Classisme / Lutte des classes

Racismes / Colonialismes

Racisme : des demandeurs d’asile payés 2,61 euros de l’heure dans un restaurant à Waterloo

Ils étaient forcés de travailler 12h par jour et étaient payés 2,61 euros l’heure. Recrutés directement dans des centres Fedasil par téléphone avec de fausses promesses de logement et de salaires dignes, dans le restaurant où ils étaient exploités, on n’appelait pas ces demandeurs d’asile par leurs prénoms mais en les insultant de « Noirs ». À Waterloo le gérant d’un buffet à volonté a été condamné pour traite d’être humain et discrimination raciale (discrimination d’un groupe ethnique) et plus de 12 autres chefs d’accusation. Il a écopé de 6 mois de prison ferme et doit rembourser le salaire de 3 personnes exploitées et discriminées qui se sont portées partie civile. Deux autres amendes de 28 000 et 36 000 ont été prononcées contre le gérant et sa société. Les personnes demandeuses d’asile étaient exploitées dans l’arrière-cuisine du restaurant. Elles étaient logées dans une cave insalubre, sans fenêtre ni eau chaude et sans possibilité de laver leurs habits. lls et elles vivaient et travaillaient dans des conditions indignes, loin des normes les plus élémentaires. Les faits ont été découverts en 2021, après qu’un des demandeurs d’asile se soit gravement brûlé dans l’arrière cuisine. Le gérant du restaurant a alors refusé de lui procurer les premiers soins. Deux policiers avaient ( alors a supprimer) retrouvé l’homme gravement blessé par hasard, recroquevillé devant le restaurant en sang. La brûlure de l’homme avait nécessité une greffe et il en souffre toujours. Une enquête a donc été ouverte sur les conditions de travail au sein du restaurant, en collaboration avec les agents du contrôle du bien-être au travail. Les conclusions de l’enquête font état de ( pose le constat de a supprimer) « traite des êtres humains et de discrimination à l’égard d’un groupe ethnique » au sein de l’établissement. La traite d’être humain ou l’exploitation forcée de personnes exilées ou demandeuses d’asile n’est un pas phénomène isolé en Belgique. Livreurs à vélo, travail domestique, bâtiments, restauration, … de nombreux secteurs de l’économie belge exploitent les personnes exilées car elles sont plus vulnérables, plus précaires et moins protégées. Cette exploitation déshumanisante, permet d’employer des personnes en se soustrayant aux droits des travailleur·euses, sans devoir contribuer pour la Sécurité sociale, en imposant des conditions de travail illégales et inhumaines, en utilisant les êtres humains comme des vulgaires objets pour générer toujours plus de profit. Il y a quelques semaines, des membres Jeunes MR déclaraient lors d’un débat : « Les personnes migrantes sont différentes : les Belges n’ont pas le même corps et sont moins faits pour certains métiers. » Des propos dignes de l’idéologie du racisme biologique* du 19e siècle qui expliquait que ( quand on expliquait qu’ a supprimer) l’on pouvait coloniser et mettre en esclavage des peuples entiers pour des supposées « différences biologiques entre les races »...

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Guerre / Antimilitarisme

Réunion publique internationale du CCI -openbare bijeenkomst van IKS

Au vu des derniers événements au Moyen-Orient, Le sujet de la réunion publique initialement prévue sur les leçons à tirer de la lutte contre les attaques de l’État bourgeois sera ce samedi 28 juin sur la guerre entre Israël, les États-Unis et l’Iran : Guerre Israël, Iran, États-Unis : Un pas de plus dans le chaos Guerrier ! Gezien de recente gebeurtenissen in het Midden-Oosten, het onderwerp van de aanvankelijk geplande openbare bijeenkomst over de lessen van de strijd tegen de aanvallen van de burgerlijke staat zal deze zaterdag 28 juni de oorlog tussen Israël, de Verenigde Staten en Iran zijn.. : Oorlog Israël, Iran, Verenigde Staten : Een volgende stap in de oorlogszuchtige chaos ! Le bombardement massif par les États-Unis, dans la nuit 21 au 22 juin, de cibles militaires en Iran constitue une nouvelle étape de l’aggravation des tensions et du chaos guerrier, de la désolation et la barbarie sans trêve dans la région. Face à la gamme étendue des différentes formes de soutien d’un camp impérialiste contre un autre qui vont occuper toute la scène médiatique et sociale, les prolétaires de tous les pays doivent rejeter toute prétendue « solution » au conflit qui vise à les enchaîner dans le soutien à tel ou tel pays, à telle ou telle fraction bourgeoise. Les révolutionnaires doivent combattre pour le seul principe qui mérite d’être défendu, l’internationalisme prolétarien. La seule lutte qui pourra délivrer l’humanité de la barbarie guerrière, c’est la lutte de classe, pour le renversement de ce système miné par la crise et les besoins de l’économie de guerre. Face à la gravité de la situation et l’importance cruciale de défendre l’internationalisme prolétarien, le CCI organise une réunion publique internationale en ligne, le samedi 28 juin de 15h à 18h en langue anglaise avec traduction en français et espagnol. Pour participer à cette réunion, contactez nous sur : international@ internationalism.org ou sur benelux@internationalism.org Un rassemblement physique est aussi possible à l’adresse suivante : Pianofabriek - Rue du Fort 35, 1060 Saint-Gilles De massale bombardementen door de VS in de nacht van 21 op 22 juni op militaire doelen in Iran vormen een volgende stap in de escalatie van de spanningen en de oorlogschaos, de verwoesting en de niet aflatende barbarij in de regio. Tegenover de vele verschillende vormen van steun van het ene imperialistische kamp ten opzichte van het andere, die de hele media en het sociale leven zullen beheersen, moeten de proletariërs van alle landen elke zogenaamde “oplossing” voor het conflict verwerpen die erop gericht is hen te ketenen aan de steun aan dit of dat land, aan deze of gene bourgeoisfractie. Revolutionairen moeten strijden voor het enige principe dat het verdedigen waard is : het proletarische internationalisme. De enige strijd die de mensheid kan bevrijden van oorlogsbarbaarsheid is de klassenstrijd, voor de omverwerping van dat systeem dat ondermijnd wordt door de...

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18 novembre - 09h00 - Bruxelles

Ecologie depuis les marges

Description détaillée Il y a encore quelques années, les enjeux écologiques apparaissaient de façon nuancée comme une nouvelle forme de consensus politique et social. L’écologie était présente dans la plupart des esprits avec des représentations diverses : des institutions européennes aux potagers de quartier, des initiatives éco-citoyennes aux PME, des entreprises transnationales aux activistes désobéissant.es pour le climat, des ONG aux organisations syndicales…. Malgré des motivations très différentes, l’écologie était devenu un sujet central du moment. Tout le monde semblait prêt à « faire sa part ». En 2018, le mouvement des Gilets jaunes a introduit la question de la justice sociale dans les débats sur l’écologie. Les inégalités socio-environnementales semblaient avoir enfin voix au chapitre : non tout le monde n’est pas indifféremment responsable des catastrophes climatiques, oui les classes populaires sont les plus exposées à ses effets délétères. Mais en 2025, que reste-il de ces élans sociaux dans une Europe où le vote écolo est en berne, où l’écologie a disparu des programmes des autres partis, où le fascisme ne cesse de gagner du terrain ? En réponse aux constats d’échec des politiques environnementales, les mobilisations écologiques se radicalisent et, dans le même temps, sont criminalisées. Parallèlement, de nouveaux courants de l’écologie politique ont émergé : écologie des quartiers populaires, écologie décoloniale, écoféminismes, écologie queer,…. D’autres visions de l’écologie politique veulent se faire dans les débats publics accaparé par les classes bourgeoises. Que nous racontent ces mouvements sociaux sur notre compréhension actuelle de ces enjeux ? Qu’avons-nous à apprendre d’elleux ? Face à la destruction du vivant humain et non-humain, quel rôle éducatif la société civile et les mouvements sociaux peuvent-ils encore jouer ? L’écologie politique n’est-elle pas, plus que jamais, une lutte des classes ? Comment s’outiller pour comprendre les impasses actuelles de l’écologie dominante et composer des mouvements écologistes qui intègrent les luttes contre les dominations de classe, de genre et de race ? Comment contribuer à rapprocher ses mobilisations en marge des centres de pouvoir et de décision. Public-cible : Cette formation s’adresse à des personnes déjà impliquées dans des mouvements écologistes au sens large, collectifs militants, organisations, ONG, institutions, etc. et se veut être un espace d’introduction aux dominations systémiques comme grille d’analyse nécessaire pour comprendre et dépasser les impasses actuelles de l’écologie politique. Note : Le groupe sera construit via la sélection des participant·e·s, sur base des pré-inscriptions et motivations. Cette sélection sera liée à la diversité des situations d’engagements. Méthodologie : Cette formation se fera à partir d’une pédagogie participative mêlant contenus théoriques, outils d’éducation populaire apportés par l’équipe de...

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Médias

LE CRI #8 - une émission des personnes privées de libertés

Le CRI #8 - L’argent en prison Dans cette nouvelle émission, nous parlons de l’argent en prison et des conséquences financières de la détention. Réalisation : Faouzi, Serhat, le G, Serhat, Samir, Kipala, VP, Mohamed, avec l’aide de Ben et Despina. Arrangement sonore et Mixage : Maxime Thomas Si vous avez envie de nous contacter : lecri@gsara.be LE CRI est une émission réalisée et animée par des personnes privées de liberté. Chaque jeudi soir, un atelier d’expression radiophonique est organisé par le GSARA asbl et La Fondation pour l’Assistance Morale aux Détenus à la prison de Haren. Les participants décident ensemble d’une question ou d’une problématique sur la vie quotidienne et les difficultés de l’enfermement carcéral, puis ils préparent l’enregistrement qui se réalise dans les conditions du direct. C’est une émission de débat entre les détenus sur leur condition de vie et l’univers carcéral. L’atelier à lieu une fois par semaine et nous enregistrons une émission par mois dans les conditions d’un direct (les contraintes de la prison ne permettent pas d’enregistrer en direct). Les participants, avec l’accompagnement de l’animateur décident ensemble d’un sujet ou d’une thématique à aborder, préparent l’émission, le contenu, la conduite, l’organisation puis enregistrent. La partie technique est aux mains de l’animateur (parfois avec le soutien d’un des participants). L’émission est donc un échange d’idées et de points de vue des participants sur un sujet particulier, choisi et décidé par eux-mêmes. Il y a des parties musicales. Souvent, un ou plusieurs participants souhaitent chanter, lire un texte ou proposer un choix musical. Ces éléments viennent ponctuer les différentes parties de l’émission. Les génériques (début et fin), les virgules sonores sont réalisées et enregistrées par les participants.

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Racismes / Colonialismes

[France] Déclaration de Georges Abdallah à l’occasion de la manifestation du 14 juin

A l’occasion de la manifestation pour sa libération ce 14 juin dans les rues parisiennes (voir notre article ), Georges Abdallah a adressé un message de solidarité aux milliers de participants. Alors qu’une audience décisive pour sa libération se tiendra le 19 juin prochain à la Cour d’Appel de Paris, la mobilisation continue pour sa libération avec l’organisation d’initiatives solidaires à Toulouse, Paris, Pau, Montpellier, Lille ou encore Rennes. […] Comme vous savez, Camarades et Ami·es, de nos jours, il devient évident que le temps passé derrière les barreaux, n’est plus le facteur principal pour la libération de tel ou tel prisonnier révolutionnaire. Inutile donc, de s’attarder longtemps sur les diverses arguties judiciaires évoquées par tel procureur ou tel président, lors des audiences de la cour pour justifier telle ou telle décision… Dans la guerre déchaînée contre les masses populaires et les protagonistes de la lutte révolutionnaire agissant, les réactionnaires de tous bords cherchent par tous les moyens à transformer les prisonniers révolutionnaires d’une référence de lutte en un exemple servant à terroriser les rebelles récalcitrants. C’est bien pourquoi il leur faut absolument, à défaut de pouvoir les briser afin qu’ils abjurent et renient leurs convictions, les enterrer vivants et ainsi s’en servir pour peser sur le moral de ceux et celles qui luttent. Cela étant, la libération de tel ou tel Camarade prisonnier est toujours fonction de la mobilisation qui s’inscrit dans la dynamique globale de la lutte en cours. En effet, ils libèrent le prisonnier révolutionnaire seulement quand ils se rendent compte que son incarcération commence à peser plus lourd que les possibles menaces inhérentes à sa libération. C’est justement, pourquoi la solidarité la plus appropriée que l’on peut apporter à nos Camarades emprisonnés c’est de s’engager toujours plus sur le terrain de la lutte réellement en cours. C’est à la lumière de ce constat que l’on peut réfléchir aux possibilités des échéances judiciaires en vue. […] Lire la déclaration dans son intégralité

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Extrême-droite / Antifascisme

[Zine] Distrib CrashTest#6 + prépa #7

CRASH-TEST = Zine noir et blanc participatif à tendance anarco-punk, ouvert sur le monde. Le titre, le contenu, l’équipage... tout peut encore changer, c’est le principe du test , et tout peut s’arrêter, c’est le principe du crash. CRASH-TEST #6 52 petites pages en Noir et Blanc Où trouver Crash-Test ? PIY (Print It Yourself) Les liens vers le PDF sont ou seront bientôt disponibles ICI si vous souhaitez gérer des impressions, des distributions ou des ventes. Le numéro 5 spécial SPORT est dès maintenant disponible en PDF à imprimer : PARTICIPER ? On un thème pour le n°7 c’est « Drogues » (au cas où ça te donne des idées) DEADLINE de la recolte du contenu le 13 Juillet pas de thème pour le n°8 Et tout ce qui est envoyé en retard sera publié en retard. C’est cool d’envoyer des trucs le plus tôt possible, comme ça d’autre personnes pourront peut être ajouter des images ou peaufiner les mises en pages toussa. mag-a-zinne@proton.me Toujours à faire, encore à faire : Commandez des pile de zines Print It Yourself (cf plus haut) Pouvez Distribuer, faire la promo du trucs, trouvez de nouvelles personnes qui pourraient aimer prendre de la place dans ces pages. Envoyez vos conseils, critiques, retours pour orienter les crash dans un meilleur axe ou vers un autre mur. Envoyez vos propositions ou contributions ou thune pour la suite. Dite nous si vous souhaitez vous occuper d’une page en particulier ou d’une rubrique en particulier. Vous pouvez rejoindre le Comité Ré(d)actionnaire pour aider à la recherche de contenus, à la compilation et à la finalisation (mise en page, impressions etc). mag-a-zinne@proton.me Le formulaire de participation est aussi toujours utilisable si vous souhaitez rejoindre l’équipage (c’est une mailing-list) sans encore trop savoir quoi y apporter (les stages d’observation sont acceptés) :https://stuut.info/IMG/pdf/formulaire_candidaturev4-2.pdf

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Classisme / Lutte des classes

DISCUSSION / « Faut qu’j’travaille » – Un lundi au s... Steki

Rencontre exploratoire : Quelles sont aujourd’hui nos capacités à résister à l’écrasement, à la neutralisation et à l’érosion des âmes et des corps par le travail ; et quelles sont les perspectives de victoire face à l’intensification de la mise au pas que les actuelles mesures gouvernementales sont censées produire ? « Remettre les gens au travail » La radio nationale lance un sondage : « Comment remettre les gens au travail ? » Pas « Pourquoi... ? », « Comment ». Une enquête [1] semble révéler un degré élevé d’acceptation dans l’échantillon sondé quant aux mesures d’austérité annoncées. Les objections syndicales et associatives sont principalement d’ordre budgétaire (une probable impasse stratégique à long terme)... ... Visiblement, on semble largement s’accommoder du caractère concentrationnaire d’une telle proposition. Les efforts visant à naturaliser l’exploitation salariale – comme un paquet d’autres opérations hostiles à certaines d’entre nous – et à en faire la promotion avec arrogance portent de plus en plus de fruits dodus. Face à cette désinhibition, disposons-nous de moyens concrets pour conserver (voire accroître) nos marges de manœuvre, et ce dans des circonstances qui paraissent plus défavorables encore qu’en 2014 ? Autodéfense administrative – 19h Retrouvons-nous, déjà, autour d’un verre, pour partager où nous en sommes quant à la situation et au rapport des unes et des autre vis-à-vis du travail, les enjeux singuliers de chacune concernant les prochains mois. Mettons-nous à jour au sujet de ce à quoi nous avons affaire comme manœuvres adverses, des détails des mesures d’austérité et des interstices encore exploitables. Et traçons les contours d’un éventuel espace pérenne de solidarité, où nous soutenir sur la durée et gagner en vigilance : mutualisation de l’information, des ressources et des capacités. Ensuite, voyons si nous pouvons jeter les premières bases d’une coopération pratique, matérielle et autonome, afin d’être plus robustes et moins isolées, plus fortes et plus rusées, face aux épreuves présentes et à venir. Structures maîtrisées de sécrétion de revenus ? Pots communs ? Dossiers de subsides européens... ? Que nos perspectives ne se limitent pas à l’alternative « boulot(-de-merde)/CPAS ». Recherche, élaboration, manœuvres – 21h Sommes-nous en mesure d’inverser la tendance et gagner cette bataille-là de la guerre culturelle ? Arriverions-nous à conjurer plus largement et profondément la capture psychique, sociale et politique opérée par ce redoutable dispositif qu’est le travail ? Avons-nous à notre portée des moyens suffisants pour ce faire, pour rompre pratiquement, matériellement, un tel envoûtement ? Proposition : oui. Une seconde partie, peut-être plus analytique, spéculative et tactique donc, afin d’évaluer l’état de nos forces, la richesse de notre créativité et l’épaisseur de nos accords quant aux manières de déployer cette hypothèse. Prolongations Enfin, faisons comme...

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Guerre / Antimilitarisme

[Inde] Protestations après les tueries de la contre-guérilla

Le comité du PCI (maoïste) du Telangana a appelé à une grève dans le Telangana et l’Andhra Pradesh pour le 20 juin pour protester contre l’opération anti-maoïste « Kagar » qui s’est soldée par la mort de nombreux militants et présumés militants. Cinq grands partis de gauche, le Communist Party of India (Marxist), le Communist Party of India, le Communist Party of India (Marxist-Leninist) Liberation, le Revolutionary Socialist Party, et le Forward Block ont écrit une lettre commune, lundi 9 juin, au Premier ministre indien Narendra Modi, exigeant son intervention immédiate pour mettre fin aux exécutions extrajudiciaires en cours dans le centre de l’Inde, et perpétrées sous prétexte de combattre l’insurrection maoïste. Ils ont également exigé le rétablissement de l’État de droit dans la région et la fin du pillage des ressources naturelles. L’État du Chhattisgarh, dans le centre de l’Inde, et la région environnante, où se produisent la majorité de ces exécutions, possèdent de vastes zones forestières et sont riches en minéraux. La région abrite aussi une grande partie de la population autochtone indienne. Depuis des décennies, la région sert de base au mouvement de résistance armée contre l’État indien, mené par le PCI (maoïste). Ces partis exigent dans leur lettre que le gouvernement central engage des négociations avec le PCI (maoïste), interdit, et trouve une solution politique au conflit, au lieu de poursuivre sa « politique inhumaine de meurtres et d’extermination », à mettre fin à la militarisation de la région et à respecter les droits des Adivasis (peuples autochtones de l’Inde) inscrits dans la cinquième annexe de la Constitution indienne.

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9 octobre - 09h00 - Bruxelles

[Formation] Le conflit, une dynamique transformatrice

Trop souvent, les conflits sont perçus comme des perturbations à éviter ou à fuir. Pourtant, ils sont en réalité des révélateurs puissants de ce qui nous habite : nos besoins, nos blessures, nos limites, mais aussi nos désirs de lien, de reconnaissance et de justice. Regarder en face les conflits et accepter de les traverser est un acte radical et courageux qui permet des transformations intimes et sociétales. Cette formation aborde les notions et les pratiques de base de la gestion de conflits interpersonnels mais aussi en milieux associatifs et/ou militants, traversés tout autant par les rapports de dominations classistes, sexistes. racistes, et coloniaux. Description détaillée Sur le plan interpersonnel, s’ouvrir au conflit, c’est accepter dans certains cas, de prendre une part de responsabilité, une possibilité d’agir en conscience. C’est un exercice qui peut sembler effrayant voire exigeant mais qui se révèle aussi particulièrement nourrissant en terme relationnel et de confiance en soi et en les autres. Collectivement, accepter de prendre sa part dans les conflits, c’est refuser de les déléguer à des figures d’autorité étatiques, vouloir réfléchir à une “justice” qui tient compte des inégalités sociales, des dominations systémiques. C’est reconnaître qu’ils font partie intégrante de la vie sociale et qu’ils peuvent être des moteurs de transformation. Quand un groupe, une communauté ou une société ose nommer ses tensions, écouter les voix dissidentes, confronter ses contradictions, elle se donne la possibilité de grandir, d’inventer de nouvelles façons de vivre ensemble, plus justes, plus conscientes, plus vivantes. En somme, se réapproprier nos conflits, c’est reprendre pouvoir sur nos relations et sur notre capacité à co-construire du sens et du lien. C’est choisir de chercher et de constituer ensemble ce que peut être la justice, la reconnaissance nécessaire pour toutes les personnes touchées et la responsabilité plutôt que le silence ou l’accusation. C’est un acte de souveraineté, à la fois intime et politique. Lors de cette formation, nous aborderons les thèmes suivants : comprendre en quoi le conflit fait partie d’une culture relationnelle et organisationnelle saine ; appréhender son propre rapport au conflit ; mieux comprendre où se situent les dominations systémiques dans nos relations, les relations institutionnelles et comment en tenir compte dans les gestions de conflits ; évaluer les différentes situations de conflits et envisager les différents modes d’intervention possibles ; se questionner sur sa posture face aux conflits et aborder la déontologie de l’intervenant·e en gestion de conflits ; envisager et comprendre les bases de l’intervention en médiation et s’y exercer. Public-cible : A des professionnel·les du secteur social et culturel, aux personnes de confiance attitrées au sein des associations, à toute personne qui souhaite développer un pouvoir d’agir sur les conflits interpersonnels et (...)

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