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Décryptages des coupes budgétaires préconisées pour la Fédération Wallonie-Bruxelles : Éducation, culture, jeunesse… les victimes des choix financiers

Décryptages des coupes budgétaires préconisées pour la Fédération Wallonie-Bruxelles : Éducation, culture, jeunesse… les victimes des choix financiers

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Bruxelles Dévie | Collectif : Bruxelles Dévie
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En octobre 2025, la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) devra présenter son budget 2026. Officiellement, l’objectif est de réduire le déficit de 300 millions d’euros d’ici 2029. Mais derrière les chiffres se cachent des choix politiques lourds de conséquences : ce sont les jeunes, les familles, les écoles, la culture, le sport, le monde associatif et le secteur de la jeunesse qui risquent de payer la facture.

Commandé en avril dernier par le gouvernement MR–Les Engagés, le rapport de 41 pages d’un comité d’experts présidé par Pierre Crevits (CEO de la banque Dexia) propose des coupes sévères : minerval universitaire et crèches plus chèr·es, classes plus grandes, options supprimées, coupes dans la culture et la jeunesse. Des mesures qui menacent la qualité de l’enseignement, l’avenir des jeunes, le pouvoir d’achat des familles et qui, plus largement, attaquent le tissu démocratique et associatif.

Le choix même des expert·es interroge : plusieurs sont issu·es du monde bancaire ou financier, et pourtant, ils et elles dictent aujourd’hui les grandes orientations en matière d’éducation, de culture ou de jeunesse. Faut-il laisser les logiques purement économiques et libérales redessiner des secteurs qui touchent directement au quotidien et aux droits fondamentaux ?

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Une manifestation nationale est prévue le 14 octobre à Bruxelles contre la réduction des droits sociaux.

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Les mesures envisagées limiteraient l’accès aux études et fragiliseraient la qualité de l’enseignement. Elles pourraient également forcer les universités à chercher des financements privés, au risque de compromettre l’éthique, l’indépendance et la neutralité académique. Augmentation du minerval pour les étudiant·es européen·nes (hors Belgique).

L’idée est de faire contribuer davantage ces étudiant·es. Mais cela risque de limiter l’accès aux études pour les familles précarisées, accentuant les inégalités. Suppression de certaines allocations d’études ou limitation de leur accès. Rationalisation de l’offre : réduction du nombre de cursus et de redondances entre établissements.

La fusion ou la réduction de certains cursus dans des établissements fonctionnant avec une enveloppe budgétaire fermée soulève plusieurs problèmes. Dans ce système, chaque section reçoit un budget fixe, peu importe si le nombre d’étudiant·es dépasse les prévisions. Comment financer une option si plus d’élèves s’y inscrivent ? Les établissements pourraient alors se tourner vers des financements externes auprès d’entreprises ou de sponsors, ce qui menace la qualité de l’enseignement, ainsi que l’éthique, la neutralité et l’indépendance académique.

Par ailleurs, la fusion des établissements peut réduire l’accessibilité locale aux formations, en particulier dans les zones rurales. Enfin, cumuler des enveloppes fermées pourrait masquer un sous-financement réel, laissant les établissements avec moins de moyens pour assurer leur mission éducative.

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Les mesures envisagées pour réaliser des économies risquent de frapper directement les enseignant·es et les élèves mettant en danger la qualité de l’enseignement, la motivation des enseignant·es et l’encadrement des élèves les plus fragiles.

À Bruxelles, la pénurie est déjà préoccupante : un·e enseignant·e sur quatre n’a pas la formation adaptée, certaines matières connaissent de sévères manques de personnel, et la FWB prévoit 2.383 enseignant·es en moins d’ici 2029. Ces mesures risquent donc d’aggraver la pénurie et de rendre le métier moins attractif. Hausse de la charge horaire des enseignant·es du secondaire (plus d’heures devant les élèves).

Les enseignant·es du secondaire pourraient passer de 20 à 22 périodes par semaine, et jusqu’à 24 pour les cours d’éducation physique, artistique et musicale. Cela risque d’augmenter la fatigue, de réduire la qualité des cours et de démotiver le personnel. Suppression de certaines primes ou de la revalorisations salariales automatiques.

Les salaires ne seraient plus automatiquement indexés ou augmentés tous les deux ans. Cela réduit le pouvoir d’achat et affaiblit le statut des enseignants, accentuant la pénurie et rendant le métier moins attractif. Diminuer le nombre d’heures de cours par semaine pour les élèves

Moins d’heures pour les élèves soulève une question pratique en plus de la qualité de l’enseignement : que feront les parents qui travaillent ? Quels apprentissages remplaceront les heures supprimées ? Remise en cause des avantages en fin de carrière

Le dispositif de préretraite (DPPR) pourrait être révisé ou supprimé. Ce système permet aux enseignant·es de réduire ou d’arrêter partiellement leur activité avant l’âge légal de la pension, tout en conservant une partie de leur traitement et droits de pension. Limiter les petites classes

Aujourd’hui, 16 % des classes comptent moins de 10 élèves. Les supprimer ou les augmenter défavoriseraient les élèves fragiles qui ont besoin d’un encadrement plus individualisé et de plus d’attention.

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Les économies prévues dans le secteur culturel, sportif et associatif risquent de frapper les jeunes, les familles et la vie associative. Ces structures permettent de développer l’esprit critique, de renforcer la démocratie et de recréer du lien social et sont en cela un rempart contre les idées d’extrême droite et réactionnaires. Elles sont souvent en première ligne pour soutenir les enfants et jeunes qui se sentent abandonné·es, ainsi que les personnes isolées. Réduire les subventions et encourager le mécénat privé pourrait affaiblir l’indépendance des associations et museler la parole engagée. La diversité culturelle et citoyenne est directement menacée.

Diminution progressive des subsides aux associations culturelles et de jeunesse.

Plus de 40 structures d’éducation populaire et de jeunesse sont concernées (CEPAG, FEF, Jeunes FGTB, Soralia…). La fin du financement pour certaines associations risque de menacer la survie de la parole engagée, y compris des associations féministes ou militantes, et de fragiliser l’accès à l’éducation populaire.

Culture : limiter les subventions facultatives, encourager la hausse des tarifs, développer le mécénats (dons, legs)

Dans leur rapport, lesdits expert·es proposent de limiter les subventions facultatives, d’encourager la hausse des tarifs et de développer le mécénat (dons, legs). Mais dépendre du mécénat rend les structures fragiles et vulnérables à l’opinion ou aux choix du financeur.

Culture : encourager la hausse des tarifs

Encourager la hausse des tarifs va à l’encontre de la démocratisation de la culture, en particulier pour les personnes âgées isolées ou à faibles revenus. Le rapport suggère de réserver les tarifs réduits « à ceux qui en ont vraiment besoin », et de supprimer le tarif senior : une manière déguisée d’exclure encore plus de publics.

Sport : réduire le nombre de fédérations sportives et de centre Adeps

Limiter les structures sportives locales restreint l’accès au sport de proximité, surtout pour les jeunes et les zones moins urbaines.

Pluralisme et vie associative en danger

Couper les financements publics risque d’affaiblir la participation citoyenne et la démocratie, en rendant les associations plus dépendantes du privé et par conséquent, moins libres dans leurs actions. Cette dépendance peut museler la parole : les associations devront éviter de critiquer ou de contester ceux ou celles qui les financent.

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RTBF : économie et risques d’indépendance

La RTBF est un média public, financé principalement par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le rapport évoque la possibilité de réaliser des économies au sein du média « sans nuire à la qualité » en supprimant certains projets. Mais réduire des projets limite la diversité culturelle et informationnelle. Affaiblir la RTBF peut aussi accroître sa dépendance au financement privé. Cette dépendance financière menace l’indépendance éditoriale et la pluralité de l’information.

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Le secteur de la petite enfance représente près de 5 % du budget de la Fédération Wallonie. Malgré des investissements importants ces dernières années, la pénurie de places reste importante. Les économies envisagées risquent d’alourdir la facture pour les parents, d’accroître les inégalités et de favoriser des solutions qui profitent surtout aux familles les plus aisées.

Modifier la facturation des absences dans les crèches subventionnées

Le rapport propose de remplacer la facturation à la journée par une facturation mensuelle, même si l’enfant est absent pour maladie ou grève. La Ligue des familles craint que la hausse des prix ne se répercute sur l’ensemble des familles, peu importe leurs revenus

Soutenir les crèches non-subventionnées

Investir dans les crèches privées pourrait augmenter l’offre, mais ces structures appliquent des tarifs élevés pour toutes les familles, sans tenir compte des revenus contrairement aux crèches publics. Cela risque de créer des places accessibles surtout aux familles aisées, alors que le public prioritaire reste les familles précarisées.

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L’ensemble de ces mesures sont le fruit d’un choix politique : les économies budgétaires passent par des sacrifices pour les plus fragilisé·es. Si le déficit budgétaire est effectivement une préoccupation grandissante, d’autres pistes pourraient être envisagées pour remplir les caisses, sans devoir passer par une baisse de droits sociaux.

Les choix financiers préconisés cachent par ailleurs une facture plus lourde à payer d’ici quelques années. Si l’on sous-finance l’enseignement et l’associatif, des coûts plus élevés pourraient apparaitre pour une société précarisée.

Sources :

Voir en ligne : BXL Dévie

Notes

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