Kokkerellen est une cuisine mobile qui a pour slogan « No Chef, no servant » (« Pas de Chef, pas de serviteur »). Le petit collectif derrière Kokkerellen fonctionne de manière bénévole, horizontale et est basé sur le partage des savoirs.

En 2022, le collectif fête ses 30 ans d’existence : 30 ans à soutenir les luttes, occupations, rassemblements et actions militantes et solidaires avec de la super bonne nourriture vegan !

À cette occasion, un festival est organisé ces 10 et 11 juin 2022 au ’T Landhuis, à Gand. Il y aura des spectacles, performances, infokiosques, cuisine populaire et, le 11, il y aura même une bataille de radeaux sur l’Escaut (à vos radeaux !)

Tous les bénéfices du festival iront à la Zigzag Kitchen, une cuisine collective solidaire qui sert des repas vegan aux réfugié-e-s à Bruxelles.

Plus d’infos sur Kokkerellen ici et sur la Zigzag Kitchen ici.
Plus d’infos sur le lieu ’T Landhuis ici ou sur leur page facebook.

FR// À propos (tiré du site de Kokkerellen)

Une manifestation agitée, les gaz lacrymogènes s’estompent peu à peu, ça se calme. Ton ventre gargouille dans une ville que tu ne connais pas. Tu es à la recherche d’une tasse de thé et surtout de quelque chose à manger. Tes camarades sont assis un peu plus loin et tu trouves là une marmite fumante, une poêle pleine de patates frites et une salade fraîche. Kokkerellen en action !

Echanger vos opinions, manifester et agir, mais aussi discuter, faire la fête et manger. Un café lors d’une barricade ou des croquettes dans une église occupée, Kokkerellen calme la faim là où les personnes luttent contre l’inégalité et l’exploitation de la terre, des hommes et des animaux ou plus simplement contre le système économique et politique actuel.

Nous avons du matériel pour cuisiner pour une 300-taines de personnes. Nous installons notre cuisine la plupart du temps directement sur place. Nous ne sommes pas une service de restauration ordinaire et ne le serons jamais. Nous ne sommes pas non plus une entreprise ni une asbl. L’argent est destiné à garantir notre fonctionnement autonome et, en cas de surplus, sert à soutenir d’autres initiatives.

Dans notre collectif, il n’y a pas de chef, pas de cuisinier professionnel. Les décisions sont prises en groupe. Personne n’a de tâches fixes : cela peut être couper les légumes, laver, installer la cuisine, faire la soupe ou encore préparer les plannings. Une grosse louche d’anarchisme en pratique.

La cuisine est inséparable des projets pour lesquels elle cuisine. Et tout comme nous nous sentons volontiers concernés par les projets soutenus, nous attendons des mangeurs que eux aussi mettent la main à la pâte.

Nous voulons, en tant que cuisine, faire partie de la solution plutôt que du problème. Pour cette raison, nous cuisinons autant que possible végétalien et bio. Nous essayons également de faire des récups’ et de cuisiner local. Ainsi, nous essayons de nous opposer à une économie polluante, dégradante et qui favorise le gaspillage.

Pour les repas, nous ne demandons pas de prix fixe, mais une contribution à prix libre (parfois avec un prix indicatif). Donne et mange ce que tu peux, ainsi nous remplirons tous les estomacs et la cuisine ne restera pas avec des pertes financières sur les bras.

NL// Over ons (van de Kokkerellen website)

Een woelige betoging, het traangas om je hoofd is verdwenen, rust. Je maag begint te knorren in een stad die je niet kent. Op zoek naar een tas thee en vooral iets om te eten keer je terug naar de plek waar je kameraden zijn en vind daar een dampende pot, een braadslee gevuld met gebakken aardappelen en een fris slaatje. Kokkerellen in actie.

Samen van je laten horen, betogen en actievoeren, maar ook samen discussiëren, feesten en eten. Koffie bij de barricade of kroketten voor een kerk vol sans-papiers. Kokkerellen stilt de honger daar waar mensen zich verzetten tegen ongelijkheid en de uitbuiting van aarde, mens en dier, lees het huidige economische en politieke systeem.

We hebben materiaal om voor een driehonderdtal mensen te koken en bouwen meestal gewoon ter plekke onze keuken op. Wij zijn geen catering en zullen dat ook nooit worden. Niemand krijgt loon en er wordt geen winst gemaakt. Wij zijn noch een bedrijf, noch een vzw. Geld dat binnenkomt wordt gebruikt
om onze autonome werking te garanderen en bij overschot andere initiatieven te steunen.

In ons collectief geen chef , geen keukenknecht. Beslissingen worden gezamenlijk genomen. Groenten snijden, afwassen, keuken opbouwen, de soep kruiden, projectvoorbereiding, niemand heeft een vaste taak. Een lepel anarchisme in de praktijk.

De keuken staat niet los van de projecten waar we voor koken. Net zoals wij graag betrokken worden verwachten we dat ook de eters nu en dan de handen uit de mouwen steken.

We willen als keuken deel zijn van een oplossing en niet van het probleem. Daarom koken we zo veel mogelijk veganistisch en biologisch en maken ook vaak gebruik van lokaal en ‘gerecycleerd’ voedsel. Zo vermijden we steun aan een milieuvervuilende, verspillende en mensonterende economie.

Voor de maaltijden vragen we doorgaans geen vaste prijs, maar een vrije bijdrage (soms met richtprijs). Geef en eet wat je kan, zo raakt elke maag gevuld en de keuken uit de kosten.

EN// About us (from the Kokkerellen website)

A turbulent protest. Clouds of tear gas around your head slowly dissolve. Peace. Your stomach starts to growl in a city you don’t know. Looking for a cup of tea and something to eat you return to your friends and find a steaming pot, a roasting pan filled with baked potatoes and some fresh salad. Kokkerellen in action.

Speak up, either alone or collectively. Join demonstrations and manifestations. Discuss, celebrate and eat. Coffee at the barricades, chips for a church full of illegal immigrants. Kokkerellen satisfies hunger where people oppose injustice and resist the exploitation of the planet, it’s people and animals. Resist our current economical and political system.

We are equipped to prepare food for about 300 people and can build our mobile kitchen almost anywhere. We are no catering company and never will be. Nobody gets paid and no profit is made.

Money received is used to support our autonomous operation and any surplus goes to other initiatives. In our collective there is no chef, no servant. Decisions are made collectively. Cutting vegetables, washing up, build the kitchen, flavor the soup, prepare projects, no one has a fixed assignment. A spoonful of anarchy in practice.

The kitchen is inseparable from the projects we cook for. Just like we enjoy being involved, we expect those who eat to help out where they can.

We want to be a part of the solution, not the problem. That’s why we cook almost exclusively vegan and organic. Sometimes we use local or ’recycled’ food that would otherwise only feed a waste bin. In this way we try to oppose a polluting, wasteful, humiliating economy.

For our meals we usually don’t ask a fixed price but a free contribution (with a suggested amount). Give and eat what you can, so every stomach gets filled and no costs are left for the kitchen.