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Extrême-droite / Antifascisme

GRÈVE GÉNÉRALE - tour des piquets de grève en bus et en vélo !!Qu’on on s’arrête - le monde s’arrête

Ce lundi 31 mars, dans le cadre de la grève interprofessionnelle appelée par les syndicats, le Collecti.e.f 8 maars Bruxelles organise avec Commune Colère, un grèvibus et une ride qui ralliera plusieurs des piquets de grève dont plusieurs secteurs fortement féminisés. Pourquoi ? Parce que cette grève c’est aussi un enjeu féministe ! Rejoignez-nous ! Le grévibus et la ride de vélos, partira de la place De Brouckère à 6h30 pour un parcours solidaire à travers les piquets des secteurs féminisés entre autres. Les réformes en cours - flexibilisation du marché du travail, pression accrue sur les personnes en maladie de longue durée, maintien du statut de cohabitant.e, suppressions progressives des pensions de survie - toucheront de manière plus accrue les femmes*. L’impact sera encore plus violent pour celles qui subissent des oppressions croisées : femmes racisées, sans-papiers, en situation de handicap, mères solo, travailleuses du care...Voyez notre flyer et liste des revendications en pièce jointe. Rejoignez-nous ! Le grévibus et la ride de vélos, partira de la place De Brouckère à 6h30 pour un parcours solidaire à travers les piquets des secteurs féminisés entre autres. Ensemble, affirmons que nos vies valent plus que leurs profits. Toutes en grève, toustes aux piquets ! Féministement, Le Collecti.e.f 8 maars Bruxelles & Commune Colère

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Médias

[Zine] CrashTest#3 Spécial Logement + prépa « CrashTest#4

CRASH-TEST = Zine noir et blanc participatif à tendance anarco-punk, ouvert sur le monde. Le titre, le contenu, l’équipage... tout peut encore changer, c’est le principe du test , et tout peut s’arrêter, c’est le principe du crash. CRASH-TEST #3 : Logement 44 petites pages en Noir et Blanc Poster détachable en cadeau ! Parfois en couleur. et une playlistthématique (youtube, déso) Où trouver Crash-Test ? Faut chercher. Mais à partir du 13 Mars un stock de zine est mis à dispo au Boom Café pour commencer, et distribuer à qui veux et pour qui prend. Leur vente à prix libre servira à l’impression de nouveaux exemplaires ou du prochain numéro. PIY (Print It Yourself) Les liens vers le PDF sont disponible si vous souhaitez gérer des impressions, des distributions ou des ventes. un fichier « Couverture » : 1p à imprimer recto-verso bords courts A4 (facultatif) un fichier « zine » : en « page par page » et en « cahier » un fichier « poster/agenda » : impression recto et verso A3 En attendant, les anciens numéro sont toujours dispo CrashTest#0 (décembre 2024) CrashTest#1 (janvier 2025) CrashTest#2 (février 2025) Crash-Test#4 : pas de thème sortie prévue le 10 Avril DEADLINE de la recolte du contenu le 3 Avril Crash-Test#5 : « SPORT » sortie prévue le 8 Mai DEADLINE de la recolte du contenu le 1er Mai On propose un thème et c’est « Sport ». Mais pas obligé d’être dans le thème non plus. Mais c’est plus marrant.PARTICIPER ? Donc pour y participer, il faut prendre contact avant les deadlines, sinon ça sera pour le zine d’après, ou d’après, ou d’après etc. C’est cool d’envoyer des trucs le plus tôt possible, comme ça d’autre personnes pourront peut être ajouter des images ou peaufiner les mises en pages toussa. mag-a-zinne@proton.me Toujours à faire, encore à faire : Print It Yourself Distribuer, faire la promo du trucs, trouver de nouvelles personnes qui pourrait aimer prendre de la place dans ces pages. Envoyez vos conseils, critiques, retours pour orienter les crash dans un meilleur axe ou vers un autre mur. Envoyer vos propositions ou contributions pour la suite. Dite nous si vous souhaitez vous occuper d’une page en particulier ou d’une rubrique en particulier. Vous pouvez rejoindre le Comité Ré(d)actionnaire pour aider à la recherche de contenus, à la compilation et à la finalisation (mise en page, impressions etc). mag-a-zinne@proton.me Le formulaire de participation est aussi toujours utilisable si vous souhaitez rejoindre l’équipage (c’est une mailing-list) sans encore trop savoir quoi y apporter (les stages d’observation sont acceptés) :https://stuut.info/IMG/pdf/formulaire_candidaturev4-2.pdf

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Extrême-droite / Antifascisme

1 500 antifascistes protestent contre une manifestation pour une « ré-émigration »

Ce jeudi 27 mars à 20 heures a eu lieu une manifestation d’extrême-droite dans les rues de Gand. Celle-ci était organisée par l’association des étudiants nationalistes flamands (NSV) et portait sur la revendication raciste d’une « ré-émigration immédiate ». Cette manifestation soutenait une politique migratoire fasciste qui appelle à la déportation de l’ensemble des personnes issues de l’immigration non-blanche. Image de la contre-manifestation. Cortège d’extrême-droite protégé par la police anti-émeute. Cette manifestation a regroupé des groupes aux lignes politiques fascistes de différents pays européens et a rassemblé 300 à 500 manifestant·es d’extrême droite. En réaction, différents contre-rassemblements ont été organisés par des groupes antifascistes, en plus d’une manifestation légale. En tout, 24 arrestations ont été faites par les forces de l’ordre et la manifestation d’extrême droite s’est finalement bien tenue. Des images choquantes ont révélé des personnes effectuant des saluts nazis en plein espace public. Après l’annonce de cette manifestation, différentes organisations étudiantes et des syndicats avaient demandé son annulation, mais Bourgmestre Mathias De Clercq ne l’a pas fait annuler. Pire encore, un dispositif policier sans précédent était présent pour protéger cette manifestation malgré les différents propos à caractère à racistes et haineux qui y ont été divulgués. Par ailleurs, il a été remarqué qu’une unité antiterroriste de la police fédérale (DSU) a été déployée dans le cadre du maintien de l’ordre de cette manifestation. Tout au long de la manifestation, la police locale, appuyée par des brigades de police spéciale, a protégé l’ensemble des rues par lesquelles la manifestation passait. Intervention des forces spéciales de la police fédérale (DSU), ces unités sont censées être déployées pour les menaces terroristes. Cortège de la manifestation d’extrême-droite. Image de la contre-manifestation. Une contre-manifestation légale a été organisée en parallèle, celle-ci a permis de rassembler entre 1 000 et 1 500 de personnes. Plusieurs centaines de contre-manifestant•es étaient également présent•es en dehors de la manifestation déclarée. Au moment où le cortège du NSV a pris les rues de Gand, différents groupes composés de militant·es antifascistes, en dehors de la manifestation déclarée, ont tenté de bloquer l’avancée du cortège. La première tentative a vite échoué après l’intervention des forces de l’ordre et de nombreuses autres tentatives ont eu lieu par la suite. Les contre-manifestants ont partiellement réussi à ralentir la progression de la marche principale en mettant le feu à des poubelles et en lançant des projectiles vers les manifestant.es d’extrême droite. Une femme aurait été violemment frappée en pleine rue par un manifestant d’extrême droite alors qu’elle s’indignait par le passage de ce cortège dans l’espace public. Différents témoignages présents sur...

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Racismes / Colonialismes

CINE-DEBAT avec Estelle Depris (Sansblancderien) sur le racisme systémique

Pour ce deuxième rendez-vous des 50 ans du CVB, nous investissons le CinéFlagey (Kinograph) afin d’aborder la question du racisme systémique. En partenariat avec Estelle Depris (Sans Blanc de Rien), cette soirée sera l’occasion d’interroger les structures de discrimination à l’œuvre dans notre société et d’ouvrir le débat. Nous commencerons par la projection du film Photo de classes de Lista Boudalika (1992), un documentaire qui raconte la rencontre entre deux groupes de jeunes filles que tout semble séparer : culture, religion et milieu social. D’un côté, des lycéennes issues d’un quartier huppé de Woluwe, de l’autre, des étudiantes en secrétariat dans une école technique située dans un quartier populaire de Schaerbeek. Ce film explore les liens et divisions qui surgissent de cette confrontation, et pose un regard sensible sur les dynamiques de classe et de discrimination. Extrait : https://vimeo.com/399853515 Après la projection, Estelle Depris animera un débat interactif sur le racisme systémique. Éducatrice, conférencière et consultante spécialisée dans les questions de discrimination raciale et de blanchité, elle sensibilise depuis des années au privilège blanc et aux mécanismes de domination systémique. Fondatrice du compte Sans Blanc de Rien, elle est aussi l’autrice de Mécanique du privilège blanc, un ouvrage de référence sur le sujet. Le débat sera interactif : munissez-vous de vos GSM et participez à un échange en salle avec sondages, quiz et nuages de mots pour déconstruire ensemble les préjugés. Xavière Remacle, l’enseignante à l’origine de la rencontre entre les deux classes d’étudiantes du film, sera également présente pour échanger avec le public. Mercredi 16 avril 2025 à 18h50 CinéFlagey - Studio 5 Place Sainte-Croix, 1050 Ixelles Programme : 18h50 > Projection du film Photo de classes 19h45 > Débat : Racisme systémique : comment amener les personnes blanches à l’antiracisme ? Entrée gratuite sur réservation RESERVATIONS ⚠️ Une voix qu’on tente de faire taire ⚠️ Depuis plusieurs années, Estelle Depris subit des attaques racistes, des vagues de signalements abusifs et des tentatives de piratage visant à la réduire au silence. Instagram vient de supprimer son compte pour la 8ᵉ fois, validant ainsi ces pressions numériques et empêchant son travail de sensibilisation d’exister sur la plateforme. Ce n’est pas un simple bannissement : c’est une censure ciblée qui prive une voix engagée de son espace d’expression. Nous sommes donc d’autant plus heureux·ses et fier·es de l’avoir avec nous pour ce débat, afin de faire entendre cette voix essentielle.

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Extrême-droite / Antifascisme

Table ronde – La montée de l’extrême droite dans le monde : artistes et résistance ✷ Mois Libre

Nous vous invitons à une soirée de réflexion et de dialogue autour de la montée de l’extrême droite dans le monde. Alors que le paysage politique mondial est marqué par une montée en puissance des discours populistes, nationalistes et autoritaires, cette soirée sera l’occasion d’interroger le rôle des artistes face à ce phénomène inquiétant. Comment le monde artistique peut-il répondre à cette radicalisation croissante ? Quel rôle les arts vivants peuvent-ils jouer dans la résistance aux idées d’exclusion ? Comment le champ politique peut-il travailler avec le secteur culturel pour préserver l’espace démocratique et le dialogue social ? *Avec la participation de* Anne Morelli - Historienne spécialisée dans l’étude des discours de propagande et des mécanismes de manipulation politique Benjamin Biard – Politologue, spécialiste des partis populistes et des mouvements d’extrême droite en Europe Vincent Engel – Écrivain, professeur de littérature et analyste politique, engagé dans la défense des valeurs démocratiques *dates et horaires* le 4.04.2024 à 20h *prix* prix libre sur place - réservation conseillée Avril ✷ le Mois Libre Cette saison, le mois d’avril laisse place au Mois Libre, un espace de réflexion et de mise en tension, où artistes, chercheur·ses et activistes croisent récits et pensées pour interroger les structures d’oppression et imaginer des alternatives. Ce temps fort nous permet d’imaginer une programmation plus réactive, en prise directe avec les urgences sociétales. Espace ouvert et (presque spontané), le Mois Libre est ancré dans le temps présent et le fruit d’une réflexion collective.

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Écologie

Assemblée de lutte contre l’Arizona - Bruxelles

🚨 Après la grève générale du 31/3, on ne lâche rien ! 🚨 La lutte contre l’Arizona ne s’arrête pas là. Il est temps de faire le bilan, de célébrer nos victoires et surtout… d’organiser la suite. ⏰ 14h – 16h30 : Atelier « Comment articuler massification du mouvement et différents niveaux d’actions » ⏰ 17h – 19h : Assemblée de lutte Pour la première fois, notre Assemblée de Lutte sera précédée d’un atelier stratégique. L’objectif ? Réfléchir ensemble à comment élargir le mouvement, articuler différentes formes d’actions et renforcer notre impact. Grève, désobéissance civile, blocages, actions locales… Comment tout faire converger ? Viens en discuter et partager tes idées ! Puis, dès 17h, on se retrouve pour l’Assemblée de Lutte. Après une grève massive, il faut enchaîner : comment maintenir la pression ? Quelles actions mener ? Comment élargir encore le rapport de force ? 🔥 Travailleur·euses, syndiqué·es ou non, précaires, féministes, écologistes, antiracistes, étudiant·es, sans emploi, sans papiers... L’Arizona nous attaque tous·tes, nos droits, nos salaires, nos conditions de vie. Ensemble, organisons-nous et ripostons ! Si tu n’as jamais pu venir à une AG en semaine, c’est le moment ou jamais ! 😉 👶 Garderie sur place → contactez-nous en message privé sur Facebook ou Instagram en commençant le message par "Garderie" ! 📢 Viens, et ramène du monde !

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Santé / Soins

Soirée de soutien - свободен как птица -

Le samedi 29 mars, nous organisons un concert pour la commémoration de Ptitsa, aka Viktor, aka Daniil, réfugié politique anarchiste russe arrivé en Belgique en 2018. Le concert est à prix libre, les benef seront versés pour rembourser ses funérailles et son dernier voyage vers Moscou. 🔥19:30 - Projection documentaire « Partisan 22 » (sur les sabotages anti-Poutine en Russie) 🔥20:00 - Concert Crispation 🔥21:00 - Concert The End of Ernie 🔥22:00 - Concert Bavure Toute la soirée : 🖋️ Ecriture de lettres pour des prisonniers anarchistes 🍹 Bar soft & alcool 📖 Coin fanzines 🐦‍⬛ Le samedi 29 mars, nous organisons un concert pour la commémoration de Ptitsa, aka Viktor, aka Daniil. Nous sommes un petit groupe avec un grand rêve : rendre hommage à notre cher ami qui nous a quitté le 6 décembre dernier. Le 28 mars 2025, il aurait eu 25 ans. Le concert est co-organisé par le collectif Fragile qui met beaucoup de soin à organiser de chouettes concerts sur Bxl. Merci à elleux ! Ouverture des portes à 19 heures. Le concert est à prix libre, les benef seront versés pour payer ses funérailles et son dernier voyage vers Moscou. Daniil tu ne seras jamais oublié ! 🔥19:30 - Projection documentaire « Partisan 22 » (sur les sabotages anti-Poutine en Russie) 🔥20:00 - Concert Crispation 🔥21:00 - Concert The End of Ernie 🔥22:00 - Concert Bavure Toute la soirée : 🖋️ Ecriture de lettres pour des prisonniers anarchistes 🍹 Bar soft & alcool 📖 Coin fanzines @ Bras, 14 rue van Hoorde 1030 Schaerbeek Daniil a eu une vie particulièrement dure. Il n’avait que 15 ans quand il vivait dans un orphelinat extrêmement violent. Il aimait le punk et a participé à la scène skin et punk à Moscou. Il a été torturé par les keufs pour son implication dans le milieu anarchiste, ses activités et convictions politiques. Cette situation l’a obligé à quitter son pays natal pour toujours au jeune âge de 18 ans, ce qui fût le début d’une longue odyssée qui l’a amené par l’Ukraine, la Biélorussie, la Pologne et qui a trouvé maintenant sa fin tragique en Belgique où il a eu l’asile politique pendant quelques années. Après l’invasion russe en Ukraine en février 2022, il a organisé des discussions et des activités de solidarité pour soutenir ses amis et camarades anarchistes. Pendant ses dernières années en Europe occidentale, la Russie, son chez lui, sa langue et sa culture, lui manquait beaucoup, ce qui ne l’a pas empêché de maintenir son rire fort et son humour sarcastique, noir mais rigolo gravé dans notre mémoire à jamais. On essaye de réunir une somme pour pouvoir payer la pompe funèbre et envoyer son corps ou ses cendres à son pays natal et sa famille. Il nous reste +-1000€ à rembourser. Vous pouvez envoyer de l’argent au compte suivant : BE22 6511 9672 9847 BIC/SWIFT : KEYTBEBB XXX Nom : Chome-Rolfs Communication : Victor, Daniil ou Птица English 🐦‍⬛On Saturday 29 March, we are organising a concert to commemorate Ptitsa, aka Viktor, aka Daniil. We’re...

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Logement / Squat

Rencontres et Formations du Front Anti Expulsion

Le samedi 29 mars, le Front Anti-Expulsions organise un après-midi de formation, suivi d’un moment convivial pour se rencontrer, se retrouver et discuter des moyens de lutter contre les expulsions de domicile face à l’institution judiciaire. Les expulsions de domicile ne sont pas de simples « faits divers », mais une réalité persistante. Nous sommes tous et toutes concerné.es par un système qui fait du logement une marchandise et qui donne à certain.es le pouvoir de priver d’autres d’un chez-soi. Près de 5 000 ménages sont menacés d’expulsion chaque année à Bruxelles. Cela représente plus de 11 jugements d’expulsion prononcés chaque jour. Et ce chiffre n’est que la pointe de l’iceberg. L’expulsion est l’arme la plus puissante dont dispose un propriétaire-bailleur, un outil au service du profit dans un marché du logement totalement dérégulé. Le Front Anti-Expulsions est un réseau de solidarité qui se mobilise depuis 2020 pour rendre visible et politiser ces violences quotidiennes. Même si le droit au logement est un droit fondamental, il est néanmoins menacé par notre système judiciaire, ses lois et les obstacles à l’accès à une défense juridique. Avec l’attaque actuelle du gouvernement contre les droits sociaux et la lutte annoncée contre les soi-disant "abus" du système d’aide juridique (pro deo), nous nous attendons à voir cette situation se détériorer. Dans ce contexte, Le Front Anti-Expulsions organise une après-midi de formation pour se transmettre et inventer des stratégies pour renforcer la défense du droit au logement contre les expulsions de domicile. Nos connaissances sont le fruit du travail d’un groupe de personnes non-spécialistes du droit, elles se basent sur un aller-retour entre théorie et pratique à partir de témoignages de personnes concernées par les expulsions et de dossiers concrets. On essaye de mettre en avant les pièges à éviter, les marges de manœuvre juridiques et administratives possibles pour résister au mieux aux procédures d’expulsion, qu’elles concernent des squats, des occupations temporaires ou des locations classiques. Car, le droit c’est (aussi) un outil transformable, ancré dans un rapport de force collectif. Quand ? Le samedi 29 mars, à partir de 14h Où ? Au DK : Rue du Denmark 70B, 1060 St Gilles Pour qui ? Toute personne souhaitant en apprendre plus sur le droit au logement et s’outiller contre les expulsions. Mais, tant que on y est, on souligne aussi un besoin/ envie de rencontrer plus des avocat.es, juristes et/ou personnes formée en droit qui souhaitent rejoindre notre réseau et renforcer la défense des locataires, des occupant.es et des squatteureuses. Au programme : Des présentations sur (1) La crise du logement à Bruxelles, (2) La nouvelle ordonnance sur les expulsions, adoptée le 25 mai 2023 (qui parle, entre autres, de la trêve hivernale), & (3) Stratégies pour lutter contre les abus des procédures unilatérales en occupation. Les formations seront completées...

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Extrême-droite / Antifascisme

Tesla chahutée à travers le monde, notamment en Belgique

À la suite du signe nazi d’Elon Musk à l’investiture de Trump et de son soutien toujours plus important aux projets néo-fascistes de par le monde, une voiture de son entreprise Tesla a été endommagée à Bruxelles. « Raciste« , c’est ce qui a été inscrit sur une voiture de la marque. Des actions similaires ont eu lieu dans d’autres endroits du monde, en Allemagne, en France et en majorité aux Etats-Unis, où de nombreux concessionnaires ou magasins et véhicules de l’entreprise de Musk ont été dégradés. À Toulouse par exemple un concessionnaire Telsa a été incendié la nuit du 2 mars. Aux Etats-Unis, le 1er mars, 50 actions simultanées contre l’entreprise d’Elon Musk ont également eu lieu, allant du blocage du concessionnaire, à leur incendie, jusqu’à des tirs à balles réelles. Cela s’est passé le mercredi 19 février, à Salem dans l’Oregon aux Etats-Unis. Un autocollant a été retrouvé avec les mots « Kill Elon » sur le magasin visé. Ce mouvement mondial d’actions directes* s’accompagne d’un net recul de Tesla sur le marché de l’automobile comparé à ses concurrents. En Europe et en Belgique, les ventes de Tesla ont dégringolé de près de 50% par rapport à l’année dernière. En Allemagne, ce pourcentage monte jusqu’à 75% pour le mois de janvier, comparé à l’an dernier. La première semaine du mois de février 2025 a également vu la fortune de Musk chuté de 40,9 milliards de dollars. Par ailleurs, avant les élections anticipées en Allemagne – à l’issues desquelles le CDU** est sorti vainqueur – Musk avait soutenu le parti néo-fasciste allemand l’AfD, qui multiplie les références au nazisme et porte un projet fasciste pour l’Etat allemand. La présidente de l’AfD avait lors de son échange avec Musk, affirmé qu’Hitler était un « communiste » et qu’il n’était absolument pas « d’extrême droite« , ce avec quoi le fasciste le plus riche du monde était complètement d’accord. La marque de Musk subit donc une forme de boycott spontané à l’international, y compris en Belgique. Ce malgré le soutien répété, à moitié dissimulé, du MR et de son centre de « recherche » Jean Gol, à Musk et la nouvelle administration de Trump. Il y a quelques mois, dans une publication sur X (Twitter) supprimée depuis, Corentin de Salle (président du Centre de « recherche ») et Mathieu Michel, posaient fièrement et l’air grave avec ce message « Ne laissons pas la MUSKPHOBIE tuer la liberté d’expression !«  Le MR et le centre Jean Gol – ce centre est contesté par des scientifiques, il s’apparente à un centre de propagande idéologique – souhaitent profiter des offensives fascistes en Amérique du Nord, pour faire avancer leur propre agenda politique, ainsi que pour déplacer la fenêtre du politiquement acceptable en Belgique, vers une extrême droite toujours plus dure. On peut le remarquer au niveau de la culture (GLB veut supprimer le ministère de la culture), sur les politiques racistes (notamment migratoires), sur les politiques répressives (loi anti-casseur, «...

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Écologie

Formation Pétromasculinité

À l’heure où l’utilisation des énergies fossiles questionne de plus en plus, nous allons nous emparer du concept de « pétromasculinité » pour tenter de décrypter les enjeux qui sous-tendent les politiques menées par les hommes de et au pouvoir. La désacralisation de la nature et l’oppression des femmes sont l’essence même du capitalisme et du patriarcat : il nous faut comprendre comment ça marche pour changer. 🟩𝗢𝗯𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝘂𝘅 : Soutenir une manière écoféministe d’agir en citoyenneté solidaire. Parvenir à offrir des pistes de réflexion politiques afin de faire bouger les lignes et remettre à l’avant plan les enjeux écologiques et féministes de la lutte. 🟪𝗢𝗯𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗽𝗲́𝗱𝗮𝗴𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 : Approcher les mécanismes extractivistes et oppressifs pour les déconstruire. Sur base de ces éléments théoriques, ouvrir une réflexion collective destinée à ouvrir d’autres possibles et d’autres imaginaires à partager largement pour contrer les discours dominants. 🟩𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰-𝗰𝗶𝗯𝗹𝗲 : Travailleureureuses du secteur socioculturel, cherchereureuses académiques, activistes, bénévoles. 🖊️𝗜𝗡𝗙𝗢𝗦 𝗣𝗥𝗔𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘𝗦 Formation d’une journée organisée le lundi 02 juin 2025 à Bruxelles. Inscription obligatoire via formulaire. 👉Retrouvez toutes les informations sur cette formation (descriptif détaillé, méthodologie, tarifs, formulaire d’inscription, etc..) sur notre site internet ➡️ https://www.pac-g.be/formation-petromasculinite/ - 𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘧𝘰𝘳𝘮𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘴𝘵 𝘰𝘳𝘨𝘢𝘯𝘪𝘴𝘦́𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘗𝘳𝘦́𝘴𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘦𝘵 𝘈𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘊𝘶𝘭𝘵𝘶𝘳𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘓𝘦 𝘔𝘰𝘯𝘥𝘦 𝘴𝘦𝘭𝘰𝘯 𝘭𝘦𝘴 𝘧𝘦𝘮𝘮𝘦𝘴, 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘦 𝘴𝘰𝘶𝘵𝘪𝘦𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘍𝘦́𝘥𝘦́𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘞𝘢𝘭𝘭𝘰𝘯𝘪𝘦-𝘉𝘳𝘶𝘹𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴.

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Économie / Anticapitalisme

Hors d’oeuvre #6 - LE BALAI LIBERE

Hors-d’oeuvre est pensé comme un programme de projection. Ce programme donne lieu à des discussions ouvertes entre intervenantxes et membres du public. Ces invitations visent à réfléchir collectivement autour d’enjeux tels que la gestion de nos récits, leurs conditions de fabrication et les rapports de pouvoir qu’ils impliquent. Hors d’oeuvre #6 - projection du documentaire Le Balai Libéré Projection du documentaire ’Le Balai Libéré’ en présence de Coline Grando, la réalisatrice, Christiane Vandenhove et Monique Kerouanton ayant fait partie de la coopérative Le Balai Libéré, et Felipe Van Keirsbilck, secrétaire général de la Centrale Nationale des Employés (CNE/CSC). 18:30 (portes) 19:00 projection du film 20:30 conversation en FR 21:15 rencontre informelle autour d’un verre et des snacks vegan 22:30 (fin) Réservations possibles ou sur place - 5€ Petite jauge : 60 *** Le Balai Libéré, 2023, documentaire, 89 min, BE/FR ST EN - Coline Grando Dans les années 70, les femmes de ménage de l’Université Catholique de Louvain mettent leur patron à la porte et créent leur coopérative de nettoyage, Le Balai Libéré. 50 ans plus tard, le personnel de nettoyage de l’UCLouvain rencontre les travailleuses d’hier : travailler sans patron, est-ce encor une option ? Coline Grando, née en France, obtient un master en Réalisation à l’IAD en 2015, avec son film de fin d’études, un court-métrage de fiction Les Saisons. Elle réalise son premier film documentaire La Place de l’homme produit par le Centre Vidéo de Bruxelles. Le film questionne la place du partenaire dans une situation de grossesse non-prévue à travers le récit de 5 hommes entre 20 et 40 ans. À travers ces tranches de vie, la réalisatrice pose un regard sur les relations femme-homme. En 2019, elle continue d’explorer l’avortement mais cette fois-ci du point de vue des médecins qui le pratiquent avec Les mains des femmes, commandé par la Fédération Laïque des Centres de Planning Familial et le CVB. Le film donne la parole aux médecins sur leur pratique. Que ressentent les médecins qui pratiquent des avortements ? Pourquoi le font-ils ? Qu’en retirent-ils ? Où se situent leurs peurs mais aussi leurs convictions ?

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Arts / Créations

NOUS ARPENTONS ✷ Mois Libre

“Utopie Radicale - Par-delà l’imaginaire des cabanes et des ruines” d’Alice Carabédian NOUS ARPENTONS est né de la volonté de se mettre à l’écoute du public afin de créer des spectacles uniques, qui lui ressemblent. Véritable outil d’émancipation, l’arpentage est une méthode de lecture collective de textes théoriques, développée à la fin du 19e siècle dans les milieux ouvriers. C’est une approche active qui permet de faire des liens entre la théorie et ce que chacun·e connaît du monde. Le temps d’une demi-journée, la Cie Miroir/Miroir vous invite à participer à un arpentage suivi d’une représentation improvisée, inspirée librement de ce qui est ressorti de l’arpentage. Avec humour et légèreté, les comédien·ne·s transforment les éléments échangés lors de la discussion en fictions uniques et poétiques. *horaires et dates* le 18.04.2025 à 14h - atelier arpentage collectif le 18.04.2025 à 20h - représentation *atelier gratuit* sur réservation *l’équipe* Avec Noémi Knecht, Dominique Pattuelli, Philippe Rasse, Vincent Vanderbeeken, Elisabeth Wautier Son Camille-Alban Spreng Lumière Marion Pillé Scénographie Julie Michaud Costumes Rose Alenne Création Noémi Knecht Un projet de la compagnie Miroir/Miroir. Une coproduction de l’Espace Ouvert ASBL, avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service Général de la Création Artistique - Dir. du Théâtre. Avec le soutien du Théâtre National, de La Vénerie, de l’Escale du Nord, de La Maison de Création de Laeken, de la Plateforme Factory/Compagnonnage, et de l’École secondaire plurielle Karreveld. Avril ✷ le Mois Libre Cette saison, le mois d’avril laisse place au Mois Libre, un espace de réflexion et de mise en tension, où artistes, chercheur·ses et activistes croisent récits et pensées pour interroger les structures d’oppression et imaginer des alternatives. Ce temps fort nous permet d’imaginer une programmation plus réactive, en prise directe avec les urgences sociétales. Espace ouvert et (presque spontané), le Mois Libre est ancré dans le temps présent et le fruit d’une réflexion collective. © Julie Pernet, Gaëlle Sutour

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Arts / Créations

Labofiction : Bxl2055 ✷ Mois Libre

Nous explorerons les futurs désirables de Bruxelles en 2055 grâce à un jeu de rôle entièrement oral. Inspirée des labofictions des ateliers de l’antémonde, cette spéculation collective nous emmènera dans une utopie où le capitalisme et l’autoritarisme ont disparu, mais où la condition humaine reste une lutte de chaque instant. Le paysage social mondial est plutôt désirable, mais les mœurs de l’ancien Monde nous ont laissé une planète ravagée. De plus, la liberté de nos communautés est mise en péril par des enclaves aux tendances belliqueuses et commerciales. Ce voyage dans les imaginaires nous permettra une projection sensible et concrète dans nos rêves utopiques, tout en les confrontant à la dureté de nos humanités. Cet acte est performatif et crucial à notre époque où il est plus simple d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme. Avec Jean-Baptiste Molina Avec le soutien de Désorceler la finance, petites singularités, ZonneKlopper *dates et horaires* le 16.04.2025 à 15h *gratuit* sur réservations Avril ✷ le Mois Libre Cette saison, le mois d’avril laisse place au Mois Libre, un espace de réflexion et de mise en tension, où artistes, chercheur·ses et activistes croisent récits et pensées pour interroger les structures d’oppression et imaginer des alternatives. Ce temps fort nous permet d’imaginer une programmation plus réactive, en prise directe avec les urgences sociétales. Espace ouvert et (presque spontané), le Mois Libre est ancré dans le temps présent et le fruit d’une réflexion collective. ©P.M

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Festival Nourrir Bruxelles/ Brusselse Kost

Du 17 au 25 avril prochain, Nourrir Bruxelles, le festival bruxellois sur la transition alimentaire, écologique et sociale revient pour présenter sa cinquième édition. Retrouvez aux quatre coins de la région bruxelloise des activités ludiques, réflexives et festives pour des systèmes alimentaires sains, résilients et solidaires Au programme : pièces de théâtre, visites, balades, ateliers, conférences, débats, repas solidaires, etc, mis en place par des dizaines d’acteurs.ices de la transition dans les quartiers bruxellois. Des thématiques dépliées pendant 9 jours Cette année, Nourrir Bruxelles met une fois de plus l’accent sur la précarité alimentaire et les actions concrètes pour garantir le droit à l’alimentation. Nous ouvrirons le festival avec un banquet solidaire ou encore le ciné-débat « la part des autres » pour rappeler qu’il n’y aura pas de transition alimentaire sans les personnes les plus précaires et que les liens entre mangeurs.euses et producteurs.ices se tissent pour des prix et des rémunérations justes. L’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les pays du Mercosur a soulevé la colère du monde agricole puisqu’il engendre une concurrence déloyale pour les agriculteurs.ices européens.nes et de graves impacts écologiques et sociaux. Au cours d’une balade dans le quartier européen, nous nous pencherons sur le rôle des lobbies dans les négociations de ces accords commerciaux. Un cyclo-tour « de la terre à la fourchette », nous amènera aussi à la découverte d’acteurs de l’industrie agroalimentaire qui captent la valeur et dérèglent notre système alimentaire. Nous parlerons aussi accès à la terre et la gestion des communs avec la pièce de théâtre « Larzac ! », ou encore des luttes féministes et de l’agroécologie, … Découvrez la programmation foisonnante du festival Nourrir Bruxelles et sans plus tarder, inscrivez-vous aux diverses activités !

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Extrême-droite / Antifascisme

La « Nuit du Bien Commun » du milliardaire réac Stérin n’aura pas lieu !

Exilé fiscal en Belgique, Stérin et ses milliards pilotent ces soirées de charité avec comme objectif : faire gagner les extrêmes droites dans les urnes et dans les têtes. À Bruxelles, elle doit avoir lieu le 4 juin 2025, au Théâtre des Galeries. Stérin, c’est ce milliardaire qui a fait fortune avec les Smartbox et qui organise, grâce à son empire économique, la conquête du pouvoir par l’extrême droite. Il est, comme il le clame publiquement : en croisade ! Le plan Périclès pour Patriotes / Enracinés / Résistants / Identitaires / Chrétiens / Libéraux / Européens / Souverainistes, (oui, rien que ça !) révélé par le journal l’Humanité (en juillet 2024) a été développé dans ce but. Ce vaste plan, qui entend lutter contre les principaux maux de notre pays (Par là, entendez l’état social, la sécurité sociale, les droits des femmes, des LGBTQI, des musulman.ne.s et des étranger.e.s… ) a pour objectif la conquête de plusieurs centaines de mairies aux prochaines élections municipales, et à terme une victoire politique complète. Némésis, Thaïs D’escuffon, Stanislas Rigault, le RN, SOS Calvaire, l’institut Illiade, l’Institut de Formation Politique, la manif pour tous, des assos anti-IVG... En plus d’être d’extrême droite, ils ont tous en commun d’avoir bénéficié de la galaxie Stérin et de ses milliards. En formant des cadres politiques d’une part, et en investissant d’autre part le champ médiatique (via des écoles de formation, lobbying etc.), l’argent de Stérin est au service de l’union des droites, la seule à même de faire rentrer son projet de société réactionnaire et catholique/intégriste dans l’ensemble des institutions. Outre cette machinerie institutionnelle dédiée à l’extrême droite, il veut diffuser et faire prendre racine de manière pérenne ses idées dans tous les champs stratégiques de la société (éducation, médias, religion, réseaux sociaux, associations...) et jusque dans les sphères familiales et affectives. Son programme idéologique et politique est en plus d’être total, intégral. C’est ici qu’interviennent les Nuits du Bien Commun (NdBC). Les NdBC sont en apparence d’innocentes soirées de soutien à des associations. Leur fonctionnement est simple : tous les ans, dans une vingtaine de villes, ont lieu ces galas de charité où se réunissent et s’organisent notables et généreux donateurs de la bourgeoisie locale pour réunir des fonds aux profits d’associations. Coté donateurs, sous couvert de charité, c’est un véritable maillage territorial et local de l’extrême droite qui se tisse et se renforce lors de ces soirées, dont ils espèrent voir les premières victoires lors des élections municipales de 2026. Autre problème majeur : les associations choisies le sont par un « comité stratégique » dont les membres sont partis prenantes ou proches des réseaux du milliardaire et de ses idées nauséabondes. La galaxie du Bien Commun et Périclès sont, quoiqu’en dise Stérin, fondamentalement liés, s’entre nourissant. Ainsi...

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Racismes / Colonialismes

LE CRI une émission des personnes privées de libertés

LE CRI est une émission réalisée et animée par des personnes privées de liberté. Chaque jeudi soir, un atelier d’expression radiophonique est organisé par le GSARA asbl et La Fondation pour l’Assistance Morale aux Détenus à la prison de Haren. Les participants décident ensemble d’une question ou d’une problématique sur la vie quotidienne et les difficultés de l’enfermement carcéral, puis ils préparent l’enregistrement qui se réalise dans les conditions du direct. L’émission est diffusée sur : . Radio Air Libre 87.7 MHz - Dernier jeudi du mois - 19:30 Retour ligne automatique . Radio Campus 92.1 FM - Premier mardi du mois - 10:00Retour ligne automatique . Radio Panik 105.4 FM - Premier jeudi du mois - 11:00 Si vous avez envie de nous contacter : lecri@gsara.be Bonnes écoutes à tout.e.s. Le Cri est une émission mensuelle réalisée par des détenus de la prison de Haren, dans le cadre d’un atelier d’éducation permanente organisé par le GSARA asbl et la FAMD (Fondation d’Assistance Morale aux Détenues) au sein de la prison de Haren. C’est une émission de débat entre les détenus sur leur condition de vie et l’univers carcéral. L’atelier à lieu une fois par semaine et nous enregistrons une émission par mois dans les conditions d’un direct (les contraintes de la prison ne permettent pas d’enregistrer en direct). Les participants, avec l’accompagnement de l’animateur décident ensemble d’un sujet ou d’une thématique à aborder, préparent l’émission, le contenu, la conduite, l’organisation puis enregistrent. La partie technique est aux mains de l’animateur (parfois avec le soutien d’un des participants). L’émission est donc un échange d’idées et de points de vue des participants sur un sujet particulier, choisi et décidé par eux-mêmes. Il y a des parties musicales. Souvent, un ou plusieurs participants souhaitent chanter, lire un texte ou proposer un choix musical. Ces éléments viennent ponctuer les différentes parties de l’émission. Les génériques (début et fin), les virgules sonores sont réalisées et enregistrées par les participants. Contact : lecri@gsara.be Réalisation : Faouzi, Jamal, Mehdi, Taoufik, Dylan, Serhat, Frédéric, Karim Arrangement sonore et Mixage : Jean-Noël Boissé Un atelier mené par Benjamin Durand (GSARA asbl) et Despina Psimarnou (FAMD). Une production du GSARA asbl en partenariat avec la FAMD.

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Médias

Le fondateur d’un parti d’extrême droite comme nouveau chef de cabinet pour le MR

Lundi 17 mars, nous apprenions que Georges-Louis Bouchez a recruté le co-fondateur du parti d’extrême droite Parti Populaire (PP), Rudy Aernoudt comme bras droit. Le politicien d’extrême-droite remplacera le patron Axel Miller au poste de chef de cabinet de Georges-Louis Bouchez. Le Parti Populaire a existé de 2009 à 2019. Si le parti et sa direction se sont longtemps défendu d’être d’extrêmes-droites, il a pourtant accueilli au sein de ses rangs, des militant·es islamophobes, antisémites, les lepénistes et anciens du FN Belge (qui a cessé ses activités en 2012). L’ambition du parti était de réunir l’ensemble de la droite dure derrière un seul drapeau. Ce qui s’est finalement soldé par un échec politique et électoral écrasant, avec un score de 1,11 % à la Chambre en 2019. Echec, pas au goût de Georges-Louis Bouchez. Lui, qui déclarait récemment à l’ULB, que « L’islamophobie ne devait pas être un délit. C’est comme l’arachnophobie » entend pourtant capitaliser sur l’extrême-droite, ses membres et ses idées, pour développer le projet et l’assise politique du MR. Le recrutement de Rudy Aernoudt s’inscrit dans une dynamique globale au sein du MR, lors des élections du 9 juin GLB expliquait avoir volontairement tablé sur l’agenda de l’extrême droite afin de viser les 30%. Ledit parti « libéral », mise sur une stratégie de communication agressive, multipliant les polémiques, mesures et propositions racistes, anti-féministes & transphobes (avec des personnalités comme Nadia Geerts en tête de gondole), contre la culture, les pauvres, les personnes exilées … Il recrute activement des éléments fascistes de groupuscules d’extrême-droites comme Noa Pozzi, Matteo Besson, Raphaël Cormann, … Le MR assume même menée une guerre idéologique à la « gauche » à l’aide de son « centre de recherche » Jean Gol. Ce centre, vivement critiqué par des universitaires et des politologues reconnus, qui multiplie les attaques et fausses polémiques, notamment sur X (Twitter) ou sa présence est stratégique. ces fausses polémiques sont alors relayées dans des médias comme La Libre ou sur les plateaux télés de LN24, et débattus par les mêmes personnalités médiatiques du parti. Le MR s’assure ainsi de son assise médiatique et de son ancrage idéologique dans le paysage politique belge. Si depuis plusieurs mois, différents acteurs politiques et médiatiques soulignent et dénoncent le processus d’extrême-droitisation du MR, le recrutement de Rudy Aernoudt en tant que chef de cabinet fini peut-être d’enfoncer le clou. Les faibles protestations en interne, y compris des dits « modéré·es » libéraux comme Sophie Wilmès contre les choix opérés à la tête du parti ne trompent pas non plus. C’est dans les rangs des Jeunes MR où les contestations et départs sont plus nombreux. Toujours est-il que les cadres politiques et les militant·es du parti semble pleinement embrasser la voie de l’extrême-droite prise. Sources : « Un courant d’extrême droite au Parti...

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Écologie

Arpentage – « Brouillards toxiques ». Comment l’air est devenu mortel ?

𝗔 𝗹’𝗼𝗰𝗰𝗮𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗙𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗮𝗹 𝗡𝗼𝘂𝗿𝗿𝗶𝗿 𝗕𝗿𝘂𝘅𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀, 𝗿𝗲𝗷𝗼𝗶𝗴𝗻𝗲𝘇 𝗹𝗲 𝗣𝗔𝗖 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗖𝗙𝗦 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹’𝗮𝗿𝗽𝗲𝗻𝘁𝗮𝗴𝗲 𝗱𝘂 𝗹𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗱’𝗔𝗹𝗲𝘅𝗶𝘀 𝗭𝗶𝗺𝗺𝗲𝗿, « 𝗕𝗿𝗼𝘂𝗶𝗹𝗹𝗮𝗿𝗱𝘀 𝗧𝗼𝘅𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 ». 𝘉𝘳𝘰𝘶𝘪𝘭𝘭𝘢𝘳𝘥𝘴 𝘵𝘰𝘹𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 retrace les luttes écologistes dans la vallée de la Meuse entre le milieu du XIX e et le milieu du XX e siècle : la production de savoirs sur la pollution par des ouvriers, des paysans, un pharmacien ; les différents types de mobilisations qu’ils organisent. Mais aussi la manière dont l’État, les commissions scientifiques, des syndicats fascinés par les progrès techniques, étouffent la question. L’auteur revient sur un événement historique qui analyse la manière dont l’altération de l’air– par les gaz de l’industrie – a semé la mort dans la Vallée de la Meuse. Entre le 1 et le 5 décembre 1930,un brouillard épais se répand de Seraing à Huy. Lorsqu’il se dissipe, on prend l’ampleur de la tragédie : plus de soixante décès foudroyants, des milliers de malades et de personnes en détresse respiratoire, du bétail décimé, des paysans ruinés par la perte de leurs récoltes. Une onde de choc parcourt les villages, la population meurtrie se mobilise, la presse belge et même internationale s’émeut, le récit de la catastrophe dépasse les frontières de la Belgique… Et l’affaire est pliée et rangée dans un placard verrouillé à double tour : aucun lien ne sera fait entre les traumatismes des corps et les pollutions industrielles. L’approche d’Alexis Zimmer pose la question d’une réflexion politique sur la technologie et fait de la santé un enjeu central de l’écologie. L’auteur ouvre une porte sur une réflexion plus large sur les possibilités d’action. Alexis Zimmer nous exhorte à politiser les questions technologiques et à élaborer une écologie populaire, capable d’offrir à la lutte contre la destruction du vivant une dimension stratégique. 👉𝑸𝒖𝒊 𝒆𝒔𝒕 𝑨𝒍𝒆𝒙𝒊𝒔 𝒁𝒊𝒎𝒎𝒆𝒓 ? Alexis Zimmer est maître de conférences en Histoire et politique de la santé et de l’environnement aux 19e et 20e siècles à la faculté de médecine de Strasbourg. Son travail étudie l’anthropologie et l’histoire des relations santé/environnement, l’anthropologie des microbes, la santé et la pollution, ainsi que les enseignements des sciences humaines et sociales en études médicales. 📘𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒑𝒆𝒏𝒕𝒂𝒈𝒆 ? 𝘜𝘯 𝘢𝘳𝘱𝘦𝘯𝘵𝘢𝘨𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘭𝘦𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘦𝘤𝘵𝘪𝘷𝘦 𝘥’𝘶𝘯𝘦 œ𝘶𝘷𝘳𝘦. 𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘵𝘦𝘤𝘩𝘯𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘪𝘴𝘴𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘦́𝘥𝘶𝘤𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘱𝘰𝘱𝘶𝘭𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘳𝘦𝘯𝘥 𝘶𝘯 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘢𝘤𝘤𝘦𝘴𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦 𝘦𝘵 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘦𝘵 𝘢̀ 𝘶𝘯 𝘨𝘳𝘰𝘶𝘱𝘦 𝘥𝘦 𝘴’𝘢𝘱𝘱𝘳𝘰𝘱𝘳𝘪𝘦𝘳 𝘭’œ𝘶𝘷𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘥𝘦́𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘢𝘯𝘵, 𝘦𝘯𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘦, 𝘶𝘯𝘦 𝘢𝘯𝘢𝘭𝘺𝘴𝘦 𝘤𝘳𝘪𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦. 𝘐𝘭 𝘯’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘯𝘦́𝘤𝘦𝘴𝘴𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘪𝘳𝘦 𝘭𝘦 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘢̀ 𝘭’𝘢𝘷𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘯𝘪 𝘥𝘦 𝘭’𝘢𝘤𝘩𝘦𝘵𝘦𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘷𝘦𝘯𝘪𝘳 𝘢̀ 𝘶𝘯 𝘢𝘳𝘱𝘦

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