Abolish Frontex

Abolir Frontex

  • Mettre fin à toutes les opérations de Frontex et supprimer toute la présence de Frontex actuellement déployée
  • Arrêter les refoulements et les retraits
  • Les États membres de l’UE refusent de participer aux missions Frontex – sur le plan logistique (contribution d’équipements et de moyens) et de personnel
  • Les États membres de l’UE cessent de demander le soutien de Frontex pour les opérations aux frontières et les expulsions
  • Supprimer le budget de Frontex et rejetez toute proposition d’expansion
  • Dissoudre le corps permanent de Frontex
  • Arrêter d’embaucher du nouveau personnel de Frontex
  • Réorienter les dépenses consacrées à la protection des frontières vers les services et ressources destinés aux migrants, aux services sociaux, à la protection sociale, à la santé, à l’éducation et à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone.
  • ONG : quittez le Forum consultatif de Frontex !

Contexte

Frontex est la personnification des politiques répressives de l’UE en matière de migration et de frontières. L’agence joue un rôle de premier plan dans les travaux de sécurité et de contrôle des frontières de l’UE, les expulsions, la coopération avec les pays tiers et les contacts avec l’industrie militaire et de sécurité. Au cours des dernières années, ses pouvoirs, ses budgets et son nombre d’employés ont rapidement augmenté. Il peut désormais donner des conseils contraignants aux États membres de l’UE pour renforcer leurs efforts en matière de sécurité des frontières et peut même intervenir dans leurs affaires de sécurité aux frontières, lorsque le Conseil décide de le faire sur proposition de la Commission européenne.

Même si une partie du nouveau mandat de Frontex consiste à constituer son propre corps de gardes-frontières permanents et à disposer d’un parc d’équipements, elle dépend néanmoins de la mise à disposition par les États membres de l’UE du personnel et des équipements nécessaires à la conduite de ses opérations. Les États membres demandent également généralement l’assistance de Frontex, sous la forme d’opérations ou autres.
Les ONG légitiment Frontex

Frontex dispose d’un forum consultatif qui « rassemble les principales institutions européennes, les organisations internationales et la société civile pour conseiller l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes sur les questions liées aux droits fondamentaux ». Au lieu de jouer un rôle sérieux dans la lutte contre le rôle de Frontex dans les violations des droits de l’homme, ce forum agit comme un outil permettant de légitimer l’existence de Frontex et ces violations, en donnant à l’agence l’apparence d’un mécanisme d’approbation et de contrôle interne.
Recherche et ressources :

  • Les dossiers Frontex : l’émission télévisée ZDF Magazin Royale explique ce qu’est Frontex et comment elle interagit avec les lobbyistes de la défense et de la sécurité.
  • Observatoire Frontex : observatoire Statewatch pour analyser et documenter le rôle et les activités de Frontex.
  • Garder la forteresse : Le rôle de Frontex dans la militarisation et la sécurisation des flux migratoires dans l’Union européenne (2019)
  • Le rapport se concentre sur 19 opérations Frontex menées par l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (ci-après Frontex) pour explorer la manière dont l’agence militarise les frontières et criminalise les migrants, portant ainsi atteinte aux droits fondamentaux à la liberté de circulation et au droit d’asile. Rapport complet disponible en anglais et en espagnol
  • Le registre public des documents de Frontex : une base de données de plus de 1 000 documents Frontex, obtenus grâce à la liberté d’information et à des fuites.
  • Matthias Monroy, chercheur et activiste, écrit régulièrement sur les développements concernant Frontex.
  • Frontexit : Le site de la campagne qui a regroupé 19 associations, chercheurs et individus de la société civile du nord et du sud de la Méditerranée (Belgique, Cameroun, France, Italie, Mali, Maroc, Mauritanie, organisations internationales, européennes et euro-africaines). réseaux). Le collectif est coordonné par Migreurop et EuroMed Droits.
  • Le Livre noir des refoulements, Volume I et Volume II : le Border Violence Monitoring Network rassemble une multitude de preuves sur ces violations, analysant en détail la manière dont ces actes brutaux sont devenus systématisés à la frontière extérieure.

Enquêtes médiatiques :

  • L’agence européenne des frontières Frontex est complice de la campagne de refoulement des réfugiés grecs, Spiegel, Lighthouse Reports, Bellingcat, ARD, TV Asahi (octobre 2020)
  • L’histoire de Frontex dans la gestion des preuves d’abus freine l’expansion dans les Balkans, Balkan Insight (février 2020)
  • Frontex, une agence hors-la-loi ?, ARTE (février 2020)
  • Les retours forcés « inhumains » de Frontex ne sont pas signalés, euobserver (septembre 2019)
  • Autrefois, les migrants en Méditerranée étaient sauvés par des patrouilles navales. Ils doivent désormais regarder les drones survoler, The Guardian (août 2019)
  • Frontex sous pression – une agence européenne et comment gérer les droits de l’homme, ARD (août 2019)
  • Tirez d’abord – Les garde-côtes ont tiré sur des bateaux de migrants, présentation de documents de l’Agence européenne des frontières, The Intercept (août 2016)

L’objectif de #AbolishFrontex n’est pas de réformer ou d’améliorer Frontex, ni de le remplacer par une version similaire. Nous ciblons plutôt les politiques et le système qui maintiennent Frontex en place. Nous travaillons au démantèlement du complexe industriel frontalier et à la construction d’une société où les gens sont libres de se déplacer et de vivre.

21 juin - 10h30 - Quartier européen, Bruxelles

Europe Forteresse : à qui profite le crime ? Balade sans frontières dans le quartier européen

À l’occasion de la Journée internationale des refugié·es (20 juin), alors que partout dans le monde la notion même de refugié·e est devenue suspecte, le droit d’asile est piétiné et la violence institutionnelle contre des personnes en quête de protection, en quête d’avenir, se banalise, nous posons une question : à qui tout cela profite ? Qui tire profit des frontières toujours plus sécurisées, militarisées, surveillées ? De la mort d’au moins 65.000 personnes tuées par le régime frontalier de l’UE depuis 1993 ? Qui bénéficie de la criminalisation des « étrangers » accusé·es de vouloir entrer « illégalement » en Europe ? Qui est complice des programmes de déportation (appelés hypocritement « retours volontaires et « programmes de réinsertion ») qui brisent les espoirs de personnes ayant tout risqué pour atteindre l’Europe ? Nous vous proposons de venir les découvrir, ces fossoyeurs d’humanité qui placent leurs intérêts au-dessus de tout : des principes, des lois, du droit à la vie. Ces criminels (institutions de l’UE et organisations internationales, gouvernements et groupes politiques, lobbies et multinationales), en grande partie réunis a Bruxelles, qui œuvrent à renforcer leur pouvoir et leurs profits, grâce aussi a des réformes comme le Pacte européen sur l’asile et la migration, approuvé en avril 2024 par le Parlement européen. Ces complices des crimes contre l’humanité commis en Libye (comme reconnu par l’ONU), mais aussi en Grèce et en Tunisie, en Pologne, dans la Manche et en Méditerranée, dans le Sahara et aux Iles Canaries, a Lampedusa, Vintimille, Calais, dans les Balkans et toutes nos capitales. Ceux et celles qui poussent aujourd’hui à l’adoption d’un nouveau règlement commun européen en matière de déportations qui, si approuvé, instaurera un régime massif d’expulsions, détentions et criminalisation de personnes exilées. Ce règlement permettrait aux pays européens de mettre en place des « centres de retour » en dehors du territoire européen, avec tous les risques de refoulement et d’expulsions collectives, mais aussi de prolonger les périodes de détention et de « punir » les personnes qui ne coopèrent pas avec les autorités. Il faut que cela cesse. L’Europe raciste des murs et des barbelés, des drones, des cameras infra-rouge, des détecteurs de battements de cœur, des patrouilles armées, du marquage biométrique, du traçage, des centres de détention génère des profits, mais elle a surtout un incommensurable coût humain. Le samedi 21 juin, nous vous donnons rendez-vous à 10h30 au rond-point Schuman pour une balade alliant colère et solidarité. Parcours, performances artistiques et interpellations, nous marcherons dans les rues de Bruxelles pour dénoncer celles et ceux qui exploitent la militarisation des frontières et pour exprimer notre soutien aux personnes qui, chaque jour, tentent de franchir les murs de l’Europe forteresse. Infos pratiques : Rendez-vous devant EXKI ( Rue de la Loi 232/234)...

Extrême-droite / Antifascisme |
Extrême-droite / Antifascisme

#ThisPactKills - Appel à résistance contre le Pacte européen sur la migration et l’asile

[FR] Il y a un an, le 10 avril 2024, le Parlement européen a adopté le Pacte européen sur l’asile et la migration bien qu’il ne respecte pas le droit international. Le Pacte est un outil pour organiser et légitimer un système cruel de contrôle, de filtrage, d’exploitation, de détention et d’expulsion des personnes jugées indésirées. Il cherche à les isoler, invisibiliser, fragiliser et criminaliser, abolissant de facto le droit à la circulation et à l’asile en Europe. Ce pacte tue la solidarité. Ce pacte tue les droits. Ce pacte tue les gens. Comme si cela ne suffisait pas, la Commission a annoncé en mars 2025 une nouvelle proposition législative visant à accélérer les déportations. Si elle est approuvée par le Parlement et le Conseil, elle établira un régime d’expulsion élargi, néocolonial et brutal, dont les pays tiers seront les complices. Rejoins-nous pour lutter contre ce pacte et la proposition en matière de retours qui : Introduit de nouveaux contrôles et obligera les migrants à fournir leurs données biométriques dès l’âge de 6 ans. Celles-ci seront comparées à des bases de données associées à la criminalité et conservées pendant au moins 5 ans. Interdit l’entrée de certains groupes de personnes sur le territoire européen pendant la durée de traitement de leur demande d’asile. Ces personnes seront probablement détenues dans des centres frontaliers, y compris les enfants. Supprime pour un plus grand nombre de personnes en quête de protection l’examen approfondi de leurs demandes d’asile, tout en accordant moins d’assistance juridique. Généralise la détention et étend l’approche « hotspot », débouchant sur un plus grand nombre de personnes isolées dans l’attente d’une décision concernant leur statut ou leur expulsion. Crée une interopérabilité entre les bases de données criminelles et migratoires et les systèmes juridiques, renforçant ainsi une vision stigmatisante et criminalisée des personnes migrantes Ne parvient pas à établir une véritable solidarité entre les États membres de l’UE et leur permet de verser de l’argent au lieu d’accueillir des personnes. Injecte encore plus d’argent dans des régimes de contrôle des frontières brutaux, racistes et violents, dans les technologies de surveillance, dans Frontex et dans la police. Facilite et encourage les déportations massives et ferme les yeux sur les refoulements illégaux aux frontières. Perpétue une approche raciste et néocoloniale par laquelle l’UE délocalise la responsabilité de la protection des personnes vers des pays tiers qui ne sont pas sûr Expose davantage les personnes migrantes à des formes d’exploitation en leur refusant un statut légal Augmente la violence, la stigmatisation et la criminalisation des personnes en mouvement dans toute l’UE. Ce pacte inhumain entrera en vigueur en juin 2026. Les nouvelles règles sont en train d’être transposées dans les législations nationales. Les administrations nationales sont en train de changer. Des prisons et des clôtures...

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Migrations / Frontières

SORTIE DU ZINEKILL THE EU BEFORE IT KILLS YOU

Come and celebrate the end of the ACABIBxAbolish Frontex collab at MONA (225 Avenue de Jette). An evening with food, drinks, all kinds of activities, music & djs and the launch of the zine ’KILL THE EU BEFORE IT KILLS YOU’ !🔥🧨 This zine is a collaboration between different activists from Brussels that was written and illustrated over the course of 6 months, while travelling to Europe’s borders in Poland, Bosnia and Greece. The point of the zine is to draw the attention to the EU’s migration politics that seek to humiliate, punish and murder people on the move at every level, starting with the funding given to the countries of origin and ending with its detention and deportation machine. The zine wants to shed a light on this systematic violence, call out the actors profiting from it and most importantly, be a call to action for activists in Brussels and elsewhere to act against the EU, to look beyond its institutional complexity and aim for the destruction of these policies. Ce zine est une collaboration entre différents activistes bruxellois qui a été écrit et illustré sur une période de 6 mois, lors de voyages aux frontières européennes en Pologne, en Bosnie et en Grèce. L’objectif de ce zine est d’attirer l’attention sur les politiques migratoires de l’UE qui cherchent à humilier, punir et tuer les personnes en mouvement à tous les niveaux, en commençant par le financement donné aux pays d’origine et en terminant par sa machine de détention et de déportation. Le zine veut mettre en lumière cette violence systématique, dénoncer les acteurs qui en profitent et surtout être un appel à l’action pour des militants à Bruxelles et d’ailleurs, afin qu’iels agissent contre l’UE, qu’iels regardent au-delà de sa complexité institutionnelle et qu’iels visent à la destruction de ces politiques. The zine will be available for free for all those who are interested ! Le zine sera gratuitement disponible pour toustes les interessées ! 📅Friday 28.3 Doors at 18h : Food, drinks, screenprinting, tattoos, tarot reading, … 20h : Zine presentation 21h : Live music + djs ! 🏘️💰All earnings from the evening go to support squats of undocumented people in Brussels - Tous les bénéfices de la soirée sont destinés à soutenir les squats de sans-papiers à Bruxelles. 🏘️💰 BRING CASH Plus d’info sur qu’est-ce que c’est l’ACABIB ici : https://www.instagram.com/acabib.bxl/

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Racismes / Colonialismes

Commemor’Action à Bruxelles - Ni oubli ni pardon. Liberté de circulation !

Le 6 février, journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières et pour exiger la vérité, la justice et la réparation pour les victimes de la migration et leurs familles, Abolish Frontex Belgium et Alarm Phone Bruxelles participeront à la mobilisation internationale lancée par le réseau Commémor-Action. Le 6 février 2014, environ 200 personnes parties des côtes marocaines tentèrent de rejoindre à la nage Ceuta, enclave espagnole dans le nord du Maroc. La police espagnole, avec pour objectif de les repousser à tout prix, se servit d’une pluie de lacrymogènes et de projectiles en caoutchouc, causant la mort d’au moins 14 personnes. Nous connaissons le nom de treize d’entre elles : Yves, Samba, Daouda, Armand, Luc, Roger Chimie, Larios, Youssouf, Ousmane, Keita, Jeannot, Oumarou, Blaise. Une victime décédée n’a pas été identifiée, et les disparu.e.s sont bien plus nombreux.ses. Leurs familles attendent toujours que justice leur soit rendue. Ni « accident » ni « tragédie », le massacre de Tarajal (du nom d’une plage de Ceuta) est commémoré chaque année, depuis cette date, dans de nombreux pays. Beaucoup d’événements similaires ont eu lieu avant et après celui-ci, et sont le résultat de politiques délibérement meurtrières et ouvertement racistes menées par les gouvernements européens. Ces politiques n’ont fait que se renforcer. Ce qui change, c’est l’ampleur des moyens mis à leur disposition et la désinvolture croissante avec laquelle l’UE externalise le contrôle de ses frontières. Récemment, l’Espagne a encore une fois payé le Maroc pour qu’il freine « l’immigration irrégulière » (2,5 millions d’euros débloqués début janvier 2025). Et les massacres se poursuivent quotidiennement. Certains plus visibles, comme celui du 22 juin 2022 à Melilla, dont l’Espagne n’a pas eu honte d’attribuer toute la responsabilité au Maroc. La plupart de ces horreurs demeurent invisibles : selon l’organisation Caminando Fronteras, en 2024, 10.457 personnes victimes des politiques migratoires européennes sont décédées en tentant d’atteindre l’Espagne, soit en moyenne près de 30 personnes par jour. Et ces données ne concernent que l’Espagne. De la mer Égée à la Méditerranée, de la Manche à la Pologne, pour ne citer que quelques routes, l’UE déploie un arsenal militaire toujours plus aberrant contre des civils en quête de protection. Nous dénonçons ces persécutions, comme toutes les formes d’intimidation terrifiantes ciblant des personnes considérées comme indésirables. Ce 6 février 2025, de 16h00 à 18h00, Abolish Frontex Belgium et Alarm Phone Bruxelles vous donnent rendez-vous à la Place de la Monnaie à Bruxelles pour une lecture publique des noms des personnes mortes aux frontières. Contact : abolishfrontexbelgium@riseup.net Website Abolish Frontex Page des Commemor’Actions internationales

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Contrôle social / Répression

Le 18 décembre, imaginons un monde sans visas !

À l’occasion de la Journée internationale des migrant•es, la campagne Abolish Frontex Belgium souhaite attirer l’attention sur l’obstacle majeur à un monde où la circulation cesserait d’être un privilège pour certaines et certains et un risque mortel pour d’autres : les visas. [FR] Ce mercredi 18 décembre, à l’occasion de la Journée internationale des migrant•es, la campagne Abolish Frontex Belgium souhaite attirer l’attention sur l’obstacle majeur à un monde où la circulation cesserait d’être un privilège pour certaines et certains et un risque mortel pour d’autres : les visas. Le lieu de naissance, qui comme la couleur de peau et le sexe ne devrait pas donner lieu à une discrimination, est pourtant le critère sur lequel se base le degré d’ouverture d’une frontière. Facile à traverser pour qui détient un passeport « puissant » en haut du classement Henley, hermétiquement fermée si l’on se trouve à l’autre bout du classement, la frontière est une porte qui ne s’ouvre que si l’on n’a pas besoin de visa ou si on peut l’obtenir sans difficulté. Ce système discriminatoire vise à limiter la circulation de certaines personnes, les contraignant à entreprendre des voyages longs et périlleux pour fuir des situations de danger ou chercher un avenir meilleur. Ce système a aussi permis la naissance d’un business des visas, profitant aux gouvernements qui en décident les prix, aux sociétés prestataires de services telles que TLS ou VFSGlobal et aux criminels qui alimentent le marché noir des visas (Theo Francken en sait quelque chose…). Nous refusons de voir encore ces cartes géographiques où les trajets des personnes traversant l’Afrique, survivant aux déserts et aux prisons libyennes dans l’espoir d’atteindre l’Europe, sont présentés comme inévitables : ces mêmes distances sont parcourues par hommes et femmes d’affaires, politiques, personnel d’ONG, en quelques heures et à bord d’avions. Parce que pour ces personnes, obtenir un visa n’est pas un problème. Le 18 décembre nous serons à la Gare centrale pour inviter les passagers et passagères à se mettre en jeu. Quel est le pouvoir de votre passeport ? Que se passerait-il si le hasard vous avait fait naître dans un autre pays ? Comment peut-on accepter que la libre circulation soit une évidence pour certaines personnes et un rêve pour d’autres ? Rendez-vous ce mercredi 18 décembre de 15h00 à 17h00 au carrefour de l’Europe, devant la Gare centrale. Contact : abolishfrontexbelgium@riseup.net Site Abolish Frontex Belgium [NL] 18 DECEMBER, EEN DAG OM EEN WERELD ZONDER VISAS VOOR TE STELLEN Ter gelegenheid van de Internationale Dag van de Migrant zal Abolish Frontex Belgium de aandacht vestigen op het grootste obstakel voor een wereld waarin migratie niet langer een privilege is voor sommigen en een dodelijk risico voor anderen : visa. Net als huidskleur en geslacht, zou iemands geboorteplaats geen reden voor discriminatie mogen zijn. En toch bepaalt dat criterium de mate waarin...

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Santé / Soins

Projection du film « À l’usage des vivants », état des luttes & échanges

Soirée de finissage de l’exposition « Droits en cage » - Projection du film « À l’usage des vivants », état des luttes & échanges L’exposition « Droits en cage : de l’obligation de protection au permis de tuer » met en lumière les réalités de nos politiques migratoires et de leur obsession sécuritaire, responsables d’acharnement envers les personnes en exil. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour la soirée de finissage de l’exposition, le vendredi 6 décembre, dès 18h30 ! Après un moment d’accueil, nous proposons une projection du film en femmage à Semira Adamu « À l’usage des vivants » (2019) de Pauline Fonsny, en présence de la réalisatrice. Nous poursuivrons par une discussion avec des associations et collectifs mobilisés autour des questions de migration et de droits des personnes sans-papiers, en présence de la Voix des Sans-Papiers Bruxelles, Abolish Frontex, Getting the Voice Out, la Ligue des Droits Humains et la Coalition Move. Après la discussion, le bar vous proposera des boissons (bières et softs) du projet solidaire 100PAP, qui lutte contre la précarité matérielle et temporelle de l’hébergement des collectifs de personnes sans papiers. ✂️ 18h30 - Accueil, bar 100PAP (bières + softs) 🎥 19h - Projection du court-métrage en femmage à Semira Adamu « À l’usage des vivants » (2019, 25’ Pauline Fonsny), en présence de la réalisatrice 📢 19h40 : état des luttes & échanges avec des associations et collectifs (en présence de la Voix des Sans-Papiers Bruxelles, Abolish Frontex, Getting the Voice Out, la Ligue des Droits Humains et la Coalition Move) Informations pratiques : 📆 Le vendredi 6 décembre 2024 (de 18h30 à 22h) 📍 à la Maison Qui Chante : 122, rue du Viaduc, 1050 Ixelles 🚪 Entrée gratuite 🍻 Bar 100PAP (bières + softs) proposées à l’achat 💶 Pour le bar : paiement en cash uniquement ♿ Accessible aux personnes à mobilité réduite 🎥 Court-métrage « À l’usage des vivants » (2019, Pauline Fonsny) 🎥 En 1998, Semira Adamu, nigériane de 20 ans en séjour dit “irrégulier” sur le sol belge, mourait étouffée sous un coussin policier alors qu’on tentait de l’expulser. 20 ans plus tard, dans un cri de guerre conjugué au féminin, deux femmes racontent. À travers leurs récits, elles mettent en lumière la réalité des centres fermés destinés à la détention des personnes migrantes, les conditions de ces enfermements, la souffrance des détenu·e·s, les exactions des gardiens et des gendarmes. 📢 Discussion avec des associations et collectifs 📢 La Voix des Sans-Papiers Bruxelles (VSP) est un collectif bruxellois de personnes sans-papiers né en 2014, qui lutte pour obtenir la régularisation de tous les sans-papiers. Depuis sa formation, VSP a connu de nombreuses occupations différentes à Bruxelles. Quelle que soit la commune, quel que soit le parti politique au pouvoir, chacune des occupations a fini par recevoir un avis d’expulsion provenant des autorités communales. Abolish Frontex lutte pour l’abolition...

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Extrême-droite / Antifascisme

Exposition « Droits en cage : de l’obligation de protection au permis de tuer »

exposition « Droits en cage : de l’obligation de protection au permis de tuer » met en lumière les réalités de nos politiques migratoires et de leur obsession sécuritaire, responsables d’acharnement envers les personnes en exil. Les personnes en situation de séjour précaire – que l’État considère comme « en situation irrégulière » – subissent des violences structurelles, institutionnelles et quotidiennes (autant physiques que psychologiques) en vue de leur expulsion du territoire. Ces violences sont racontées à travers des témoignages audio et écrits, et des créations artistiques. Nous proposons de déconstruire les récits sécuritaires pour dévoiler les réalités humaines occultées par l’orientation actuelle des politiques migratoires. Si vous voulez en savoir plus, venez nous voir la semaine du 2 au 6 décembre au Foyer culturel de l’Université libre de Bruxelles (à côté du café la Turbean), afin de questionner et de construire ensemble d’autres possibles, de nouveaux horizons et de nouvelles alliances, pour lutter contre la détention des personnes dites « étrangères ». Rendre visibles celles et ceux qui sont invisibilisé·e·s, les logiques et les récits à l’œuvre ; montrer ce que les mots « retour », « refoulement », « rapatriement » veulent dire, déconstruire et reconstruire. Ce sont les raisons d’être de cette exposition, en collaboration avec les artistes et chercheureuses Céline De Vos, Véronique Docks et Mathilde Du Jardin. Informations pratiques : 📆 Du lundi 2 au vendredi 6 décembre 2024 (de 12 à 18h) 📍 Au Foyer Culturel de l’ULB (Campus du Solbosch – 22, avenue Paul Héger, bâtiment F1 – Ixelles) 🥂 Soirées de vernissage et de finissage (infos ci-dessous) 🚪 Gratuit ! ➡️ Soirée de vernissage le lundi 2 décembre (Foyer Culturel de l’ULB) 18h : Verre d’ouverture 19h : Écoute collective du dernier épisode du podcast Lance-Pierre : « Détenir, expulser » ➡️ Soirée de finissage le vendredi 6 décembre (lieu à confirmer, à Ixelles) 18h30 : Accueil 19h : Projection du film en femmage à Semira Adamu « À l’usage des vivants » (2019), de Pauline Fonsny, en présence de la réalisatrice 20h : Discussion avec des associations et collectifs (en présence de la Voix des Sans-Papiers Bruxelles, Abolish Frontex, Getting the Voice Out, la Ligue des Droits Humains, et la Coalition Move)

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Extrême-droite / Antifascisme

Déportation collective vers le Congo par l’agence Frontex

Déportation collective vers le Congo par l’agence Frontex (Agence Européenne de garde-frontières et de gardes-côtes) et l’État Belge ce 13 novembre 2024 Nous apprenions ces derniers jours que plusieurs personnes originaires de la République Démocratique du Congo et détenues en centres fermés avaient été informées qu’elles seraient mises sur un vol, ce mercredi 13 novembre 2024, en vue d’être expulsées vers leur pays d’origine. Il leur a été dit qu’il n’y aurait pas de passager·ères et aucun moyen de résister. Ces personnes seront rassemblées les jours précédents au centre fermé 127bis et mises, mercredi 13 novembre 2024, dans un vol charter spécifiquement affrété pour procéder à l’expulsion de plusieurs ressortissant·es de la RDC vivant en Belgique et dans d’autres pays de l’espace Schengen. Il est possible que nous apprenions en dernière minute que l’avion fera également escale dans d’autres pays voisins de la RDC, pour déporter d’autres personnes comme ce fut le cas des années précédentes (Ghana, Guinée, Sénégal). L’avion s’envolerait de l’aéroport militaire de Melsbroek (Chaussée de Haecht 138 à Melsbroek) ce mercredi 13 novembre à 12h25, d’après les informations récoltées. À notre connaissance, la précédente déportation collective à partir de la Belgique vers la RDC a eu lieu le 11 septembre 2023 (https://www.gettingthevoiceout.org/deportation-avec-vol-frontex-vers-la-rdc-ce-11-09-2023/). Nous dénonçons fermement cette expulsion, qui a lieu dans le plus grand des silences. Getting the Voice Out Collective deportation to the Congo by Frontex (European Border and Coast Guard Agency) and the Belgian State on 13 november 2024 Collectieve deportatie naar Congo door Frontex (Europees Grens- en kustwachtagentschap) en de Belgische staat op 13 november 2024

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Racismes / Colonialismes

ASSEMBLEE PUBLIQUE CONTRE LES FRONTIÈRES & POUR LA LIBERTÉ DE TOUSTES

On vous invite vendredi 22 novembre pour une Assemblée Générale No Borders. Nouveau pacte migratoire, refus de régularisation collective, loi Frontex, augmentation des mesures sécuritaires et des rafles, loi anti-squat, montée de l’extrême-droite,... L’actualité politique donne la rage et désespère parfois. On propose une assemblée pour se rencontrer et s’organiser ❤️‍🔥 Un moment pour que se rassemblent celles et ceux qui luttent contre les politiques migratoires racistes et nationalistes, contre l’état belge qui exclue, précarise, enferme, et déporte toujours plus. Que tu luttes parce que t’es premier.e concerné.e par les politiques migratoires racistes, ou parce que tu considères que ces problématiques nous concernent toustes. Que tu sois actifve sur ces questions depuis longtemps ou que t’aies envie de rejoindre, capter le paysage bruxellois et commencer à t’organiser .. bienvenue ! ⛓️‍💥 Pour s’identifier, visibiliser nos luttes et collectifs, et que d’autres les rejoignent ; 💥 Pour partager nos agendas, besoins, réflexions, et se renforcer entre collectifs ; 🪩 Pour créer un espace de rencontres, d’échanges et de convivialité ; 🤞Pour se coordonner, prendre du recul ensemble, envisager de construire une résistance commune, sur le long terme. Cet espace sera ce que nous en ferons ✨ Ramenez vos propositions et besoins pour l’assemblée, et textes et rage pour l’open mic ! On prolongera ensuite la soirée avec un grand repas et de la musique ! 💥 PUBLIC ASSEMBLY AGAINST BORDERS & FOR THE FREEDOM OF ALL ✊ We invite you to a No Borders General Assembly on Friday 22 November. New migration pact, refusal of collective regularisation, Frontex law, increase in security measures and raids, anti-squat law, rise of the far right,... The current political situation is infuriating and sometimes despairing. We propose an assembly to meet and organise ❤️‍🔥 It’s a chance for all those who are fighting against racist and nationalist migration policies and against the Belgian state, which excludes, makes precarious, locks up and deports ever more people. Whether you’re fighting because you’re the first to be affected by racist migration policies, or because you believe that these issues concern us all. Whether you’ve been active on these issues for a long time or you just want to join in, get to know the Brussels landscape and start organising... welcome ! ⛓️‍💥 To identify ourselves, make our struggles and collectives visible, and encourage others to join them ; 💥 To share our agendas, needs and thoughts, and strengthen each other’s collectives ; 🪩 To create a space for meetings, exchanges and conviviality ; 🤞To coordinate, take a step back together, and plan to build common resistance over the long term. This space will be what we make of it ✨ Bring your proposals and needs for the assembly, and texts and rage for the open mic ! Afterwards, we’ll extend the evening with a great meal and music !💃 💥 ALGEMENE VERGADERING...

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Extrême-droite / Antifascisme

Anti-fête d’anniversaire pour les 20 ans de Frontex

[FR] LES 20 ANS DE FRONTEX, ÇA NE SE CÉLÈBRE PAS ! REJOIGNEZ-NOUS POUR UNE ANTI-FÊTE D’ANNIVERSAIRE LE 3 OCTOBRE À BRUXELLES Il y a 20 ans, une nouvelle agence de l’Union européenne était créée dans le but de coordonner le travail des garde-côtes et garde-frontières des États membres. En deux décennies, Frontex a réussi l’exploit de devenir l’agence disposant du plus gros budget (859 millions d’euros en 2024) et la seule institution de l’UE nantie de personnel armé. Son mandat ne cesse de s’étendre sur le plan géographique et juridique, hors de tout réel contrôle démocratique. Bien au-delà de sa mission initiale de coordination, Frontex met en œuvre l’approche sécuritaire, xénophobe et hostile à la migration défendue désormais par la plupart des États membres de l’UE et des pays tiers : quand elle ne couvre pas les actions illégales commises par les gouvernements européens pour repousser les personnes exilées hors de leurs frontières, elle y participe activement et a été accusée et reconnue à plusieurs reprises de violations des droits fondamentaux. Après vingt ans d’activité, Frontex peut se targuer d’être l’agence la plus dangereuse pour les citoyennes et citoyens extra-européens. Nous croyons qu’une telle institution n’a aucune raison d’être. Son existence ne fait que renforcer au niveau européen des "valeurs" et pratiques discriminatoires, antidémocratiques et létales. Frontex est en cela un outil au service des partis de droite qui se multiplient dans les capitales européennes, avec la complicité de la gauche européenne. Nous contestons son existence tout en reconnaissant qu’elle n’est que le produit de politiques et tendances bien plus anciennes au sein de l’UE. Le jeudi 3 octobre - jour qui marque aussi le commémoration du naufrage de Lampedusa de 2013 - à Bruxelles nous organiserons une anti-fête d’anniversaire comme il se doit. Rendez-vous à 18h00 au rond-point Schuman, au croisement entre la rue de la Loi et le boulevard Charlemagne (metro Schuman, sortie Berlaymont). Contact : AbolishFrontexBelgium@riseup.net Retrouvez ici les « 20 raisons pour abolir Frontex » ainsi que l’appel à une semaine d’action internationale lancé par la campagne Abolish Frontex. Ce rendez-vous est ouvert à tout le monde. Venez nombreux.ses ! [NL] FRONTEX IS 20 JAAR OUD EN ER VALT NIETS TE VIEREN SLUIT JE AAN BIJ ONS ANTI-VERJAARDAGSFEEST OP 3 OKTOBER IN BRUSSEL Twintig jaar geleden werd een nieuw agentschap van de Europese Unie opgericht met als doel de kust- en grenswachten van de lidstaten te coördineren. In twee decennia is Frontex er in geslaagd om het agentschap met het grootste budget te worden (€859 miljoen in 2024) en de enige EU-instelling die beschikt over gewapend personeel. Haar mandaat blijft zich geografisch en juridisch uitbreiden, zonder echte democratische controle. Ver voorbij haar oorspronkelijke coördinatietaak voert Frontex het veiligheidsgerichte, xenofobe en migratievijandige beleid uit dat nu...

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Santé / Soins

Semaine internationale d’actions contre Frontex

Le 6 octobre 2024 marque le 20e anniversaire de l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex. Pendant ces 20 longues années, cette institution a semé la mort et l’insécurité. Nous comptons et déplorons plus de 48,647 people décès causés par le régime frontalier de l’UE depuis 1993. Frontex est un acteur clé dans la guerre contre les personnes en mouvement et un symbole de son échec. Abolir Frontex appelle à une semaine internationale d’actions du 30 septembre au 6 octobre. Nous vous invitons, vous et vos groupes locaux, à organiser une action contre Frontex et le régime frontalier meurtrier de l’UE. 💡 Comment puis-je participer ? La manière la plus simple de participer est de prendre part à notre action de cartes postales de 10 minutes. Si vous êtes actif dans un groupe local, vous pouvez organiser une session collective de rédaction de cartes postales - soit en interne au sein de votre groupe, soit dans le cadre d’une action publique où vous informez les gens sur les crimes de Frontex et leur demandez d’écrire eux-mêmes des cartes postales. Sur notre site web, vous trouverez toutes les informations et le matériel relatifs à l’action cartes postales. Parmi les autres idées et actions passées, citons la distribution de tracts, la pose de banderoles, de grafs, d’affiches de rue, les rassemblements, les discours, les installations artistiques, les manifestations, les occupations, les blocages, les sabotages, les barrages forcés, et bien d’autres choses encore. Il y a de nombreuses façons d’agir et nous pouvons être créatifs ! Vous trouverez plus d’informations sur le mouvement Abolissons Frontex et des idées d’actions, ainsi qu’une liste des sites institutionnels et opérationnels de Frontex sur notre site web. Veuillez nous informer si quelque chose se passe dans votre ville à cette occasion en envoyant un courriel à info[at]abolishfrontex.org afin que nous puissions l’intégrer dans notre travail médiatique.

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Extrême-droite / Antifascisme

[France/Calais] Résumé JUILLET 2024

LA FRONTIERE ASSASSINE À UN RYTHME EFFRENE Le 12/07, quatre personnes somaliennes sont mortes lors d’un naufrage au large de Boulogne/mer. Le 17/07, une femme érythréenne est morte noyée au large de Gravelines. Le 19/07, un homme soudanais est retrouvé mort dans un smallboat au large de Calais. Le 28/07, une femme syrienne est décédée au large de Calais. Ces sept personnes sont mortes en tentant de traverser la Manche sur des embarcations de fortune. Le 29/07, c’est le nourrisson d’une famille réfugiée bien connue des assos qui est mort à Calais probablement d’une pathologie médicale. EXPULSIONS DE SQUATS – Le 02/07, les municipaux et les services techniques de la mairie ont expulsé une femme exilée du squat Frédéric Sauvage et ont muré toute la maison en s’appuyant sur un arrêté d’interdiction d’accès et d’habitation et en affirmant que la maison était vide. A Calais les expulsions illégales avec vols d’effets personnels sont routinières… Des centaines de personnes ont pu être hébergées dans cette maison bourgeoise sur presque 2 ans et demi. https://calaismigrantsolidarity.wordpress.com/2024/07/16/squat-de-la-rue-sauvage-a-calais-anatomie-dune-chute/ – Dans la nuit du 30 au 31 juillet il y a eu un incendie dans un hangar squatté Rue Clément Ader où vivaient plus d’une centaine de personnes. La police et les pompiers ont évacué le lieu et ont condamné l’accès le lendemain, de nombreuses affaires personnelles ont été détruites par le feu ou volées par la mairie et la police. PARLOIR SAUVAGE AU CRA DE COQUELLES Le 06/07 et le 20/07, des personnes ont crié leur soutien aux 104 personnes emprisonnées au CRA de Coquelles. Une personne souhaitant rendre visite à un prisonnier s’est vue refuser l’entrée sous prétexte qu’elle aurait participé à un parloir sauvage quelques jours avant et aurait été reconnue sur les vidéos de surveillance. EMMAUS : REGULARISATION Après plus de 10 mois de lutte, 47 des 50 grévistes du Nord qui dénonçaient l’exploitation dont elles ont été victimes ont été régularisées. Le piquet de grève est suspendu. Trois dirigeants de communautés du Nord ont été condamnés à des peines de prison avec sursis pour travail dissimulé de compagnons sans-papiers. FRONTEX 63 agents de Frontex venus de toute l’Europe sont venus renforcer la PAF aux ports de Calais et Dunkerque et au Tunnel cet été. Comme si ce n’était pas suffisant d’avoir les avions de Frontex qui survolent la côte en permanence. JULY 2024 IN CALAIS

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Union Européenne : Du nouveau matériel de pointe pour Frontex

Frontex, l’agence européenne chargée de la répression des migrants, a organisé, il y a peu, des formations pratiques pour ses agents de différentes zones opérationnelles et du siège central. Celle-ci vise à leur apprendre à utiliser différents appareils de pointe dont elle s’est récemment dotée. Parmi ce matériel : Des détecteurs de dioxyde de carbone permettant de détecter les émissions de CO2 des individus dissimulés dans des véhicules, des camions ou des conteneurs. Des détecteurs de battements cardiaques portables : Utilisés pour détecter les battements de cœur de personnes cachées, ces appareils peuvent être rapidement montés sur des camions ou des véhicules. Des borescopes : Ces appareils, dotés d’une micro-caméra télécommandée aider à inspecter les zones difficiles d’accès à l’intérieur des conteneurs, des réservoirs de carburant et d’autres compartiments. Des spectromètres : Utilisant la méthode de détection spectrale basée sur la diffusion de la lumière monochromatique (Raman), ces appareils permettent de détecter diverses substances et matières dangereuses aux points de contrôle frontaliers. Ces formations ont été données par des experts des entreprises ayant vendu ses appareils à Frontex. Elles ont également fourni aux participants l’occasion de partager leurs expériences et « bonnes pratiques ». Il est également attendus de ces derniers qu’ils forment leurs collègues. Entrainement des agents de Frontex à l’utilisation de nouveaux appareils

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Extrême-droite / Antifascisme

Parce que « trop de bruit peut être silence » Droits fondamentaux, Exclusion, Migrations, mobilisation, Résistance

En ce début du mois de mai 2024, quelques événements épinglés – projet de loi Frontex, projet de loi politique de retour, évacuation de femmes sans papier avec enfants – relatent à eux seuls le durcissement des politiques migratoires, tant belges qu’européennes. Sous couvert de créer un « appel d’air », le sens du mot « accueil » est tout simplement réduit à son contraire : le rejet. Associatif, personnes concernées et citoyens s’interrogent : au-delà de la régularisation, comment faire place ? Comment faire trace ? 2 mai 2024 – Nous en parlions dans la précédente newsletter du CBCS, le projet de loi renforçant le contrôle des migrant·es par l’agence Frontex a été voté à la Chambre. Des contrôles et des retours forcés de personnes en migration pourront désormais être effectués par des agent·es européen·nes de Frontex en Belgique. Toujours le 2 mai, dans la foulée, le projet de loi sur la politique de retour proactive a également été approuvé par le Parlement. Si Médecins Sans Frontières et Médecins du Monde se réjouissent de la mesure positive qu’il contient, à savoir l’interdiction de détenir des enfants, les ONG’s sont extrêmement inquiètes par rapport à d’autres mesures, celle notamment d’ancrer dans la législation le principe d’un retour volontaire si possible, forcé si nécessaire, d’étranger·es, et de les soumettre à des examens médicaux éventuellement forcés. Ces examens médicaux forcés, effectués uniquement dans le cadre d’une procédure administrative d’expulsion, peuvent inclure l’utilisation de moyens de contention et de coercition tels que la force physique, les clés de bras et les menottes aux poignets et/ou aux pieds. 14 mai 2024 – 6h20 du matin : des forces de police forcent les portes de l’ancien hôtel Monty, à Woluwe-Saint-Lambert, pour y déloger une trentaine de femmes sans-papiers avec 10 enfants dont un nourrisson. Un rassemblement était prévu dès 8h pour tenter d’empêcher l’expulsion… La question a été réglée avant, « avec beaucoup d’intimidation ». peut-on lire sur le site de la rtbf. Les occupantes, transférées en car communal vers le centre d’accueil de transit fédéral Ariane, « n’ont pas été autorisées à prendre leurs affaires personnelles dans le car. Des ouvriers seront chargés de les récupérer dans un second temps pour les leur ramener », précise Benoît Peeters, un citoyen en soutien au comité des femmes sans-papiers. Ces quelques événements, uniquement épinglés en ce début du mois de mai, relatent à eux seuls le durcissement des politiques migratoires, tant belges qu’européennes. Sous couvert de créer un « appel d’air », le sens du mot « accueil » est tout simplement réduit à son contraire : le rejet. « Toutes les raisons données pour lutter contre les migrations reposent sur des éléments de langage erronés, populistes », rappellent avec force Nina Jacqmin et Hélène Crokart, avocates au barreau de Bruxelles au sein du cabinet ARADIA. En avril, une après-midi de réflexion autour de la Revue Akène, « (...)

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Une agence accusée de crimes déployée sur le territoire belge ?

Bruxelles, le 2 mai 2024 Ce jeudi 2 mai, les parlementaires fédéraux voteront pour ou contre le projet de loi Frontex, déjà approuvé par le Conseil des ministres fin mars. Ce texte permettra à “l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes” d’agir sur le territoire belge : renforcer la police lors des expulsions forcées et effectuer des contrôles frontaliers, dans les aéroports, les ports, la gare de Bruxelles-midi et son terminal Eurostar. Au lendemain de l’adoption du Pacte européen sur la migration et l’asile, qui consacre le tri et la détention des demandeurs d’asile aux frontières européennes, ce projet de loi porté par le gouvernement nous alarme. Dans ce texte, les compétences attribuées au personnel de Frontex sur le territoire et aux frontières de la Belgique sont très floues. Elles n’excluent pas la possibilité pour un agent de Frontex de procéder à des arrestations lors de contrôles dans la rue, dans les transports publics, à la sortie d’un centre d’accueil, par exemple. La présence d’un fonctionnaire de police à ses côtés est évoquée, mais sans empêcher que l’agent de Frontex puisse agir seul pour prendre des “mesures urgentes”. Dans son avis sur ce projet de loi, le Conseil d’État avait soulevé ce point, considérant que le respect des droits fondamentaux des personnes était en jeu. Le COC, Organe de contrôle de l’information policière, avait aussi émis des réserves sur les missions de Frontex sur le territoire belge. Le gouvernement a choisi de ne pas tenir compte de ces avis, pourtant autorisés… En outre, le projet de loi ne fait aucune mention de la responsabilité civile des agents de Frontex en cas de dommages causés à des personnes ou à des institutions pendant leurs missions. C’est d’autant plus problématique qu’il n’existe pas de véritable mécanisme de plainte concernant les agissements de Frontex. Le risque d’impunité en cas de violations des droits fondamentaux est donc élevé et devrait inquiéter les parlementaires. D’autant que l’histoire de Frontex est déjà peu reluisante. L’agence a été reconnue responsable de “pushbacks”, refoulements illégaux d’embarcations de migrants, en mer Egée, en Méditerranée et en Europe de l’Est. Elle collabore avec les garde-côtes libyens, coupables de tortures, de viols, de travail forcé… en leur facilitant l’interception de barques de migrants. Les parlementaires ne peuvent ignorer ces faits documentés, qui sont de notoriété publique. C’est donc en connaissance de cause qu’ils et elles voteront pour ou contre un texte permettant le déploiement sur le territoire belge d’une agence accusée d’actes illégaux et de traitements inhumains, dont l’action est centrée sur la détention, l’expulsion et la criminalisation des personnes exilées, et qui porte la responsabilité de milliers de morts en Méditerranée. Le gouvernement Vivaldi a été un des pires que nous ayons connu sur les questions migratoires, de respect des droits humains et de l’État de droit. Politique...

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Racismes / Colonialismes

Frontex : pas dans nos rues !

Le 1er mai, à Bruxelles, rejoignez-nous pour faire du bruit et exiger que le PS et Ecolo votent contre la loi Frontex au Parlement fédéral le 2 mai. Sur leurs stands de fête. Frontex : pas dans nos rues ! Le 1er mai, à Bruxelles, rejoignez-nous à la fête du PS et à la fête d’Ecolo pour faire du bruit et exiger que le PS et Ecolo votent contre la loi Frontex au Parlement fédéral le 2 mai Rdv Parvis de St Gilles à 11h à la fête du PS Rdv Mont des Arts à 14h30 à la fête Ecolo Plus d’infos et campagne mails : https://abolishfrontex.be/non-au-deploiement-de-frontex-en-belgique/ Ci dessous le communiqué de presse : REPORT DU VOTE DU PROJET DE LOI AUTORISANT LE DÉPLOIEMENT DE FRONTEX EN BELGIQUE : AGISSONS AVANT LE 2 MAI POUR L’EMPÊCHER DÉFINITIVEMENT ! COMMUNIQUÉ DE PRESSE Le vote du projet de loi du CD&V visant à autoriser Frontex à exercer des fonctions de police en Belgique a été reporté au 2 mai, sous la pression des manifestations d’opposition d’un grand nombre de citoyens. En commission de l’intérieur, hormis le PTB-PVBA, tous les partis se sont entendus pour voter ce projet de loi, y compris Ecolo et PS. Quelles tractactions nauséabondes les partis de gauche ont-ils pu mener pour accepter une telle compromission ? Les partis de gauche espèrent qu’il sera toujours temps après les élections, d’interjeter appel, tandis que « le gouvernement en affaires courantes ne pourrait pas faire adopter d’arrêté royal après un vote en séance plénière« . Cette stratégie est à la fois naïve politiquement et inexacte juridiquement. Le CD&V radicalisé sur la sécurisation des frontières ne nous fera pas un tel cadeau. Un vote en faveur de la loi Frontex ouvrirait un précédent extrêmement dangereux et irréversible. La Vivaldi voudrait offrir un nouveau chèque en blanc à l’agence européenne dans la Manche, en mer du Nord, à la gare du midi, à Zaventem, à Zeebruge, etc. À l’heure où activistes, journalistes d’investigation et parlementaires européens tentent de démanteler Frontex en mer Egée et en Méditerranée centrale pour complicité de crimes contre l’humanité, Fabrice Leggeri, ex-directeur de Frontex, est poursuivi pour complicité de crimes contre l’humanité et de torture par la LDH française et l’association Utopia 56. Et le gouvernement belge fait entrer le loup dans la bergerie, avec une unanimité déconcertante. Concrètement, il serait possible pour Frontex d’assurer des missions de police (arrestations, détentions et expulsions) en Belgique, à la gare du midi, à Zaventem, à Zeebrugge, etc. L’agence européenne est complice de crimes contre l’humanité, elle collabore avec les gardes-côtes libyens, elle participe aux push back en mer Egée, ne signale pas les bateaux en détresse, etc. Dans la suite du collectif Abolish Frontex, le Ciré, le Mouvement Ouvrier Chrétien, le Cracpe, le MRAX, Migrations Libres, Getting the Voice Out, ObsPol etc. appellent tous les parlementaires PS, Vooruit, Ecolo/Groen...

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Extrême-droite / Antifascisme

Ne faites pas entrer Frontex, faites le sortir !

Ce jeudi 25 avril 2024, le projet de loi Frontex de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden sera soumis au vote des parlementaires fédéraux. Ce texte donne le cadre légal au déploiement de Frontex sur le territoire belge, pour assister la Police Fédérale dans la gestion des frontières, et la Police Aéronautique en tant qu’escorte des personnes visées par une mesure de retour forcé. [FR] – COMMUNIQUÉ DE PRESSE Ce jeudi 25 avril 2024, le projet de loi Frontex de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden sera soumis au vote des parlementaires fédéraux. Ce texte donne le cadre légal au déploiement de Frontex sur le territoire belge, pour assister la Police Fédérale dans la gestion des frontières, et la Police Aéronautique en tant qu’escorte des personnes visées par une mesure de retour forcé. La campagne #Abolish Frontex s’oppose à ce projet de loi et rappelle aux parlementaires fédéraux qui s’apprêtent à voter le texte que : l’agence Frontex a fait l’objet de très nombreuses accusations et enquêtes lors de refoulements (push backs illégaux) notamment en mer Égée ou encore en Europe de l’Est, de nombreuses ONG ont pointé la responsabilité de l’agence Frontex dans des actes relevant de traitements inhumains par le passé, notamment en ayant séparé des enfants de leur mère lors d’une expulsion de Grèce. les agents de Frontex collaborent activement avec les soi-disant garde-côtes libyens, qui sont impliqués dans des crimes contre l’humanité, notamment des actes de torture et de traite des êtres humains, Fabrice Leggeri, ancien directeur de Frontex, et aujourd’hui candidat du Front National aux élections en France, a lui-même reconnu l’incompatibilité des missions de l’agence avec le respect des droits humains. Si ce projet de loi est voté, les agents de Frontex pourront être déployés dans les aéroports, les ports maritimes, dans la gare de Bruxelles-Midi au terminal Eurostar pour y assurer les contrôles frontaliers, procéder à des privations de liberté sur le territoire belge – dans la rue, à la sortie des centres d’accueil, dans les transports en commun, à la gare ou au commissariat – s‘ils estiment que cela entre dans le champ des « missions à exécuter sur le territoire belge ». Cette disposition leur permettrait, le cas échéant, d’agir seuls dans l’attente d’une force de police belge. L’agent Frontex agira dans ce cas comme un agent de police belge sans en être un. Avec quel(s) moyens de défense, immédiats ou ultérieurs, pour les personnes concernées ? Quels seront les recours légaux efficaces en cas d’abus et de violations des droits humains ? Les activités de Frontex sont en contradiction avec l’application des droits fondamentaux des personnes en migration. Le Conseil d’État l’a par ailleurs souligné dans son examen de l’avant-projet de loi, mais aucune modification n’ a été introduite dans la version finale pour répondre à ces inquiétudes. Nous...

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REPORT DU VOTE DU PROJET DE LOI AUTORISANT LEPLOIEMENT DE FRONTEX EN BELGIQUE

AGISSONS AVANT LE 2 MAI POUR L’EMPÊCHER DÉFINITIVEMENT ! COMMUNIQUÉ DE PRESSE Le vote du projet de loi du CD&V visant à autoriser Frontex à exercer des fonctions de police en Belgique a été reporté au 2 mai, sous la pression des manifestations d’opposition d’un grand nombre de citoyens. En commission de l’intérieur, hormis le PTB-PVBA, tous les partis se sont entendus pour voter ce projet de loi, y compris Ecolo et PS. Quelles tractactions nauséabondes les partis de gauche ont-ils pu mener pour accepter une telle compromission ? Les partis de gauche espèrent qu’il sera toujours temps après les élections, d’interjeter appel, tandis que “le gouvernement en affaires courantes ne pourrait pas faire adopter d’arrêté royal après un vote en séance plénière“. Cette stratégie est à la fois naïve politiquement et inexacte juridiquement. Le CD&V radicalisé sur la sécurisation des frontières ne nous fera pas un tel cadeau. Un vote en faveur de la loi Frontex ouvrirait un précédent extrêmement dangereux et irréversible. La Vivaldi voudrait offrir un nouveau chèque en blanc à l’agence européenne dans la Manche, en mer du Nord, à la gare du midi, à Zaventem, à Zeebruge, etc. À l’heure où activistes, journalistes d’investigation et parlementaires européens tentent de démanteler Frontex en mer Egée et en Méditerranée centrale pour complicité de crimes contre l’humanité, Fabrice Leggeri, ex-directeur de Frontex, est poursuivi pour complicité de crimes contre l’humanité et de torture par la LDH française et l’association Utopia 56. Et le gouvernement belge fait entrer le loup dans la bergerie, avec une unanimité déconcertante. Concrètement, il serait possible pour Frontex d’assurer des missions de police (arrestations, détentions et expulsions) en Belgique, à la gare du midi, à Zaventem, à Zeebrugge, etc. L’agence européenne est complice de crimes contre l’humanité, elle collabore avec les gardes-côtes libyens, elle participe aux push back en mer Egée, ne signale pas les bateaux en détresse, etc. Dans la suite du collectif Abolish Frontex, le Ciré, le Mouvement Ouvrier Chrétien, le Cracpe, le MRAX, Migrations Libres, Getting the Voice Out, ObsPol etc. appellent tous les parlementaires PS, Vooruit, Ecolo/Groen et les vrais libéraux à voter contre ce projet de loi. Nous appelons les associations de la société civile et les citoyens à continuer d’interpeler les parlementaires et partis politiques pour empêcher ce texte honteux de passer. Nous appelons à une mobilisation collective pour empêcher ce vote le 2 mai. Écrivez-leur ! Nous réitérons notre solidarité avec toutes les personnes en migration et nous tenons à clamer haut et fort notre résistance à ces politiques migratoires répressives et brutales. Ce système migratoire, qui repose sur la militarisation accrue des frontières, la criminalisation des personnes migrantes et la déresponsabilisation illimitée des États membres ne peut...

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Migrations / Frontières

Non au nouveau Pacte sur la migration et l’asile de l’Union Européenne

🔴 Ce mercredi 10 Avril, une mobilisation s’est tenue place du Luxembourg ainsi qu’une action coup de poing en plein cœur du Parlement européen pour dénoncer le vote sur le nouveau Pacte sur la migration et l’asile. Le nouveau pacte sur la migration et l’asile crée un système mettant en danger le droit d’asile dans l’Union européenne. Cela engendrera une prolifération de violation des droits des personnes en Europe, du seul fait de leur statut migratoire. La détention de fait aux frontières sans aucune exception pour les familles avec les enfants, quel que soit leur âge, des procédures accélérées et avec des standards plus bas pour l’examen des demandes d’asile à la place d’un examen complet et juste des demandes, et un accent sur les expulsions avec moins de protection. Beaucoup plus de demandeurs-ses d’asile se retrouveront dans des procédures à la frontière, et avec l’introduction d’une fiction juridique de « non-entrée » sur le territoire, ils-elles seront considérée-s comme n’étant pas sur le territoire de l’UE, ce qui permet des standards inférieurs et augmente le risque de violations de droits humains et de refoulement (push-backs) aux frontières. Même les mineurs non accompagnés pourront être détenus dans ces procédures. A travers l’élargissement du concept de « pays tiers sûr », les personnes demandant l’asile verront leur demande déclarée « non-recevable et seront de plus en plus déportées vers des pays hors Union européenne sur la base d’un lien large avec ces pays, augmentant le risque de refoulement. Merci à @ZinTV pour les images à l’intérieur du parlement. Non au nouveau Pacte sur la migration et l’asile de l’Union Européenne Lecture LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES

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Guerre / Antimilitarisme

« Briser le siège » : la Freedom flotilla en route pour Gaza !

Alors que la tension diplomatique monte, la coalition internationale de la flottille de la liberté (Freedom Flotilla coalition) prendra la mer dans les jours qui viennent avec plusieurs navires, transportant 5 500 tonnes d’aide humanitaire et des centaines d’observateurs internationaux des droits humains afin de défier le blocus israélien illégal de la bande de Gaza. Alors que la tension diplomatique monte, la coalition internationale de la flottille de la liberté (Freedom Flotilla coalition) prendra la mer ce mois-ci, en avril, avec plusieurs navires, transportant 5 500 tonnes d’aide humanitaire et des centaines d’observateurs internationaux des droits humains afin de défier le blocus israélien illégal de la bande de Gaza. Il s’agit d’une mission d’urgence, car la situation à Gaza est désastreuse : la famine s’est installée dans le nord de la bande de Gaza, conséquence d’une politique délibérée du gouvernement israélien visant à affamer le peuple palestinien. Le temps presse, en effet, les experts prévoient que la famine et la maladie pourraient faire encore plus de victimes que les bombardements. Une activiste de Belgique, venant du mouvement No Border, participera à cette action humanitaire non-partisane. Rejoindre la coalition en tant que personne vivant en Europe, c’est aussi appeler nos gouvernements à réagir et surtout une tentative de toucher la population pour éveiller à plus de solidarité envers le peuple de Palestine. « Les luttes contres les violences faites aux frontières européennes sont étroitement liées à la lutte pour la libération du peuple de Palestine : Israël et Frontex font le business morbidement lucratif des géants de l’industrie de l’armement. Je participe à cette opération en solidarité avec la population de Palestine. Nous allons apporter une aide humanitaire nécessaire et ce n’est que la base de ce que nous devrions être capable de faire. Cette action est une chaude invitation à la fois à nos politiques -qui se préparent aux élections - pour qu’ils prennent leurs responsabilités en terme de sanctions envers Israël, et à la fois envers la population de Belgique et de partout dans le monde à s’engager contre les politiques coloniales et pour la libération de la Palestine. » L’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza est urgent, mais il n’est pas suffisant. Il faut mettre fin au blocus illégal et meurtrier d’Israël, ainsi qu’au contrôle général de Gaza par Israël. Permettre à Israël de contrôler la nature et la quantité de l’aide humanitaire qui peut parvenir aux Palestiniens de Gaza c’est cautionner le pouvoir d’un État fasciste et colonial. Et pourtant, c’est ce que la communauté internationale des États autorise en refusant de sanctionner Israël et de défier ses politiques génocidaires afin de garantir qu’une aide suffisante parvienne à la population civile piégée, assiégée et bombardée. Depuis 2008, la coalition Freedom Flotilla a mené plusieurs opérations pour tenter de...

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Racismes / Colonialismes

Dites non au Pacte sur la migration et l’asile !

𝐃𝐞 𝐥’𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞 𝐚̀ 𝐁𝐫𝐮𝐱𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 : 𝐝𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐧 𝐚𝐮 𝐏𝐚𝐜𝐭𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐠𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐥’𝐚𝐬𝐢𝐥𝐞 ! 𝐑𝐞́𝐬𝐢𝐬𝐭𝐨𝐧𝐬 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞́𝐞𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐠𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐥’𝐚𝐬𝐢𝐥𝐞 ! 𝐌𝐚𝐧𝐢𝐟𝐞𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚̀ 𝐁𝐫𝐮𝐱𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬, 𝟏𝟎 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥 𝟐𝟎𝟐𝟒, 𝐏𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐋𝐮𝐱𝐞𝐦𝐛𝐨𝐮𝐫𝐠 𝐌𝐚𝐧𝐢𝐟𝐞𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚̀ 𝐁𝐫𝐮𝐱𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬, 𝟏𝟎 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥 𝟐𝟎𝟐𝟒, 𝐏𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐋𝐮𝐱𝐞𝐦𝐛𝐨𝐮𝐫𝐠 𝐿𝑒 10 𝑎𝑣𝑟𝑖𝑙, 𝑙𝑒 𝑃𝑎𝑟𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑢𝑟𝑜𝑝𝑒́𝑒𝑛 𝑣𝑜𝑡𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑃𝑎𝑐𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑚𝑖𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑙’𝑎𝑠𝑖𝑙𝑒. 𝐶𝑒𝑙𝑎 𝑎𝑢𝑟𝑎 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒́𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑡𝑎𝑠𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑖𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑚𝑖𝑔𝑟𝑎𝑛𝑡-𝑒-𝑠, 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑏𝑟𝑢𝑡𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑟𝑒́𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑣𝑒𝑠. Nous appelons à une 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚̀ 𝐁𝐫𝐮𝐱𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬, 𝐏𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐋𝐮𝐱𝐞𝐦𝐛𝐨𝐮𝐫𝐠, 𝐝𝐞𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐏𝐚𝐫𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞́𝐞𝐧 𝐥𝐞 𝟏𝟎 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥 𝐚̀ 𝟏𝟓𝐡𝟎𝟎 alors que les membres du Parlement européen voteront le même jour pour le Pacte sur la migration. Nous ne resterons pas silencieux-ses. Nous ne nous joindrons pas aux célébrations du démantèlement systématique des droits humains en Europe. Nous serons là ensemble avec les communautés touchées, les organisations de la société civile, des collectifs et des groupes défendant les droits humains au niveau international pour confronter les dirigeant-e-s de l’Union européenne et les politicien-ne-s soutenant cet accord honteux incompatible avec les droits humains. Nous restons convaincu-e-s que chaque être humain a droit à une vie digne, quel.le que soit sa race, couleur, genre, orientation sexuelle, orientation religieuse, nationalité, opinion politique, et restons en solidarité avec ceux touchés par ces politiques injustes et cruelles. Au-delà des frontières, nous restons uni-e-s avec les personnes en migration et demandeurs-ses d’asile. Nous continuerons de nous battre pour la justice et la dignité. Notre humanité dépasse les limites géographiques. Nous continuerons de résister et de nous battre pour un futur où la justice et la solidarité prévaudront. Pourquoi se mobiliser ? Le nouveau pacte sur la migration et l’asile crée un système mettant en danger le droit d’asile dans l’Union européenne. Cela engendrera une prolifération de violation des droits des personnes en Europe, du seul fait de leur statut migratoire. Mises ensemble, ces nouvelles législations créeront un nouveau système pour “gérer la migration” dans l’UE, avec comme éléments principaux : ▪️ La détention de fait aux frontières sans aucune exception pour les familles avec les enfants, quel que soit leur âge, des procédures accélérées et avec des standards plus bas pour l’examen des demandes d’asile à la place d’un examen complet et juste des demandes, et un accent sur les expulsions avec moins de protection ;· ▪️ Beaucoup plus de demandeurs-ses d’asile se retrouveront dans des procédures à la frontière, et avec l’introduction d’une fiction juridique de « non-entrée » sur le territoire, ils-elles seront considérée-s comme n’étant pas sur le territoire de l’UE, ce qui permet des standards inférieurs et augmente le risque de violations de droits humains et de refoulement (push-backs) aux frontières. Même les mineurs non accompagnés (...)

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Comprendre et résister au Pacte européen sur l’asile et la migration

Le pacte migratoire européen sera soumis aux votes du Parlement européen, pour approbation finale, le 10 avril prochain. Mais qu’est-ce que ce pacte ? D’où vient-il ? Que contient-il ? Qui l’a voulu et voté jusqu’ici ? Quelles conséquences aura sa mise en pratique pour les personnes en migration ? Et puis aussi (et surtout) comment pouvons-nous y résister ? 𝐋𝐞 𝐯𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞𝐝𝐢 𝟓 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 𝐀𝐛𝐨𝐥𝐢𝐬𝐡 𝐅𝐫𝐨𝐧𝐭𝐞𝐱 𝐞𝐧 𝐁𝐞𝐥𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐌𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐏𝐚𝐢𝐱 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐞𝐧 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐮𝐭𝐞𝐫 𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞. Ne fermons pas les yeux sur cet accord européen qui aura pour effet d’accélérer le processus de déshumanisation et de répression massive des personnes en migration. 𝐒𝐨𝐲𝐨𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐮𝐱.𝐬𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐝’𝐨𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞́𝐣𝐚̀ 𝐫𝐞𝐧𝐝𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞 𝐦𝐞𝐫𝐜𝐫𝐞𝐝𝐢 𝟏𝟎 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥, 𝐝𝐞 𝟏𝟓𝐡 𝐚̀ 𝟏𝟖𝐡, 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐋𝐮𝐱𝐞𝐦𝐛𝐨𝐮𝐫𝐠 (𝐞𝐧 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐏𝐚𝐫𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞́𝐞𝐧) 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐥𝐚𝐦𝐞𝐫 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐦𝐢𝐠𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐛𝐮𝐭 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐜𝐞 𝐩𝐚𝐜𝐭𝐞. ➡️ https://bit.ly/4arvjLW 📅 Vendredi 5 avril 2024 ⏰ 19h-21h 📍Maison de la Paix (Rue Van Elewyck, 35 - 1050 Bruxelles) ✉️ abolishfrontexbelgium@riseup.net

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