Bruxelles

Médias

Bruxelles dévie se met en pause !

A partir de cette publication et jusqu’au 1er septembre, nous ne sortirons plus d’article. Bruxelles dévie, c’est un média indépendant, non-subventionné, et pour lequel nous réalisons un travail entièrement bénévole. Cette année, nous avons sorti plus de 230 articles, pour documenter les violences policières, les mouvements sociaux et actualités autour des luttes féministes, antiracistes, antifascistes, écologistes, LGBTQIA+, pour le droit au logement et bien plus encore. L’année entamée a été particulièrement marquée par l’investiture du gouvernement Arizona et les mobilisations qui s’en sont suivies mais aussi par la continuité d’un mouvement bruxellois contre le génocide en cours en Palestine et en soutien au peuple palestinien. Les derniers mois ont été tristement marqués par de nombreuses violences policières, dont plusieurs morts provoquées par des policiers qui poursuivent en voiture des adultes et des enfants. Nous souhaitons ici renouveler notre soutien aux familles et proches des victimes. La meilleure manière de nous aider, c’est de parler de nous autour de vous, d’interagir avec nos publications et de les partager, mais aussi de nous contacter quand vous êtes témoin d’une scène que nous pourrions visibiliser : violence policière, actions sur le terrain, indécence politique de nos dirigeant·es, etc. N’hésitez pas à nous laisser un commentaire sur le type de contenu pour lequel vous nous suivez, ou que vous aimeriez voir davantage sur notre média. Nous attendons déjà septembre avec impatience, pour revenir avec de nouveaux projets. Merci pour cette année. Nous sommes plus de 30 000 sur ce compte. Restons indigné·es et proposons d’autres récits. Prenez soin de vous et de vos proches.

Bruxelles Bruxelles |

19 septembre - 13h30 - Le Steki

Atelier « Qui prend soin ? »

Atelier participatif gratuit sur les métiers du care. Comment la dette fragilise ces métiers et invisibilise le travail du soin, essentiel à la reproduction de nos sociétés. 🎤 ATELIER - QUI PREND SOIN ? 📆 Vendredi 19 septembre 2025 🕐 13h30 – 17h30 📍 Steki, 6, rue Gustave Defnet, Saint-Gilles 🎟️ Gratuit Inscription (souhaitée mais pas obligatoire) via ce lien : https://forms.gle/nxVqJea1KjaGyh1J9 ✨ Co-organisé par le CADTM et Soralia Bruxelles ✨ Comment comprendre les liens entre la dette et le soin ? Pourquoi les métiers du care - majoritairement occupés par des femmes - sont-ils si peu reconnus et rémunérés ? Et comment les coupes dans le budget viennent aggraver cette invisibilisation ? 📚Nous vous proposons un moment collectif pour comprendre ce qu’est le care - comment est-il primordial pour nos sociétés et comment mettre le soin au centre 💬 Au programme : 🧠 Apports théoriques sur le care et la dette 📝 Jeux participatifs, échanges et création collective 🌱 Discussions sur la revalorisation du care 🔎 Objectif : faire émerger une compréhension politique de la dette et du care comme outils de domination - mais aussi comme leviers de transformation sociale. 🧩 Un atelier participatif animé par l’équipe du CADTM, Soralia Bruxelles et Laudine Lahaye, chargée d’études féministe pour Soralia.

Bruxelles Bruxelles | Santé / Soins |

9 octobre - 10h00 - Présence et Action Culturelles

Matin de PAC – « Tradwives » : quand capitalisme et patriarcat font bon ménage !

Le mouvement Présence et Action Culturelles vous propose un espace anti-patriarcal de construction et d’échanges pour appréhender le phénomène « tradwives » En présence de : July Robert, chargée d’études et d’analyses chez PAC ; Elise Voillot, chargée de communication chez Soralia ; Marie Charue, animatrice à la régionale PAC de Namur ; Anne-Lise Cydzik, coordinatrice à la régionale PAC de Namur. « Tradwives » ou « épouses traditionnelles », mot désignant un mode de vie incitant les femmes à revenir à une vie plus traditionnelle, de la femme au foyer, toute dévouée à son mari, à ses enfants et excellant (odieusement) dans l’entretien de sa maison. Derrière des filtres pastel et une esthétique léchée inspirée de la bourgeoise des années 1950 se cache un projet de société bien plus sombre, à rebours des droits conquis par les femmes. Un projet au service d’une démarche patriarcale, conservatrice et capitaliste qui vise à confiner les femmes à la sphère domestique et à nier leur émancipation. Au travers d’une rencontre participative, nous vous proposons de nous rassembler pour mieux en saisir les mécanismes. Rejoignez-nous pour déjouer les pièges de cette nouvelle forme de propagande domestique ! Infos pratiques : Activité gratuite Inscription recommandée via formulaire Si vous souhaitez participer à l’Aprem de PAC (13h30-16h), un sandwich vous sera proposé l’équipe de PAC. En 2024, PAC a publié une analyse sur le sujet « Tradwives »

18 septembre - 13h30 - Présence et Action Culturelles

[ATELIER] Aprèm de PAC – Ultra-droite : l’heure de la riposte a sonné

Face aux constats posés durant le Matin de PAC autour des stratégies de l’ultra-droite, l’Aprem de PAC propose de continuer à faire vivre nos principes antiracistes, inclusifs et intersectionnels afin de faire front collectivement. Nous réfléchirons à créer des discours émancipateurs dans le cadre d’un atelier joyeux et participatif. Au travers d’animations et d’un atelier d’écriture ludique et réflexif, nous élaborerons des discours destinés à imposer notre vision progressiste et riposter. Face aux constats posés durant le Matin de PAC autour des stratégies de l’ultra-droite, l’Aprem de PAC propose de continuer à faire vivre nos principes antiracistes, inclusifs et intersectionnels afin de faire front collectivement. Nous réfléchirons à créer des discours émancipateurs dans le cadre d’un atelier joyeux et participatif. Au travers d’animations et d’un atelier d’écriture ludique et réflexif, nous élaborerons des discours destinés à imposer notre vision progressiste et riposter. Infos pratiques : Activité gratuite Inscription recommandée via formulaire Cet évènement s’inscrit dans la continuité du Matin de PAC (10h-12h30) mais il n’est pas obligatoire de participer à la matinée pour suivre l’aprem de PAC. Découvrez nos dernières analyses sur ce sujet : Analyse #30 – L’accélérationnisme, l’arme encore méconnue de l’ultradroite Analyse #01 – Accélérationnisme de gauche : entrer dans le système pour mieux l’enrayer Analyse #02 – L’accélérationnisme de l’ultradroite, la quête d’un ethno-État blanc Analyse #03– Le survivalisme : l’accélérationnisme de l’ultradroite en application

18 septembre - 10h00 - Présence et Action Culturelles

Matin de PAC – Ultra-droite : l’heure de la riposte a sonné

Le Mouvement Présence et Action Culturelles vous invite à une matinée pour décoder la théorie accélérationniste en présence de July Robert, chargée d’études et d’analyses à PAC. Bataille culturelle, fenêtre d’Overton, accélérationnisme, … des mots pour décrire les stratégies mises en œuvre par la droite, de la plus modérée à la plus extrême. Une méthode, deux objectifs distincts ! À gauche, faire imploser le système de l’intérieur par une accélération extrême du capitalisme afin de repartir sur de nouvelles bases d’émancipation collective. À l’ultra-droite, faire imploser le système de l’intérieur par l’exacerbation des clivages sociétaux actuels pour déclencher une guerre raciale et faire advenir un État ethnique blanc. Quelles sont ces stratégies ? Comment œuvrent-t-elles à nourrir cette pensée selon laquelle la société moderne multiculturelle serait insauvable et que la violence est la seule voie de salut vers une société fasciste blanche ? Camps d’entraînement aux armes, forums de discussion et autres recrutements ciblés sont au cœur de cette mouvance que nous allons tenter de mieux comprendre au travers d’un atelier participatif. Infos pratiques : Activité gratuite Inscription recommandée via formulaire Si vous souhaitez participer à l’Aprem de PAC (13h30-16h), un sandwich vous sera proposé par l’équipe de PAC. Découvrez nos dernières analyses sur ce sujet : Analyse #30 – L’accélérationnisme, l’arme encore méconnue de l’ultradroite Analyse #01 – Accélérationnisme de gauche : entrer dans le système pour mieux l’enrayer Analyse #02 – L’accélérationnisme de l’ultradroite, la quête d’un ethno-État blanc Analyse #03 – Le survivalisme : l’accélérationnisme de l’ultradroite en application

Santé / Soins

[Zine] CrashTest#7 « Drogues »

Crash-Test est un Zine noir et blanc participatif à tendance anarco-punk, ouvert sur le monde. Le titre, le contenu, l’équipage... tout peut encore changer, c’est le principe du test , et tout peut s’arrêter, c’est le principe du crash. CRASH-TEST #7 44 pages A5 en Noir et Blanc ça sort ce jeudi ! Venez le chopper au Boom café et profiter de la perma de la bibli anar !!! Où trouver Crash-Test ? PIY (Print It Yourself) Les liens vers le PDF sont ou seront bientôt disponibles ICI si vous souhaitez gérer des impressions, des distributions ou des ventes. PARTICIPER ? Août : Crash-Test#8 : pas de thème, l’occasion de raconter ton été. DEADLINE de la recolte du contenu le le 17 aout ? ou le 24 ? Septembre : Crash-Test#9 : pas encore de thème (Science-fiction ou Déchet ou Organe) mais tu peux nous aider à choisir. Et tout ce qui est envoyé en retard sera publié en retard sans pénalités. C’est cool d’envoyer des trucs le plus tôt possible, comme ça d’autre personnes pourront peut être ajouter des images ou peaufiner les mises en pages toussa. mag-a-zinne@proton.me Toujours à faire, encore à faire : Commander des zines Print It Yourself (cf plus haut) Distribuer, faire la promo du trucs, trouvez de nouvelles personnes qui pourraient aimer prendre de la place dans ces pages. Envoyez vos conseils, critiques, retours pour orienter les crash dans un meilleur axe ou vers un autre mur. Envoyez vos propositions ou contributions ou thune pour la suite. Dite nous si vous souhaitez vous occuper d’une page en particulier ou d’une rubrique en particulier. Vous pouvez rejoindre le Comité Ré(d)actionnaire pour aider à la recherche de contenus, à la compilation et à la finalisation (mise en page, impressions etc). mag-a-zinne@proton.me Le formulaire de participation est aussi toujours utilisable si vous souhaitez rejoindre l’équipage (c’est une mailing-list) sans encore trop savoir quoi y apporter (les stages d’observation sont acceptés) :https://stuut.info/IMG/pdf/formulaire_candidaturev4-2.pdf

Bruxelles Bruxelles |
Contrôle social / Répression

Frisson d’un Instant : La Tour

L’une des premières choses qui frappent le regard, c’est la hauteur vertigineuse de la tour, autrefois nommée Tour Astro. Elle se dresse comme un monolithe silencieux, enraciné sur la colline tel un géant de pierre en méditation. Son sommet caresse les cieux sans jamais s’y fondre, esquivant les nuages comme un navire contourne les récifs — les masses vaporeuses glissent sans lui prêter attention, indifférentes à sa grandeur. Autrefois, la Tour Astro n’était qu’une coquille vide, une de ces structures impersonnelles érigées par les promoteurs bruxellois tels que De Pauw ou Blaton. Ces bâtisseurs de béton ont semé, à travers la capitale, des géants muets — posés sans ménagement comme des blocs tombés du ciel, écrasant des quartiers où les rues vibraient encore comme des veines palpitantes d’une vie populaire. Chaque édifice semblait arracher un morceau de mémoire collective, remplaçant le tissu urbain par une peau froide, figée dans le béton. Dès que je franchis les portes tournantes monumentales, un garde s’avance. Ses yeux, acérés comme des lames affûtées, semblent me traverser de part en part, comme s’ils cherchaient à dissoudre le moindre secret enfoui sous ma peau. Cela ne fait pas l’ombre d’un doute : avant même que je n’ouvre la bouche, ma présence est passée au crible. Son regard se faufile sur moi tel un scalpel invisible, découpant mes gestes, mes silences, mes hésitations. On aurait dit un cartographe du soupçon, déployant son œil comme on déploie une carte ancienne — traçant des frontières invisibles, cherchant les reliefs cachés de ma personne. Le garde prend enfin la parole. Sa voix est grave, taillée dans la pierre comme les murs de cet immense édifice. Il me demande la raison de ma présence, l’objet de ma démarche — d’un ton ni hostile, ni bienveillant, mais empreint d’un devoir scrupuleux. Aussitôt, remontent dans ma mémoire les enseignements de nos vieux cours d’histoire médiévale : à cette époque, les gardes surveillaient tout — l’étoffe d’un vêtement, l’ombre d’une arme, les portes d’un château. Rien ne leur échappait. Et curieusement, ce sbire moderne, pourtant si méticuleux, n’a pas encore exigé que je décline mon identité, ni les motifs exacts de ma venue. C’est le premier affrontement silencieux, une forme de duel sans épée ni cri. Il me le fait comprendre sans détour : si je n’en sors pas vainqueur, je ne franchirai jamais le cours d’eau qui ceint ce château dressé comme un doigt de pierre griffant les cieux — une forteresse née d’un rêve vertical. Alors, je réponds. Pas par les mots, mais par la posture. Mes yeux rivés aux siens, je plante mon regard comme on plante un étendard sur un territoire étranger. Je garde sa pupille dans ma ligne de mire, comme un archer tenant la cible au centre de sa volonté. « Je souhaite réaliser tests de niveau en connaissance de langue du Néerlandais chez Actiris » Le garde grommelle, visiblement peu enclin à comprendre, et tourne son regard vers l’une des quatre...

Bruxelles Bruxelles |
Santé / Soins

Bienvenue à la 12e édition de La Petite Foire Paysanne

Bienvenue à la 12e édition de La Petite Foire Paysanne Le Mouvement d’Action Paysanne et toutes les équipes de La Petite Foire Paysanne vous donnent rendez-vous pour cette 12e édition, à la Bergerie de Roiveau, à Tournay (Neufchâteau), les 26 et 27 juillet 2025. La Petite Foire Paysanne 2025 : ALLIANCES & RÉSILIENCES ! Porte d’entrée de cette 12e édition : ALLIANCES & RÉSILIENCES ! En décidant de cette thématique, nous ouvrons large la vitrine militante de La Petite Foire. Pour faire Alliances, Résiliences et Convergences des luttes qui replacent l’humain et l’agroécologie paysanne au cœur de l’alimentation. Liens solidaires avec la société civile. Coordination consolidée avec les organisations citoyennes. Avec celles et ceux, paysan.ne.s, artisan.e.s, agriculteur.trice.s, points de vente du circuit-court, qui produisent, transforment et distribuent, et qui, en amont et aval, les accompagnent de leurs outils et machines. Avec celles et ceux qui mangent. Avec tou.te.s celles et ceux qui luttent pour changer le modèle agricole dominant, dans leurs associations et au travers de leur créativité artistique. Unir nos forces ? Un droit et un choix d’avenir ! Nos luttes, comme nos alternatives, sont indispensables, mais séparées les unes des autres. Elles sont impuissantes face à l’agrobusiness. Nous savons que nos adversaires sont bien organisés et ont pour eux la puissance financière et les privilèges y afférents (médias dominants, puissance marketing et économique, lobbying sur les pouvoirs publics…). Il est grand temps de rendre visible leur rôle et leurs pratiques dans ce système alimentaire mortifère qui ne profitent qu’à quelques-uns. Il est grand temps de se mobiliser. De s’organiser. De faire Alliances & Résiliences ! Face au système dominant et destructeur de l’agroindustrie, en Belgique et partout dans le monde, des paysan·ne·s et des citoyen·ne·s résistent et mettent en œuvre d’autres systèmes alimentaires. Relocalisés, résilients et réparateurs du vivant. Conjuguant biodiversité et productivité agricole, de manière écologique, systémique et démocratique. Pour les déployer à large échelle, nous continuerons à livrer bataille au quotidien, à unir nos forces et à construire des alliances et résistances nouvelles, tout en soutenant celles et ceux qui expérimentent déjà d’autres pratiques, de la semence à l’assiette. Nous voulons aussi défendre des politiques publiques qui placent la réalisation du droit à l’alimentation et les droits des paysan.ne.s avant la défense des intérêts de l’agrobusiness. Nous voulons remettre une agriculture à taille humaine au cœur du système. Reprendre en main notre alimentation et notre production. Acheter et vendre en filière courte. Travailler dans des conditions dignes pour une rémunération juste. Élaborer une gouvernance démocratique de nos productions alimentaires accessibles à tout.e.s, en lien avec les chantiers de sécurité sociale alimentaire. Une...

Bruxelles Bruxelles |
Guerre / Antimilitarisme

Peste et choléra : Israël, l’Iran et nous

La guerre de douze jours entre Israël et l’Iran, déclenchée par l’agression israélienne et interrompue par le bombardement états-uniens de trois sites nucléaires iraniens, a placé le monde en état d’urgence pendant deux semaines. Ces évènements ont suscités une vague de questions tant pour les militants anti-impérialistes que pour les gouvernements. 𝐿𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑎𝑖𝑠. 𝑈𝑛𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑒 𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐̧𝑎𝑖𝑠 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑒́𝑒. La guerre de douze jours entre Israël et l’Iran, déclenchée par l’agression israélienne et interrompue par le bombardement états-unien de trois sites nucléaires iraniens, a placé le monde en état d’urgence pendant deux semaines. Ces événements ont suscité une vague de questions tant pour les militants anti-impérialistes que pour les gouvernements. Dans ce cadre, Le Secours Rouge et Classe contre classe vous invitent à une soirée d’information et de discussion, animée par deux camarades d’Iran, qui sera divisée en deux parties. Une première partie géopolitiques pour mieux comprendre la situation, en traitant de questions telles que : Quels sont objectifs des États-Unis et d’Israël, par leurs attaques de missiles et la destruction de centres économiques et militaires ? Le renversement du régime islamique iranien en fait-il partie ? Cet épisode guerrier de la compétition hégémonique entre l’Iran et Israël au Moyen-Orient va-t-il se développer en une phase de confrontations militaires ? Comment analyser le lien spécifique entre le génocide israélien à Gaza par Israël, la situation en Syrie et le début de la guerre avec l’Iran ? Une seconde partie politique pour mieux définir ce que doit être une position internationaliste ici, en Europe, en traitant de questions telles que : Les forces de libération ne peuvent avancer qu’en exploitant les contradictions entre leurs ennemis, et donc parfois en passant des accords tactiques, mais où est la frontière entre les impératifs tactiques et l’opportunisme, et entre l’opportunisme et l’abandon d’une position révolutionnaire ? Quand des forces de libération passent des accords tactiques avec des forces et des régimes réactionnaires et impérialistes (les Kurdes avec les USA, les Palestiniens avec l’Iran, certains anarchistes avec l’état ukrainien, etc.), comment la gauche révolutionnaire peut-elle, dans son propre terrain de lutte, concilier solidarité internationale et cohérence politique ? Nous vous invitons donc à participer à la discussion et à l’échange de vues sur cette question de telle sorte que, si ces échanges ne débouchent pas sur une convergence des vues, qu’au moins ils en permettent une meilleure compréhension des situations et des positionnements. Cette soirée se fait dans le cadre du Festival Acéphale de Bruxelles

Bruxelles Bruxelles |

15 septembre - 18h30 - Bruxelles (lieu à préciser)

PAG#1 – Soin du collectif en contexte d’urgence et de stress

Proposés par collectiv-a, les PAG (Pratiques d’AutoGestion) sont des moments d’échanges de pratiques d’autogestion et de réflexion collective autour d’une thématique liée à l’autogestion. Ils peuvent aussi servir à tisser des liens entre collectifs qui aimeraient approfondir ensemble une question. Lundi 15 septembre 2025 de 18h30 à 21h30, à Bruxelles (lieu à préciser) C’est quoi un PAG ? Ce sont des moments d’échanges de pratiques d’autogestion et de réflexion collective autour d’une thématique liée à l’autogestion proposés et facilités par collectiv-a. Ces espaces d’intervisions permettent l’apprentissage entre pair·es et le partage de pratiques inspirantes. Ils peuvent aussi servir à tisser des liens entre collectifs qui aimeraient approfondir ensemble une question. Ce premier PAG sera dédié à la question posé par le défi d’allier des temps de prise de recul, de soin, de prise en compte du contexte émotionnel avec les temps de passage à l’action centrés sur la stratégie commune. Le sujet est large et cette première session visera humblement à ouvrir un temps de discussion pour creuser certaines de vos questions spécifiques, d’échanger des idées et pratiques inspirantes -qu’elles viennent de vos collectifs ou d’ailleurs- et qui sèmeront, peut-être, de nouvelles graines à faire pousser… Pour qui ? Les PAG’s s’adressent à des personnes engagées bénévolement dans des collectifs autogérés non-professionnels, c’est-à-dire qui ne fonctionnent qu’avec des bénévoles (ou si présence de salariées, où le fonctionnement reste porté par des bénévoles et où les décisions importantes sont prises par elleux). Merci de respecter ces critères en vous inscrivant. Les groupes seront constitués de maximum 12 personnes et minimum 8. Participation La participation est gratuite (pour soutenir les engagements bénévoles qui demandent déjà du temps) et auto-financée par le fond de soutien interne de collectiv-a. Nous demandons aux participant·es d’amener de quoi boire et/ou manger à partager sur place.

Bruxelles Bruxelles | Santé / Soins |
Médias

DES ARTISTES ENGAGÉ.ES QUI NOUS FONT DU BIEN

Il y a quelques mois, Georges-Louis Bouchez (MR) se plaignait de l’engagement politique de certain·es artistes, critiquant notamment la présence d’organisateur·ices de festival lors de la manifestation du 13 février dernier, contre l’Arizona. En parallèle, les subsides pour la culture diminuent et les pressions se multiplient sur le statut d’artiste, un revenu spécifique qui est menacé de réforme, voir de suppression, par le nouveau gouvernement. En somme, la possibilité même de faire de l’art son métier est menacé en Belgique. Cette insécurité économique renforce les discours lissés et prudents, dans l’espoir de rester éligible aux aides publiques, financements, et peut freiner l’engagement militant de certain·es artistes. Les organisateur·ices du festival Esperanzah ont répondu à GLB : « Que Georges-Louis Bouchez le veuille ou non, l’art est politique depuis la nuit des temps« . « Si je ne peux pas danser dans votre révolution, je ne veux pas de votre révolution » : cette phrase attribuée à l’anarchiste Emma Goldman résonne aujourd’hui avec force. Dans ce contexte tendu, nous vous proposons un focus sur quatre artistes-militant·es basé·es en Belgique, qui refusent de dissocier création et engagement. Achille est un·e jeune rappeur·se bruxellois·e. Ses textes mélangent engagement politique et introspection, dans une recherche constante de nouveauté. L’artiste s’attache à quitter les codes classiques du rap conscient, tout en conservant une partie de sa plume. Son premier album Quelques flocons est un voyage à la fois sensible et politique. Rap, techno, pop, slam, piano-voix, poésie, … Achille touche à tout pour développer son univers, dans un ensemble textuel cohérent. Iel décrit la tristesse de l’époque et la révolte qui en découle, comme dans le morceau « De Bruxelles à Bethléem ». Ses textes parlent des murs qui se dressent mais qui finissent toujours par tomber, d’une jeunesse qui peine à se trouver, d’un monde à refaire, de fond en comble. L’album rebondit. Il invite tantôt à taper du pied, tantôt à voyager en soi-même. Il parle de luttes. De luttes internes, contre l’apathie intérieure et la déconnexion émotionnelle, mais aussi de luttes externes, contre un capitalisme mortifère, entre autres. L’album raconte : toutes ces luttes sont inextricablement liées. Avec son binôme Tmoin, Achille vient d’ailleurs de sortir un morceau contre le gouvernement Arizona : Arizona (shoot), où il dresse rapidement le décor : « Ils ont pris le nom d’un ancien état esclavagiste, je crois que là j’ai tout dit ». Youssef Swatt’s est un rappeur tournaisien qui a récemment gagné en notoriété après sa victoire à Nouvelle Ecole saison 3. Actif depuis plus de dix ans, Youssef avait notamment été mis en avant par son passage sur Give Me 5 au début des années 2010, alors qu’il n’avait que 14 ans. Rappeur précis au texte toujours plus affuté, il fait plaisir aux amateur·ices de rap « à l’ancienne », à travers des instrus et des flows aux inspirations...

Bruxelles Bruxelles |
Santé / Soins

[Projo, chill] Université d’été du QG décolonial à St Gilles

2 salles deux ambiances. Vendredi, Samedi et Dimanche sera diffusé en direct ( sur twitch et youtube) le camp d’été du QG décolonial. un article a été relayé sur Stuut On sait qu’on est quelques plusieurs à vouloir suivre ça. « on » c’est pas grand monde, mais il y a surement d’autre personnes qui regarderaient ça, en direct ou pas, et on pourrait se réunir, ça économiserai de la bande passante mondiale en plus d’ajouter un évènement prétexte à rencontrer d’autre personnes dans un Bruxelles un peu vide. C’est le bon moment pour se dire bonjours. L’évènement est improvisé, et le Steki a accepté de l’heberger. Pour l’instant on ne mise pas sur un marathon complet, mais pourquoi pas selon qui viens aider. Le Steki permet 2 salle + toilettes + assez d’espace pour quelques enfants, le tout en rez-de-chaussé. L’idée, si on est plusieurs, c’est d’avoir une salle papotte, buvette et mangeaille (avec une enceinte pour écouter quand même d’une oreille les conférences) et une salle projo (pour écouter les conférences/débats plus au calme ou pour dormir sans ronfler trop fort). Le Programme Actuel : (Les moments rayés sont ceux qu’on est pas sure d’assurer) et donc si tu veux venir à ces moments il faudrait le dire pour nous motiver ou carément pour nous aider Vendredi soir 17h-23h Buvette du Steki dés 17h bienvenue Projo : Soirée d’ouverture 19-23h : Le choix des ancêtres Samedi 10h-13h-21h Projo : Plénières 10-12h – Négrophobie, antitsiganisme, islamophobie, antisémitisme : unité, singularité, priorité (pas sure de tenir la permanence sans aides) Plénière 13-15h – Combattre le progressisme libéral Plénière16-18h – État, hégémonie, pouvoir avec Fanon et Gramsci Discussion plénière 19-21h – « La culture, c’est nous ? » Dimanche 10h-20h (besoin de gens) Projo : Plénière 10-12h – Dérèglement climatique ou la vengeance des ancêtres : que peut l’écologie décoloniale ? (ce serait quand même vachement bien) Atelier 13-15h – Municipales : Prendre le pouvoir (là c’est un peu plus chiant car c’est plus franco-frouze comme sujet mais on pourrait faire des batailles de pouces ou un concours d’imitation) Atelier 13-15h – Reconstruire le mouvement anti-impérialiste et anti-guerre ? (ça s’enchainerait super bien avec, de 17h à 20h, un échange au local Sacco&Vanzetti Compétition, conflit, effondrement du climat et des relations sociales. Un effort pour comprendre les conséquences du militarisme forcé dans notre société et au-delà.) Atelier 16-18h : Etre Musulman/e et le rester Atelier 16-18h : Sortir de l’Europe et reconquérir la souveraineté populaire Plénière 18h30 – 20h30 – Pour un communisme décolonial Programme en détail (avec les noms des intervenant.es) ICI PETITE ANNONCE : On aurait besoin d’aide. Ce qui est bienvenues : présence sur place (avec une humeur allant de « bonne » à « taiseuse ») prévenir si tu penses venir, car ça peut être vraiment motivant pour nous et ça peut nous aider ramener des lectures à...

Bruxelles Bruxelles |

| 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | ... | 104 |

Suivre tous les articles "Bruxelles"

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info