Ceci nous inquiète profondément. Nous appelons les autorités à les traiter avec respect et demandons leur libération dans les plus brefs délais.

Notre action a donné lieu à tout un débat sur notre mode d’action. Certains médias nous ont accusés de vandalisme. Soyons absolument clairs : jamais nous ne nous serions permis cette action sans nous assurer que l’oeuvre est protégée par une vitre. Nos actions, qui visent à mettre fin à l’extraction des combustibles fossiles et à recentrer le débat public sur la crise écologique, sont menées sans violence ni destruction.

Les discussions enflammées sur nos méthodes occultent le seul débat qui vaille : comment arrêter la crise climatique qui menace de détruire toutes les villes côtières du monde, de désertifier de vastes zones de la planète, de faire des millions de victimes et des milliards de réfugiés, et de provoquer des conflits géopolitiques jamais vus auparavant ?

Notre action coïncide avec la publication du dernier rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement, qui affirme ceci

"L’étau se resserre ! Le monde n’est pas sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris et les températures mondiales pourraient atteindre 2,8°C d’ici la fin du siècle. [1]"

Plus cru, António Guterres, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, a déclaré que « nous allons droit au désastre » [2] et que « la crise climatique nous tue » [3].

COMMENT EST-IL POSSIBLE QUE LA PUBLICATION DE CE RAPPORT N’AIT PAS FAIT LA UNE DE TOUS LES MÉDIAS ?

COMMENT EST-IL POSSIBLE QUE LA CRISE ÉCOLOGIQUE NE SOIT PAS PLACÉE QUOTIDIENNEMENT AU COEUR DES DÉBATS ?

COMMENT EST-IL POSSIBLE QUE LES CLIMATOLOGUES ET AUTRES SCIENTIFIQUES DE L’ENVIRONNEMENT N’AIENT PAS AUTANT VOIX AU CHAPITRE QUE LES VIROLOGUES DURANT LA PANDÉMIE ?

C’est pour tirer la sonnette d’alarme que nos amis se sont collés à La Jeune Fille à la Perle, car si nous ne mettons pas immédiatement fin à l’extraction des combustibles fossiles, il n’y aura bientôt plus personne pour l’apprécier.