stuut.info

Du lien entre squatteureuses et le secteur psyco-médico-social ?

Du lien entre squatteureuses et le secteur psyco-médico-social ?

Les meilleures rencontres se font dans les périodes de luttes !
Cela fait longtemps que les liens entre le secteur psyco-médico-social et squatteureuses nous manque, serait-ce l’occasion de le créer ?

Belgique | sur https://stuut.info

Salut à vous camarades squattereuses et autres militant.e.s !

Depuis longtemps, il apparait clairement que le milieu squat est bien souvent en première ligne d’une aide social bien souvent trop peu développé.

Cependant nous sommes clairement trop peu outillé.e.s pour faire face aux différents traumas et trouble psychologique qui accompagne bien souvent les personnes en grande précarité.

Nous sommes trop peu formées, trop peu organisé.e.s et mis à mal dans le juste investissement émotionnel que nous sommes capables de donner dans ces situations.
Combien de camarades ont fait des burn-out, n’ont plus su prendre soin de leurs propre santé mentale ou ont créé des rapports de dépendance vis-à-vis de personnes que l’on voulait aider ?

Ce constat est assez commun, mais nous sommes souvent coincés. Les liens avec les institutions qui sont en première lignes est compliquée. Nous avons un grand problème avec les institutions de manière générale, et bien souvent une idéologie de charité chrétienne dans les fondations de ces dites institutions est problématique. Et c’est assez normal que la fusion ne soit pas total.

Cependant il serait temps pour nous de réussir à créer/renforcer ces ponts avec le secteur psycho/médico/social.

Et un cadre magnifique pour créer des rencontres, c’est bien évidemment les moments de luttes et d’organisation ! Ce secteur se joint d’ailleurs à la riposte contre l’Arizona en s’organisant, a travers des assemblées et des volontés d’actions collectives ! Le tout dans un cadre d’auto-organisation et portant des valeurs anti-autoritaires !

Nous avons des pratiques et des fonctionnement différents mais essayons de s’écouter mutuellement et d’agir de manière coordonner face à l’urgence du drame social qui est déjà là et ne vas faire que s’empirer sans une réponse à la hauteur de la situation !

Qu’attendons-nous pour faire le lien !?

Tu veux me faire un retour ou en discuter, envoie un mail : cidricole@riseup.net

Voir en ligne : L’événement en question

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

ARTICLES LIÉS

12 novembre - 18h00 - 32 rue des palais, 1030 Schaerbeek

Le secteur psycho-médico-social s’auto-organise contre les projets de l’Arizona. 2e AG ouverte du secteur psycho-médico-social

NOTRE SECTEUR EST SOUS ATTAQUE. Mais les travailleur·euses se rencontrent pour mettre leurs forces en commun et construire une stratégie gagnante. CONSTRUISONS CET ESPACE D’AUTO-ORGANISATION ENSEMBLE ! On s’est rencontré·es le 22/10 lors de la 1re AG. On est parti·es d’un constat clair : La politique raciste, sexiste, classiste du gouvernement va crescendo et précarise toujours plus les personnes avec lesquelles nous travaillons ; tout en s’attaquant aux travailleur·euses du secteur médico-social qui pallient aux politiques xénophobes et austéritaires de l’Etat. Nous ne sommes pas seul·es au sein de notre secteur ! Des ressources, des forces, des envies : tout est là, il suffit de les relier. Déjà, de nombreuses actions s’organisent : le recensement des impacts concrets des mesures de l’Arizona sur notre secteur, des assemblées générales au sein des structures de travail qui deviennent de véritables lieux de politisation, des maisons médicales en grève chaque mois pour faire entendre leur voix etc. Et nous ne sommes pas isolé·es. Les étudiant·es et le milieu culturel étaient présent·es et se tiennent prêt·es à agir à nos côtés. En novembre on sera là ! Pendant les trois jours de grève, on s’organise pour être nombreux·ses, visibles et déterminé·es : pour porter nos revendications, soutenir la lutte globale contre l’Arizona, et construire des ponts entre nos secteurs. Mais pourquoi venir à une assemblée générale ? L’AG est un espace de démocratie directe à l’opposé des institutions hiérarchiques et autoritaires dont nous avons l’habitude. Contrairement à nos tafs où l’on nous impose des décisions et fonctionnements, les AG sont un cadre où tous le monde est écouté et où nous pouvons prendre en main notre mobilisation ! Si nous ne nous dotons pas de nos propres organes d’auto-organisation pour nos luttes, d’autres les dirigeront à notre place. Toute la colère du monde finit par s’évaporer si elle ne se coordonne pas ou si elle est dirigée par ceux qui veulent l’éteindre. Et pour que les AG puissent s’imposer comme direction de nos luttes, il ne suffit pas qu’elles existent, il faut surtout qu’elles soient capables d’instaurer un rapport de force pour imposer nos revendications ! Rendez-vous le mercredi 12 novembre à 18h au 32 rue des Palais, 1030 Schaerbeek

Belgique Belgique | Santé / Soins |

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Racismes / Colonialismes

Sans-Papiers : 320 hommes menacés d’expulsion à Molenbeek

Le 31 octobre 2025, 320 hommes perdront leur toit à Molenbeek. Le centre d’hébergement, la Casa Tamam, géré par la plateforme BelRefugees, installé depuis plusieurs années dans un bâtiment mis à disposition par Citydev*, fermera définitivement ses portes. En cause : la fin du bail d’occupation temporaire et le lancement imminent de travaux de logements sociaux. Une décision administrative qui risque de mettre près de 200 personnes à la rue, aux portes de l’hiver. En effet, seules 130 personnes ont pu être relogées dans d’autres structures de l’association. Les dispositifs d’accueil bruxellois étant saturés. L’occupation temporaire, solution précaire par essence, ne peut en aucun cas remplacer une véritable politique d’accueil digne et durable. Elle condamne les personnes hébergées à vivre dans l’incertitude permanente, sans possibilité de se projeter, de s’approprier un lieu, d’y construire un semblant de chez-soi. À chaque fin de bail, c’est le même scénario : faire ses valises dans l’urgence, quitter un espace à peine apprivoisé, replonger dans l’attente et l’angoisse. Ces déplacements incessants usent les corps et les esprits. Ils empêchent toute stabilité, tout sentiment de sécurité, tout apaisement, pour des personnes déjà précarisées par leur situation. Cette situation crée une tension permanente dans les logements précaires mis à disposition et géré bénévolement par les plateformes comme BelRefuggees. A la Casa Tamam, plusieurs habitants rapportent la présence de vigiles aux entrées du bâtiment depuis quelques temps, ainsi que l’obligation de présenter une carte pour accéder au logement. BelRefugees alerte sur une crise humanitaire prévisible et évitable depuis plusieurs années. Faute de lieux, seuls 20 % des hébergés actuels pourraient être relogés à court terme. Notons également que les centres d’accueil pour les hommes réfugiés se font de plus en plus rares dans la région de Bruxelles. Pendant ce temps, l’État fédéral persiste à refuser l’accueil des hommes seuls, demandeurs d’asile, en dépit de ses obligations légales et des multiples condamnations qui s’accumulent. Ce refus politique, désormais chronique, alimente un effet domino qui fragilise tout le réseau d’accueil et expose les plus vulnérables à la rue, à la faim, au froid. BelRefugees appelle propriétaires solidaires, hôteliers et gestionnaires d’espaces vacants à se manifester. Car face à la défaillance des pouvoirs publics, c’est encore une fois la société civile qui tente de sauver ce qui reste d’humanité. Contact : info@belrefugees.be Légende : *Citydev : Organisme public régional bruxellois qui met des bâtiments ou terrains à disposition temporaire. Sources : BX1, 440 réfugiés menacés par la fermeture prochaine de deux centres d’accueil, https://bx1.be/categories/news/440-refugies-concernes-par-la-fermeture-prochaine-de-deux-centres-daccueil/

Bruxelles Bruxelles |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info