stuut.info

Sens et non-sens du système carcéral

8 novembre - 11h00 - House of Compassion

Sens et non-sens du système carcéral

Venez écouter les récits personnels d’un ancien détenu et d’un ex-directeur de prison !

Bruxelles | sur https://stuut.info

Samedi 8 novembre 2025 11h00 – 13h00 House of Compassion

Programme :
• Introduction : « Qui enfermez-vous ? », par le groupe de travail Détention du Réseau Justice et Paix
• Mot de bienvenue à la House of Compassion, par la coordinatrice Geneviève
• Prison Talk : quelle est votre vision de la prison ? par Luc Stas, ancien directeur de prison • Intermède musical
• Prison Talk : témoignage de Leo, ancien détenu
• Intermède musical
• Session de questions et échanges

Une traduction simultanée NL-FR est prévue. Repas sandwich solidaire à la suite !
Gratuit
Inscription via info@houseofcompassion.be

L’expérience de la personne ex-détenue est au cœur de cette rencontre. Bienvenue à toutes et tous !

Cette activité s’inscrit dans la série « Rencontres de la House of Compassion », autour d’un thème d’actualité, avec différents intervenants et témoignages, suivis d’un repas solidaire.

Agenda

Sens et non-sens du système carcéral

 samedi 8 novembre 2025  11h00 - 13h00 iCal
 samedi 8 novembre 2025
11h00 - 13h00 iCal
 House of Compassion,

 

Bruxelles

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Santé / Soins

Visite au centre fermé de Steenokerzeel (127 bis)

Compte rendu d’une visite au centre fermé de Steenokkerzeel Par Youri Lou Vertongen – 31 octobre J’ai été sollicité, il y a quelques jours, pour rendre visite à un jeune exilé palestinien détenu depuis un mois au centre fermé de Steenokkerzeel (127 bis), après avoir été arrêté à la sortie d’un rassemblement en soutien à la Palestine sur la place de la Bourse, en plein centre de Bruxelles. Cette demande m’a explicitement été adressée en tant que chercheur en sciences sociales travaillant sur les dispositifs (anti-)migratoires. La visite visait à documenter non seulement son parcours et les raisons de son arrestation, mais aussi les conditions concrètes de détention dans l’un des espaces centraux de la politique de contrôle des étrangers en Belgique. Le centre 127 bis de Steenokkerzeel n’est pas simplement une architecture carcérale, il est littéralement un dispositif, c’est-à-dire un agencement de pratiques, de discours et de techniques destiné à rendre visible, contrôlable et gouvernable une certaine population – les étrangers, les sans-papiers, les indésirables. Posé au milieu de nulle part, implanté en lisière de l’aéroport de Zaventem, le complexe est pris en étau entre le tarmac, la nationale et les champs vides. Le va-et-vient des avions qui décollent et atterrissent rythme en continu le paysage sonore, rappel ironique d’une liberté de circuler réservée à d’autres, mais aussi écho permanent de la menace d’une expulsion imminente. Je connais évidemment ces espaces depuis plusieurs années, en tous cas en théorie : je les ai étudiés, analysés dans certaines de mes recherches. J’y ai aussi manifesté des dizaines de fois, crié ma rage devant leurs grilles, attendu avec d’autres que des silhouettes apparaissent aux fenêtres. Il y a une quinzaine d’années, lors d’une manifestation devant le centre de Vottem, la lourde porte métallique verte s’était ce jour-là laissée enjamber, tandis que la grille intérieure avait cédé sous la pression collective, laissant entrevoir, l’espace de quelques minutes, l’intérieur de la cour et les visages derrière les barreaux. Cet instant d’effraction, arraché à la logique du contrôle, portait une intensité subversive : celle d’un contact, d’un échange de regards à travers la frontière. On avait envahi la cour, échangé quelques mots, quelques gestes avec les détenus, avant d’être arrêtés en bloc. C’était un moment de rupture, presque de fête pour le jeune activiste que j’étais, une irruption collective dans un espace que l’État s’emploie d’ordinaire à tenir hors de vue, une brèche ouverte dans un dispositif d’enfermement pensé pour ne jamais être traversé. Aujourd’hui, c’est la version inverse que j’ai expérimentée : le dedans sous contrôle, l’accès administré, l’hospitalité encadrée. J’ai donc pénétré pour la première fois « légalement » dans un centre fermé. J’hésite à dire « entrer » tant ce terme prend en ce lieu précisément conçu pour empêcher toute sortie, une tonalité cynique. On n’entre pas...

Belgique Belgique |

17 décembre - 10h00 - Centre Librex

Arpentage du livre « Le conflit n’est pas une agression. Rhétorique de la souffrance, responsabilité collective et devoir de réparation » de Sarah Schulman

Des relations intimes aux politiques globales, Sarah Schulman fait le constat d’un continuum : individus comme États font souvent basculer les situations conflictuelles dans le registre de l’agression, criminalisant leurs opposants pour couper court à la contradiction et échappant ainsi à leur propre responsabilité dans les conflits. En distinguant conflit et agression, l’autrice interroge notre culture de la stigmatisation. Ce travail profond, aussi courageux qu’impertinent, montre comment la sanction et la répression prennent le pas sur l’auto-analyse à l’échelle individuelle et collective, et comment l’altérité sert de justification à la violence et à l’exclusion. Ce livre intentionnellement polémique offre un aperçu des dynamiques contemporaines et historiques qui prennent les différences intimes, raciales et géopolitiques pour des éléments déclencheurs de la course à l’injustice, à l’exclusion et à la répression. Le conflit n’est pas une agression est un virulent plaidoyer contre le phénomène culturel de l’accusation, révélant combien les personnes en situation de pouvoir exacerbent et manipulent la crainte de l’« autre » pour éviter toute remise en question. Site de l’édition : https://editions-b42.com/produit/le-conflit-nest-pas-une-agression/ Un arpentage, c’est quoi ? Il s’agit d’une lecture collective d’une œuvre. Cette technique issue des milieux ouvriers facilite l’accès à un ouvrage ; permettant de se l’approprier en développant collectivement son analyse critique. Nous alternerons entre « temps de lecture individuel » (au rythme de chacun·e) et « discussion collective » Il s’agit d’une mise au travail collectif. L’idée est de se donner un temps collectif, pour aborder une thématique en douceur et de manière conviviale. INFOS PRATIQUES * Quand ? Le mercredi 17 décembre 2025 * Où ? Au Centre Librex : 66 rue Coenraets – 1060 Bruxelles * Quelle heure ? De 10H à 17H (accueil à partir de 09h45) * Pour qui ? Tout le monde, aucun de prérequis nécessaire excepté un bon niveau de français (lire et parler) * PAF ? Gratuit * Inscriptions indispensables https://centrelibrex.be/rendez-vous/17-12-2025-arpentage-du-livre-le-conflit-nest-pas-une-agression-rhetorique-de-la-souffrance-responsabilite-collective-et-devoir-de-reparation-de-sarah-schulman/ Max 12 personnes ! => en cas d’annulation, merci de nous le faire savoir dès que possible afin de libérer votre place * Infos/Contacts Marie François, animatrice socioculturelle pour le Centre Librex mfrancois@centrelibrex.be Morgane Borensztejn, formatrice à la Ligue de Droits Humains mborensztejn@liguedh.be

Bruxelles Bruxelles | Guerre / Antimilitarisme |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info