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L’État tente d’intimider le mouvement climat

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Retour sur le rapport de l’OCAM

Dans le courant du mois de juin dernier, l’OCAM (Organisme de coordination pour l’analyse de la menace) publiait un rapport de plus de 35 pages au sujet de la radicalisation du mouvement écologiste belge. Dans ce rapport, la Sûreté de l’État, qui n’a pourtant pas l’habitude de montrer un intérêt particulier pour les mouvements écologistes, tente de détailler un revirement dit « extrémiste » au sein de la coalition Code Rouge.

Pour rappel, la coalition Code Rouge est un mouvement écologiste qui a pour but de créer des actions ciblant les entreprises responsables de la crise écologique et sociale en cours.

Depuis sa première édition en octobre 2022, organisée sur le site de TotalEnergies à Feluy, Code Rouge a multiplié les actions de masse  : à la centrale électrique d’Engie à Flémalle, dans les aéroports d’Anvers et de Liège, ou encore sur le site gantois du géant céréalier Cargill. Ces actions ont permis de mobiliser des milliers de personnes tout en interpellant les autorités belges sur les enjeux d’ordre climatique.

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L’OCAM est un organisme belge dont la mission principale est de traiter les informations et renseignements relatifs au terrorisme, à l’extrémisme et à la radicalisation afin de garantir la sûreté intérieure de l’État belge. L’OCAM travaille sous la tutelle des ministres de la Justice et de l’Intérieur et effectue des évaluations stratégiques.

Dans ce rapport, l’OCAM analyse la radicalisation du mouvement écologiste en Belgique de la façon suivante :

« L’activisme climatique tel qu’il se manifeste aujourd’hui a connu une évolution significative. Dans les premières années, le mouvement visait principalement à sensibiliser à l’importance de la protection de l’environnement afin de peser sur les politiques. Progressivement, pour certains groupes, cet objectif semble s’être déplacé vers une critique radicale du système. Les méthodes d’action de certains groupes se sont également durcies ; certains peuvent encore difficilement être placés sous l’étiquette « activiste », mais méritent l’étiquette « extrémiste ». Bien sûr, cela ne veut pas dire que cette scène dans son ensemble peut être considérée comme extrémiste. »

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Dans son rapport, la Sûreté présente ainsi une distinction entre les prétendus « bons » des « mauvais » manifestant·es. En qualifiant certain·es militant·es « d’extrémistes » à cause de méthodes d’action employées, comme le sabotage, par exemple, il est en réalité question de les criminaliser, à la fois aux yeux de l’État et du grand public. Dans cette optique, l’OCAM insiste sur le fait que l’ensemble des manifestant·es de Code Rouge ne sont pas à ranger dans cette catégorie « d’extrémistes ».

Cette stratégie vise à diviser les militant·es en prétendant que la Belgique est une démocratie où chacun·e peut manifester, mais seulement tant que l’ordre établi n’est pas remis en cause. On pourrait alors y voir une façon de dire : « nous allons tout faire pour que rien ne change ».

Le mouvement écologiste et le combat pour une justice sociale seraient jugés comme « acceptables », y compris par l’État, à condition que les militant·es se limitent à des formes d’action strictement pacifiques qui ne portent aucune atteinte matérielle aux entreprises et institutions visées.

Mais comment croire que des mouvements écologistes puissent un jour obtenir de réelles victoires écologiques et sociales sans porter la moindre atteinte matérielle aux responsables de la crise en cours ?

Ce postulat, celui de la lutte sans dégâts matériels, ainsi que ces menaces brandies par l’OCAM n’ont rien d’étonnant. Ils interviennent à un moment où une partie de plus en plus importante des militant·es écologistes rompent avec les stratégies pacifistes, tant la crise écologique et sociale est de plus en plus alarmante et que les moyens d’action pacifistes ont déjà été épuisés. Une part importante des militant·es écologistes est aujourd’hui déçue des innombrables promesses politiques qui n’ont jamais réellement changé l’ampleur de la catastrophe en cours.

Comment certaines générations de militant·es, qui ont d’abord occupé les rues durant les innombrables grèves étudiantes, qui ont ensuite manifesté et pris part à des actions pacifiques, pourraient-elles rester impassibles face à l’inaction perpétuelle de nos pouvoirs publics ? Comment ne pas finalement changer de stratégie ?

La crise écologique et sociale en cours ne peut avoir d’issue positive sans rupture nette avec le système capitaliste, et c’est précisément cela qu’une partie des militant·es écologistes tente de faire comprendre au sein de ces mouvements.

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Peut-on réellement parler de violence lorsque des multinationales aussi gigantesques que TotalEnergies ou Cargill ne sont qu’endommagées ? Comment utiliser de tels adjectifs quand on sait que ces mêmes entreprises exercent des emprises éminemment violentes, à la fois sur les populations qu’elles exploitent, qu’elles empoisonnent par leurs polluants, et sur l’ensemble des écosystèmes dans lesquels elles puisent ?

Chaque fois que des militant·es de Code Rouge ont décidé de porter des atteintes matérielles concrètes, ces actions ont été des réussites retentissantes et ont permis d’avoir de réels impacts sur les entreprises ciblées.

Contrairement à ce que l’État voudrait faire croire à travers ce rapport, de simples occupations de deux jours, sans la moindre action de sabotage d’une multinationale aussi puissante que TotalEnergies, ne peuvent avoir de réelles conséquences économiques sur ces entreprises. En prétendant le contraire, l’État tente de faire croire à la population que ces actions « démocratiques » pourraient, en un sens, permettre un changement climatique en influençant les pouvoirs publics.

Pourtant, il n’en est rien. Si l’État entend favoriser les modes d’action les plus pacifistes, c’est précisément parce qu’ils ne représentent aucun risque pour les entreprises visées.

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L’ensemble des actions de sabotage qui ont eu lieu pendant les différentes éditions de Code Rouge a permis soit de toucher économiquement certaines entreprises, soit de ralentir leur activité. Cela a par exemple été le cas lors de la seconde action de Code Rouge sur le site d’Engie à Flémalle, lorsque des militant·es ont décidé d’endommager une importante partie du chantier de la nouvelle centrale électrique. Ces actions de sabotage ont permis de retarder la fin du chantier tout en portant des atteintes économiques à l’entreprise. Ce fut aussi le cas au moment de la quatrième édition de l’action sur le site de TotalEnergies à Feluy, quand des militant·es ont endommagé le réseau de voies de chemin de fer permettant d’exporter les marchandises du site.

L’action de sabotage des bureaux du site du géant mondial du secteur céréalier Cargill a elle aussi permis de ralentir réellement l’activité de ce site, tout en coûtant plusieurs millions d’euros à l’entreprise.

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Dans la lignée de ce rapport détaillé sur la radicalisation de Code Rouge, l’OCAM cible certaines organisations politiques de gauche révolutionnaire en particulier. Ainsi, un focus est fait à la fois sur le Comité des Soulèvements de la Terre Bruxelles, sur la Gauche Anticapitaliste et sur le Secours Rouge Bruxelles. En citant ces organisations, l’OCAM tente de les tenir pour responsables de cette radicalisation dite « extrémiste » du mouvement climat en Belgique.

Comme dit précédemment, qualifier certains individus ou organisations « d’extrémistes » revient à la fois à les criminaliser aux yeux de l’État, mais aussi à tenter de les isoler du mouvement climatique dans son ensemble. Ce type de déclaration pousse le grand public à penser que si la répression s’abat sur le mouvement climat, c’est certainement à cause de ces collectifs et non des institutions étatiques qui, par essence, répriment tout mouvement mettant en péril l’ordre établi. Cette stratégie de l’OCAM comporte des similarités avec celle de l’État français qui, depuis le mouvement contre les mégabassines, qualifie les militant·es qui y participent « d’écoterroristes ».

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Pourtant, si l’État cherche à diviser le mouvement climat entre les activistes jugés compatibles ou non avec l’ordre démocratique, il est aujourd’hui nécessaire pour ces mouvements de construire de véritables réseaux de solidarité, capables d’accueillir et de reconnaître la légitimité de l’ensemble des modes d’action. Un·e militant·e qui lutte pour la justice sociale et climatique en ayant recours uniquement à des moyens pacifiques n’est ni « meilleur·e » ni « moins légitime » qu’un·e militant·e qui participe à des actions de sabotage dans le cadre de la même lutte. C’est précisément sur cette distinction que l’État tente d’opposer les manifestant·es. Or, les expériences de luttes écologiques menées ailleurs – qu’il s’agisse de l’opposition au chantier du train Lyon Turin dans le val de Suse en Italie ou de la mobilisation contre les mégabassines en France – montrent que les alliances entre militant·es issus de modes d’action différents s’avèrent très souvent fécondes.

Alors, certes, il semble évident que l’OCAM s’intéresse aux mouvements dès qu’ils se radicalisent par le biais de leurs moyens d’action, mais n’est-ce pas une victoire pour le mouvement écologiste ? Pourrait-on dire que ce nouvel intérêt pour Code Rouge et le mouvement climat belge montre que leurs actions portent enfin des atteintes concrètes aux profiteurs de la crise écologique et sociale en cours ?

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