C’est la nouvelle dénomination, ni réductrice ni stigmatisante, des personnes autrefois appelées « SDF », « sans-abri », « sans-papiers », « sans-logis », « précaires » ou « habitants de la rue ».
Nos invités et le Syndicat des Immenses nous proposent également un néologisme : le sans-chez-soirisme : ne pas savoir où l’on va dormir le soir ; être en proie aux violences genrées ; assurer le quotidien avec des enfants ; imaginer une solidarité ; aller au-delà des « besoins » des personnes pour aller au-delà de la survie pour se remettre dans une perspective avec un avenir.
Pourquoi les pouvoirs publics n’interviennent pas tout de suite vis-à-vis des personnes fragilisées, assez fragilisées pour ne plus avoir de domicile, alors que le droit moral, la rentabilité préconisent une intervention immédiate ?
Voici quelques questions que nous aborderons lors de cette soirée, forts de l’expérience de nos invités auprès de Douche-Flux, du Palais des droits entre autres.
Les invités :
- Binta Liebmann : membre de l’équipe médicale de Douche-Flux, très active au Palais des droits
- Elias Preszow : Après avoir bossé dans un centre d’accueil de jour pour personnes sans-abri, isolées et mal-logées du CPAS de Schaerbeek, il a œuvré comme travailleur social dans un centre d’hébergement pour femmes sans-chez-soi de DoucheFLUX, à Forest.
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