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Festival Résistance, des centaines de personnes pour célébrer la résistance du peuple Palestiniens’ensuit une polémique d’extrême droite

Festival Résistance, des centaines de personnes pour célébrer la résistance du peuple Palestiniens’ensuit une polémique d’extrême droite

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Bruxelles Dévie | Collectif : Bruxelles Dévie
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Du vendredi 6 juin au dimanche 8 juin, s’est déroulé le Resistance Festival à Saint-Gilles, à Bruxelles. De nombreuses personnes étaient au rendez-vous et l’événement fut « un succès« , selon les organisateur·ices. Cette édition, portée par une coalition d’une vingtaine de collectifs, associations et ASBL, fait désormais l’objet d’attaques diffamantes et calomnieuses, menées par certains acteurs de la droite et l’extrême droite belge ainsi que des milieux pro-israéliens, et malheureusement, relayées par une partie de la gauche.

Suite à la polémique d’extrême droite, le bourgmestre de St-Gilles, Jean Spinette (PS) a annoncé sa volonté d’interdire l’évènement l’année prochaine. Le parquet a quant à lui annoncé ne pas avoir ouvert d’enquête pour le moment.

3 jours de partage et d’apprentissage collectif autour des luttes de libération populaires

Organisé pour la 3e année consécutive, le Festival Resistance – tout en ayant un focus sur la Palestine – propose de célébrer les luttes de libération populaire de par le monde, de les honorer ainsi que d’apprendre collectivement à leur sujet. Le festival comprenait des activités très diverses : des discussions politiques, ateliers, tournoi sportif, diffusion de films, village militant, représentations musicales, théâtrales ou encore poétiques, interventions politiques, etc.

La soirée du 6 juin marquait l’ouverture du festival, avec deux projections. Premièrement, le court-métrage Behind the Lines, réalisé par Fanny Arnulf et Youssef Haider, un documentaire qui explore les pratiques artistiques et de résistance au travers du parcours de 14 artistes vivant dans des camps de réfugié·es palestinien·nes au Liban ainsi que dans des favélas au Brésil. Ensuite, le film The Dupes, l’adaptation cinématographique de la nouvelle Men in the Sun de l’intellectuel et résistant palestinien Ghassan Kanafani. Les projections au Pianofabriek, ont été suivies d’une discussion avec un panel constitué de Fanny Arnulf et Yousseh Haider, ainsi que de Reem Shilleh et Hazem Jamjoum. Palestinienne, Reem Shilleh est chercheuse, réalisatrice et commissaire d’exposition ; elle vit entre Bruxelles et Ramallah. Hazem Jamjoum est quant à lui chercheur et auteur, traducteur de Ghassan Kanafani.

« La journée du samedi 7 juin était organisée sur la place de Bethléem, à Saint-Gilles. De 15 à 22h, après le tournoi de foot matinal et malgré une météo instable, la foule était au rendez-vous, famille du quartier, collectifs, étudiant·es se sont réuni·es pour s’informer auprès du village militant et partager un moment festif et conscient autour des représentations artistiques qui se sont succédées au cours de l’après-midi » ont expliqué les organisateur·ices dans un communiqué.

L’après-midi et la soirée ont été l’espace de diverses interventions politiques (OSVP, collectif Justice pour Imad, Samidoun, etc.), ainsi que d’autres interventions artistiques et poétiques (Asma Soulista, Ryaam, Raj’een, Hussein Abu Shammala, DJ Hussam), et finalement des concerts de Osloob, puis de Ach et TMoin.

La journée du dimanche s’est tenue au DK, un lieu militant, toujours à Saint-Gilles. Différents événements ont été organisés pendant cette journée. D’abord, une session de « School of the Revolution  », un espace d’éducation politique, collectif et populaire. Cela a été suivi de trois discussions autour de différents thèmes : « Palestinien·nes et non-palestinien·nes, juif·ves et non-juif·ves : tous·tes contre le sionisme » avec des militant·es de terrain bruxellois·es. « Que signifie le boycott en tant que mouvement révolutionnaire ? » avec des membres de Palestine Action, BDS ULB et University Workers for Palestine. «  Luttes anticoloniales et anti-impériales actuelles et la coalition au cœur de l’empire  » avec Amzat Boukari Yabara, Luis Martinez Andrade, Kenji et Khaldia Abubakra.

Selon les organisateur·ices du Festival, ces conversations constituaient un moment de partage d’expériences et d’analyses, afin de penser ensemble ce que signifie résister, transmettre, imaginer.

Retour sur la « polémique » : une représentation « macabre  » dénoncée sur les réseaux-sociaux ?

Dès le dimanche 8 juin, des publications sur les réseaux sociaux ont mis en cause le festival et ses organisateur·ices. Plus spécifiquement, c’est une des représentations du samedi qui est pointée du doigt comme une manifestation « appelant à la violence contre les Juifs (Globalised Intifada !) et à la guerre contre Israël (« Free Palestine, from the River to the Sea  ») » [1].

Dès le lendemain, plusieurs articles de presse relatent, tous, la même histoire : cette représentation serait un « simulacre pouvant être interprété comme une apologie du Hamas  » [2]. Le bourgmestre de Saint-Gilles, Jean Spinette (PS) monte au créneau, et s’exprime auprès de différents médias pour dénoncer l’événement et assurer qu’il a été trompé par les organisateur·ices sur la nature de celui-ci.

Des personnalités politiques de droite et d’extrême-droite, comme Georges-Louis Bouchez (MR) ou encore Sam Van Roy (Vlaams Belang) partagent leur indignation sur les réseaux et dans la presse. Ces derniers pointent du doigt l’organisation Samidoun et appellent à son interdiction, ainsi qu’à l’interdiction de toute une série d’ASBL qui seraient « proches » de Samidoun. Il à noter que la dissolution de l’organisation Samidoun, réseau de solidarité avec les prisonnièr·es palestinien·nes, figure dans l’accord du gouvernement Arizona, et que le gouvernement prévoit mettre en place un cadre législatif – à ce stade-ci inexistant en Belgique – à cet effet.

Le bourgmestre de St-Gilles, Jean Spinette (PS), a transmis un rapport de police au sujet du festival au parquet. Le parquet a lui déclaré « évaluer en profondeur la pertinence d’une enquête » [3]. Signe que la polémique semble plus politique que basée sur des principes légaux belges qui n’auraient été pas potentiellement pas été respectés.

Or quels sont les faits ? Le Festival est le fruit du travail d’une coalition d’une vingtaine de collectifs aux engagements divers, mais cependant unis autour de luttes contre l’impérialisme, le colonialisme, le racisme, mais aussi contre l’homophobie, le fascisme ou les violences policières ; parmi eux figure notamment le collectif Samidoun.

Les représentations et performances présentées pendant le festival reflètent les positions des artistes qui les produisent, dans le contexte du festival, centré sur la transmission et la célébration des luttes de libération populaire. Les collectifs organisant le festival respectent la liberté d’expression des artistes, et les messages portés par les artistes n’engagent pas spécialement les positions des organisateur·ices.

La représentation mise en cause par l’extrême droite était une performance théâtrale, scénarisée et dirigée par un jeune palestinien de Gaza. L’œuvre artistique visait à poser la question de l’impunité israélienne dans le génocide en cours.

« Deux personnages représentant l’armée israélienne mimaient des tirs sur les acteur·ices représentant, respectivement, un·e enfant palestinien·ne, un·e journaliste, un·e membre des services de santé… Un personnage représentait un palestinien, qui se faisait arrêter par l’armée israélienne. Alors que tout espoir semble perdu, qu’au sol gisent les corps, que le prisonnier pleure l’enfant mort, arrive la résistance. C’est cela que représentaient, de façon allégorique, les personnes dont le visage était masqué par un keffieh : la résistance du peuple palestinien, qui se soulève contre l’oppression. » ont expliqué les organisateur·ices dans un communiqué.

« Les personnages en question n’étaient même pas munis d’armes factices, mais de simples béquilles. Lors de leur arrivée, les personnages incarnant l’armée israélienne s’enfuient, et la Résistance libère le prisonnier. Le message transmis est donc celui que dans le contexte de l’impunité israélienne, de l’inaction des gouvernements du monde, le peuple palestinien résiste et n’attend sa libération que de lui-même.  » continuent les organisateur·ces.

Voici le scénario tel que présenté par son auteur : «  La mise en scène d’une durée de quelques minutes représentait des personnes qui dénonçaient les fautes graves qu’Israël inflige au peuple Palestinien ainsi qu’aux différentes institutions internationales qui travaillent là-bas, à l’aide de papiers qui indiquaient : « Pourquoi les journalistes, la croix rouge sont pris pour cible ?  ».

Un jeune palestinien accompagné de sa sœur (fictive) entre alors en scène, des personnes déguisées en soldats Israéliens entre et tuent la sœur. La croix rouge arrive pour donner des premiers soins à la petite sœur, les soldats les tuent. Une photographe entre en scène et se fait tuer aussi. Les soldats israéliens mettent le jeune Palestinien en prison. Celui-ci se fait libérer par la résistance palestinienne  ».

Des attaques diffamatoires orchestrées par la droite et l’extrême-droite ; Un bourgmestre de Saint-Gilles qui leur emboîte le pas.

Comme souvent, un mode opératoire apparaît : de premières attaques et accusations, lancées via les réseaux sociaux ; la droite et l’extrême-droite institutionnelle s’en emparent, la presse leur emboîte le pas en omettant leur travail journalistique, et d’autres acteurs (ici, le bourgmestre de Saint-Gilles) relaient accusations et des contre-vérités sans trop se poser de questions.

Dans le cas du festival Résistance, les organisateur·ices avec qui nous avons pu communiquer et qui ont publiés des réactions sous formes de communiqués à ces attaques, regrettent l’attitude du bourgmestre, qui reprend à son compte et en toute mauvaise foi, semble-t-il, les accusations éhontées et les interprétations hasardeuses sur la nature et le message de la performance artistique du samedi. Ils et elles avaient pourtant échangé avec le bourgmestre en amont du festival et l’avaient informé de la nature et du message politique de l’événement, qui honore les résistances au colonialisme et à l’impérialisme partout dans le monde, et particulièrement en Palestine. Le droit à la résistance armée, en contexte d’occupation, est par ailleurs consacré par le droit international et de multiples résolutions de l’assemblée générale de l’ONU.

Les attaques dont sont la cible les organisateur·ices du festival Résistance reflètent une stratégie bien rôdée de : Victimisation : les mort·es ne pourraient être « que » israélien·nes et « que » lié·es au 7 octobre, cela nous rappelle une fois de plus la négation du génocide et du caractère colonial de la situation en Palestine, qui se traduit ici par l’impossibilité même de penser les corps palestiniens, par la majorité du monde politique et médiatique belge. Décontextualisation : les détracteurs choisissent un petit élément (ici, des personnages « armés ») et en proposent une interprétation complètement décontextualisée et fausse. Criminalisation des voix sortant du cadre dominant, ainsi, parler et honorer la résistance du peuple palestinien est pointé du doigt comme un crime, et s’apparenterait à de l’apologie de la violence et du terrorisme.

Il est regrettable que des acteurs se définissant comme de gauche cèdent systématiquement aux pressions orchestrées par l’extrême droite, qui, si nous devons le rappeler … soutiennent à l’heure actuelle le génocide commis en Palestine. Par ailleurs, il est interpellant que les médias et les journalistes reprennent sans recul, analyse, mise en contexte et critique, des propos proférés par des politiciens de droite et d’extrême droite.

Cependant, malgré l’intensité de ces attaques diffamatoires et aux relais médiatiques et politiques importants, il reste que d’après ses organisateur·ices le Festival Résistance fut un succès, avec une grande participation populaire. Cette affluence témoigne de l’intérêt croissant pour les luttes portées par les collectifs engagés contre l’impérialisme et le colonialisme, ainsi que du besoin d’espaces culturels et politiques alternatifs où les voix marginalisées peuvent s’exprimer librement.

Sources :

Voir en ligne : BXL Dévie

Notes

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