stuut.info

Mobilisation : Un « appel de novembre » lancé par les syndicats, 3 jours de grèves contre la casse sociale de l’Arizona

10 novembre - journée - Belgique

Mobilisation : Un « appel de novembre » lancé par les syndicats, 3 jours de grèves contre la casse sociale de l’Arizona

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Bruxelles Dévie | Collectif : Bruxelles Dévie
PNG - 1.5 Mo

24 novembre : grève des transports

25 : grève des services publics

26 : grève nationale interprofessionnelle

Le front commun syndical (FGTBCSCCGSLB) annonce une nouvelle mobilisation contre l’Arizona, avec cette fois une grève nationale par secteur puis générale, répartie sur trois jours les 24, 25 et 26 novembre. Le lundi 24 novembre, une action de grève aura lieu sur les chemins de fer et les transports en commun. Le mardi 25 novembre, les syndicats appellent à la grève dans tous les services publics. Le mercredi 26 novembre, ils organiseront une grève nationale interprofessionnelle.

Dans le secteur de l’enseignement, des actions et arrêts de travail sont à attendre dès le lundi 3 novembre. Les enseignants sont appelé·es à se mettre en grève le lundi 10 novembre. Les syndicats appellent également à rejoindre la manifestation contre les violences sexistes et sexuelles le 23 novembre !

Depuis son arrivée à la tête de l’Etat, un large mouvement se construit contre le gouvernement Arizona et sa casse sociale : réforme des pensions qui va faire perdre jusqu’à 500 euros par mois à un tiers des travailleur·ses, en particulier les plus précaire, introduction d’un bonus malus sur les retraites, réforme du chômage qui va exclure jusqu’à 281 000 personnes, proposition de saut de l’indexation des salaires qui pourrait faire perdre jusqu’à 40 000 euros sur 10 ans, diminution de l’argent pour le système des soins, répression des malades de longue durée, l’élargissement du travail de nuit, … Ces ensembles de mesures vont d’abord toucher les personnes précaires et les femmes, pendant que le gouvernement fédéral continue à favoriser le patronat et les personnes les plus riches.

Le 14 octobre, lors d’une manifestation historique plus de 140 000 personnes ont répondu au gouvernement dans la rue. Cette journée s’est illustrée par une mobilisation massive, y compris chez les jeunes en dehors des syndicats, une colère et des manifestations sauvages qui ont duré jusqu’en soirée.

Pour l’instant le gouvernement semble camper sur ses positions et ne rien changer dans ses réformes … Pire son aile droite se vautre dans la provocation : traitant les manifestant·es de « racailles« , menaçant d’armer la police avec le FN303 pour tirer sur la foule. Tout en raillant la mobilisation sociale historique en disant que la plupart des belges sont restés chez eux.

Le large mouvement social contre l’Arizona, qui ne se limite pas aux syndicats, s’oppose aux réformes portées par le gouvernement belge de droite radicale, mais aussi aux changements qu’il souhaite imposer dans la société. La politique de l’Arizona est l’aboutissement de la liquidation de la « sociale démocratie ». Cette dernière, après la Seconde Guerre mondiale, était une concession de l’Etat capitaliste pour s’accorder la « paix sociale » face aux luttes ouvrières hargneuses d’alors, qui demandaient plus qu’un peu de répartition des richesses. Il est probable que nous arrivions au bout d’une séquence historique, où sur fond de changements géopolitiques internationaux, la menace fasciste nous pend au nez. Dans cette configuration la classe politique souhaite gouverner sans réserve et ne plus rien céder. Il est aussi probable que la rue y réponde. Ce fut le cas le 14 octobre, et elle donne un nouveau rendez-vous au gouvernement Arizona, le 24, 25 et 26 octobre.

Les élites libérales à la tête du gouvernement se radicalisent, la question est : Est-ce que le mouvement social sera à la hauteur ?

Sources :

Voir en ligne : BXL Dévie

Agenda

Grève de l’enseignement

 lundi 10 novembre 2025  Toute la journée iCal
 lundi 10 novembre 2025
Toute la journée iCal
 Belgique,

 

« appel de novembre », 3 jours de grèves contre la casse sociale de l’Arizona

 lundi 24 novembre 2025  Toute la journée
26 novembre iCal
 lundi 24 novembre 2025
Toute la journée
26 novembre iCal
 Belgique,

 

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Extrême-droite / Antifascisme

PRESSION : DES ACTIVISTES POURSUIVI·ES POUR AVOIR BLOQUÉ UNE ENTREPRISE D’ARMEMENT ISRAÉLIENNE EN BELGIQUE

Le 4 mars 2024, une centaine d’activistes a bloqué le site de OIP-Elbit Systems, une entreprise d’armement israélienne pour dénoncer la complicité belge avec le génocide en cours en Palestine. Depuis, des poursuites judiciaires ont été entamées et 7 activistes font face à un procès pour leur participation au blocage. L’entreprise OIP exige des activistes des dédommagements, ce qui les expose à 70 000 euros d’amende. Le jour du blocage, deux entreprises avaient été visées en Belgique : OIP-Elbit à Oudenaarde et Thalès à Herstal. Les collectifs qui avaient organisé l’action expliquaient s’attaquer à ces entreprises car elles « produisent des armes, des technologies militaires ou de surveillance utilisées par le régime d’apartheid israélien et sont complices du génocide en cours à Gaza ». À défaut d’un embargo belge au niveau politique, les activistes ont voulu mettre en oeuvre un embargo citoyen en s’attaquant au matériel de ces entreprises. Les activistes rappelaient que OIP est une filiale du producteur d’armes israélien Elbit Systems, qui est le plus grand fabricant d’armes privé d’Israël : « Elbit fournit 85 % des drones et la plupart des équipements militaires terrestres utilisés par l’armée israélienne. La multinationale de l’armement française Thalès entretient quant à elle des relations de longue date avec Israël et collabore avec Elbit System. » En septembre 2025 avait lieu un premier procès : celui de la militante Anuna De Wever, pour des graffitis réalisés sur le site de l’entreprise OIP à Tournai en décembre 2023 et pour le motif « d’association de malfaiteurs ». Ce 21 octobre 2025, le verdict est tombé : suspension du prononcé pour les graffitis et Anuna De Wever a finalement été acquittée de l’accusation « d’association de malfaiteurs ». Avec ses avocates, elle entreprend désormais un procès à l’encontre de OIP–Elbit pour complicité dans un génocide. Entre-temps, se déroule une autre affaire juridique : celle de 7 activistes qui ont participé à l’action de blocage en mars 2024. OIP-Elbit les poursuit et réclame des sommes pour compenser les pertes financières mais aussi lesdits « dommages moraux » à l’issue du blocage de 2024. Les activistes visés et leurs camarades de Stop Elbit maintiennent toutefois leur ligne : « Nous refusons de laisser une compagnie israélienne fabriquer en toute impunité des armes sur le territoire belge. […] Aujourd’hui Elbit nous poursuit en justice et nous demande des indemnités. Ne les laissons pas gagner. » Le procès a lieu le 16 février 2026. Les activistes appellent au soutien le jour du procès mais aussi à un soutien financier, et à rejoindre les actions de Stop Elbit. Ce procès s’inscrit dans la criminalisation des personnes qui se prononcent publiquement en opposition au génocide en cours en Palestine et à la complicité de l’état belge dans ce génocide, notamment via des matériaux d’armement. En Belgique, le projet de la loi dissolution (ou loi Quintin) s’inscrit (...)

Belgique Belgique |

4 décembre - 18h30 - cinéma Vendôme

[projection] À NOTRE SANTÉ

À NOTRE SANTÉ Tama­ra Pier­no, Veró­ni­ca Ortiz, Mari­nette Mor­mont, Soraya Soussi Face aux vio­lences médi­cales, Vic­to­riae, Sarah et Sophie s’évertuent à faire bou­ger les lignes. Actions com­mu­nau­taires, ate­liers d’autodéfense ou dénon­cia­tion des dis­cri­mi­na­tions : elles explorent d’autres manières de prendre soin et luttent en faveur d’une san­té glo­bale, res­pec­tueuse et inclu­sive pour toutes les femmes*. Dans le sillage de Pas sans elles, pre­mier film de ce groupe de réa­li­sa­trices, A notre san­té (54 minutes) pro­pose d’accueillir les récits de ces femmes qui subissent ces vio­lences de plein fouet en rai­son de leur poids, leur cou­leur de peau, leur iden­ti­té de genre ou encore des stig­mates asso­ciés aux per­sonnes sans chez-soi ou usa­gères de sub­stances psy­cho-actives. Ce film est une invi­ta­tion à nous unir dans le com­bat pour le droit à la san­té pour toutes* et à par­ti­ci­per à la quête de pra­tiques de soins alternatives. Le film est dis­po­nible en fran­çais avec sous-titres sourds et mal­en­ten­dants (SME) Avant pre­mière : Jeu­di 4 décembre 2025 à 18h30 au ciné­ma Ven­dôme — chaus­sée de Wavre 18, 1050 Bruxelles (réser­va­tion souhaitée) Entrée prix libre le film sera éga­le­ment pro­je­té au Centre Cultu­rel de Jette le 30/01/26 à 13h30 et à 19h, sui­vi d’un échange avec les pro­ta­go­nistes du film. Pour orga­ni­ser une pro­jec­tion, vous pou­vez adres­ser une demande à l’a­dresse diffusion@zintv.org Réa­li­sa­trices : Tama­ra Pier­no, Veró­ni­ca Ortiz, Mari­nette Mor­mont, Soraya Soussi Avec la par­ti­ci­pa­tion de : Sarah Tshin­gu­ta Mus­senge, Sophie Godenne, Vic­to­riæ Pildaer Image : Tama­ra Pier­no, Veró­ni­ca Ortiz Son : Tama­ra Pier­no, Veró­ni­ca Ortiz, Mari­nette Mor­mont, Soraya Soussi Mon­tage : Nina Alexan­dra­ki, Valen­tin Fayet Mon­tage son et Mixage : Lola Ciosek Musique : Tho­mas Michel Eta­lon­nage : Arshia Davari Une pro­duc­tion ZIN TV Avec le sou­tien du Centre du Ciné­ma et de l’Audiovisuel de la Fédé­ra­tion Wallonie-Bruxelles

Bruxelles Bruxelles | Santé / Soins |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info