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Auto-defense queer feministe pour personnes lgbtqia+ & neuroatypiques

Auto-defense queer feministe pour personnes lgbtqia+ & neuroatypiques

Tu/vous peux/pouvez s’inscrire via ce formulaire : https://framaforms.org/auto-defense-queer-feministe-pour-personnes-lgbtqia-neuroatypiques-1756748700

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✨L’autodéfense féministe, qu’est-ce que c’est ?✨
Cet atelier s’inscrit dans l’héritage de l’autodéfense féministe (Wen Do) tout en mettant l’accent sur une approche somatique, intégrant diverses méthodes d’autodéfense verbales et physiques.

En explorant la connexion entre le corps et l’esprit, nous aborderons les réponses physiques et émotionnelles face au stress, visant à retrouver la capacité de choisir des réactions qui nous sont appropriées, surtout dans des situations difficiles, y compris celles impliquant des violences. L’objectif principal est de renforcer la confiance en soi et le sentiment de sécurité, développer la conscience corporelle et émotionnelle, cultiver des stratégies de gestion du stress et de résilience, tout en fournissant des outils pratiques pour la protection personnelle, dans un cadre que nous espérons accueillant et bienveillant.

L’atelier est composé d’exercices pratiques tels que des mises en situation, des exercices pour questionner nos limites, la transmission de techniques de défense physique et de défense verbale ainsi que des exercices d’ancrage pour élargir nos choix face au stress.

L’atelier a été adapté pour être plus accessible aux personnes neuro-atypiques. Il aborde notamment les violences spécifiques pour ces personnes et propose des moyens de réagir avec leurs fonctionnements, en dehors des schémas habituels. Le cadre est conçu pour offrir deux espaces distincts, avec des pauses plus fréquentes, un temps d’intégration adapté, des horaires répartis sur deux jours, et un démarrage de journée moins matinal.

✨À qui s’adresse ce stage ?✨
Ce stage s’adresse aux personnes s’identifiant comme lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes, asexuelles, etc. (LGBTQIA+) et neuroatypiques (autistes, TDA(H), dyslexiques, apraxiques, etc.)

Nous ne croyons pas aux espaces « safe » et privilégions plutôt la notion de responsabilité. Nous sommes conscients que des situations de violence peuvent également se manifester au sein des espaces queer féministes. Notre intention est de créer un espace où nous pouvons collectivement exprimer la solidarité, le respect, la compréhension, la bienveillance, et aussi d’avoir l’espace d’exprimer ce qui ne va pas, afin d’adresser et résoudre les problèmes de manière constructive.

✨Quelle accessibilité ?✨
Le lieu a été sélectionné pour correspondre à un maximum de critères d’accessibilité neuroatypiques (sensibilité sensorielle, type de lumière, bruits ambiants, plusieurs salles…). Compte tenu de nos budgets limités, nous n’avons toutefois pas trouvé d’endroit « parfait ». Il est possible qu’il y ait parfois du « bruit » et que les espaces communs ne soient pas tout à fait propres. Nous demandons donc aux participants de collaborer avec nous afin de rendre l’atelier aussi inclusif que possible.

Accès PMR non disponible.

Pas d’espace disponible pour être seul.

Casques anti-bruit disponible (type casque de chantier).

Deux espaces distincts pour la plupart du temps (une salle moyennement grande et une grande salle).

L’éclairage sera adapté.

L’atelier est conçu pour prendre en compte la diversité de nos perceptions sensorielles, de nos corps et de nos modes de pensée. Les outils ont également été ajustés pour aborder les violences spécifiques touchant les personnes neuroatypiques. De plus, le programme inclut des pauses plus fréquentes, un temps d’intégration adapté, des horaires répartis sur deux jours, ainsi qu’un début de journée moins matinal. Nous ferons de notre mieux pour ajuster le rythme afin de respecter les besoins de chacun.e.

Pas de parking.

Accessibilité transport : à définir

✨Quelle langue ?✨
L’atelier se déroulera en français.

✨Quand ?✨
Le 18 et 19 octobre de 12h à 17h, accueil apd 11h30.

✨Où ?✨
À Mona, 225 avenue de Jette, Jette

✨Combien ça coûte ?✨
Nous nous efforçons d’offrir nos formations à celleux qui en ont besoin, indépendamment de leur capacité financière.

En tant que jeune collectif, nous n’avons pas de sources de financement continues et dépendons largement des dons des personnes participantes pour nous permettre d’organiser nos activités et de subsides ponctuels.

L’argent ne doit pas être un obstacle à la participation à cette formation. Le coût réel est de 65 euros par personne, mais nous encourageons ceux qui en ont les moyens à donner plus afin de permettre à ceux qui ne le peuvent pas de participer. Nous encourageons particulièrement les participants blancs, valides, ayant un niveau d’éducation supérieur ou d’autres privilèges significatifs à contribuer plus que le coût réel de la formation (jusqu’à 130 euro).

Nous vous enverrons nos informations bancaires pendant l’atelier ou après votre participation à l’atelier. Si vous souhaitez faire un don de manière anonyme, contactez-nous : autodefense@feros.be.

✨Comment vous inscrire ?✨
Par le formulaire : https://framaforms.org/auto-defense-queer-feministe-pour-personnes-lgbtqia-neuroatypiques-1756748700

Il est préférable de venir sans ses proches pour avoir un maximum de liberté d’apprentissage.

Si vous avez des questions, contactez-nous à : training@feros.be ou laissez nous un message vocal sur messenger (instagram/facebook).

✨Qui anime le stage ?✨
Robin et murmure. Deux personnes trans (l’une masc, l’autre fem) neuro-atypique, formé.e.s aux techniques de Wen Do et possédant une expérience dans diverses méthodes d’autodéfense, y compris les arts martiaux. Iels ont également un long parcours au sein du système de santé mentale et ont des expériences différentes sur les situations neuro-atypiques.

✨C’est quoi Feros ?✨
Feros est un collectif de facilitateurices dédié à la promotion du soin collective, de l’inclusivité et de l’autodéfense féministe pour les personnes LGBTQIA+. Nous proposons des formations axées sur un apprentissage par l’expérience, englobant une approche non-hiérarchique et un féminisme intersectionnelle, visant à créer des cultures collectives centrées sur le soin et l’inclusivité.

✨C’est quoi Le Poisson Sans Bicyclette ?✨
Le Poisson sans Bicyclette est un espace de résistance, d’expérimentation et d’apprentissages, visant à créer du lien et de la puissance collective en proposant d’autres normes et en amplifiant les voix silenciées. Ouvert depuis 2017, ce café féministe, géré par des militant.e.s bénévoles, organise des activités socioculturelles et pédagogiques pour la libération de toutes les personnes opprimées par le patriarcat et les autres formes d’oppression.

✨C’est quoi Mona ?✨
MONA est un lieu qui rassemble des initiatives sociales, solidaires, militantes et culturelles.

Un ancien monastère au coeur de Jette ouvre aujourd’hui ses portes comme espace de rencontre ouvert et propice aux pollinisations croisées. Plusieurs créateurs et créatrices y ont leur atelier, mais vous y trouverez aussi une salle de sport et activités en tous genres, une salle de réunion, un jardin secret et une chapelle acoustique.


Anciens évènements

Auto-defense queer feministe pour personnes lgbtqia+ & neuroatypiques

 samedi 18 octobre 2025  11h30 - 17h00
 samedi 18 octobre 2025
11h30 - 17h00
 Mona,

 

225 avenue de Jette, Jette

Notes

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

27 novembre - 10h00 - Bruxelles

Prendre soin de nos corps en lutte – outils et pratiques somatiques

Les questions autour des pratiques du soin sont aujourd’hui centrales dans la majorité des collectifs du réseau Mycélium. Militer est un acte qui nous expose, nous éprouve, nous confronte aux violences de la société. Quand et comment prenons-nous le temps pour nous déposer ? De calmer notre système nerveux, de respirer ? Que peut-on faire avec son corps pour aller mieux ? Face au sentiment d’urgence ou d’impuissance, face aux violences subies et à l’épuisement qui guette bon nombre d’entre nous, prendre le temps de prendre soin est essentiel pour nos équilibres et pérenniser nos luttes. Il existe souvent une polarité entre les mondes associatifs et militants, et les mondes du soin. Comment amener des ressources somatiques dans les lieux en lutte ? Comment politiser et relier ces espaces ? Prendre soin, c’est à la fois comprendre les systèmes d’oppressions qui nous entourent, comprendre les dynamiques de pouvoir internes et externes, apprendre à envisager le conflit comme un symptôme qui nous permet d’apprendre tout en écoutant nos besoins. C’est politiser nos vécus individuels, et mettre en place des pratiques d’écoute, de soutien, et de présence. Ce sera l’axe de ces deux jours : il est politique d’apprendre à écouter nos corps et prendre soin de nous. C’est donc pour s’offrir des outils de ressources somatiques accessibles à toustes que Mycélium organise deux jours de travail somatique, autour de techniques de respirations, de médiation, de retour à soi, de connexion à ses sensations, etc. L’objectif étant de nous outiller, de nous sentir mieux, d’offrir un accès aux ressources que l’on possède et accessibles à tout le monde. Pour s’inscrire : https://cloud.mycelium.cc/apps/forms/s/pjQWNq7oGzsPiT2bgGCjopmJ Venez avec des vêtements confortables et de quoi prendre note. Participation libre et consciente individuelle (prix conseillé : 75 euros pour les deux jours) Participation consciente via organisation (prix conseillé 150 euros pour les deux jours) L’argent ne doit en aucun cas être un frein à votre participation, si tel est le cas n’hésitez pas à nous contacter. Intervenant·es : Lise Mernier (chargée de projets chez Corps écrits, thérapeute en psycho-corporel et facilitatrice en intelligence collective ) et Jean Berrewaerts (Facilitateur en intelligence collective, facilitateur pour Mycélium autour des pratiques de soin dans les collectifs et thérapeute en psycho-corporel) .

Bruxelles Bruxelles | Santé / Soins |

4 décembre - 18h30 - cinéma Vendôme

[projection] À NOTRE SANTÉ

À NOTRE SANTÉ Tama­ra Pier­no, Veró­ni­ca Ortiz, Mari­nette Mor­mont, Soraya Soussi Face aux vio­lences médi­cales, Vic­to­riae, Sarah et Sophie s’évertuent à faire bou­ger les lignes. Actions com­mu­nau­taires, ate­liers d’autodéfense ou dénon­cia­tion des dis­cri­mi­na­tions : elles explorent d’autres manières de prendre soin et luttent en faveur d’une san­té glo­bale, res­pec­tueuse et inclu­sive pour toutes les femmes*. Dans le sillage de Pas sans elles, pre­mier film de ce groupe de réa­li­sa­trices, A notre san­té (54 minutes) pro­pose d’accueillir les récits de ces femmes qui subissent ces vio­lences de plein fouet en rai­son de leur poids, leur cou­leur de peau, leur iden­ti­té de genre ou encore des stig­mates asso­ciés aux per­sonnes sans chez-soi ou usa­gères de sub­stances psy­cho-actives. Ce film est une invi­ta­tion à nous unir dans le com­bat pour le droit à la san­té pour toutes* et à par­ti­ci­per à la quête de pra­tiques de soins alternatives. Le film est dis­po­nible en fran­çais avec sous-titres sourds et mal­en­ten­dants (SME) Avant pre­mière : Jeu­di 4 décembre 2025 à 18h30 au ciné­ma Ven­dôme — chaus­sée de Wavre 18, 1050 Bruxelles (réser­va­tion souhaitée) Entrée prix libre le film sera éga­le­ment pro­je­té au Centre Cultu­rel de Jette le 30/01/26 à 13h30 et à 19h, sui­vi d’un échange avec les pro­ta­go­nistes du film. Pour orga­ni­ser une pro­jec­tion, vous pou­vez adres­ser une demande à l’a­dresse diffusion@zintv.org Réa­li­sa­trices : Tama­ra Pier­no, Veró­ni­ca Ortiz, Mari­nette Mor­mont, Soraya Soussi Avec la par­ti­ci­pa­tion de : Sarah Tshin­gu­ta Mus­senge, Sophie Godenne, Vic­to­riæ Pildaer Image : Tama­ra Pier­no, Veró­ni­ca Ortiz Son : Tama­ra Pier­no, Veró­ni­ca Ortiz, Mari­nette Mor­mont, Soraya Soussi Mon­tage : Nina Alexan­dra­ki, Valen­tin Fayet Mon­tage son et Mixage : Lola Ciosek Musique : Tho­mas Michel Eta­lon­nage : Arshia Davari Une pro­duc­tion ZIN TV Avec le sou­tien du Centre du Ciné­ma et de l’Audiovisuel de la Fédé­ra­tion Wallonie-Bruxelles

Bruxelles Bruxelles | Santé / Soins |
Santé / Soins

Visite au centre fermé de Steenokerzeel (127 bis)

Compte rendu d’une visite au centre fermé de Steenokkerzeel Par Youri Lou Vertongen – 31 octobre J’ai été sollicité, il y a quelques jours, pour rendre visite à un jeune exilé palestinien détenu depuis un mois au centre fermé de Steenokkerzeel (127 bis), après avoir été arrêté à la sortie d’un rassemblement en soutien à la Palestine sur la place de la Bourse, en plein centre de Bruxelles. Cette demande m’a explicitement été adressée en tant que chercheur en sciences sociales travaillant sur les dispositifs (anti-)migratoires. La visite visait à documenter non seulement son parcours et les raisons de son arrestation, mais aussi les conditions concrètes de détention dans l’un des espaces centraux de la politique de contrôle des étrangers en Belgique. Le centre 127 bis de Steenokkerzeel n’est pas simplement une architecture carcérale, il est littéralement un dispositif, c’est-à-dire un agencement de pratiques, de discours et de techniques destiné à rendre visible, contrôlable et gouvernable une certaine population – les étrangers, les sans-papiers, les indésirables. Posé au milieu de nulle part, implanté en lisière de l’aéroport de Zaventem, le complexe est pris en étau entre le tarmac, la nationale et les champs vides. Le va-et-vient des avions qui décollent et atterrissent rythme en continu le paysage sonore, rappel ironique d’une liberté de circuler réservée à d’autres, mais aussi écho permanent de la menace d’une expulsion imminente. Je connais évidemment ces espaces depuis plusieurs années, en tous cas en théorie : je les ai étudiés, analysés dans certaines de mes recherches. J’y ai aussi manifesté des dizaines de fois, crié ma rage devant leurs grilles, attendu avec d’autres que des silhouettes apparaissent aux fenêtres. Il y a une quinzaine d’années, lors d’une manifestation devant le centre de Vottem, la lourde porte métallique verte s’était ce jour-là laissée enjamber, tandis que la grille intérieure avait cédé sous la pression collective, laissant entrevoir, l’espace de quelques minutes, l’intérieur de la cour et les visages derrière les barreaux. Cet instant d’effraction, arraché à la logique du contrôle, portait une intensité subversive : celle d’un contact, d’un échange de regards à travers la frontière. On avait envahi la cour, échangé quelques mots, quelques gestes avec les détenus, avant d’être arrêtés en bloc. C’était un moment de rupture, presque de fête pour le jeune activiste que j’étais, une irruption collective dans un espace que l’État s’emploie d’ordinaire à tenir hors de vue, une brèche ouverte dans un dispositif d’enfermement pensé pour ne jamais être traversé. Aujourd’hui, c’est la version inverse que j’ai expérimentée : le dedans sous contrôle, l’accès administré, l’hospitalité encadrée. J’ai donc pénétré pour la première fois « légalement » dans un centre fermé. J’hésite à dire « entrer » tant ce terme prend en ce lieu précisément conçu pour empêcher toute sortie, une tonalité cynique. On n’entre pas...

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