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[Entretien] L’extrême droite est-elle soluble dans l’abolitionnisme pénal ?

20 novembre - 19h00 - Le Centr’Al

[Entretien] L’extrême droite est-elle soluble dans l’abolitionnisme pénal ?

Entretien entre Gwenola Ricordeau et Philippe Hensmans sur la portée sociétale de l’abolitionnisme pénal

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : OIP-Belgique

Entretien entre :

Gwenola Ricordeau sociologue, féministe et militante pour l’abolition du système pénal. Docteure en sociologie (Université Paris IV – Sorbonne, 2005), elle a enseigné entre 2009 et 2017 à l’Université de Lille 1 comme maîtresse de conférences, avant de rejoindre la California State University, Chico (États-Unis), où elle a été professeure assistante, puis professeure associée en justice criminelle, jusqu’à sa démission en 2025.

Ses premiers travaux ont porté sur les proches des personnes incarcérées, ainsi que sur le genre et les sexualités en prison. Elle oriente ensuite ses recherches vers les formes de contestation du système carcéral et l’abolitionnisme pénal. Plus récemment, elle explore la manière dont le système pénal est représenté et mis en récit à travers la culture populaire, en particulier le cinéma, les musées ou encore les dispositifs de patrimonialisation.

Elle a également mené des recherches sur les migrations par le mariage, les rapports sociaux de sexe et les mouvements sociaux aux Philippines, avec un intérêt particulier pour les mobilisations féministes.

https://gwenolaricordeau.com

Dernières publications :

  • La cabane des enfants qui n’aimaient pas les punitions (éd. 7/7, 2025)
  • Petit dictionnaire des idées chics en matière de justice (Atelier Téméraire, 2024)
  • Brique par brique. Une histoire de l’abolitionnisme pénal (Lux, 2024, avec Joël Charbit et Shaïn Morisse)
  • 1312 raisons d’abolir la police (Lux, 2023)
  • Crimes et peines (Grévis, 2021)
  • Pour elles toutes. Femmes contre la prison (Lux, 2019) – trad. it. : Per tutte quante. Donne contro la prigione (Armando Editore, 2022) – trad. angl. : Free Them All : A Feminist Call to Abolish the Prison System (Verso, 2023)

ET

Philippe Hensmans est l’ancien directeur général de la section belge francophone d’Amnesty International. Licencié en sociologie de l’UCLouvain

Militant pour les droits humains.

Aujourd’hui consultant en communication, gestion de projet, intelligence artificielle, chroniqueur ad intérim à la RTBF et débatteur régulier sur des médias audiovisuels.

https://k1m.be

L’entretien durera une heure et sera suivi d’un échange avec la salle à l’issue duquel un drink sera servi.

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Agenda

COMPLET ! L’extrême droite est-elle soluble dans l’abolitionnisme pénal ? COMPLET !

 jeudi 20 novembre 2025  19h00 - 21h00 iCal
 jeudi 20 novembre 2025
19h00 - 21h00 iCal
 Le Centr’Al,

 

Avenue Besme 129
1190 Forest

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Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts Samedi 02 juin 2025, à Bruxelles. Un enfant de 11 ans, Fabian, meurt percuté par une voiture de police alors qu’il se trouve sur sa trottinette. Les circonstances exactes restent floues, mais l’événement a bouleversé une partie importante de la population. Une émotion forte s’est exprimée dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les familles, dans la rue. Et cette émotion est légitime. Elle est nécessaire. Un enfant meurt, et rien ne devrait jamais banaliser cela. 1. Un meurtre d’Etat à analyse à l’aulne raciale. Pourtant, à Bruxelles Panthères, à et dans tous les milieux antiracistes de terrain, nous savons qu’il ne s’agit ni d’un fait divers isolé, ni d’un simple accident de la route. C’est un meurtre d’État. Un assassinat policier inscrit dans un système de domination raciale. Dire cela n’est pas une provocation. C’est un impératif analytique. Il est impossible de comprendre la mort de Fabian sans adopter une lecture antiraciste, c’est-à-dire une lecture qui relie cette tragédie à un système plus large, celui de la suprématie blanche, et à ses manifestations concrètes dans les dispositifs policiers, judiciaires et médiatiques. C’est pourquoi l’ensemble des questions doivent être posées, y compris celle des (in)sensibilités différenciées selon la race. Car au-delà de la tristesse, du choc, de la sidération, une question politique profonde se pose. Pourquoi certaines morts suscitent-elles l’émotion collective et d’autres non ? Pourquoi la mort de Fabian devient-elle un fait de société, alors que celle d’Adil, d’Ibrahima, de Mehdi, de Lamine, …— pour ne citer qu’eux — n’a pas provoqué une indignation aussi large, aussi partagée, aussi transversale ? Soyons clairs : il ne s’agit pas d’opposer les douleurs. Il ne s’agit pas de dire que la mort de Fabian « mérite moins » de compassion. Au contraire : chaque vie compte, chaque deuil mérite d’être entendu, chaque injustice doit être dénoncée. Ce que nous proposons ici, c’est un déplacement du regard. Un appel à élargir notre boussole morale. Une invitation à interroger nos sensibilités collectives : à qui s’adresse-t-on quand on parle de victime ? À partir de quand une mort devient-elle « intolérable » ? Mais nous proposons aussi de penser Fabian comme une victime du racisme d’Etat. Les deux doivent être pensées « en même temps ». 2. La mort de Fabian, 11 ans : un meurtre d’État, un meurtre raciste — lecture antiraciste d’une tragédie structurelle 2.1. Une police structurée par la race Commençons par-là : la police belge est une structure d’État raciste, et elle ne peut être comprise autrement. Rappelons-le, le racisme n’est pas une attitude individuelle, mais, d’après la géographe abolitionniste Ruth Gilmore, la production et l’exploitation de différences groupales justifiant l’exposition différenciée à la mort. Or, que fait la police en...

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3e Procès Fictif de la 12e édition des Journées Nationales de la Prison Jeudi 13 novembre 2025 19h45 - 22h30 Auditoire K - ULB Performance-débat autour des réalités carcérales en Belgique Évènement de lancement des Journées Nationales de la Prison (JNP)* 2025, à l’initiative de APO ASBL, CAAP Culture avec le soutien de l’Observatoire International des Prisons - Section belge, le Réseau RAJ, l’Ecole des Sciences Criminologiques Léon Cornil et le Centre de Recherche Pénalité Sécurité et Déviances de l’ULB.  Le procès fictif se veut performance d’un procès tel qu’il se déroule dans la vraie vie, sur base d’une histoire fictionnelle, avec comme acteurs et actrices des personnes qui exercent réellement les métiers impliqués dans le procès. Avec la participation de : Kyle Cnudde, Sarah Durant, Gaëtan Eloy, Simon Menschaert, Sophie Morel, Harold Sax, Brecht Verbrugghe Mise en scène : Adèle Sierra *Portées par une série d’associations de toutes obédiences, les JNP ont pour but d’informer et de sensibiliser les citoyen·nes aux réalités du monde carcéral tout en les encourageant à la réflexion sur cette institution hors du commun, trop souvent oubliée. Concrètement, dans le cadre des Journées Nationales de la Prison, de nombreuses manifestations et événements (conférences, colloques, projections de films, expositions, ateliers de théâtre, écriture de journaux etc.) sont organisés pendant une dizaine de jours en prison et hors prison dans l’ensemble de la Belgique.

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Premier atelier d’un cycle de 3 sur sur le thème de l’enfermement et des privations de liberté Pour ouvrir ce cycle de 3 ateliers sur le thème de l’enfermement et des privations de liberté, nous allons parler de la prison et du système carcéral. Nous nous questionnerons sur le sens et l’idéologie politique qui sous-tendent ce système justice-police-prison. Nous nous demanderons aussi comment imaginer un monde sans prison. Quelles alternatives pourrions nous construire ? L’atelier sera animé par Alicia de l’association GENEPI Belgique et Serge de 9m². Le Genepi Belgique est une association qui vise à décloisonner la prison en créant des liens entre les personnes détenues et le monde extérieur. Inspiré du mouvement français né en 1976 dans le contexte des luttes carcérales, le Genepi Belgique a vu le jour en 2019. Il agit dans deux directions principales : Actions en détention : ateliers, activités culturelles et sociales avec les personnes incarcérées. On répond à la demande des détenus. On crée, avec eux et pour eux, divers ateliers. Sensibilisation du public : interventions extérieures pour informer et faire réfléchir sur la réalité carcérale. Avant tout, le Genepi forme ses membres pour garantir des interventions respectueuses, réfléchies et engagées. Suite à la fermeture de la prison de Forest en 2022, l’Asbl 9m² s’est constituée autour d’un objectif innovant et ambitieux : récupérer les clefs de la prison de Forest pour en faire un espace citoyen, pédagogique et historique autour de la thématique des enfermements en Belgique 🎉D’octobre 2025 à juin 2026, les ateliers BlablaClasses auront pour mission de questionner le concept de sécurité et son impact politique. Nous aborderons, entre autres, les thèmes de l’enfermement, de l’autoritarisme et des violences systémiques en adoptant des points de vue féministe, anticapitaliste et décolonial. Nous nous interrogerons aussi sur la manière dont les discours sécuritaires ont parfois infusé dans les milieux associatifs et militants et nous apprendrons à les déconstruire. Pas besoin de connaître le sujet pour venir ! Nous demandons aux participant‧es de prendre part à ces ateliers dans une posture d’humilité, ouverte à la remise en question de leurs potentiels privilèges. Informations pratiques : 📅Jeudi 23 octobre 2025 de 18h30 à 21h (accueil de 18h à 18h30) 📍Le Steki (rue Gustave Defnet, 4-6 – 1060 Saint-Gilles) 🚊Arrêt Bethléem à 170 m (tram 81), arrêt Porte de Hal à 750 m (tram 3 et 4, bus 48 et 52) 💶Événement gratuit, inscription recommandée 🚾Accès PMR via une rampe de 20% et assises sans accoudoir, toilettes non accessibles PMR. Pas de parking. 🍿Quelques boissons (non alcoolisées) sont disponibles sur place (en cash uniquement) et vous pouvez également apporter de quoi grignoter. ℹ️Pour tout besoin spécifique, contactez-nous.

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16 novembre - 14h00 - Gare du Nord

MANIFESTATION NATIONALE LE 16/11 — FREE PALESTINE

Le fragile cessez-le-feu entré en vigueur au début du mois d’octobre est une bonne nouvelle, qui permet d’entrevoir la fin du cauchemar absolu en cours depuis plus de deux ans dans la bande de Gaza. Cependant, aucune paix durable ne sera possible tant que les droits du peuple palestinien ne seront pas garantis — en particulier ses droits à l’autodétermination, au retour et à une réparation complète. Aucune paix durable ne sera possible tant qu’Israël ne mettra pas fin à son régime colonial d’apartheid. Le plan Trump, salué par la communauté internationale, y compris par des pays occidentaux tels que la Belgique, ne répond à aucune de ces conditions. Au contraire, il prévoit le maintien sous tutelle coloniale des Palestiniens. Par ailleurs, les violations par Israël des termes de l’accord, comme la poursuite des bombardements et du chantage humanitaire comme arme de guerre, ne sont pas de nature à stopper le génocide en cours. Nous poursuivons donc notre mobilisation pour la justice pour le peuple palestinien, ce tant que continueront l’occupation illégale, l’apartheid et le colonialisme israélien, et tant que les responsables du génocide à Gaza et leurs complices n’auront pas répondu de leurs crimes. La déstabilisation de la région et la souffrance de ses peuples ne prendront pas fin avec la signature de plans d’inspiration coloniale, mais par des mesures concrètes pour forcer Israël à se plier à ses obligations : – mettre fin à la colonisation et démanteler toutes ses colonies ; – mettre fin au blocus illégal de Gaza et permettre l’accès sans entrave à l’aide humanitaire pour ses habitants ; – se retirer du Territoire palestinien occupé ; – démanteler le système d’apartheid des deux côtés de la ligne verte ; – garantir le droit au retour des réfugiés ; – libérer tous les prisonniers palestiniens détenus pour des raisons politiques ; – indemniser les victimes palestiniennes. Rassemblons-nous pour la marche nationale le 16 novembre à 14h, à la Gare du Nord de Bruxelles, pour exiger du gouvernement belge : L’imposition, conjointement avec les gouvernements régionaux, d’un embargo militaire complet sur Israël, incluant l’interdiction de toute exportation, transfert, transit ou réexportation d’armes, de munitions, de technologies et d’équipements militaires — qu’ils soient directs ou indirects — ainsi que de tout service lié (recherche, etc.) ; L’interdiction de toute relation commerciale ou d’investissement contribuant au maintien de l’occupation illégale de la Palestine par Israël, comme stipulé par la Cour internationale de Justice, ainsi que de tout partenariat — y compris les marchés publics — avec des entreprises complices de violations des droits humains et du droit international dans les territoires palestiniens occupés ; Le soutien à la suspension immédiate de l’Accord d’association entre l’Union européenne et Israël ; L’application de tous les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale et la...

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