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UNE NOUVELLE FLOTILLE ARRIVE À GAZA : ELLE APPELLE « À TOUT BLOQUER » À BRUXELLES

UNE NOUVELLE FLOTILLE ARRIVE À GAZA : ELLE APPELLE « À TOUT BLOQUER » À BRUXELLES

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Bruxelles Dévie | Collectif : Bruxelles Dévie

Demain 8 octobre, une nouvelle flottille, la Thousand Madleens va arriver aux abords de la côte de Gaza. Les militant•es à son bord appellent à « Tout bloquer » en « cas d’interception » par l’armée israélienne.

Le 2 octobre, à la suite de l’interception de la flottille globale Sumud, des grandes manifestations ont eu lieu à Bruxelles et en Belgique. Plusieurs milliers de personnes ont pris la rue.

À plusieurs reprises des appels au blocage de Bruxelles ont eu lieu, s’inspirant des mobilisations italiennes où des millions de personnes ont pris la rue.

Nous vous tiendrons informer des développements et des appels à mobilisation à Bruxelles.

Les rassemblement pour la Palestine continuent d’avoir lieu tous les jours à Bourse, et un appel est lancé pour se rassembler devant l’ambassade israélienne ce mardi 7 octobre à 16h.

Voir en ligne : Bruxelles Dévie


Anciens évènements

manifestation devant l’ambassade israelienne

 mardi 7 octobre 2025  16h00 - 17h00
 mardi 7 octobre 2025
16h00 - 17h00
 Bruxelles,

 

Ambassade israelienne

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Témoignages : retour sur les violences policières de la soirée du 2 octobre à Bruxelles

Le 2 octobre au soir, des centaines de personnes se sont rassemblées à Bruxelles pour dénoncer l’interception illégale de la flottille humanitaire par Israël et l’inaction face au génocide en cours à Gaza. Face à eux et elles, un déchaînement de violences a eu lieu de la part des forces de l’ordre. Alors que les manifestant·es se déplaçaient entre trois lieux symboliques, le ministère des Affaires étrangères, le Parlement européen et la Bourse, un imposant dispositif anti-émeute les attendait. Vers 21h30, sans sommation claire ni justification légitime, l’ordre de dispersion a été donné par le bourgmestre d’Ixelles, d’abord au Parlement, puis dans le centre vers 22h. Ce qui a suivi relève d’un usage disproportionné et illégitime de la force : canons à eau, gaz lacrymogènes, matraques, charges policières contre des manifestant·es désarmé·es.  » Bruxelles, 2 octobre 2025, aux environs de 21h30. Après le rassemblement quotidien à la Bourse, le cortège se dirige vers le parlement européen, où un autre rassemblement a lieu. Notre marche est pacifique et non violente. Je suis avec mon père et une amie. Soudain, un déluge de policiers anti-émeutes et de policiers en civil nous provoquent, nous insultent, nous pourchassent, et finissent par nous encercler sur la place des Martyrs et dans les ruelles avoisinantes. Je cours pour fuir cette violence, pendant ma course je constate l’utilisation massive de gazeuse, je vois une personne par terre sans défense entourée par trois policiers qui le rouent de coups de pieds alors qu’il crie de douleur et ne peut pas s’enfuir. Arrivée à la place Rogier, je me fais aider par une secouriste qui me conseille d’aller aux urgences. Les urgences sont saturées, il y a une dizaine de blessés, beaucoup touchés à la tête, en sang tous proviennent de cette même manifestation. Je finis avec une commotion cérébrale sur traumatisme cranien et des hématomes sur les genoux. » « Nous avons été témoins de violences policières injustifiées envers d’autres manifestants : coups de boucliers, bousculades violentes, comportements agressifs… Ces agissements ont instauré un climat de tension, alors que la mobilisation était entièrement pacifique. Un peu plus tard, nous avons été directement victimes d’une charge soudaine et brutale de la police. Sans avertissement, les forces de l’ordre ont foncé dans la foule. Ma mère a été renversée et piétinée par des manifestants pris de panique. »  » On était dans une chasse à courre. Je me suis senti comme un gibier d’abattoir. Les flics ont frappé contre des poteaux, poussés des cris comme des prédateurs en chasse. Ils ont foncé vers nous. Les flics en civils ont jailli en hurlant, matraque à la main. » Il a été clair lors de cette soirée, que la stratégie policière mise en place était celle du chaos. La police a délibérément chargé indistinctement les foules, en criant, en tapant dans les poubelles et en faisant peur. Les mouvements de foule ont alors divisé les...

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16 novembre - 14h00 - Gare du Nord

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