aux mots. Ce que nous aimerions vous faire découvrir durant cette soirée, c’est un autre visage de l’antispécisme, celui d’un combat mené avec les camarades animaux contre un système de domination qui les réduit à l’état de marchandises. L’esprit qui anime le lieu qui nous reçoit fait parfaitement écho à notre manière de concevoir l’espace comme un enjeu politique et à cette nécessité d’inventer des « contre-mondes » dans lesquels nous bâtissons en dur nos idées. À contre-courant des associations de...

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Féminismes / Antipatriarcat

#BalanceTonBar : Le début d’un mouvement social ?

Les dernières semaines ayant été assez agitées pour nous (militant·exs de Féminisme Libertaire), on tenait à les raconter par écrit et à en partager nos analyses. Cet article a pour objectif de décrire nos expériences autour du mouvement « Balance ton bar » et à visibiliser nos positions. Comment Balance Ton Bar a commencé Début octobre, un premier témoignage est publié en story sur notre compte Instagram dans un souci de vigilance féministe. Il concerne des drogues, des barmans du cimetière d’Ixelles, il parle de violences sexuelles, et il enflamme aussitôt les réseaux sociaux. Très vite, notre boîte de messagerie croule sous l’effet de centaines de témoignages qui affluent et qui révèlent un même procédé : des barmans ou leurs complices droguent leurs client·exs avec du GHB ou avec un mélange d’ecstasy et de MDMA dans l’intention de les agresser sexuellement par la suite. Les survivant·exs racontent qu’ielles boivent un verre, parfois deux, et puis, « c’est le black-out total ». Des bribes de souvenirs dans les toilettes du bar, dans un taxi, dans une chambre, à un arrêt de bus, demeurent figées en ielles. A partir de ces témoignages, nous avons diffusé le hashtag #JeTeCrois et lancé celui de #Balancetonbar. L’objectif consistait à libérer des espaces supplémentaires aux paroles des victimes et des survivant·exs, qui puissent être appropriés par tous·xtes, à Bruxelles et ailleurs, pour libérer l’écoute et pouvoir répondre que non, nous ne sommes pas responsables, nous ne sommes pas fautif·vxes, nous ne sommes pas davantage coupables ou honteu·xses des violences que nous subissons. Le problème ne relève jamais du comportement de la victime, mais toujours de celui de l’agresseur : victime, on te croit ; agresseur, on te voit. Notre analyse du mouvement Balance ton bar consiste à défendre l’idée qu’il visibilise des violences qui ne sont pas des faits isolés mais qui s’intègrent à des mécanismes systémiques constituant autant de conséquences de la société patriarcale et de la culture du viol (NBP : La culture du viol révèle un ensemble de comportements qui minimisent, tolèrent et encouragent le viol envers les femmes et les personnes sexisées ou des catégories sociales dominées, comme les enfants). Les violences faites aux femmes et aux personnes sexisées sont en effet massives et structurelles et elles sont partout : dans la rue, à l’école, au travail mais aussi dans la sphère privée. La menace du viol constitue un moyen coercitif de la société patriarcale pour contrôler nos corps, nos vies et nous asservir. En finir avec le viol, c’est en finir avec tous les comportements qui alimentent la culture du viol : c’est prendre conscience que rire d’une blague sur le viol, c’est encourager un climat où le viol est possible et toléré. Le hashtag #Jetecrois est autant un outil de soutien aux victimes et aux survivant·xes qu’un moyen de contestation. Nous ne voulons plus de cette culture du viol, nous nous ne voulons pas davantage la double...

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Écologie

ZAP GAME : Bruxelles Zone Anti-Pub, plusieurs centaines de panneaux attaqués

Le 15 novembre se lançait le ZAP (Zone Anti Pub) Game. Le but du jeu est très simple : détourner et/ou détruire le plus de pubs possible dans un temps imparti pour libérer un quartier de la publicité. Depuis le lancement du jeu, on dénombre déjà plus de 40 actions anti-pubs dans différents quartiers bruxellois ainsi qu’à Charleroi, toutes répertoriées sur le site du ZAP Game. Le premier round se terminait le 25 novembre, à l’aube du black Friday, summum du consumérisme. En ville, la pub est partout, tout le temps, elles nous harcèlent d’injonction à consommer et de norme à respecter. Elles capte notre regard. C’est toute l’architecture urbaine qui a rendu les pubs inévitables à chaque sortie dans l’espace public, à un tel point qu’elles en sont devenues banales. Pourtant la pub nous agresse, visuellement en enlaidissant le paysage urbain, économiquement en nous incitant à surconsommer, et dans un rapport normatif, en nous induisant des standards esthétiques, culturels, relationnels, … En plus de cela, la pub nuit à l’environnement. La démultiplication des publicités à écran génère une certaine consommation d’énergie et contribue grandement au phénomène de pollution lumineuse (l’effet étant décuplé avec les écrans LED) qui produit des effets néfastes pour la faune et la flore ainsi que chez les humain.e.s. Le média publicitaire est un pilier du capitalisme : il soutient la logique de surproduction capitaliste en incitant à surconsommer. Il est aussi intéressant d’observer comment fonctionne l’aménagement de la publicité dans l’espace public par des sociétés privées. A Bruxelles, ce sont les deux multinationales JCDecaux et Clear Channel qui en ont le monopole. Ces dernières vont proposer l’installation de pubs dans différents services publics (arrêt de bus par exemple) et de les entretenir. En contrepartie, elles reçoivent une concession de la ville (allant jusqu’à 15 ans) qui leur permettent d’aménager à leur guise le dispositif publicitaire notamment sur les axes routiers. Ce sont donc des enjeux publics comme l’aménagement de services publics et des dispositifs urbain qui nous concernent, qui sont laissés à des multinationales, ayant des intérêts privés opposés aux nôtres, ceux du collectif. Le ZAP Game s’est lancé pour se réapproprier ces espaces publicitaires qui nous font face au quotidien. Il lie action et créativité : on peut y retrouver des détournements humoristiques ou politiques, des mises hors-service, des dégradations ... Sur le site du ZAP Game on peut également retrouver une boite à outils réunissant toute une série de guides & conseils pratiques pour jouer efficacement et surement. Le site du ZAP Game : https://zapgames.net Sources : https://zapgames.net/pourquoi/ https://zapgames.net/#actions https://ieb.be/Publicratie?fbclid=IwAR34D1nliHnXPlN_zwQSpL4pQdtm1VNi8Ii2YGdXmvUlNcUKSf5xx2WqeIc Article produit par Bruxelles Dévie

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