stuut.info

CULTURELE GOUVERNEMENTFINANCE LADIATHÈQUE NOUVELLES APRÈS 69 ANS D’ACTIVITÉS

CULTURELE GOUVERNEMENTFINANCE LADIATHÈQUE NOUVELLES APRÈS 69 ANS D’ACTIVITÉS

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Bruxelles Dévie | Collectif : Bruxelles Dévie

LICENCIEMENT BRUTAL DE 55 PERSONNES À CAUSE DES COUPES DANS LE BUDGET

PNG - 58.7 ko

Le 13 octobre 2025, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a annoncé, sans concertation, son intention de ne pas renouveler le contrat-programme* de la Médiathèque Nouvelle (anciennement Point Culture).

Autrement dit : le gouvernement ne financera plus cet acteur de la culture à Bruxelles : plus de 50 personnes vont être licenciées, les projets en cours suspendus, et un héritage culturel, constitué depuis 70 ans est menacé de disparaître.

PNG - 706.4 ko

UN ACTEUR CULTUREL ET UN SERVICE PUBLIC MIS À L’ARRÊT PAR LE GOUVERNEMENT :

JPEG - 78.8 ko

Pour le gouvernement, la médiathèque serait désuète car les personnes n’empruntent plus de CD ou DVD. Or, non seulement l’ensemble des supports de la Médiathèque Nouvelle est un patrimoine précieux qui menace de disparaître, mais la Médiathèque fait par ailleurs bien plus qu’un simple service d’emprunt. Elle mène des actions de médiation culturelle, d’éducation aux médias et de transmission des savoirs : concerts, ateliers d’écoute musicale pour des seniors, des personnes précarisées, ou encore en prison. Elle propose également des formations destinées aux bibliothécaires, aux enseignant·es, aux médiateur·rices culturel·les afin de leur donner des outils pour s’autonomiser, adapter leurs pratiques et à leur tour transmettre.

JPEG - 128.4 ko

Parmi ses nombreuses initiatives, on retrouve des animations sur les stéréotypes dans les jeux vidéo, ou encore des salons d’écoute thématiques, comme celui consacré aux compositrices invisibilisées dans l’histoire de la musique, accompagnés d’explications. La Médiathèque propose par ailleurs des activité récurrentes. Par exemple, deux fois par mois sont organisées des écoutes musicales avec des personnes sans-abri, en partenariat avec DoucheFlux. L’équipe conçoit également des dossiers pédagogiques pour les écoles et les associations, afin de relier la musique, le cinéma, l’histoire, les jeux vidéos et/ou les grands enjeux contemporains.

JPEG - 1.6 Mo

« On a vraiment développé nos activités ces dernières années. Médiathèque nouvelle a aujourd’hui un rôle d’opérateur d’appui pour le secteur de la lecture publique, les ASBL, centres culturels etc., ce qui la rend moins visible par le grand public, mais elle a un rôle essentiel de médiation de seconde ligne. On est vraiment au service des partenaires. »

« On nous traite de passéiste, mais on n’a pas arrêté d’évoluer. Y a eu les vinyles puis les CDs, les DVDs, les jeux vidéos et de plus en plus d’activités culturelles pour sans cesse se diversifier. »

JPEG - 99.4 ko

La Médiathèque a un véritable rôle d’éducation populaire, en abordant des enjeux sociétaux : l’environnement, l’histoire, les luttes sociales, la mémoire, à travers la fiction, le cinéma ou encore la musique. Elle sort des personnes de l’isolement, permet un accès à la culture gratuit pour toutes et tous et permet à différents publics de se rencontrer, autour d’activités culturelles :

« La fiction et la musique sont au service des enjeux d’aujourd’hui. »

LICENCIEMENT MASSIF : MÉPRIS POUR LE PERSONNEL DE LADIATHÈQUE :

Le retrait des financements de la Médiathèque Nouvelle va mener à l’arrêt de son activité, mais aussi au licenciement de l’ensemble du personnel : plus de 50 personnes vont se trouver sans emploi. La décision, annoncée du jour au lendemain en octobre pour un non-renouvellement de contrat, initialement prévu au 31 décembre 2026, a pris tout le monde de court.

JPEG - 168.4 ko

Aucun dialogue préalable, aucune concertation : malgré plusieurs demandes de rencontre, Elisabeth Degryse (Engagés), la ministre de la Culture n’a jamais reçu la direction de la Médiathèque.

« Le cabinet et la ministre n’ont pas souhaité considérer, ni même regarder les plusieurs propositions, une forme de mépris et de manque de considération pour le travail et les solutions proposées et réfléchies depuis des mois. »

Certain·es travaillent à la Médiathèque depuis plus de vingt-cinq ans, et pour plusieurs, retrouver un emploi aujourd’hui sera très difficile. La ministre a annoncé l’octroi d’un budget de transition d’une durée d’un an, allant jusqu’à l’année 2027. Mais si la Médiathèque doit assumer les indemnités de licenciement de l’ensemble du personnel, ce budget sera rapidement absorbé, ne laissant plus rien pour maintenir la moindre activité. La situation et le manque de communication laissent une grande part de flou : les travailleur·euses ne savent pas exactement quand leur licenciement interviendra, ni comment seront calculées leurs indemnités de départ.

À la violence de la décision de définancement en elle-même s’ajoute la violence d’un mépris pour les conditions de licenciement et pour l’ensemble du personnel de la Médiathèque.

LA PERTE D’UN PATRIMOINE CULTUREL ?

JPEG - 135 ko

À cela s’ajoute une autre question essentielle : que vont devenir les collections ? Le patrimoine constitué par la Médiathèque Nouvelle depuis des décennies comporte plus de 400 000 médias : des milliers de CDs, de vinyles, de films, de jeux videos et de documents rares. La ministre a annoncé que ce fonds serait transféré à la Cinematek et à la Sonuma pourtant ces associations n’ont pas été informées ni consultées. Qui prendra en charge la logistique, le transport, le tri et l’archivage ? Y a-t-il du personnel disponible pour s’en occuper, des moyens prévus pour le faire correctement ?

PNG - 54.9 ko

Sans encadrement ni financement, ce précieux patrimoine risque de se perdre, ainsi qu’une précieuse expertise humaine de savoirs et de connaissances accumulées depuis 70 ans, et nul ne sait si les citoyen·nes pourront encore y avoir accès.

LA CULTURE : UN DROIT POUR TOU·TES

La Médiathèque ne peut être réduite à un simple lieu d’emprunt de CD, jeux vidéos, ou DVD. Depuis des années, elle développe un travail de médiation culturelle essentiel, avec plus de 500 activités par an qui ont permis la démocratisation de la culture et l’accès à la musique, au cinéma, au jeu vidéo, pour des publics souvent fragilisés ou éloignés des institutions culturelles traditionnelles. En s’attaquant à la Médiathèque Nouvelle, c’est tout un écosystème de transmission, de savoirs et de solidarité qui s’effondre.

« Le signal envoyé à l’ensemble du secteur socio-culturel est très fort. Si une structure qui a 55 employé.es, qui a un bâtiment, un patrimoine et qui est installée plus de 70 ans, peut être supprimée du jour au lendemain, cela met un climat d’insécurité et de terreur dans tout le secteur. Qui sera la prochaine cible ? »

Ce n’est pas seulement la disparition d’un lieu et de dizaines d’emplois : c’est la remise en cause du droit fondamental à l’accès à la culture pour toutes et tous.

« Je pense qu’il n’y a même pas la curiosité de savoir ce qui est débranché en nous définançant. On a dû se réinventer avec l’arrivée du numérique, mais il y a vraiment un non-regard sur nos nouvelles activités, alors que sur le terrain on voit bien qu’elles sont précieuses et appréciées. »

JPEG - 234.4 ko

SOUTENIR LADIATHÈQUE, SOUTENIR LA CULTURE

Le personnel de la Médiathèque Nouvelle invite à les soutenir en signant une pétition pour demander au Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles de revenir sur la décision de mettre fin au contrat-programme de Médiathèque Nouvelle au 1er janvier 2027 et pour ouvrir une véritable concertation.

« La démocratie culturelle se construit avec les équipes, pas contre elles. Nous refusons qu’un pan entier du service public culturel soit effacé sans débat, sans écoute, sans vision. »

Une interpellation aura vraisemblablement lieu à la Commission Parlementaire ce 4 novembre 2025. Le personnel de la Médiathèque espère y trouver certaines réponses sur l’avenir de son existence et sur le secteur socio-culturel en général. Des représentant·es de différents partis politiques pourront interpeller le ministère de la culture, pourvu que les bonnes questions soient posées, pour l’avenir de la Médiathèque et pour l’avenir de la culture à Bruxelles et en Belgique, à l’heure de coupes budgétaires qui menacent l’ensemble des secteurs non-marchands.

L’accès à la culture gratuite, partagée et pour toutes et tous est aujourd’hui un enjeu démocratique essentiel.

Légende :

*contrat-programme : Un contrat-programme est un acte juridique passé entre deux ou plusieurs parties, définissant les devoirs et obligations de chacun. Ce contrat, qui permet aux ASBL d’obtenir un soutien pour leur fonctionnement et leurs activités, court généralement sur plusieurs années.

Sources :

Voir en ligne : BXL Dévie

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Écologie

[Brochure] Zone à Défendre

Donne, partage, copie, réimprime, diffuse ce zine, que cette histoire soit partagée et qu’on s’en souvienne. Pour avoir accès à la BD et lire la suite de ce texte, aller sur le pdf en version lecture en ligne : PDF Du 16 septembre au 7 octobre 2024, des militant·es écureuil·les et chauves-souris sont monté·es dans les arbres et sur les toits du Verger pour défendre la dernière Zad, Zone à défendre, du tracé de l’A69. L’A69 est un projet d’autoroute entre Castres et Toulouse inutile et catastrophique sur le plan environnemental. Pour empêcher sa réalisation, une Zad s’est déployée sur son tracé, installée sur plusieurs zones, dont le Verger. Ces zones ont été habitées et partagées par des personnes venues un jour, une semaine, des mois, lutter pour la survie de ces habitats contre les machines destructrices de ce chantier. Ce zine rassemble les illustrations quotidiennes d’une grimpante déter, écureuille lors de l’évacuation des derniers arbres du tracé. On y retrouve un récit des cinq dernières écureuilles qui ont résisté, pendant ce siège de vingt-deux jours, perchées dans deux noyers du Verger. TÉMOIGNAGE COÉCRIT PAR LES CINQ DERNIÈRES ÉCUREUILLES DU VERGER Nous parlons d’une zone à défendre située entre Castres et Toulouse sur le tracé de l’autoroute A69. 53 km de chantier, d’arbres abattus, de champs désertifiés, d’artificialisation des sols. Plusieurs zones zadées ont éclos, la Crem’zad, la Crem’arbre, la Cal’arbre et enfin le Verger. Le Verger est le jardin d’Alexandra, ancienne locataire devenue occupante de droit de la dernière maison encore habitée sur le tracé de l’autoroute. Elle a ouvert la porte aux zadistes et nous avons surnommé Verger son terrain rempli d’arbres fruitiers et de plantes comestibles. L’une d’entre nous y a même cultivé un grand potager, habité par des plants de tomates, aubergines, pommes de terres, piments, etc. Nous avons occupé les arbres du Verger de mars 2024 jusqu’à leur évacuation par la police, qui dura du 16 septembre au 7 octobre 2024. Des cabanes et des plateformes furent construites sur des noyers, chênes, frênes, tilleuls, marronniers, et platanes. Nous avons lutté pour la protection de cet habitat avec Alexandra contre les violences des expropriants (NGE-ATOSCA [1]) et leur volonté de l’isoler. INTERVENTIONS DE LA CNAMO [2] Les premières interventions étaient assez distantes de nous, dans des arbres à l’autre bout du jardin. Pourtant nous avons vu et surtout entendu les cris, ceux des écucus [3] et du sol, d’encouragements et de mises en garde des CNAMO. « Courage ! » « Faites attention à vous » « Iel est détaché·e ! Vous le·a mettez en danger ! » « Cette branche est trop petite pour vous, elle va casser ! » Entendu aussi le bruit sourd de la chute d’un·e camarade sur le chemin où étaient éparpillées des tuiles. Vu aussi la course effrénée de ce·tte camarade dans les petites branches hautes du tilleul, pendant que plusieurs hommes cagoulés et en uniforme le·a...

Partout Partout |

4 décembre - 19h00 - Boom café

[Projo/rencontre]Les descendants d’Abraham (Israël/Palestine) 1989

Jeudi 4 décembre : 19h Projection/Discussion : Les descendants d’Abraham (Israël/ Palestine) 1989 en présence d’Ingrid Becker-Ross Pour la première fois diffusé avec des sous-titres francophones. Organisée avec la B.O.U.M (durant la permarmence de la bibliothèque) et en soutien avec la campagne Punk Against Apartheid : https://punksagainstapartheid.noblogs.org/ “J’ai découvert par hasard le travail de Charles Gordian Troeller & Marie-Claude Deffarge sur de vieilles copies VHS des épisodes de la série télévisée documentaire “Au Nom du Progrès”, et ce fut un choc politique et médiatique salvateur. Une esthétique brute et propre, une écriture claire et située, un regard politique matérialiste, anticolonial, radicalement écologiste et un travail qui s’inscrit, par les sujets et leur traitement, dans une perspective révolutionnaire et libertaire. Après plusieurs années à me rendre compte que personne autour de moi ne connaissait l’existence de ces films (car réalisés et diffusés en Allemagne et au Luxembourg), cela m’a poussé à entrer en contact avec Ingrid Becker-Ross pour avoir accès à d’autres films, et aider à leur diffusion. De ces échanges ont émergé la création des sous-titres francophones du film “ Les descendants d’Abraham” et l’organisation de cette projection, la première d’une série. Une discussion sera organisée autour du sujet du film en lui même, autour du contexte de sa réalisation, des sujets abordés, ou autour des choix journalistiques et artistiques (selon les personnes présentes et les volontés du public). C’est aussi l’occasion pour présenter les autres films existants ou disparus qui pourraient être sous-titrés et diffusés. Si vous souhaitez aider à la création de traduction et de sous-titres (en général depuis l’allemand) ou organiser une projection d’un film, n’hésitez pas à consulter le site et la liste des films disponibles. Malheureusement certains films sont encore introuvables comme « Un génocide oublié (Soudan du Sud, 1967) » ou Le Kurdistan à feu et à sang (1964) Le prochain film actuellement en cours de sous-titrage et de traduction est « Alger, capitale des révolutionnaires » (1972). Version originale (allemand et multilingue) Sous-titré Français Titre original : Die Nachkommen Abrahams Réalisation : Gordian Troeller Collaboration : Ingrid Becker-Ross Caméra : Gordian Troeller Son : Ingrid Becker-Ross, Brigitte Dahm-Bauchwitz Montage : Ingrid Härtel Couleur, 1989 43 minutes  Ce film est issu d’une autre série de reportages (de cette équipe de documentaristes : "Enfants de ce monde“ réalisé entre 1984 et 1999. Décembre 1987 marque, dans les territoires occupés par Israël, le début de la révolte des Palestiniens, l’Intifada. Ce sont surtout des jeunes gens et des enfants qui sont le moteur de cette révolte, car ils ne sont plus disposés à se faire une raison de l’occupation et de l’état de choses qu’elle a entraîné. Leur activité doit aussi pousser les adultes à...

Bruxelles Bruxelles | Racismes / Colonialismes |
Écologie

Écologie : pour la première fois depuis 2018, un Premier ministre belge n’ira pas à la COP pour le climat

Vu les positions politiques de notre Premier ministre, la nouvelle n’a rien d’étonnant mais elle reste marquante : Bart De Wever (N-VA) ne se rendra pas au sommet climatique qui se déroule dans le cadre de la COP 30, les 6 et 7 novembre à Belém, au Brésil. Avant chaque COP, un sommet regroupant les chefs d’État des pays membres est organisé, et pour la première fois depuis 2018, un chef d’État belge n’en fera pas partie. À la place, la Belgique sera représentée par le ministre fédéral du Climat Jean-Luc Crucke et par la ministre wallonne Cécile Neven, qui seront présent·es durant la période de la COP 30, du 10 au 21 novembre. Les COP (Conférences des Parties) climat sont des sommets internationaux qui rassemblent chaque année les états signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Lors de ces conférences, les représentant·es des 195 pays ayant pris part à la convention négocient, adoptent des décisions et assurent le suivi des dernières mesures relatives à la situation climatique. Au fil des années, ces conférences ont montré leur incapacité à apporter de véritables solutions à la crise sociale et écologique actuelle, et qu’elles servent davantage de “greenwashing” que d’une remise en cause des systèmes à l’origine de cette crise. Cela étant dit, le choix du Premier ministre belge de ne pas s’y rendre envoie un message de désintérêt politique pour les questions climatiques, d’autant plus qu’il s’agit de la première COP depuis son entrée en fonction. Ce désintérêt reflète une tendance observée chez de nombreux chefs d’État, qui privilégient une approche nationaliste des enjeux politiques, notamment climatiques. C’est par exemple le cas de Donald Trump qui a choisi de retirer les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat. Le climatoscepticisme constitue un élément central des idéologies et des programmes politiques de droite et d’extrême droite. En se désintéressant des enjeux climatiques, Bart De Wever fait passer à la trappe les considérations politiques quant aux conséquences sociales et environnementales que celle-ci entraînera. Le gouvernement de l’Arizona a dernièrement mis en place des coupes budgétaires dans des domaines clés de la transition climatique comme le secteur énergétique, les transports en commun ou encore la recherche scientifique en matière climatique. Si le Premier ministre et le gouvernement Arizona semblent assumer leur désintérêt pour les questions climatiques et la COP30, cela n’empêche pas plusieurs citoyen·nes de se mobiliser. Un équipage constitué de plusieurs militantes écologistes est parti en bateau à Belém pour rejoindre la COP30 et y porter un discours réellement écologiste mais qui s’inscrit aussi dans d’autres luttes. Est notamment à bord la militante belge Adélaïde Charlier. « La COP30 est un moment clé. Elle se tiendra en Amazonie, territoire emblématique des luttes des peuples autochtones, féministes et écologiques. Nous avons donc une (...)

Bruxelles Bruxelles |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info