Dimanche 28 octobre à 18h Av.Emile de mot 11 (1000 BXL) - rassemblement pour l’expulsion de « l’ambassade des citoyen.nes non reconnu.es de Belgique ».
Venez lever le drapeau avec nous et déclarer notre indépendance contre cet Etat démissionaire sur les politiques migratoires et le droit au logement.
L’ancienne ambassade de Yougoslavie est occupé depuis mercredi 11 octobre par Le collectif des Sans-Papiers Bénévoles Integrés de Bruxelles (CSPBIB) pour quinze familles.
Lundi 30 octobre, littéralement la veille de la trêve hivernal les ambassadeurs de Croatie et de macédoine du Nord veulent expulser à l’aide de la police de 1000 Bruxelles, du cabinet Phillips Close et du ministère des affaires étrangères.
Toutefois l’expulsion ne sera pas légal. Comme pour toute expulsion, le droit au logement protège (peu) les personnes et prévoit qu’il faut passer devant la justice pour expulser toute personnes dans son domicile même si c’est un domicile précaire dans la propriété privée de quelqu’un d’autre. Dans tous les cas la justice belge ne protège pas les squatteurs et dans tous les cas il y a expulsion des personnes.
En cette fin d’octobre et ce début de novembre, 6 occupations de personnes sans-papiers sont menacées d’expulsion. Alors que l’hiver est à nos portes, ce sont 200 personnes, des enfants, des personnes agées, des femmes et des hommes, qui se retrouveront à la rue.
Mais à qui la faute ?
La politique migratoire du gouvernement fédérale de non-régularisation plonge les 150 000 personnes sans-papiers dans la précarité et l’isolement.
Cette politique inhumaine est une atteinte à la dignité et aux respects des droits humains fondamentaux. Le gouvernement fédéral est responsable de cette situation et pourtant reste dans l’inaction et le silence.
Les communes et la région de Bruxelles sont également responsables.
Aucune solution de relogement n’a pour le moment été proposée par les communes qui s’apprêtent à expulser massivement et cela en toute impunité : Bruxelles ville, Boitsfort, Schaerbeek, Saint-Josse, Ixelles.
Alors que l’heure est à l’urgence, les responsables politiques de ces communes et de la Région vont-ils rester muets ? Vont-ils rester complètement passifs face à cette urgence sociale ?
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