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Médias

Des policier·ères lancent une cagnotte en soutien au policier qui a tué Fabian

Une fresque réalisée à Bruxelles en hommage à Fabian, 11 ans tué par une voiture de police. Le 2 juin 2025, un agent de police a tué Fabian, 11 ans, dans le parc Elisabeth. Il a renversé et écrasé le jeune garçon alors que celui-ci roulait en trottinette électrique. Le policier est poursuivi pour « entrave méchante à la circulation ayant entrainée la mort ». Il a été placé sous mandat d’arrêt et a été assigné à résidence sous bracelet électronique. En défense de leur collègue, des policier·ères ont initié une cagnotte visant à soutenir l’agent qui a tué Fabian. En parallèle, un rassemblement en soutien au policier était organisé ce vendredi 13 juin. Cette solidarité envers l’agent met en évidence un problème structurel dans la police : le corps policier considère que toute violence exercée par un·e policier·e est légitime et qu’iels ne peuvent pas être responsables de crimes commis. La cagnotte a été lancée par « Alpha Cops Asbl ». Une ASBL belge fondée il y a moins d’un an par des policier·ères. Le nom « Alpha Cops » semble être un renvoi à l’idéologie masculiniste du mâle alpha*. Dans ses statuts d’ASBL, disponibles publiquement, il est expliqué qu’elle a pour but « d’aider financièrement des policiers en service qui seraient victimes d’accidents graves tels que des attentats, accidents de la route, etc. L’association a également pour but d’aider financièrement la famille d’un policier ayant perdu la vie en service. […] L’association peut être l’intermédiaire d’action de solidarité envers un policier ou la famille d’un policier pour toute autre cause. » [1] Dans les médias, des policier·es, sous anonymat, expliquent que l’agent qui a tué Fabian « voulait simplement bien faire son travail« , que « Avec du recul, on est tenté de dire que les policiers ont tout mal géré lors de ce fameux lundi noir. Qu’ils n’auraient jamais dû poursuivre un enfant de 11 ans en trottinette électrique, que c’était disproportionné. Mais cela faisait simplement partie de leur mission. Dans et autour du parc Élisabeth, une lutte contre les nuisances fait rage depuis des mois : la drogue, mais aussi l’utilisation intempestive de trottinettes. Cette approche est inscrite noir sur blanc dans le plan de sécurité zonal. Ce soir-là, les policiers devaient procéder à des contrôles proactifs.” [2] Sur le plateau de la RTBF quelques jours à peine après la mort Fabian dans l’émission : » ‘QR le débat’ : Police, coupable ou victime ? « , un policier invité justifiait l’intervention policière ayant mené à la mort de Fabian par ces mots : « Je ne sais pas si l’enfant ici [Fabian], sa physionomie réelle, ressemblait à celle qu’on a mis dans la presse. […] Parfois un enfant de 12 ans en apparaît 18, parfois un de 18 parait 12. » Une rhétorique similaire pour justifier des violences sexuelles des adultes sur les enfants. Parallèlement, le plus grand syndicat de police du pays, le NSVP, se dit « consterné » par le fait que le policier soit poursuivi. Il déclare...

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Extrême-droite / Antifascisme

En uniforme contre la justice : quand la police manifeste pour l’un des siens

En uniforme contre la justice : quand la police manifeste pour l’un des siens Ce vendredi 13 juin, au pied du Palais de justice de Bruxelles, un spectacle surréaliste s’est déroulé sous les yeux de manifestant·es venu·es réclamer justice pour Sourour Abouda, morte dans un contexte policier. Face à elles et eux, environ 200 policiers, en uniforme pour la plupart, sont venus soutenir l’un des leurs, inculpé pour la mort de Fabian, 11 ans. Une scène qui dit beaucoup de l’impunité policière en Belgique et du deux poids, deux mesures dans la gestion des mobilisations. Un enfant tué, un agent soutenu en uniforme Fabian, 11 ans, est mort le 4 juin à Ganshoren, renversé par un véhicule de police lancé dans une course-poursuite. Le policier au volant, âgé de 26 ans, a été inculpé pour entrave méchante à la circulation ayant entraîné la mort et placé en détention provisoire à domicile avec bracelet électronique. Cette décision a été prise car l’individu aurait menti lors de l’écriture de son PV, affirmant avoir les gyrophares et sirènes allumés, éléments démentis par l’analyse du véhicule de police. Il roulait également, toujours d’après les premiers éléments de l’enquête, à une vitesse supérieure à 40km/h dans un parc. Et pourtant cette décision a déclenché l’ire des syndicats policiers, qui dénoncent un « acharnement » judiciaire et médiatique. Le ton est donné dans l’appel à mobilisation rédigé par les collègues de l’agent, issus du service Trafic de la zone Bruxelles-Ouest : « Cela aurait pu être n’importe lequel d’entre nous. (…) Allons montrer que nous ne formons qu’un, le corps de police belge. » C’est donc à 13h, qu’environ 200 agents se sont rassemblés place Poelaert, en plein centre de Bruxelles, en uniforme, en contradiction flagrante avec la circulaire ministérielle GPI 65 de 2009 qui interdit le port de l’équipement fonctionnel lors de toute manifestation. Venir en uniforme, en tant que force publique, pour protester contre une décision judiciaire, celle d’un juge d’instruction, est un acte politique lourd de sens. Une manière de dire que la police, au-delà des procédures, reste juge de ses propres actes. « C’est un réel danger pour la démocratie que des policiers contredisent ouvertement une décision de justice, en tenue », s’indigne une manifestante. Une contre-manifestation… réprimée En face de cette manifestation en soutien au policier inculpé, quelques dizaines de citoyen·nes, venu·es dénoncer cette posture d’impunité, sont encerclé·es, nassé·es par la police. Une nasse, pourtant illégale, pratiquée ici à l’encontre de militant·es pacifiques, dont la majorité étaient présents pour soutenir la famille de Sourour. « C’est une démonstration en direct de ce que nous dénonçons : l’usage arbitraire de la force, le mépris des libertés fondamentales, la répression de toute opposition », témoigne une personne présente sur place. Une tentative de brouillage de la mobilisation pour Sourour Mais ce n’est pas...

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13 juin - journée - lE DK

Appel à la solidarité - Grève de la faim de 3 jours

Nous relayons l’appel du SKB Belgique Appel à la solidarité - Grève de la faim de 3 jours Le 13, 14 et 15 juin 2025, une grève de la faim se fera en solidarité avec les prisonniers politiques ! Nous relayons l’appel du SKB Belgique Appel à la solidarité - Grève de la faim de 3 jours Le 13, 14 et 15 juin 2025, une grève de la faim se fera en solidarité avec les prisonniers politiques ! L’objectif de ce mouvement de grève est de soutenir les prisonniers et prisonnières en Turquie qui observent une grève de la faim, tout en mettant en lumière les conditions inhumaines des prisons d’isolement de type « Pit ». Ces prisons, récemment construites dans le nord du Kurdistan et en Turquie, sont conçues pour l’isolement extrême et infligent des tortures psychologiques et physiques aux prisonniers. Alors que les prisons turques sont déjà surpeuplées, avec plus de 400 000 personnes détenues, de nouvelles prisons basées sur l’isolement sont en cours de construction. Avec cette grève de la faim, qui s’organise dans différentes villes d’Europe, le SKB revendique : fermeture immédiate des prisons de type « fosse » (isolement extrême) Fin de toutes les formes de détention à l’isolement Liberté pour tous les prisonniers politiques Début : vendredi 13 juin à 11 h Fin : dimanche 15 juin à 15 h Lieu : Rue de Danemark 70B, 1060 Saint-Gilles (Bruxelles) Allez leur rendre visite et les soutenir !

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Extrême-droite / Antifascisme

Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts

Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts Samedi 02 juin 2025, à Bruxelles. Un enfant de 11 ans, Fabian, meurt percuté par une voiture de police alors qu’il se trouve sur sa trottinette. Les circonstances exactes restent floues, mais l’événement a bouleversé une partie importante de la population. Une émotion forte s’est exprimée dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les familles, dans la rue. Et cette émotion est légitime. Elle est nécessaire. Un enfant meurt, et rien ne devrait jamais banaliser cela. 1. Un meurtre d’Etat à analyse à l’aulne raciale. Pourtant, à Bruxelles Panthères, à et dans tous les milieux antiracistes de terrain, nous savons qu’il ne s’agit ni d’un fait divers isolé, ni d’un simple accident de la route. C’est un meurtre d’État. Un assassinat policier inscrit dans un système de domination raciale. Dire cela n’est pas une provocation. C’est un impératif analytique. Il est impossible de comprendre la mort de Fabian sans adopter une lecture antiraciste, c’est-à-dire une lecture qui relie cette tragédie à un système plus large, celui de la suprématie blanche, et à ses manifestations concrètes dans les dispositifs policiers, judiciaires et médiatiques. C’est pourquoi l’ensemble des questions doivent être posées, y compris celle des (in)sensibilités différenciées selon la race. Car au-delà de la tristesse, du choc, de la sidération, une question politique profonde se pose. Pourquoi certaines morts suscitent-elles l’émotion collective et d’autres non ? Pourquoi la mort de Fabian devient-elle un fait de société, alors que celle d’Adil, d’Ibrahima, de Mehdi, de Lamine, …— pour ne citer qu’eux — n’a pas provoqué une indignation aussi large, aussi partagée, aussi transversale ? Soyons clairs : il ne s’agit pas d’opposer les douleurs. Il ne s’agit pas de dire que la mort de Fabian « mérite moins » de compassion. Au contraire : chaque vie compte, chaque deuil mérite d’être entendu, chaque injustice doit être dénoncée. Ce que nous proposons ici, c’est un déplacement du regard. Un appel à élargir notre boussole morale. Une invitation à interroger nos sensibilités collectives : à qui s’adresse-t-on quand on parle de victime ? À partir de quand une mort devient-elle « intolérable » ? Mais nous proposons aussi de penser Fabian comme une victime du racisme d’Etat. Les deux doivent être pensées « en même temps ». 2. La mort de Fabian, 11 ans : un meurtre d’État, un meurtre raciste — lecture antiraciste d’une tragédie structurelle 2.1. Une police structurée par la race Commençons par-là : la police belge est une structure d’État raciste, et elle ne peut être comprise autrement. Rappelons-le, le racisme n’est pas une attitude individuelle, mais, d’après la géographe abolitionniste Ruth Gilmore, la production et l’exploitation de différences groupales justifiant l’exposition différenciée à la mort. Or, que fait la police en...

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26 juin - 18h30 - Bosch

Soirée antinucléaire - Microfissures

Lancement de la brochure antinucléaire Microfissures et projection du documentaire La colère dans le vent Jeudi 26 juin au Bosch nous vous proposons une soirée autour de la thématique du nucléaire. Ouverture des portes à 18h30 Prix libre 19h - Présentation de la brochure Microfissures sur le nucléaire en Belgique La Belgique compte 2 centrales nucléaires, quelques missiles états-uniens, projette d’enfouir des déchets radioactifs pour au moins 100.000 ans, abroge la loi de sortie du nucléaire, investit dans des projets de recherches.... On est un petit groupe antinuke de non-spécialistes qui se sont dit que ça méritait d’en parler davantage ! Contre le nucléaire et son monde, pour comprendre l’histoire de la nucléarisation de la Belgique et son lien avec l’histoire coloniale et qui sont les acteurices actuelles Présentation du projet d’infokiosque mobile de fanzines sur le nucléaire °*°*°* Pause soupe *°*°*°* 20h30 - Projection du documentaire « La colère dans le vent » d’Amina Weira (Vrai vrai films, 2016, Niger, 54min) "Dans ma ville d’origine Arlit, au Nord du Niger, Areva exploite l’uranium depuis 1976. Aujourd’hui, une bonne partie de cette région, balayée par les vents de sable, est contaminée. La radioactivité ne se voit pas et la population n’est pas informée des risques qu’elle encourt. Cette exploitation a complètement désorganisé la vie de la population. Une partie de l’année, de violents vents de sable enveloppent entièrement la ville. Ce vent de poussière propage des substances radioactives. Chacun cherche un abri. La ville devient calme, toutes les activités sont stoppées. Mon père, travailleur de la mine d’uranium en retraite, est au cœur de ce film. Il va dépoussiérer ses souvenirs, les 35 années de son passage à la mine. Grâce à mon père, je vais à la rencontre d’autres anciens travailleurs qui ont certainement leur mot à dire."

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Santé / Soins

UNE MUTUELLE PAR ET POUR LES PERSONNES SANS-PAPIERS

En Belgique, être une personne sans-papiers c’est vivre sans titre de séjour légal, sans accès garanti aux droits sociaux de base, dont les soins de santé. Depuis 1996, la procédure d’Aide Médicale Urgente (AMU) permet en théorie de répondre à ces besoins. Mais dans les faits, les obstacles sont nombreux : démarches lourdes, discriminations, disparités entre communes. Face à ce constat, un projet est en train d’émerger à Bruxelles : créer une mutuelle autogérée par et pour les personnes sans-papiers. L’idée a germé dans un petit groupe mixte, composé de personnes avec et sans papiers. Inspiré d’une initiative similaire, déjà active à Liège, ce projet entend répondre aux lacunes de l’AMU, tout en affirmant une vision politique de la santé comme droit fondamental. Plusieurs assemblées publiques ont permis de commencer à identifier les besoins, les freins et les potentiels. D’autres auront lieu prochainement pour s’accorder sur le modèle et procéder à sa structuration en ASBL. « On ne veut pas d’un système vertical où certains décident pour les autres. L’objectif est que les personnes concernées soient les premières actrices de la mutuelle », explique un·e des initiateur·rices. Un projet politique et collectif À travers des assemblées exploratoires et deux soirées de soutien, une dynamique se met en place. Une ASBL servira de caisse commune et d’instance formelle de décision. L’enjeu est clair : sortir de la logique d’urgence et créer une mutuelle durable, gérée par ses membres bénéficiaires, ouverte à toutes les personnes sans-papiers de Bruxelles, voire également à d’autres personnes en situation de difficulté d’accès aux soins. Pour présenter la démarche, les membres du collectif font le tour des lieux d’occupation à Bruxelles. Cet ancrage local facilite la création de liens de confiance, souvent essentiels dans les contextes de grande précarité. Ce sont aussi des lieux où la mutualisation des moyens fait sens. Le projet prévoit la mise en place de guichets pour récupérer l’argent, dans les squats, les occupations et au-delà, pour toucher aussi les personnes isolées. Des permanences administratives seraient également organisées pour accompagner les démarches liées à l’AMU, et à la création d’un compte bancaire, mais aussi, à terme, pour soutenir les demandes de régularisation, mettre en place des permanences juridiques, faire du suivi. Soigner, militer, créer du lien La mutuelle ne vise pas à remplacer l’AMU, mais à la compléter. En ciblant particulièrement les soins non couverts (santé mentale, gynécologie, paramédicale, hygiène, bien-être etc.), elle veut pallier les manques des aides officielles. Le principe : les membres versent une cotisation, les prestations de soins et autres dépenses sont ensuite remboursées sur présentation d’attestations et de prescriptions, voire directement facturées à la mutuelle par les services de santé « partenaires ». Pour fonctionner, le projet aura besoin d’un répertoire de (...)

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Médias

Violences policières – Un syndicat de police manifeste en soutien au policier qui a écrasé Fabian

Le mercredi 11 juin, le parquet de Bruxelles a annoncé en conférence de presse la mise en détention provisoire du policier qui a tué Fabian lundi 2 juin. L’agent de police qui conduisait le véhicule est poursuivi pour « entrave méchante à la circulation ayant entrainé la mort », un chef d’accusation passible de 20 à 30 ans de prison. À la suite de cette annonce, le NSVP* (syndicat de police belge) appel à manifester pour dénoncer cette décision, ce vendredi 13 juin à 9h à la place Poelaert. Au même moment, à 8h30 à la place Poelaert, un rassemblement est organisé pour réclamer justice pour Sourour, tuée par la police en janvier 2023. Le NSVP a demandé à ce que le rassemblement soit annulé. Une demande que les organisateur.rices ont évidemment refusée. Cette situation semble à la fois absurde et indécente, la famille et les proches de Sourour Abouda pourraient être privés de rassemblement alors qu’au même moment la Chambre du Conseil se prononcera sur l’inculpation de la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles au sujet de son décès. On ne peut pas penser que le lieu et la date de ce rassemblement n’aient pas été choisis sciemment par le syndicat de police. Ceci est un affront ultime dans la quête de justice et vérité que la famille et les proches mènent depuis plus de 2 ans. En décidant d’organiser ce rassemblement à ce moment précis il est à la fois question de faire taire les contestations populaires au sujet du décès de Fabian et de Sourour Abouda, tous deux victimes de meurtres policiers. « Le mécontentement parmi les policiers du pays s’est accru depuis un certain temps et cette arrestation est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ! ». (communiqué du NSVP) Dans le communiqué publié sur le site du NSVP, le syndicat dit être « consterné » par la mise en détention du policier impliqué dans l’affaire du meurtre d’un enfant de 11 ans. Le NSVP affirme également qu’aucun motif de mise en incarcération n’est valable quant à cette affaire. À noter que l’agent en question a été placé sous bracelet électronique, il n’est donc pas formellement incarcéré. Pourtant, les dernières informations révélées par le Parquet dans le cadre de l’affaire du meurtre de Fabian au parc Elisabeth ont démontré que le conducteur de la voiture de police aurait volontairement entravé la circulation de la trottinette de l’enfant et que son action a entrainé sa mort, bien que les faits exacts doivent encore être établis par l’enquête, a précisé le Parquet. Plusieurs témoignages et un PV ayant fuité ne font également état d’aucune trace de freinage du véhicule. Par ailleurs, le Parquet explique qu’un faux PV a été dressé par les agents, mentionnant le fait que le gyrophare et les sirènes de la voiture étaient allumés alors que ce n’était pas le cas. Récemment la responsabilité policière dans le meurtre de Christophe Amine Chollet dans les Marolles a également été pointée du doigt. En plus de ne pas avoir enclenché les gyrophares avant la collision, le...

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Racismes / Colonialismes

Un nouvel acte de mépris institutionnel violent dans l’affaire Sourour Abouda

Hier, nous apprenions que le syndicat SNPS de la police annonçait une manifestation prévue exactement au même moment et même endroit que notre rassemblement autorisé en soutien à Sourour Abouda, ce vendredi 13 juin de 08h30 à 12h30 sur la place Poelaert. Le syndicat se mobilise en soutien au policier de 26 ans qui, il y a quelques jours, a percuté mortellement Fabian (11 ans) lors d’une course-poursuite et qui a depuis été arrêté et placé en détention provisoire. La police a demandé que notre rassemblement pour Sourour soit annulé ou déplacé. Pourtant, le comité et la famille de Sourour Abouda disposent d’une autorisation officielle depuis le 2 juin, après plus d’un mois de démarches. Si la manifestation organisée par la SNPS est autorisée, il est important de rappeler que le service des autorisations de la police de la zone Bruxelles-Ixelles a validé en quelques jours seulement l’autorisation de manifester du syndicat de police, alors que notre demande a nécessité plusieurs semaines. Ces événements sont d’une importance politique et symbolique majeure : Le procureur du roi demande la poursuite pénale de la zone de police Bruxelles-Ixelles pour la mort de Sourour Abouda. C’est la première fois dans l’histoire dans une affaire de violences policières. Le policier impliqué dans la mort de Fabian fait lui aussi l’objet de poursuites pénales. On observe ici un tournant important dans la question de l’impunité policière dans les dossiers de violences policières. Cette même zone de police, sous la direction de Philippe Close , est responsable de la délivrance des autorisations de manifestation et est censée garantir le droit de manifester. L’inégalité de traitement entre les deux demandes d’autorisation est flagrante. Nous exigeons que Monsieur Carlo Meda, du syndicat SNPS, se rétracte immédiatement. Nous refusons catégoriquement cette demande absurde et indécente de demander à une famille endeuillée, qui réclame justice pour des violences policières, de déplacer son rassemblement autorisé au profit d’un syndicat de policier.ères. Nous ne laisserons pas la place aux syndicats pour soutenir un policier mis en cause dans des actes graves. Nous continuerons à être visibles et présent·es dans l’espace public pour réclamer vérité et justice pour Sourour, pour Fabian et pour toutes les autres victimes de violences policières à Bruxelles et ailleurs. Nous avons urgemment besoin de votre soutien et de votre présence. L’enjeu est immense : fin à l’impunité. Justice pour tous•tes.

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25 juin - 17h30 - Occupation Zone Neutre

🔎Lancement Naturalistes des Terres Belgique

Lancement du groupe local des Naturalistes des Terres Rendez-vous ce 25 juin dès 17h30 (début 18h), au square de l’Aviation 3, 1070 Anderlecht, à l’occupation Zone Neutre, pour le lancement du groupe local belge des Naturalistes Des Terres. Les Naturalistes Des Terres est un réseau engagé dans des luttes locales pour apporter des contre-expertises naturalistes, faciliter l’appropriation des enjeux écologiques et faire de la transmission de savoirs. Pour lire l’appel des naturalistes des terres : https://stuut.info/L-appel-des-Naturalistes-des-terres-1469. Le réseau est organisé autour d’un outil cartographique (https://naturalistesdesterres.gogocarto.fr/map#/carte/@47.36,2.65,6z?cat=all) pour mettre en lien des naturalistes (professionnel·les et amateur·ices) et des luttes de territoires. Un groupe local belge permettra de fédérer différent·es acteur·ices engagé·es dans les luttes de territoires et ainsi de faciliter la mise en lien entre naturalistes et luttes locales. L’objectif est de promouvoir l’outil cartographique auprès des naturalistes belges pour le mettre au service des luttes locales. Après une présentation du réseau des Naturalistes Des terres et de l’outil cartographique, nous discuterons de l’opérationnalité du groupe local belge. Puis, nous observerons des macro-invertébrés fraîchement sortis des marais bruxellois avec Tom Valckenaere. Nous passerons ensuite un moment pour nous familiariser avec les outils numériques de contre-expertises (Obsidentify/observation.be) en faisant l’inventaire du vivant du square. Tout au long de la soirée, un ordinateur permettra l’inscription de celleux qui le souhaitent sur l’outil cartographique. Un infokiosque sera aussi disponible sur place. Nous finirons toustes ensemble autour d’un apéro ! Nous faisons notre possible pour organiser une garderie avec l’organisation d’une séance de projection de dessin animé. Hâte de s’y rencontrer !! Blob Biohackerspace et Le Comité des Soulèvements de la Terre Bruxelles.

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Racismes / Colonialismes

[Radio] Justice pour toutes les victimes assassinées suite à la violence policière !

Ceci est une émission spéciale dédié à justice pour toutes les victimes décédée suite à la violence policière en Belgique et en France et partout dans le monde. Dans cette émission, on vous présentera d’abord Outils solidaires contre les violences policières (OSVP) est un collectif autogéré qui a pour ambition de construire et d’offrir des outils de lutte et de solidarité contre les violences policières en Belgique. Ensuite, on parlera de la marche blanche pour Fabian, enfant de 11 ans tué par une voiture de la police lundi 2 juin, qui a eu lieu en hommage a lui le dimanche 8 juin à Bruxelles et on vous diffusera le son de la vidéo fait par le collectif Bruxelles Devie. On lira l’appel pour le rassemblement pour Sourour qui aura lieu ce vendredi 13 juin à 8h30 devant le palais de justice (place poellaert) et on vous passera la prise de parole de la sœur de Sourour pendant la manif contre la violence policière qui a eu lieu le 15 mars 2025 à Bruxelles. On terminera avec l’appel pour le rassemblement pour justice pour Alhoussein Camara le samedi 14 juin 2025 à 15h depuis le Foyer Jeunes Travailleurs à Angoulême en France et on vous diffusera le reportage fait par radio Parleur de la marche qui a eu lieu l’année précédente. Bonne écoute ! Musiques : "Acab" ZillaKami “Assasin état policier” Touche d’espoir “Police” de Mc Pounz Pour plus d’info : OSVP Justice pour Sourour Justice pour Fabian Justice pour Alhoussein (instagram) et lien pour le documentaire « justice pour Alhoussein Camara -Marche 2024 » Radio Parleur

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Extrême-droite / Antifascisme

Réponse à l’Appel Bruxelles ville antifasciste par la Section Carrément Anti-Stérin

Le 22 avril dernier, le Maire Philippe Close acceptait la motion revendiquant « Bruxelles ville antifasciste »[1]. L’Appel de Philippe agite en nous un désir de renouer avec le passé de résistance au fascisme, de réactiver des affects antifascistes et de réouvrir le possible des actions directes antifascistes. Ainsi, lorsque nous avons appris que la tournée de La Nuit du Bien Commun passait par Bruxelles, désormais haut-lieu de la lutte antifasciste, nous avons décidé de répondre à l’Appel de Philippe. Ce mercredi 4 juin, nous débarquions donc dans les très chics Galeries Royales à Bruxelles. Après quelques coupes de champagnes offertes en échange de la modique somme de 1€ permettant de trier sur le volet les convives, la cérémonie s’ouvre sur un décompte projeté sur l’écran géant du Théatre. D’étonnants bourgeois sont remerciés. La famille le Hodey, multimilionaire propriétaire de médias (La libre et la DH) connus pour leur récente fascisation [2] est applaudie avec d’autres. Entre deux remarques sexistes du présentateur à l’égard de son homologue féminine, il est expliqué que 45% des dons sont déduits fiscalement, que la générosité de l’État doit être une raison pour le parterre de bien-nés de donner d’autant plus. Mais soudain, une odeur acérée nous prend violemment le nez. Quelques penauds bourgeois se lèvent avec une mine dégoutée, la gerbe au bord des lèvres. Personne ne sait si la nauséabonde odeur du fascisme empreignant cette soirée avait été révélée spontanément, ou si notre bombe puante avait fonctionnée. Dans les ruines de l’État social, la bourgeoisie danse avec le fascisme. Ces évènements permettent aux classes dominantes de s’accaparer l’avenir, en définissant ce qui compte dans notre société, alors que pour nous, nos demains nous paraissent déjà hors de portée. A coup de pancartes à 500, 1 000 ou 5 000 euros, la bourgeoisie se rêve bienfaitrice. Pourtant, par son don, fiscalement pas si désintéressé, elle classe les causes et impose les modalités de survie à la misère qu’elle a elle-même créée. Remplir le trou béant laissé par l’État social est une aubaine pour celle qui, d’un seul signe de bras, lave sa conscience et met la sphère associative au pas. Sous la coupe de Pierre-Edouard Stérin, habilement retiré du conseil d’administration le 31 mai dernier, la Nuit du Bien Commun est directement liée au Fonds du Bien Commun, partie intégrante du plan Périclès[3], projet identitaire, raciste, réactionnaire et libéral - en un mot : fasciste. Des éléments de langages ont été envoyés aux associations lauréates en amont de la soirée, dans le but de déjouer les pièges tendus par des personnes assurément mal intentionnées qui chercheraient à comprendre les liens entre ce projet et l’organisation de la Nuit du Bien Commun. Il existait cependant une faille dans le document a priori exhaustif : quelle conduite adopter pour garder la face lorsque l’odeur nauséabonde de vos idées vous soulève l’estomac ? Comment faire...

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27 juin - 17h30 - Bruxelles Laïque

Paradis artificiels : légitime défonce ?

Paradis artificiels : légitime défonce ? Le 27 juin 2025 À Bruxelles Laïque (Avenue de Stalingrad 18-20 - 1000 Bruxelles) Dans le cadre de la campagne Support don’t punish Au programme : une conférence sur le capitalisme et la drogue et des micro-conférences artistiques sous forme de Micro-doses. Le tout gratuit ! On vit dans un monde qui carbure. Café, sucre, antidépresseurs, anxiolytiques, weed, MDMA, écrans, proto, codéine, ayahuasca, coke du vendredi, vin du dimanche, shit de l’ennui, pilules du sommeil et rêves de défonce. Et pourtant, on ne parle jamais vraiment de drogue. On condamne ou on banalise. On médicalise ou on criminalise. Mais quand est-ce qu’on écoute ? Quand est-ce qu’on rit ? Quand est-ce qu’on met en scène ce chaos intime et collectif ? « Paradis artificiels : légitime défonce ? », c’est une conférence et une soirée scénique qui met les drogues sur le plateau. Pas pour faire le procès. Pas pour faire l’éloge. Mais pour ouvrir les vannes. 𝐏𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞 17h30 : Narco Planète : conférence avec Sarah Fautré 20h : Micro-doses : micro-conférences artistiques autour de la drogue 𝐈𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 💥 Gratuit sur inscription : https://shop.utick.net/?pos=VARIETES&module=CATALOGUE 🤝 Partenariat : Labo-chantier Variétés/Bruxelles Laïque + Support don’t punish

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Guerre / Antimilitarisme

Des milliers de personnes manifestent contre le siège à Gaza à Bruxelles (Vidéo)

Edit : les deux jeunes palestiniens détenus judiciairement depuis la soirée du 9 juin ont été libérés mercredi 11 en milieu d’après-midi. Ce lundi 9 juin, le rassemblement quotidien à la Bourse a réuni des milliers de manifestant·es. À l’issue de la mobilisation, le cortège a pris la direction de la Commission européenne pour exprimer son soutien au peuple palestinien. Cette mobilisation massive vient répondre aux nombreuses attaques qui continuent d’être perpétrées par l’Etat israélien, ainsi qu’à l’interception et l’emprisonnement des 12 membres des l’équipage de la « Freedom flotilla » par les autorités israéliennes. Ce navire, dans lequel se trouvaient notamment la députée européenne Rima Hassan et l’activiste Greta Thunberg, avait pour but de défier le blocus imposé à Gaza et d’y acheminer de l’aide humanitaire. Vers 20h, des milliers de manifestant·es ont pris la direction de Rogier avant de bifurquer en direction de Madou. Des confrontations ont ensuite éclaté avec les forces de l’ordre à hauteur de Madou. Des manifestant·es ont notamment lancé des projectiles sur une voiture de police. Le cortège a alors pris la direction d’Arts-Loi avant d’emprunter la rue de la Loi en direction de la Commission européenne. Après quelques centaines de mètres sur cette artère, les manifestant·es ont été bloqué·es par un dispositif policier important : une autopompe, plusieurs lignes de policiers anti-émeutes ainsi qu’une brigade cycliste ont stoppé l’avancée des manifestant·es. Après près d’une demi-heure sur place, les forces de l’ordre ont chargé les milliers de manifestant·es encore présent·es. La police a utilisé l’autopompe et une grande quantité de gaz lacrymogène, provoquant un mouvement de panique. L’un des tirs de gaz a atterri à proximité d’une poussette, où se trouvait un enfant. La foule s’est divisée et plusieurs personnes, prises de peur, ont tenté de fuir en coupant à travers la chaussée, où circulaient encore des voitures, une situation particulièrement dangereuse. Les témoins font état de policier·ères qui poussent et insultent des manifestant·es, dont des personnes agé·es et des enfants. Ces violentes interventions ont divisé le cortège en trois parties distinctes. Une première partie s’est dirigée en direction de la place Madou tandis qu’une seconde s’est rendue à hauteur de la porte de Namur. Une dernière a été dispersée par une autopompe au niveau de la place Royale. À hauteur de Fernand Cocq, des personnes qui quittaient la manifestation ont également été violemment prises à parti par les forces de l’ordre. Un·e manifestant·e s’est vu arracher un drapeau palestinien par la police. Entre 21h30 et 23h, les arrestations violentes se sont poursuivies à plusieurs endroits : à hauteur de Art-loi, dans le quartier de la tulipe à Ixelles ou encore dans le centre ville de Bruxelles. Une personne témoin des violences à Fernand Cocq explique avoir vu un homme se faire plaquer au sol par des policiers, qui ont pointé un (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

Palestine – Près de 4000 personnes dans les rues de Bruxelles en soutien à la « Freedom flotilla »

Photo : Elisa Rodriguez ( elisa_zeu) Ce lundi 9 juin, le rassemblement quotidien à la Bourse a réuni des milliers de manifestant·es. À l’issue de la mobilisation, le cortège a pris la direction de la Commission européenne pour exprimer son soutien au peuple palestinien. Cette mobilisation massive vient répondre aux nombreuses attaques qui continuent d’être perpétrées par l’Etat israélien, ainsi qu’à l’interception et l’emprisonnement des 12 membres des l’équipage de la « Freedom flotilla » par les autorités israéliennes. Ce navire, dans lequel se trouvaient notamment la députée européenne Rima Hassan et l’activiste Greta Thunberg, avait pour but de défier le blocus imposé à Gaza et d’y acheminer de l’aide humanitaire. Photo : Elisa Rodriguez ( elisa_zeu) Vers 20h, des milliers de manifestant·es ont pris la direction de Rogier avant de bifurquer en direction de Madou. Des confrontations ont ensuite éclaté avec les forces de l’ordre à hauteur de Madou. Des manifestant·es ont notamment lancé des projectiles sur une voiture de police. Le cortège a alors pris la direction d’Arts-Loi avant d’emprunter la rue de la Loi en direction de la Commission européenne. Après quelques centaines de mètres sur cette artère, les manifestant·es ont été bloqué·es par un dispositif policier important : une autopompe, plusieurs lignes de policiers anti-émeutes ainsi qu’une brigade cycliste ont stoppé l’avancée des manifestant·es. Photo : Elisa Rodriguez ( elisa_zeu) Après près d’une demi-heure sur place, les forces de l’ordre ont chargé les milliers de manifestant·es encore présent·es. La police a utilisé l’autopompe et une grande quantité de gaz lacrymogène, provoquant un mouvement de panique. L’un des tirs de gaz a atterri à proximité d’une poussette, où se trouvait un enfant. La foule s’est divisée et plusieurs personnes, prises de peur, ont tenté de fuir en coupant à travers la chaussée, où circulaient encore des voitures, une situation particulièrement dangereuse. Les témoins font état de policier·ères qui poussent et insultent des manifestant·es, dont des personnes agé·es et des enfants. Photo : Elisa Rodriguez ( elisa_zeu) Ces violentes interventions ont divisé le cortège en trois parties distinctes. Une première partie s’est dirigée en direction de la place Madou tandis qu’une seconde s’est rendue à hauteur de la porte de Namur. Une dernière a été dispersée par une autopompe au niveau de la place Royale. À hauteur de Fernand Cocq, des personnes qui quittaient la manifestation ont également été violemment prises à parti par les forces de l’ordre. Un·e manifestant·e s’est vu arracher un drapeau palestinien par la police. Entre 21h30 et 23h, les arrestations violentes se sont poursuivies à plusieurs endroits : à hauteur de Art-loi, dans le quartier de la tulipe à Ixelles ou encore dans le centre ville de Bruxelles. Une personne témoin des violences à Fernand Cocq explique avoir vu un homme se faire plaquer au sol par des...

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Racismes / Colonialismes

« Justice pour Sourour » Rassemblement 13 juin à Poelaert

APPEL AU RASSEMBLEMENT Vendredi 13 juin à 8h30 : rassemblement devant le Palais de Justice de Bruxelles - Place Poelaert, 1. Le 13 juin prochain à 9h, la Chambre du Conseil se prononcera sur l’inculpation de la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles et des policiers dans l’affaire de la mort de Sourour Abouda.

Rassemblons-nous en masse pour entourer la famille dans cette nouvelle étape décisive. Pour rappel, le 12 janvier 2023, Sourour Abouda meurt dans le commissariat de la rue Royale 202, dit le RAC. Le jour même, avant toute autopsie, la police annonce son suicide à la famille. Ni la famille, ni les amis de Sourour ne croit à la thèse du suicide. L’affaire devient publique et la thèse du suicide est abandonnée. ⇥ Aujourd’hui, le parquet a requis le renvoi de la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles devant le tribunal pour homicide involontaire de Sourour Abouda. Il s’agit d’une étape sans précédent : c’est la première fois qu’une zone de police belge fait l’objet de poursuites pénales dans un dossier de violences policières. Mais c’est aussi une avancée en demi-teinte car aucun policier impliqué dans la mort de Sourour Abouda n’est inculpé en tant qu’individu. Le 13 juin prochain à 9h, la Chambre du Conseil se prononcera sur ces inculpations. Les membres de la famille de Sourour Abouda, en tant que partie civile, seront présent.es à cette audience. Il n’est plus question pour la famille comme pour nous tous•tes, citoyen•nes, de tolérer un énième non-lieu, même partiel, lorsqu’il s’agit de violences policières. L’heure est à la justice pleine et entière. Rassemblons-nous en masse pour cette nouvelle étape décisive. Justice et vérité pour Sourour Abouda

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Médias

Marche blanche pour fabian 11 ans tué par la police (vidéo)

Ce dimanche 8 juin, une marche blanche était organisée en hommage à Fabian, 11 ans, tué par la police au parc Élisabeth six jours plus tôt. Plus de 1 000 personnes se sont rassemblées sur le lieu du décès avant de marcher vers le commissariat du Comte de Flandre, pour montrer leur colère face à ce nouveau meurtre commis par la police à Bruxelles. Après plus d’une heure de prises de paroles de membres de la communauté moldave, d’ami·es, de camarades d’école, mais aussi de voisin·es et de parents, le rassemblement a pris la direction du commissariat de la zone Ouest. Dès le début de la marche, les manifestant·es se sont démarqué·es par leur énergie et leur colère. Un cortège de plusieurs motards a guidé le rassemblement et de nombreux drapeaux moldaves étaient affichés, alors qu’au même moment, les proches et la famille de Fabian étaient en Moldavie pour les funérailles. Après avoir emprunté le boulevard Léopold II, les manifestant·es ont longé le canal. Au croisement avec la chaussée de Gand, de premières tensions se sont fait sentir entre les manifestant·es et les forces de l’ordre. Vers 14h, le cortège est arrivé au commissariat de Comte de Flandre, commissariat de la zone de police responsable du meurtre de Fabian lundi dernier. De nombreux manifestant·es y ont déposé des fleurs et des bougies en mémoire à Fabian. Dans les rues aux alentours, un important dispositif policier a été déployé. Une autopompe, suivie de plusieurs fourgons, se situait à moins de 50 mètres du lieu de commémoration. Au même moment, deux hélicoptères de la police survolaient la zone. Ce vaste dispositif policier n’a pas manqué de faire ressurgir la colère d’une partie des manifestant·es. Très vite, des chants ont été entonnés contre la police et des œufs ou des bouteilles ont été lancés dans leur direction. Quelques minutes plus tard, des arrestations particulièrement violentes ont eu lieu. En effet, des membres de la BAB (police anti-banditisme) ont tiré au flash-ball* sur une partie de la foule et arrêté au moins 3 personnes. Les policiers ont ensuite utilisé l’autopompe pour disperser les personnes qui étaient encore présent·es à l’endroit de la commémoration et ont mis en place différentes lignes de police pour contrôler la zone. Ils ont ensuite continué de quadriller le quartier, et se sont même rendus, avec leurs flash-balls, dans le parc situé à côté du commissariat, où de nombreux enfants en bas âge jouaient. La forte présence policière est dans la lignée de la réaction de nos autorités face aux violences policières et aux meurtres policiers. Cette réaction est devenue tristement habituelle et se décline en différentes étapes. D’abord, les violences sont minimisées et la responsabilité policière est minimisée ou reportée sur la victime (comme lorsque l’on insiste sur le fait que Fabian roulait en trottinette, plutôt que de souligner les dangers d’une poursuite en voiture de police). Ensuite, les formes d’indignation face aux crimes...

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22 juin - 13h00 - Le poisson sans bicyclette

Vide dressing en soutien à la Palestine

Rendez-vous pour un vide dressing en soutien à la Palestine ! Les vêtements et accessoires ont été triés, un grand panel de tailles et de style sera disponible à petits prix. Vous y trouverez aussi des prints et des photos engagées. ℹ️ INFORMATIONS PRATIQUES 📍Oú ? Rue du Pont Neuf 4, 1000, Bruxelles Ⓜ️ Arrêts : Yser ou De Brouckère 🗓️ Quand ? DIMANCHE 22 JUIN 2025, de 13h à 19h 💰Cash et paiement mobile/ Bancontact Venez nombreux.se pour partager ce moment et soutenir à votre échelle le peuple palestinien. 🇵🇸 💶 La totalité des fonds sera reversée à une ou plusieurs cagnottes/ associations. Les cagnottes/ associations choisies seront bientôt partagées en story) PS : si vous souhaitez toujours donner des vêtements contactez @kuummquaat ou @dehkeuse2000 🍉 À très vite 🍉 //ENGLISH VERSION// 🍉🍉🍉🍉🍉🍉🍉🍉🍉 Join us for a clothing sale in support of Palestine ! 🇵🇸 Clothes and accessories have been carefully selected—there’ll be a wide range of sizes and styles available at affordable prices. You’ll also find activist prints and photographs. ℹ️ PRACTICAL INFORMATION 📍Where ? Rue du Pont Neuf 4, 1000 Brussels Ⓜ️ Metro stops : Yser or De Brouckère 🗓️ When ? SUNDAY, JUNE 22, 2025, from 1PM to 7PM 💰Payment : Cash and mobile/ Bancontact accepted Come in large numbers to share this moment and share with us your support for the Palestinian people. 🇵🇸 💶 All proceeds will be donated to one or more fundraising campaigns/organizations. The selected initiatives will be shared soon via story. 🍉 See you soon ! 🍉

Économie / Anticapitalisme

BlablaClasses n°9 Alternatives dans le logement : Vieillir autrement : repenser les lieux de vie pour plus d’inclusion

Dans cet atelier, nous nous questionnerons sur le vieillissement des personnes LGBT+ en institution. A quelles difficultés sont-elles confrontées ? Quels besoins spécifiques ne sont pas, ou peu, rencontrés ? Existe-t-il des alternatives ? Cet atelier sera animé par Marine. En formation d’ergothérapie, Marine consacre son travail de fin d’études à l’inclusion des personnes âgées LGBTQIA+ en maison de repos, en s’intéressant plus particulièrement à la formation des paramédicaux afin de lutter contre les discriminations. Au-delà de ce cadre, iel porte un grand intérêt à la réflexion et création d’alternatives d’habitation plus justes, sécurisantes et affirmatives pour ce public invisibilisé. Inscription juste ici : https://framaforms.org/blablaclasse-atelier-9-vieillir... 📣 D’octobre 2024 à juin 2025, les BlaBlaClasses auront pour thème la crise du logement à Bruxelles et les luttes pour un droit à un logement accessible et adapté à toustes. 🗣️ Les BlaBlaClasses sont des ATELIERS MENSUELS DE DISCUSSION ET DE RÉFLEXION en groupe sur le thème des oppressions et des privilèges liés à la classe sociale. On abordera ici l’impact du mal-logement sur les trajectoires de vie, on s’intéressera aux profits que réalisent les classes dominantes sur le dos des plus précaires. On se demandera en gros : A qui profite la crise ? Comment est-ce qu’on peut habiter dans tout ça ? Quelles sont les alternatives au modèle du logement tel qu’il est pensé aujourd’hui ? Ces ateliers ont lieu tous les deuxièmes jeudis du mois (ou presque) au Steki, à Saint-Gilles. L’OBJECTIF de ces rencontres est d’apprendre, comprendre, et s’éduquer ensemble. Des intervenant·es externes sont régulièrement invité·es aux ateliers pour partager leurs connaissances d’un enjeu ou d’une lutte en particulier. Pas besoin de connaître le sujet pour venir ! Nous demandons aux participant‧es de prendre part à ces ateliers dans une posture d’humilité, ouverte à la remise en question de leurs potentiels privilèges. La thématique “Logement” sera abordée en 3 cycles d’ateliers : La crise du logement Les luttes pour le droit aux logements Les alternatives au logement normatif Informations pratiques : 📅 Jeudi 12 juin 2025 de 18h30 à 21h (accueil de 18h à 18h30) 📍 Buvette associative Le Steki (rue Gustave Defnet, 4-6 – 1060 Saint-Gilles) 🚊 Arrêt Bethléem à 170 m (tram 81), arrêt Porte de Hal à 750 m (tram 3 et 4, bus 48 et 52) 💲 Événement gratuit, inscription recommandée ♿ Accès PMR via une rampe de 20% et assises sans accoudoir, toilettes non accessibles PMR. Pas de parking. 🍿 Quelques boissons (non alcoolisées) disponibles sur place (en cash uniquement) et vous pouvez également apporter de quoi grignoter. 💬 Pour tout besoin spécifique, contactez-nous.

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Plus de 1000 personnes prennent la rue suite au décès de Fabian

Ce dimanche 8 juin, une marche blanche était organisée en hommage à Fabian, 11 ans, tué par la police au parc Élisabeth six jours plus tôt. Plus de 1 000 personnes se sont rassemblées sur le lieu du décès avant de marcher vers le commissariat du Comte de Flandre, pour montrer leur colère face à ce nouveau meurtre commis par la police à Bruxelles. Après plus d’une heure de prises de paroles de membres de la communauté moldave, d’ami·es, de camarades d’école, mais aussi de voisin·es et de parents, le rassemblement a pris la direction du commissariat de la zone Ouest. Dès le début de la marche, les manifestant·es se sont démarqué·es par leur énergie et leur colère. Un cortège de plusieurs motards a guidé le rassemblement et de nombreux drapeaux moldaves étaient affichés, alors qu’au même moment, les proches et la famille de Fabian étaient en Moldavie pour les funérailles. Après avoir emprunté le boulevard Léopold II, les manifestant·es ont longé le canal. Au croisement avec la chaussée de Gand, de premières tensions se sont fait sentir entre les manifestant·es et les forces de l’ordre. Vers 14h, le cortège est arrivé au commissariat de Comte de Flandre, commissariat de la zone de police responsable du meurtre de Fabian lundi dernier. De nombreux manifestant·es y ont déposé des fleurs et des bougies en mémoire à Fabian. Dans les rues aux alentours, un important dispositif policier a été déployé. Une autopompe, suivie de plusieurs fourgons, se situait à moins de 50 mètres du lieu de commémoration. Au même moment, deux hélicoptères de la police survolaient la zone. Ce vaste dispositif policier n’a pas manqué de faire ressurgir la colère d’une partie des manifestant·es. Très vite, des chants ont été entonnés contre la police et des œufs ou des bouteilles ont été lancés dans leur direction. Quelques minutes plus tard, des arrestations particulièrement violentes ont eu lieu. En effet, des membres de la BAB (police anti-banditisme) ont tiré au flash-ball* sur une partie de la foule et arrêté au moins 3 personnes. Les policiers ont ensuite utilisé l’autopompe pour disperser les personnes qui étaient encore présent·es à l’endroit de la commémoration et ont mis en place différentes lignes de police pour contrôler la zone. Ils ont ensuite continué de quadriller le quartier, et se sont même rendus, avec leurs flash-balls, dans le parc situé à côté du commissariat, où de nombreux enfants en bas âge jouaient. La forte présence policière est dans la lignée de la réaction de nos autorités face aux violences policières et aux meurtres policiers. Cette réaction est devenue tristement habituelle et se décline en différentes étapes. D’abord, les violences sont minimisées et la responsabilité policière est minimisée ou reportée sur la victime (comme lorsque l’on insiste sur le fait que Fabian roulait en trottinette, plutôt que de souligner les dangers d’une poursuite en voiture de police). Ensuite, les formes d’indignation face aux crimes...

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Économie / Anticapitalisme

Papote militante du collectif 8 mars Bxl

Jeudi 13 juin à 18h au local de la JOC (à confirmer) : on se retrouve pour échanger, rêver, construire. Activitées de Juin (ce juin de 🔥 et de luttes) Depuis trop longtemps, la situation à Gaza est insoutenable. Des vies entières étouffées sous les bombes, des familles dévastées, une oppression coloniale implacable. Nous ne pouvons pas détourner les yeux. Nous soutenons de toutes nos forces les initiatives courageuses qui brisent le blocus : la flottille en route pour Gaza, la marche mondiale vers Gaza… Et nous savons qu’ici aussi, depuis nos quartiers, nos lieux de travail, nos cercles, nos collectifs, nous pouvons agir, dénoncer, organiser, relayer, résister. Pour nous ce combat est notre boussole féministe. Aussi on a besoin de se voir, s’organiser dans ce contexte local ou la précarité et ce nouveau gouvernement nous sort plein... Activitées de Juin (ce juin de 🔥 et de luttes) Depuis trop longtemps, la situation à Gaza est insoutenable. Des vies entières étouffées sous les bombes, des familles dévastées, une oppression coloniale implacable. Nous ne pouvons pas détourner les yeux. Nous soutenons de toutes nos forces les initiatives courageuses qui brisent le blocus : la flottille en route pour Gaza, la marche mondiale vers Gaza… Et nous savons qu’ici aussi, depuis nos quartiers, nos lieux de travail, nos cercles, nos collectifs, nous pouvons agir, dénoncer, organiser, relayer, résister. Pour nous ce combat est notre boussole féministe. Aussi on a besoin de se voir, s’organiser dans ce contexte local ou la précarité et ce nouveau gouvernement nous sort plein de nouvelles mesures atroces, des violences policières sans nom et des propos racistes tous les jours. 🌸 Agenda de juin – Nos rendez-vous de feu et de joie collective 🔥 📌 Prochains moments ensemble : @Papote militante – Jeudi 13 juin à 18h au local de la JOC (à confirmer) : on se retrouve pour échanger, rêver, construire. @Brunch de fin de saison – Le week-end du 28-29 juin : dis-nous quand tu préfères ! Écris-nous pour participer 💖 Soutenir, rejoindre, contacter le Collectif 8 mars ✨ Pour que nos colères deviennent chansons. ✨ Pour que nos joies deviennent soulèvements. ✨ Pour que nos luttes soient partout, avec toustes. 💸 Soutien financier bienvenu : Fais un don (via la Fondation Marius Jacob) sur le compte : BE65 5230 8110 3896 – Communication : don collectif 8 mars 📧 Pour nous écrire, proposer une activité ou nous poser une question : bruxel.8maars@gmail.com 📱 Nous suivre et relayer nos feux : Instagram & Facebook : collecti.e.f 8 maars Bruxelles Site web : www.8maars.be 🏠 La JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) 📍 Rue d’Anderlecht 4 / Rue des Moucherons 5 – 1000 Bruxelles 🚌 Super bien desservie par les trams, bus, métro (Anneessens, Buanderie, Bourse, Porte d’Anderlecht, De Brouckère) 🚪 Accès PMR par la rue des Moucherons 🚻 Toilettes PMR disponibles 🪑 Chaises larges sans accoudoirs 💬 Transcription...

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