Vous pouvez ecouter 3 chansons juives lors de ce podcast qui est en telechargement libre sur Radio Air Libre, voir lien.
En attendant, voici la retranscription ecrite de cet episode :
’’ Bonjour,
Bienvenux dans ce nouvel épisode de trèfle a 4 feujs.
Je me remets difficilement encore des violences policières qui se sont déversées dans les rues de Bruxelles ce mardi 14 octobre.
J’espère que les gens qui traitent encore de terroristes la résistance palestinienne, se sont enfin rendu compte que finalement, la résistance armée n’est pas un choix de barbare mais une nécessite, et le seul moyen de survivre face une puissance sourde, exaltée par la violence répressive et deshumanisante.
Qui aujourd’hui oserait traiter de terrorisme les soulèvements du ghetto de Varsovie ou la résistance armée face aux nazis ? Ou les résistances kurdes face à la terreur commise par al Qaeda ? ou même la Révolution française ?
D’ailleurs, en parlant de résistance, il ne faut pas lâcher, malgré l’annonce de cesser le feu et ce que Trump appelle la paix au proche orient.
Les rassemblements à La Bourse organises par Ahrar belgium auront désormais lieu tous les vendredis, ne les lâchons pas. Ne lâchons pas la pression, justement escaladons, car l’annexion de Gaza et de la Cisjordanie elle ne s’est pas arrêtée et ne fait que progresser. Ne lâchons pas car sans une Palestine libérée de la puissance suprématiste sioniste, il n’y a pas non plus de Congo libre et vice-versa,
Et il n’y a ni même de libération Kurde, ni paix au Liban et en Syrie.
Tant qu’il y aura le sionisme et sa propagande tentaculaire, au sein des communautés juives de la diaspora, au sein de la société israélienne, de ses écoles, au sein des politiciens blancs, et des token racisés, il n’y aura ni retour des palestiniens possible, ni réparation, ni justice.
Tant que le sionisme existe, les luttes contre l’antisémitisme sont vaines et la déshumanisation des personnes et peuples arabes et musulmans sera de plus en plus décomplexée et dieu seul sait ou cela nous mènera.
On voit déjà en Belgique comment le gouvernement Arizona matraque la population de communique sur la supposée invasion par les frères musulmans dans la société belge. On voit aussi comment les refugies palestiniens sont ici criminalises et détenus en centres fermes, dans les pires conditions de détention possible, au point de mener un homme a se suicider, la semaine passée. Il s’appelait Mahmoud.
Je vous conseille grandement d’aller explorer le lien entre exploitation du Congo et le génocide en cours sur place ainsi que celui en cours à Gaza. Ainsi que notamment le rôle d’Israël dans la déstabilisation régionale en Syrie et le sort de la région autonome kurde du Rojava .
La résistance est nécessaire même si on n’est pas concernés directement ou qu’on pense ne jamais l’être, car l’histoire nous montre que même les personnes qui se pensaient au-dessus, ont fini par être victimes des groupes politiques dont elles étaient complices.
Je vais prendre en exemple l’implication des conseils juifs en Europe, instaures par les nazis, et en mettant des juifs aux postes.
Ces conseils juifs servaient de relais entre les nazis et les populations juives et créaient notamment les listes des juifs qui méritaient d’être déportés ou non, en listant les biens des déportés, en facilitant la ghettoïsation et en créant même les étoiles jaunes , facilitant ainsi le travail administratif des nazis. Ces mêmes membres de conseils juifs, en Pologne, Allemagne, Hongrie, en France, en Croatie et même jusqu’en Grèce finirent pour certains eux même à être déportés dans les camps.
En effet, en Allemagne également, a l’été 1933, après la montée de Hitler au pouvoir, les organismes de représentation juive qui jusqu’alors ne géraient que les lieux de culte et communautaires juifs, se sont retrouvés a collaborer avec les nazis pour l’émigration des juifs en Palestine. Cet accord s’appelait Haavara, signifiant transfert en hébreu. Le mouvement sioniste de l’époque et les dirigeants des communautés juives ont donc directement collabore avec le ministère des affaires étrangères sous le régime nazi pour augmenter ses colonies en Palestine.
Ben Gourion aurait même dit, à la suite de la nuit de Crystal en 1938 « l’exigence d’amener au pays (ici la Palestine) des enfants d’Allemagne ne vient pas seulement d’un sentiment de pitié pour ces enfants. Si je savais qu’il est possible de sauver tous les enfants juifs d’Allemagne par un transfert vers l’Angleterre, ou seulement une moitié par leur transfert vers la terre d’Israël, je choisirais la deuxième possibilité. Car devant nous ne se trouve pas seulement le compte de ces enfants, mais le bilan historique du peuple juif ; » donc les sionistes n’avaient que faire de sauver les juifs, et la Palestine n’a jamais été un projet de refuge pour les juifs victimes de persécutions aux yeux de Ben Gourion, le futur premier ministre de Israël.
Le projet sioniste était un projet colonialiste d’émancipation nationale et tous les moyens étaient bon pour y arriver, y compris collaborer avec les nazis.
D’ailleurs, lors du procès de Adolf Eichmann, des anciens membres du conseil juif ont même pris la défense de Adolf Eichmann.
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Tout cela n’a pas empêché Ben Gourion, par la suite, à changer de narratif afin de justifier l’expulsion des 700 000 palestiniens, cela en invoquant l’émancipation des martyrs juifs européens. D’ailleurs, en Israël, le musée yad vashem, érigé en raison de la loi mémoire, shoah et héroïsme, fut érigée sur les ruines d’un village palestinien, Sumeil, rasé pendant la Nakba de 1948. Les martyrs juifs européens ont servi au sionisme pour justifier le nettoyage ethnique des Palestiniens alors même que dans la société israélienne de l’époque, il y avait un mépris énorme pour ces refugies européens qui, d’après ben Gourion encore, étaient considérés comme des faibles, des moutons qui s’étaient laisses empoter à l’abattoir. Ces gens parlaient encore le yiddish, une langue qui fut interdite par la suite car représentait la langue des faibles.
Il est important de préciser, par honnêteté intellectuel, que ce n’est pas seulement la collaboration du mouvement sioniste avec des forces ennemies qui a permis l’émigration en Palestine, mais aussi le rejet a l’époque par l’Angleterre et des Etats Unis d’accueillir les vagues d’immigres juifs dans leurs pays. Ce qui n’a pas empêché, plus tard, dans les années 80, à Israël de renforcer sa propagande sioniste pour convaincre les juifs issus de l’Union Soviétique ou encore d’Argentine émigrant encore aux USA de plutôt s’installer en Israël Palestine.
A la même époque, la mission Moise qui exfiltra les juifs Ethiopiens et du Soudan vers la Palestine. Ces mêmes juifs qui , je le rappelle, sont victimes d’un racisme complétement décomplexé en Israël et de manifestations en faveur de leur retour dans leur pays d’origine.
Israhell bénéficie à chaque fois, comme on le voit, des conflits dans le monde pour justifier l’émigration juive en Palestine et son étiquette de refuge pour les juifs.
Parallèlement à cela, il y a aussi une argumentation religieuse a coup de références bibliques, notamment avec le livre de Josué, qui fut implantes dans la propagande extérieure et intérieure et ce jusque dans les programmes de l’éducation nationale israélienne. Cela avec le soutien des évangélistes sionistes dont lord Balfour faisait partie ; lui qui n’avait rien d’un philosémite humaniste et qui était d’ailleurs opposé à l’immigration juive aux Royaumes Unis.
Il était important pour la propagande intérieure et internationale de prétendre que Israël n’était pas qu’une terre de refuge indispensable mais que son implantation même en Palestine, alors que le projet a failli être implante en Ouganda ou même Madagascar, était justifiée par l’analogie avec le livre de Josué, pourtant critiqué et commenté par les études talmudiques, dans lequel Dieu promet et autorise un génocide pour laisser les hébreux s’installer en terre promise.
Ce livre, probablement écrit par des exilés de Babylone en Judée, et prosélytes du judaïsme, n’est qu’un fantasme basé sur aucun évènement historique réel ou concret.
De toute façon, ce livre démontre bien que le peuple hébreu n’était jamais natif d’une terre, que ce soit la Palestine, ou autre, si ce n’est l’Egypte, car les 12 tribus d’Israël, issues des enfants de jacob, qu’on appelle aussi Israël, avec ses cousines Léa, Rachel, Bilha et Zilpah, sont nés, ont grandi pour la plupart en pays de Canaan ou en Egypte ou ils ont créé une descendance qui y est restée, et ce pendant 400 ans.
De nouveau, aucune preuve historique tangible, juste des fantasmes écrits par des exiles pour servir une propagande. Aussi, aucune mention d’une quelconque présence homogène et exclusive sur ces terres avant que Dieu ne promette le fameux génocide.
Et de toute façon, comme le dit Elias Sanbar, historien palestinien, même si droit au retour il y avait, le droit au retour ne signifie pas droit de possession.
Pour tous ces propos je me suis basée sur 2 livres :
1) le livre commentaire de Eyal Sivan et Rony Brauman, sur « « l’éloge de la désobéissance » Rony Brauman, juif , français, né à Jérusalem, ancien président de MSF France, et militant anarcho communiste dans sa jeunesse, et auteur de plusieurs livres sur l’aide humanitaire. Eyal Sivan, né en Israël, cousin de Rony Brauman, vivant en France, réalisateur de documentaires témoignant des expropriations, de l’apartheid, et le nettoyage ethnique en Palestine, ainsi que le racisme qui gangrène la société israélienne
2) le livre « Comment la terre d’Israël fut inventée : de la terre sainte a la mère patrie » de Shlomo Sand ». Je vous conseille grandement la lecture de ces livres .
Pour conclure, nous pouvons dire qu’Il y a toujours un revers a la médaille de la collaboration.
Pouvons-nous ( ?) nous permettre une analogie avec l’isolement politique de Gaza et l’expropriation continue en Cisjordanie qui sont rendues possibles aussi grâce à la complicité du gouvernement palestinien en place avec les forces israéliennes ? "






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