Histoire / Archives

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Les cantines végétaliennes : un positionnement politique

Introduction Au moment où ce texte est écrit, la majorité des cantines dans les espaces de luttes anarchistes ou autonomes en fRance sont végétaliennes. C’est-à-dire qu’ielles ne servent pas de produits d’origines animales (viande, lait, œuf, miel…). Cette situation pourrait amener à croire qu’il s’agit d’une certaine forme de « victoire » ou en tout cas d’une reconnaissance des théories et des luttes du mouvement antispéciste au sein des espaces anarchistes, autonomes ou de la « gauche radicale ». Ce n’est pourtant pas le cas. Les cantines végétaliennes sont des outils de lutte historique du mouvement antispéciste (comme le sabotage et les libérations). Elles s’inscrivent dans une stratégie de propagande par l’exemple. Ils s’agit de montrer que l’on peut avoir accès à une alimentation équilibrée, agréable et accessible sans utiliser de produits issus directement de l’exploitation d’animaux non-humains. Pourquoi cet outil de diffusion ne semble pas fonctionner au sein des espaces radicaux ? Une dépolitisation du choix de l’alimentation végétale Cet échec est profondément lié au fait que la mise en place des cantines végétaliennes au sein des espaces radicaux s’est faite par la dépolitisation du contenu théorique et la disparition des idées antispécistes pourtant à l’origine des cantines végétaliennes. Revenons sur quelques pratiques de dépolitisation courantes. Absence de communication sur le sujet De nombreux lieux ou espaces n’indiquent pas explicitement que les cantines sont végétales dans leur communication. Parfois même en justifiant que le dire explicitement amènerait certaines personnes à ne pas venir. Cette prétendue ouverture envers des personnes imaginaires permet donc de faire disparaître les positionnements et des choix politiques (ou leur absence) dans l’alimentation. De même, il est exceptionnel de voir des flyers antispécistes sur les tables de ces cantines. Pourtant le choix de l’alimentation végétalienne, comme celui du prix libre ou encore de l’auto-gestion sont des choix politiques. Il s’agit d’essayer de créer ici et maintenant le monde futur. Le faux argument de l’inclusion Lorsqu’il s’agit de justifier le choix de l’alimentation végétale, un argument qui ressort souvent, c’est qu’il s’agit d’un mode d’alimentation collective qui permet de respecter les contraintes alimentaires les plus courantes des personnes qui viennent se nourrir à la cantine : hallal, casher, vegan… Cet argument conduit à mettre sur le même pied l’adhésion à des croyances religieuses que des positionnements s’opposant à l’exploitation et au massacre continuel de milliards d’animaux. Pourtant, les arguments antispécistes ne sont pas issus de règles absurdes et contradictoires édictées par des figures d’autorités, mais des choix basés sur des connaissances et analyses scientifiques et émancipatrices. Si l’inclusion est un faux argument, c’est bien parce que peu d’efforts, sont réellement déployés concernant l’inclusion...

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Extrême-droite / Antifascisme

Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts

Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts Samedi 02 juin 2025, à Bruxelles. Un enfant de 11 ans, Fabian, meurt percuté par une voiture de police alors qu’il se trouve sur sa trottinette. Les circonstances exactes restent floues, mais l’événement a bouleversé une partie importante de la population. Une émotion forte s’est exprimée dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les familles, dans la rue. Et cette émotion est légitime. Elle est nécessaire. Un enfant meurt, et rien ne devrait jamais banaliser cela. 1. Un meurtre d’Etat à analyse à l’aulne raciale. Pourtant, à Bruxelles Panthères, à et dans tous les milieux antiracistes de terrain, nous savons qu’il ne s’agit ni d’un fait divers isolé, ni d’un simple accident de la route. C’est un meurtre d’État. Un assassinat policier inscrit dans un système de domination raciale. Dire cela n’est pas une provocation. C’est un impératif analytique. Il est impossible de comprendre la mort de Fabian sans adopter une lecture antiraciste, c’est-à-dire une lecture qui relie cette tragédie à un système plus large, celui de la suprématie blanche, et à ses manifestations concrètes dans les dispositifs policiers, judiciaires et médiatiques. C’est pourquoi l’ensemble des questions doivent être posées, y compris celle des (in)sensibilités différenciées selon la race. Car au-delà de la tristesse, du choc, de la sidération, une question politique profonde se pose. Pourquoi certaines morts suscitent-elles l’émotion collective et d’autres non ? Pourquoi la mort de Fabian devient-elle un fait de société, alors que celle d’Adil, d’Ibrahima, de Mehdi, de Lamine, …— pour ne citer qu’eux — n’a pas provoqué une indignation aussi large, aussi partagée, aussi transversale ? Soyons clairs : il ne s’agit pas d’opposer les douleurs. Il ne s’agit pas de dire que la mort de Fabian « mérite moins » de compassion. Au contraire : chaque vie compte, chaque deuil mérite d’être entendu, chaque injustice doit être dénoncée. Ce que nous proposons ici, c’est un déplacement du regard. Un appel à élargir notre boussole morale. Une invitation à interroger nos sensibilités collectives : à qui s’adresse-t-on quand on parle de victime ? À partir de quand une mort devient-elle « intolérable » ? Mais nous proposons aussi de penser Fabian comme une victime du racisme d’Etat. Les deux doivent être pensées « en même temps ». 2. La mort de Fabian, 11 ans : un meurtre d’État, un meurtre raciste — lecture antiraciste d’une tragédie structurelle 2.1. Une police structurée par la race Commençons par-là : la police belge est une structure d’État raciste, et elle ne peut être comprise autrement. Rappelons-le, le racisme n’est pas une attitude individuelle, mais, d’après la géographe abolitionniste Ruth Gilmore, la production et l’exploitation de différences groupales justifiant l’exposition différenciée à la mort. Or, que fait la police en...

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Extrême-droite / Antifascisme

Notre morale est notre révolution. Extrait d’un recueil de textes de George Habash

Nous publions un extrait du livre Rien n’est plus précieux que la liberté, récemment paru aux éditions Premiers matins de novembre. Il s’agit d’un recueil de textes et d’entretiens avec George Habash, l’un des fondateurs du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation anticolonialiste, marxiste et révolutionnaire. L’extrait publié ici est un discours qui a été prononcé par George Habash à l’Hôtel international de Jordanie d’Amman, le 12 juin 1970, à 5 heures du matin. Habash s’adressait aux otages retenus lors du quadruple détournement d’avions mené par le FPLP face aux attaques du régime jordanien contre la révolution palestinienne. Ce discours fut d’abord publié par le Département d’information du FPLP, sous ce titre. Mesdames et messieurs, Il me semble qu’il en va de mon devoir de vous expliquer pourquoi nous avons fait ce que nous avons fait. Bien sûr, d’un point de vue « libéral », je suis désolé de ce qui vous est arrivé́, et je suis désolé́ que nous vous ayons causé du souci durant les deux ou trois derniers jours. Mais en mettant tout cela de côté, j’espère que vous comprendrez, ou au moins essaierez de comprendre, les raisons de notre action. Il sera peut-être difficile pour vous de comprendre notre point de vue. Des personnes vivant dans différentes circonstances pensent différemment. Elles ne peuvent pas penser de la même manière, et pour nous, le peuple palestinien, les conditions dans lesquelles nous vivons depuis un bon nombre d’années, toutes ces conditions ont déterminé notre façon de penser. Nous ne pouvons pas faire autrement. Vous ne pourrez comprendre notre point de vue une fois qu’en prenant en compte un fait très basique. Nous, Palestiniens, vivons dans des camps et dans des tentes depuis 22 ans. Nous avons été chassés de notre pays, de nos maisons, de nos terres, chassés comme des moutons et parqués dans des camps de réfugiés, dans des conditions inhumaines. Cela fait vingt-deux ans que notre peuple attend de voir ses droits respectés, mais rien ne se passe. Il y a trois ans1, les circonstances nous ont permis de prendre les armes et de défendre notre cause, de se battre pour nos droits, de retourner dans notre pays et de le libérer. Après vingt-deux ans d’injustice, d’inhumanité, de vie dans des camps, sans personne pour nous protéger, nous estimons avoir pleinement le droit de prendre la défense de notre révolution. Notre morale est guidée par notre révolution. Ce qui la sauve, ce qui l’aide, ce qui la protège, est bon, correct, honorable et beau, parce que notre révolution signifie la justice, le droit au retour – un objectif juste et honorable. Vous devez prendre cela en considération. Si vous voulez d’une façon ou d’une autre, vous montrer coopératifs, vous devez essayer de comprendre notre point de vue. Nous ne nous réveillons pas le matin avec une tasse de Nescafé, ni ne passons une demie heure devant le miroir en réfléchissant à prendre l’avion pour la Suisse...

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14 juin - 07h00 - Paris

Manifestation pour Georges Abdallah à Paris – Départ collectif de Bruxelles et Charleroi

Le samedi 14 juin 2025, Charleroi-Palestine et le Secours Rouge organise un départ en bus pour rejoindre la manifestation organisée à Paris pour Georges Abdallah. Le samedi 14 juin 2025, la manifestation pour la libération de Georges Abdallah revêt une importance particulière. La cour d’appel de Paris donnera sa décision le jeudi 19 juin sur la libération du militant pro palestinien Georges Abdallah détenu depuis plus de 40 ans. Dans ce cadre, le Secours Rouge de Belgique et Charleroi Palestine organise un départ en bus depuis Bruxelles avec arrêt à Charleroi. Le prix pour l’aller-retour est de 30€. Afin de pouvoir adapter le prix pour certaines personnes qui ont peu de moyen, nous proposons un prix solidaire à 35€ ou 40€. Et pour les personnes qui ne peuvent pas se joindre à nous mais aimeraient contribuer, les dons sont les bienvenus afin de pouvoir payer le bus et permettre à certaines personnes de participer à cette mobilisation. Nous serons au festival des résistances ce week-end (vendredi, samedi et dimanche) pour y prendre les inscriptions. Merci de venir avec du cash. Si vous ne pouvez pas passer au festival ou si vous avez des questions, vous pouvez nous contacter via les emails ci-dessous : Pour le départ de Bruxelles : info@secoursrouge.org Pour le départ de Charleroi : charleroi.palestine@gmail.com Si vous voulez faire un don pour aider à organiser le transport, vous pouvez le faire sur le compte suivant : BE97 0689 3605 2249 Communication : « Don - Bus pour Georges »

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Extrême-droite / Antifascisme

« Cet hôtel est un centre de rétention » : Un témoignage du front de la lutte contre les expulsions en France, 1999

Ce récit reprend là où le précédent article sur le Collectif contre les expulsions s’est arrêté, en relatant des scènes du mouvement contre les expulsions à Paris à la fin des années 1990. Alors que Donald Trump cherche à consacrer 45 milliards de dollars à l’expansion d’un système de goulag pour détention d’immigrés aux États-Unis, il est crucial d’apprendre comment les habitants d’autres pays ont résisté à la violence de l’État contre les sans-papiers dans un passé récent. Cette histoire vraie est adaptée des mémoires à paraître dans Another War Is Possible (Une autre guerre est possible), un récit du mouvement mondial contre le fascisme et le capitalisme au tournant du siècle. Vous pouvez le soutenir sur Kickstarter jusqu’au 11 avril et suivre l’auteur ici . Le Collectif Anti-Expulsions a explicitement indiqué que notre soutien aux sans-papiers est intrinsèquement lié à nos principes anarchistes. Nous avons souligné que nos intérêts étaient liés aux leurs dans notre désir d’abolir les états et les frontières, de mettre fin à l’exploitation capitaliste du travail, pour la liberté et l’autonomie des êtres humains. En même temps, nous avons travaillé main dans la main avec les collectifs de sans-papiers qui étaient largement autonomes par rapport aux structures des partis ou des ONG et qui accueillaient très favorablement la solidarité sous la forme d’actions directes. Hôtel Ibis de l’aéroport Charles de Gaulle, 23 janvier 1999, midi L’hôtel Ibis de l’aéroport Charles de Gaulle à Paris est à peu près ce que l’on attend d’un hôtel deux ou trois étoiles, accolé à un aéroport. Extérieur terne et architecture de bureau peu spectaculaire, intérieur composé d’hommes d’affaires à l’air maussade et de familles stressées stéréotypées avec 2 ou 3 enfants qui courent dans le hall. Le hall est la seule et unique particularité architecturale de l’établissement. Il s’agit d’une structure de plain-pied avec un toit plat qui relie les bâtiments beaucoup plus hauts où se trouvent les chambres d’hôtel. Ce qui rend cet hôtel unique se trouve à l’intérieur. Et c’est ce qui s’y trouve qui fait la raison pour laquelle deux cents personnes s’apprêtent à franchir les portes principales, à accéder à l’une des tours (avec l’aide d’un camarade entré incognito pour tenir ouverte une porte d’accès stratégiquement importante), à monter les escaliers, à briser une fenêtre et à prendre le contrôle du toit qui surplombe le hall d’entrée. Ce qui rend cet hôtel unique, c’est qu’il témoigne de la nature banale de l’oppression dans la société de consommation capitaliste. Dans cet hôtel, à côté de l’agitation des hommes d’affaires et de la joie des familles européennes blanches en vacances, il y a le désespoir d’autres êtres humains qui sont retenus ici contre leur volonté. Une aile entière de cet hôtel Ibis est une prison, où les sans-papiers sont détenus avant leur expulsion définitive dans un avion d’Air Afrique ou d’Air France. Une prison rendue possible...

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16 juin - 19h00 - L’Antenne Noire

[Projection] One. Two. Three - avec Vincent Meessen

Ce lundi 16 juin, l’assemblée de lutte en solidarité avec le Congo vous invite à une projection de One.Two.Three, un incroyable film qui explore la participation méconnue de révolutionnaires congolais au mouvement de l’Internationale situationniste en mai 68. Le film sera suivi d’une discussion avec son réalisateur Vincent Meessen. Rendez-vous à 19h à l’Antenne Noire (rue du Marais 1, 1000 BXL) ! « Un spectre hante le monde : l’Internationale situationniste ». C’est par cette allusion à la première phrase du Manifeste du parti communiste que l’Internationale situationniste, mouvement révolutionnaire et dernier mouvement international d’avant-garde de la modernité occidentale, s’est inscrite de manière provocante dans l’histoire à venir. L’Internationale situationniste a laissé une empreinte aussi radicale qu’indélébile sur le monde des idées et des formes. Elle a fondamentalement changé la compréhension de la relation entre l’art, la politique et la vie quotidienne, par son rôle instrumental et décisif lors des événements de mai 68, et par sa critique et son détournement des formes du spectacle marchand. Honni, l’art a été sa première cible, et nous savons que depuis lors, les artistes ont continué à débattre et à se battre avec cet héritage critique. Dans One.Two.Three, Vincent Meessen commence par contourner le piège de la mythologie situationniste, qui consacre Guy Debord comme héros et épicentre d’une révolution. Au contraire, l’ouvrage revisite une partie de l’histoire de ce mouvement qui avait été ignorée jusqu’alors. Le point de départ est la découverte, dans les archives du situationniste belge Raoul Vaneigem, des paroles d’un chant contestataire que le situationniste congolais Joseph Mbelolo Ya Mpiku avait composée en mai 1968. En collaboration avec Mbelolo et de jeunes musiciennes de Kinshasa, du producteur musical Vincent Kenis (Congotronics), Meessen a produit une nouvelle interprétation de la chanson. La représentation cinématographique fragmentée de l’œuvre offre une traduction spatiale de cet arrangement collectif de subjectivités. Le labyrinthe multicolore d’Un Deux Trois, le club de rumba qui a abrité le célèbre orchestre OK Jazz de Franco Luambo, figure emblématique de la modernité artistique au Congo, offre un cadre idéal pour une dérive musicale. Sur fond de rumba congolaise, genre populaire et hybride par excellence, d’architecture vernaculaire menacée et de rhétorique révolutionnaire du passé, le film met en musique le récit de rencontres inattendues et l’une des formes qui en est issue : la chanson de Mbelolo. Transformé en espace expérimental par des musiciennes qui, au fil de leurs pérégrinations, tentent de s’accorder les unes aux autres, le club devient une chambre d’écho des impasses de l’histoire et des promesses inachevées de la théorie révolutionnaire. Et tandis que Mbelolo Ya Mpiku redécouvre la chanson qu’il avait perdue, des soulèvements populaires éclatent à Kinshasa juste à l’extérieur des murs...

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Histoire / Archives

Cinémardi Collectives Screenings - Coconut Head Generation

SE RÉUNIR, DÉPLACER SON REGARD, SE RENCONTRER Coconut Head Generation de Alain Kassanda, 2023, Nigeria, 89min La prochaine séance Cinémardi aura lieu mercredi 4 juin à 19h30 à BOSCH Tanneurs (116 rue des Tanneurs, 1000 Bruxelles) Au programme : Coconut Head Generation de Alain Kassanda, 2023, Nigeria, 89min : Tous les jeudis un groupe d’étudiants de l’université d’Ibadan, la plus ancienne université du Nigeria, organise un ciné-club, transformant un petit amphithéâtre en une agora politique où s’affine le regard et s’élabore une parole critique  Alors que les étudiants regardent des films de Med Hondo, de Mahamat Saleh Haroun ou de John Akomfrah, ils deviennent les personnages d’un film de lutte. Le film les regarde s’ouvrir au réel et devenir les acteurs et les actrices d’un changement. Face au monde qui se transforme trop lentement, face à son histoire et ses violences - Clemence Arrivé Alain Kassanda est un réalisateur d’origine congolaise qui à vécu à Ibadan au sud-ouest du Nigéria, de 2015 à 2019. Il a réalisé Trouble Sleep et Colette et Justin avant Coconut Head Génération Nous tenons à remercier chaleureusement l’équipe du ciné-club La Jetée pour nous avoir fait découvrir ce beau film ! La projection sera suivie d’une discussion et d’un repas préparé par Emily ! L’entrée est à prix libre pour supporter les prochains films ! Nous vous attendons nombreux.ses  Merci de partager, À mercredi !

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Médias

[Concert] ButterFlai : ácrata folk contra la represión

« Buterflai » présente un concert musical, didactique et artistique qui s’inscrit dans le courant du ácrata folk. Ses paroles abordent des thèmes comme la résistance, la liberté et la critique sociale, en se focalisant sur la lutte contre la répression et l’injustice. Le direct se caractérise par son focus sur la narration et l’utilisation d’instruments acoustiques, créant une ambiance qui invite à la réflexion sur les problèmes sociaux. 3 disques autoédités sont disponibles, « aprenderé », « refranero agrícola », « Sen Esquencer » et des chansons inédites incorporées pour des compilations caritatives. Avec 20 ans de parcours, il vient depuis l’Euskadi [le pays basque] avec un nouveau format accompagné de vidéos avec explications en français et sous-titres en anglais, générant une facilitation de la compréhension du contenu ou de la signification de chaque chanson. « Buterflai » presenta un concierto didáctico, musical y artístico que se identifica con la corriente del folk ácrata. Sus letras suelen abordar temas de resistencia, libertad y crítica social, enfocándose en la lucha contra la represión y la injusticia. El directo se caracteriza por su enfoque en la narrativa y el uso de instrumentos acústicos, creando un ambiente que invita a la reflexión sobre problemas sociales. Tienes 3 discos autoeditados en la calle, « aprenderé », « refranero agrícola », « Sen Esquencer » y canciones inéditas incorporadas para recopilaciones benéficas. Con 20 años de andadura, llega desde Euskadi con un nuevo formato, acompañado de vídeo con explicaciones en Francés y subtítulos en Inglés, generando una facilitación y comprensión del contenido o significado de cada canción.

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Racismes / Colonialismes

[France-Paris] Manifestation nationale pour exiger la libération de Georges Abdallah

Samedi 14 juin 2025 à 14h00, place de la République - Paris - Libérons Georges Abdallah ! Le 12 mars dernier, nous apprenions que le parquet général avait formé un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la cour d’appel de Paris du 20 février dernier. Celle-ci, sans remettre en cause la libération de notre camarade obtenue en première instance le 15 novembre 2024, a inventé de l’ajourner à une nouvelle audience, fixée au 19 juin prochain, afin qu’il « justifie d’un effort conséquent d’indemnisation des parties civiles », une « mesquinerie juridique » inédite selon l’avocat de Georges Abdallah. En lançant cette nouvelle offensive, le parquet - dépendant et aux ordres du pouvoir - est dans son rôle pour tout faire afin de maintenir Georges Abdallah en prison. La seule chose qui pour nous est certaine, c’est que cet événement exige de tous les soutiens de Georges Abdallah d’intensifier toujours plus la mobilisation pour contrer cette nouvelle attaque du pouvoir et de sa justice. Le pouvoir et son appareil répressif s’acharne à perpétuité contre Georges Abdallah ? À nous de lui démontrer sur tous les terrains et par tous les moyens nécessaires que, tous unis pour la cause juste de notre camarade, nous allons continuer de nous acharner à obtenir sa libération ! En ce sens pour le nouveau plan de bataille lancé par la Campagne Unitaire, saisissons-nous de toutes les initiatives locales pour faire de la libération de Georges Abdallah un impératif de chaque instant et de toutes nos luttes jusqu’à la victoire et mettons-nous en ordre de marche pour le prochain grand temps fort national et international du 14 juin prochain - jour de la prochaine grande manifestation nationale à Paris, à 5 jours de la nouvelle audience de la Cour d’appel de Paris car le 19 juin, Georges Abdallah doit être libéré ! Soyons à l’offensive pour contrer les attaques du pouvoir ! La Palestine vaincra ! Libérez Georges Abdallah ! Continuons le combat jusqu’à sa libération ! La solidarité est notre arme ! Nous vaincrons ! 41ans de prison ! Toute une vie de combat ! Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah Campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com Facebook : pour la libération de Georges Abdallah Instagram : cuplgia – Tweeter : CUpLGIA

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15 juin - 16h30 - Bruxelles centre

Les inscriptions pour nos balades des statues de juin sont ouvertes !

Elles auront lieu dimanche 15/06 à 16h30 et mercredi 18/06 à 14h30. Les places sont limitées pour assurer un déplacement fluide et une bonne qualité d’écoute, ne tardez pas à vous inscrire ! Ces balades se déroulent à vélo (ou en trottinette), mais pas besoin d’être cycliste quotidien·ne pour nous rejoindre. Le parcours a été pensé pour être accessible, et nous nous adaptons au rythme des participant·es au plaisir de vous retrouver pour ces dernières balades avant l’été ! Suite au succès des années précédentes, la collective Noms Peut-être vous repropose sa balade féministe sur les statues de femmes à Bruxelles pour deux dates C’est à vélo que nous vous amenons découvrir des statues de Bruxelles pour mieux dévoiler les stéréotypes sexistes et les différences de traitement femmes*/hommes qui peuplent les représentations dans l’espace public. Au fur et à mesure de la balade, les statues deviennent autant d’occasions d’aborder des thèmes comme : le rôle des femmes dans la Révolution belge de 1830 ou la 1re guerre mondiale, la représentation de la nudité féminine dans l’art et le male gaze, le travail des femmes des classes populaires, les femmes puissantes à l’époque de Charles-Quint … Lors de cette balade à vélo nous roulerons à une vitesse modérée et nous nous adapterons au rythme des participant·es. Le trajet est facile, les distances courtes et principalement en descente modérée. Pas besoin d’être cycliste au quotidien pour nous rejoindre ! Préviens tes copaines et rejoins-nous avec ton vélo t’approprier différemment la ville et les histoires qu’elle contient ! Rendez-vous le dimanche 15 juin à 16h30 et le mercredi 18 juin à 14h30. Le parcours durera environ 2h. Les balades sont gratuites pour être accessible à toustes, grâce à un subside d’@Equals.Brussels Inscris-toi vite, elles sont rapidement complètes : dimanche 15 juin à 16h30 - inscriptions ici https://forms.gle/GDqRELKvCDNmtdQa7 mercredi 18 juin à 14h30 - inscriptions ici https://forms.gle/hmmsFeV1aXbc9T5p6 Noms Peut-être est une organisation féministe sans but lucratif visant, en Région bruxelloise, à mettre en avant des femmes* d’ici et d’ailleurs, dénoncer l’invisibilité des femmes dans l’espace public et dans l’Histoire et proposer des modèles inspirants à toustes. En plus de la balade des statues, Noms Peut-être a créé et anime une balade féministe à Ixelles, une dans le centre ville et une dans le quartier des Marolles ainsi qu’une balade thématique sur les violences économiques.

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Médias

Le collectif anti-expulsion : Combattre la mécanique de l’expulsion en France dans les années 1990

Dans le récit qui suit, l’auteur raconte des scènes issues du Mouvement contre les expulsions, en France, à la fin des années 1990. A l’heure où Donald Trump, Elon Musk et leurs laquais s’en prennent aux sans-papiers et kidnappent des immigrés qui s’opposent au génocide, même quand ils sont porteurs de Green Card,1 c’est un bon moment pour étudier comment des gens se sont opposés à la violence d’état dans d’autres lieux et d’autres temps. Ceci est une adaptation du mémoire à venir Another war is possible, qui relate les expériences vécues par le mouvement mondial contre le fascisme et le capitalisme au tournant du siècle. Si vous souhaitez lire le reste du livre, vous pouvez le commander sur PM Press. Gare de Lyon : Paris, 5 mai 1998 C’est le début de soirée, Sophie et moi sommes assis dans la zone d’attente des trains longue distance de la Gare de Lyon à Paris, l’une des gares les plus fréquentées d’Europe. Tout autour de nous, des voyageurs se précipitent dans tous les sens. Une caméra toujours autour du cou de papa, des familles de touristes stressés précipitant leurs enfants à travers la station se mêlent aux hommes d’affaires fatigués qui attendent de rentrer chez eux. « Tu as fait du bon travail avec ta tenue », me dit-elle en me regardant de la tête aux pieds. J’ai rencontré Sophie lors d’une action (ou bien une manifestation, un concert, quelque chose du genre) il y a environ un an et nous sommes devenus inséparables pour toutes les actions politiques. Elle a mon âge, est étudiante au Lycée Autogéré de Paris 1 et si je ne connaissais pas très bien le contexte dans lequel elle fait ce commentaire, je pourrais penser qu’elle flirte avec moi. « Tu as l’air plutôt bien toi-même », réponds-je. Elle a réussi à se transformer en figure craquante de l’adolescente française moyenne parfaitement insignifiante. Fondamentalement, elle ressemble à une jeune Spice Girl dans son survêtement Adidas et ses baskets. Moi, par contre, j’ai opté pour un look nettement plus précurseur : pantalon kaki, polo, veste non-définie et mocassins. Elle me regarde de nouveau, fait une pause et retire légèrement son compliment : « Ce n’est pas la garde-robe la plus fonctionnelle, cependant. Les pantalons kaki se démarquent et les mocassins ne sont probablement pas parfaits pour courir. » Je hausse les épaules. « J’ai fait ce que j’ai pu. Ce qui m’importait le plus, c’était d’arriver jusqu’ici. » Nous sommes assis parmi les touristes et les hommes d’affaires, faisant de notre mieux pour ressembler à un jeune couple adolescent quelque peu dépareillé qui attend un train pour rentrer dans leur ville ; nous ne sommes en fait pas des voyageurs, et le terme correct pour notre tenue serait plutôt un déguisement. Nous ne sommes pas ici pour prendre un train, mais pour en arrêter un. Un train qui transporte des êtres humains emprisonnés contre leur volonté chaque nuit. Le 21:03 à Marseille, autrement connu pour nous comme le train de la déportation. Notre...

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Santé / Soins

[Zine] CrashTest#5 : SPORT + prépa #6

CRASH-TEST = Zine noir et blanc participatif à tendance anarco-punk, ouvert sur le monde. Le titre, le contenu, l’équipage... tout peut encore changer, c’est le principe du test , et tout peut s’arrêter, c’est le principe du crash. CRASH-TEST #5 52 petites pages en Noir et Blanc Où trouver Crash-Test ? PIY (Print It Yourself) Les liens vers le PDF sont ou seront bientôt disponibles ICI si vous souhaitez gérer des impressions, des distributions ou des ventes. Participe à Crash-Test#6 On propose pas de thème pour le n°6 mais pour le n°7 ce serra « Drogue » (au cas où ça te donne des idées) Et tout ce qui est envoyez en retard sera publié en retard. DEADLINE de la recolte du contenu le 1er MAI PARTICIPER ? C’est cool d’envoyer des trucs le plus tôt possible, comme ça d’autre personnes pourront peut être ajouter des images ou peaufiner les mises en pages toussa. mag-a-zinne@proton.me Toujours à faire, encore à faire : Print It Yourself (cf plus haut) Distribuer, faire la promo du trucs, trouver de nouvelles personnes qui pourrait aimer prendre de la place dans ces pages. Envoyez vos conseils, critiques, retours pour orienter les crash dans un meilleur axe ou vers un autre mur. Envoyer vos propositions ou contributions ou thune pour la suite. Dite nous si vous souhaitez vous occuper d’une page en particulier ou d’une rubrique en particulier. Vous pouvez rejoindre le Comité Ré(d)actionnaire pour aider à la recherche de contenus, à la compilation et à la finalisation (mise en page, impressions etc). mag-a-zinne@proton.me Le formulaire de participation est aussi toujours utilisable si vous souhaitez rejoindre l’équipage (c’est une mailing-list) sans encore trop savoir quoi y apporter (les stages d’observation sont acceptés) :https://stuut.info/IMG/pdf/formulaire_candidaturev4-2.pdf

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Extrême-droite / Antifascisme

Notre passé et présent colonial

Action de sensibilisation des figures coloniales (encore) mises à l’honneur à Namur PRISE DE CONSCIENCE de la Ville de Namur La Ville de Namur a récemment apposé un panneau pour annoncer la prochaine restauration de la statue de Léopold II place Wiertz, recouverte de peinture rouge début 2025, et qui l’avait déjà été en 2020. Dans la nuit du 7 au 8 mai, le collectif « la part d’ombre » a détourné ce panneau pour rappeler l’engagement du bourgmestre Maxime Prévot, faite en 2020, d’« assumer les aspects glorieux et les parts d’ombre » de la Belgique, suite à la première mise en couleur de la statue. Les membres du collectif affirment que la restauration de la statue ne ferait que maintenir la glorification d’un roi colonialiste et en renie la part d’ombre. Une prise de conscience est nécessaire de la part de la ville, qui continue de donner une place d’honneur à cet homme sans jamais en rappeler les crimes contre l’humanité. Le Collectif invite la ville à tenir les engagements pris en 2020 par le bourgmestre, de « décortiquer l’histoire avec un regard critique, de tirer les leçons de cette période et de se projeter dans l’avenir avec la rage de lutter contre toute forme de discrimination et de racisme ». A défaut de rappeler ses crimes, il demande le retrait de la statue de la place Wiertz. Afin de sensibiliser les habitantes et les habitants à l’inaction de la ville, le collectif a collé 200 affiches d’un cliché photo de ce détournement dans toute la ville.  Si la ville est encore incapable de nommer le racisme caractéristique de Léopold II, on peut s’interroger sur sa capaciter de faire face à la montée des discours et actes racistes et identitaires. Le collectif est déterminé à rester actif tant que la ville de Namur continuera de glorifier le passé colonial de la Belgique.

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Extrême-droite / Antifascisme

[Annulé] Projection du film « Route 181, fragments d’un voyage en Palestine - Israël » à l’Arka

📽️ Ce jeudi 08 mai, nous organisons une projection en plein air du film Route 181, fragments d’un voyage en Palestine-Israël - partie 1 : Sud (2004), co-réalisé par Michel Khleifi et Eyal Sivan. La route 181 suit les frontières de la résolution n•181 adoptée par les Nations Unies prévoyant la partition de la Palestine en 2 états. Cinquante cinq ans après, deux cinéastes, l’un israélien, et l’autre palestinien, ont donné la parole aux hommes et aux femmes israélien et palestiniens, jeunes ou anciens, civils ou militaires .. Des frontières qui se sont construites sur les collines et dans les vallées, sur les montagnes et dans les plaines, mais surtout dans les esprits des deux peuples et dans l’inconscient collectif des deux sociétés. 📚 La projection aura lieu après la permanence de la bibli de l’Arka (16h-20h), n’hésitez pas à passer avant ! Après le film on vous propose une petite discussion autour du film. 🍿 Il y aura de quoi manger (salé et sucré) et un bar soft à partir de 19h30 ! Infos pratiques ➡️ Jeudi 08 mai à partir de 19h30. La projection commence à 21h. ➡️ À l’Arka : 52 avenue Wielemans Ceuppens ➡️ Durée du film : 1h25 ➡️ Langue du film : Version originale, sous-titrée FR ➡️ Prix libre pour l’entrée et la nourriture

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Médias

[PDF] Réimpression du livre "Contre le Léviathan, contre son His-toire" de Fredy Perlman

Ces dernières semaines, on est plusieurs à avoir retravaillé et réimprimé le livre Contre le Léviathan, Contre son His-toire de Perlman, publié dans les années 1980 et dont les dernières éditions en français sont devenues plutôt galères à obtenir. L’analyse de l’auteur sur l’emprise des agents civilisateurs et les mécanismes de la domination techno-industrielle ont grandement contribué à nourrir les réflexions dans les espaces de luttes contre l’autorité, et plus spécifiquement les pensées anti-civilisationnelles et anarchistes. Aujourd’hui, elle nous sert encore de matière à penser nos tentatives de dévier des chemins tracés par le monstre du Léviathan, c’est pourquoi on souhaite le diffuser plus largement et à prix libre. Perlman conte une contre his-toire de l’avènement des États et de la Civilisation. Librement reprises aux historiens et anthropologues, l‘enchevêtrement des histoires tissent des liens entre la genèse des plus balbutiants aux plus génocidaires des émanations de la figure monstrueuse du Léviathan. Ce contre-récit redonne toute leur place aux résistances et fugues hors du monstre que les apologistes modernes, propagandistes du Capital et de la Technologie, qualifieront de Progrès et de Civilisation. Les histoires qui identifient l’ennemi sous toutes ses formes sont aussi de tristes leçons sur la cooptation et la pacification des révoltes et résistances – faisant souvent malheureusement un fort écho à l’époque actuelle. Malgré les défaites, les affrontements entre les êtres libres et les griffes du monstre nous rappellent qu’il est toujours possible et nécessaire de résister à l’écrasement de la domination, et qu’aucune nation ou armée ne permettra d’attaquer ce monde. Il ne tient qu’à nous d’explorer les voies possibles hors de la civilisation. La lutte contre le Léviathan ne connaît peut-être aucune finalité, mais son horizon inconnu est pour nous le signe des possibilités infinies de réjouissance et de vie libérée de l’étouffement du monstre. Le livre est à prix libre incluant la gratuité, dans toute une série de couvertures sérigraphiées en plusieurs couleurs ! Pour en obtenir, que ce soit pour un exemplaire, pour une distro ou une bibliothèque, envoie-nous un mail à contreleleviathan @ distruzione point org Il est déjà disponible dans de multiples distros et bibliothèques (à enrichir dans les prochaines semaines, n’hésitez pas à nous envoyer un mail !), dont : La bibliothèque anarchiste Libertad à Paris (19 rue Burnouf) La BARK, bibliothèque anarchiste transpédégouine à Montreuil (5 rue François Debergue) Le café-librairie Michèle Firk à Montreuil (9 rue François Debergue) La distro Lutines Seditions via Internet On a aussi l’envie complètement farfelue de cartographier les histoires qui sont racontées tout au long du livre, pour faciliter la compréhension du livre qui peut être assez complexe à suivre comme pour approfondir les recherches sur certaines résistances. Envoie-nous un mail si tu veux...

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Racismes / Colonialismes

[USA/France] Mobilisations pour Mumia

Le 25 mars 2025, la Cour suprême de Pennsylvanie, a définitivement écarté tout recours contre la condamnation de Mumia Abu Jamal. En septembre 2024, cette juridiction, qui l’avait déjà condamné à mort en 1982, avait déjà rejeté sa requête sans examiner les nouvelles preuves d’innocence. Ces dernières corroboraient le caractère raciste dont ont fait preuve, tout au long des procédures judiciaires, les magistrats et les juges. Sous la pression de la police corrompue de Philadelphie et des dirigeants politiques de Pennsylvanie, ils ont refusé d’examiner la requête au motif qu’elle était hors délai, alors que de nouvelles preuves n’ont été découvertes que tout récemment. Mumia a été incarcéré pendant 29 ans dans le couloir de la mort. Deux fois sur le point d’être exécuté, il ne doit la vie sauve qu’à une forte mobilisation dans le monde entier. En 2011, sa peine de mort a été commuée en prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle. Bien qu’affaibli par la maladie, Mumia, 71 ans, poursuit inlassablement à écrire, à étudier et à conseiller les prisonniers pour leur défense. Les mobilisations se poursuivent : San Francisco, Oakland et San Jose ont tenu avec son fils aîné Jamal de grandes protestations. D’autres initiatives auront lieu à Philadelphie, à Houston et dans le monde (Mexico et Berlin). Comme chaque premier mercredi du mois, un rassemblement sera organisé le 7 mai (18 heures) place de la Concorde, à proximité de l’ambassade des États-Unis. Notre dossier sur Mumia

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Santé / Soins

Quelles perspectives pour le 1er mai

Comme chaque année, plusieurs manifestations auront lieu à Bruxelles à l’occasion du 1er mai. À 12h, place Poelaert, débutera le 1er Mai de Lutte, suivi à 14h du départ du 1er Mai Révolutionnaire depuis la place Marie Janson (Carré de Moscou). L’an dernier, plus de 2 000 personnes ont participé à la manifestation du 1er Mai Révolutionnaire. Le 1er mai est la journée internationale de lutte pour les travailleur·ses et non pas la « fête du travail« , comme on l’entend parfois. Historiquement, cette date commémore le massacre de Haymarket Square à Chicago, aux Etats-Unis, où plusieurs personnes( manifestant·es et policier·es ) sont mortes lors des mobilisations pour la journée de 8 heures. Huit anarchistes, alors influents dans les mobilisations ouvrières massives, avaient été arrêtés et condamnés pour « complot » accusés à tord d’avoir confectionné et jeté une bombe artisanale sur la police. L’évènement avait fait rapidement le tour des Etats-Unis, puis s’était répandu à l’international, devenant un élément important de l’histoire des luttes ouvrières. Deux cortèges traverserons Bruxelles donc ce 1er Mai. Le 1er Mai de Lutte et l’Alliance du 1er Mai Révolutionnaire ont cependant publier un communiqué commun « Marcher séparément frapper ensemble« . Alors que les offensives militaires à Gaza se poursuivent, la solidarité avec la Palestine s’impose plus que jamais comme une priorité dans les manifestations du 1er mai. Cette année encore, des voix s’élèveront pour dénoncer non seulement les bombardements, les déplacements forcés et le génocide commis par Israël, mais aussi le soutien logistique, politique et économique que lui apportent de nombreuses puissances occidentales, dont la Belgique. Historiquement, le 1er mai a toujours été un moment fort pour la cause palestinienne, tant en raison de sa portée internationaliste que de sa résonance symbolique auprès de tous les peuples en lutte. Cette journée de mobilisation mondiale rappelle que les luttes sociales, anticapitalistes et anticoloniales sont profondément liées. Les organisateurs du 1er Mai Révolutionnaire rappellent que la cause palestinienne, comme l’ensemble des luttes anticoloniales, s’inscrit pleinement dans les combats contre le capitalisme, l’impérialisme et le fascisme. Un cortège internationaliste portera ainsi les voix des Palestinien·nes, des Congolais·es, des Kurdes, des Iranien·nes, et bien d’autres encore au sein de la manifestation du 1er mai révolutionnaire. La manifestation du 1er Mai Révolutionnaire s’organise autour de la lutte contre le fascisme et la solidarité internationale comme l’explique l’appel à manifester : « Combien de pas encore ? Combien faudra-t-il encore de pas vers le fascisme pour décréter que, cette fois, on y est ? Et finalement, est-ce bien ce qui importe ? » « La question qui devrait nous préoccuper serait plutôt comment chacun de ces pas ces dernières années a été fait dans cette direction. Comment chaque crise — (...)

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