Arts / Créations

26 juin - 18h30 - Bosch

Soirée antinucléaire - Microfissures

Lancement de la brochure antinucléaire Microfissures et projection du documentaire La colère dans le vent Jeudi 26 juin au Bosch nous vous proposons une soirée autour de la thématique du nucléaire. Ouverture des portes à 18h30 Prix libre 19h - Présentation de la brochure Microfissures sur le nucléaire en Belgique La Belgique compte 2 centrales nucléaires, quelques missiles états-uniens, projette d’enfouir des déchets radioactifs pour au moins 100.000 ans, abroge la loi de sortie du nucléaire, investit dans des projets de recherches.... On est un petit groupe antinuke de non-spécialistes qui se sont dit que ça méritait d’en parler davantage ! Contre le nucléaire et son monde, pour comprendre l’histoire de la nucléarisation de la Belgique et son lien avec l’histoire coloniale et qui sont les acteurices actuelles Présentation du projet d’infokiosque mobile de fanzines sur le nucléaire °*°*°* Pause soupe *°*°*°* 20h30 - Projection du documentaire « La colère dans le vent » d’Amina Weira (Vrai vrai films, 2016, Niger, 54min) "Dans ma ville d’origine Arlit, au Nord du Niger, Areva exploite l’uranium depuis 1976. Aujourd’hui, une bonne partie de cette région, balayée par les vents de sable, est contaminée. La radioactivité ne se voit pas et la population n’est pas informée des risques qu’elle encourt. Cette exploitation a complètement désorganisé la vie de la population. Une partie de l’année, de violents vents de sable enveloppent entièrement la ville. Ce vent de poussière propage des substances radioactives. Chacun cherche un abri. La ville devient calme, toutes les activités sont stoppées. Mon père, travailleur de la mine d’uranium en retraite, est au cœur de ce film. Il va dépoussiérer ses souvenirs, les 35 années de son passage à la mine. Grâce à mon père, je vais à la rencontre d’autres anciens travailleurs qui ont certainement leur mot à dire."

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Extrême-droite / Antifascisme

PALESTINEGUILLAUME MEURICE CENSURÉ À UCCLE

La commune d’Uccle qui prévoyait d’accueillir dans son centre culturel le spectacle de l’humoriste français Guillaume Meurice, l’a finalement écarté de sa programmation. Cette décision a suscité de vives réactions dénonçant « Une ingérence politique inacceptable« . Guillaume Meurice, explique : « C’est le directeur du centre culturel qui nous avait contactés il y a des mois pour nous programmer. Ce sont eux qui avaient fait la démarche. Ce spectacle n’a rien à voir avec les polémiques qui m’ont touché. D’ailleurs, c’est loin d’être le premier spectacle que je joue. Mais c’est par contre la première fois de ma carrière que je me retrouve déprogrammé. Ce n’est jamais arrivé en France, ni en Belgique. Avec Uccle, c’est une première« . La commune d’Uccle tente de nier la censure, mais les faits sont là : il s’agit d’un choix partisan et pro-israélien. La commune d’Uccle et son bourgmestre, Boris Dilliès (MR), justifient cette décision en expliquant vouloir éviter « des troubles à l’ordre public » : un motif vague et sans fondement qui, dans le cadre d’un spectacle humoristique, parait peu convaincant pour ne pas dire complètement démesuré. Olivia Bodson (MR), présidente du Conseil d’Administration (CA) du Centre Culturelle et élue sur la liste du Bourgmestre, justifie maladroitement la décision politique « Puisque la situation géopolitique pour l’instant est compliquée avec Israël. Or, monsieur Meurice a fait une blague à l’époque qui a fait polémique, sur Netanyahou. Blague qui lui a d’ailleurs valu son renvoi de la radio France Inter. On ne veut prendre aucun risque. Au centre culturel, est-ce qu’on va prendre le risque de se retrouver avec une étiquette qui pourrait éventuellement être vue comme ayant pris un parti dans ce conflit ?«  Pour rappel, un tribunal du travail français s’était prononcé à la suite de licenciement de France Inter de Guillaume Meurice en juin 2024, et avait estimé que ce licenciement avait eu lieu “sans cause sérieuse”. Le centre culturel prétend ne vouloir prendre « aucun risque » et ne pas vouloir « [d’] étiquette« . Pourtant, sa décision de censurer Guillaume Meurice est plutôt radicale, et lui colle, de fait, une étiquette pro-israélienne, et ce après 600 jours de génocide. De quoi et de quelles étiquettes le MR et la commune d’Uccle ont-ils peur ? D’inviter un humoriste qui s’est exprimé publiquement contre un génocide en cours ? Cette décision, de la part d’un représentant du MR, est dans la continuité des déclarations et prises de position des membres du MR et de ses représentant·es par rapport au génocide en cours en Palestine. En particulier Georges-Louis Bouchez ou encore les adhérent·es du centre « Jean Gol » prétendent mieux comprendre et connaitre la situation à Gaza que des institutions internationales, comme l’ONU, Amnesty, et la Cour Pénale Internationale. Or, les études de ce prétendu centre de recherche ont déjà été disqualifiées, notamment par le politologue Pascal Delwit qui dénonce...

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Extrême-droite / Antifascisme

Performance artistique citoyenne pour la Palestine et speech de Rima Hassan

Nous avons le plaisir de vous présenter et d’accueillir le collectif ANAA de Montreuil France ici à Bruxelles pour une performance artistique citoyenne. Et nous avons l’honneur d’avoir comme invitée Rima Hassan pour une prise de parole. C’est une grande joie pour UPP-unies pour la Palestine de collaborer avec un collectif français et de combiner nos forces pour le peuple palestinien ici en plein cœur de l’Europe. Date : 10/06 Ou : 13H - rond point Schuman performance   : 19H – La Bourse performance + speech Rima Hassan Présentation du collectif ANAA Face au premier génocide live de l’histoire de l’humanité. Face au gris sale du silence, monstre insoutenable. Face à l’urgence d’un réveil massif et brutal de notre humanité endormie dans le ronron nauséeux du système dominant, parasite, extractif, expansif et in fine toujours génocidaire. Inventons d’autres formes de combat. L’art en est une. MONNAIE-HUMANITÉ. GAZA, performance artistique citoyenne du collectif ANAA de Montreuil (France). 21 dessins sur des billets de 1 dollar à partir d’images et de vidéos live du génocide en cours et du projet Gaza 2035, immense centre commercial sans politique imaginé par Netanyahou pour remplacer Gaza. Ces dessins créent au sol un espace déplié de 200 m2. Un texte est dit, légendes factuelles des images. De très grands porte-voix font circuler la voix dans tout le territoire de la performance, à l’intérieur et à l’extérieur, ils portent la parole de celles et ceux qui ne l’ont pas. Puis, à la fin, un chant choral : Mawtini, l’hymne palestinien de 1934 suivi de L’Appel juif international contre le génocide à Gaza.

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Médias

[Zine] Le Seum n°12 est sorti !

Le seum est un petit journal anarchiste-communiste (ou l’inverse ah ah) gratuit et distribué partout où des camarades sont motiv’ pour le faire. Ici, vous trouverez le lien du dernier numéro et l’édito ! Le seum va sur ses 5 ans. On a commencé tout feu tout flamme, entre deux confinements mais encore porté par l’élan des GJ – on voyait se lever à l’horizon de tous les continents de nouveaux soulèvements. Et si on devait résumer le propos du canard depuis, ce serait : souffler sur des braises brûlantes. Et, avec d’autres, on a soufflé. Mais cela n’a pas suffit, pas pour le moment. Et la période est au reflux, à la contre-révolution, la guerre, la catastrophe. Notre époque est marquée par cette chute vertigineuse des possibles tolérables par le régime capitaliste ; toutes les probabilités sont contre nous. En ultime conséquence, les capitalistes états-uniens montent des plans pour se réfugier sous terre dans des bunkers ou partir sur Mars tandis que le parti communiste chinois nous promet 100 000 ans de servitude industrielle. Mais dans ce journal, nous ne nous résignerons pas au règne du probable. Un petit doigt nous dit qu’il ne recouvre pas le réel, qu’il existe une force absente de ces calculs mécaniques. Un camp sur lequel personne ne mise un centime – et à juste titre, car si nous gagnons, c’en est fini de l’argent. L’improbable victoire des prolétaires, des gilets jaunes, des perdantes, des zéros. Et c’est la seule voie de sortie. Et quand on fera le compte enthousiaste de notre temps pour ceux qui encore ne sont pas nés, mais qui s’annoncent avec un visage plus généreux, nous seront les gagnants nous qui avons le plus souffert de lui. Car être en avance sur son temps c’est souffrir beaucoup de lui Mais c’est beau d’aimer le monde avec les yeux de ceux qui ne sont pas nés encore Et splendide de se savoir déjà victorieux alors que tout autour de soi est encore si froid et si sombre Écrivait un poète révolutionnaire du Guatemala, Otto René Castillo, il y a plus d’un demi-siècle… Bonne lecture ! Le journal est disponible en pdf ici.

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[brochure] La fable du chardon et du bouquet

Chardon a le seum. À mesure qu’elle étend son regard autour d’elle, elle ne constate qu’injustice, exploitation et désolation. Une énième loi sécuritaire, de nouvelles personnes noyées en Méditerranée, une femme violée toutes les dix minutes, et des milliards d’animaux en cage. Elle a le seum, et bien l’intention d’en découdre avec ce monde qui la fait gerber. Alors elle et ses potes commencent à traîner dans le milieu squat/anarchiste/féministe/anti-autoritaire ; un joyeux bordel qui ne prend pas le temps de se définir et qui bouillonne de réflexions comme de propositions concrètes pour nourrir leurs envies d’agir. Au fil de ses aventures, Chardon entend, et constate, que le pouvoir qu’elle exècre tant existe aussi entre elle et son entourage, qu’il n’est pas l’apanage des institutions, mais qu’il est tristement reproduit dans leur milieu, et dans les relations qu’elle construit. Qu’elle le subit par endroits, et qu’elle le fait subir à d’autres. Alors elle a d’autant plus le seum. D’abord envers ses potes mecs surtout, même si elle apprend vite que les choses sont plus complexes. Chardon est une meuf blanche, mais elle pourrait être brune, neuroatypique ou non, cis ou non binaire, classe moyenne ou prolo, elle se retrouverait quoi qu’il en soit quelque part dans la chaîne alimentaire des oppressions systémiques : en position d’être opprimée par certain.es, et d’en opprimer d’autres. Alors au seum qu’elle construit envers les personnes qui ne veulent pas entendre parler d’oppressions systémiques, ou qui n’en font pas assez, s’ajoute une envie d’être elle–même attentive aux dominations qu’elle reproduit. Elle apprend à nuancer ses propos, à ne pas voir tout noir ou tout blanc. Elle se veut cohérente, et ses aspirations anti-autoritaires la poussent, logiquement, à ne pas vouloir faire partie du camp des oppresseurs. Alors elle lit beaucoup sur le sujet, et apprend qu’elle a des privilèges, liés à sa naissance ou à son parcours de vie, et qu’il convient d’en faire quelque chose, si elle se veut juste et cohérente. Elle apprend aussi qu’elle peut être l’alliée de certaines luttes, et que c’est aux premier.es concerné.es de décider ce qui est pertinent à faire ou à dire pour lutter contre leurs oppressions propres. Tout cela lui semble bien logique, bien qu’un peu catégorique. Elle voit bien d’où vient cette idée, et fini par la faire sienne, même si le fait que certaines personnes ne puissent pas donner leur avis la met aussi mal à l’aise. Mais elle a elle-même constaté la quantité de relou.es donneur.euses de leçons qu’il faut bien pouvoir faire taire. Chardon décide alors qu’elle sera une bonne alliée, en plus d’être actrice d’une lutte plus générale contre les institutions, et le sexisme. Elle découvre le concept d’appropriation culturelle, coupe ses dreads et questionne ses activités, comme le yoga ou le massage chinois. C’est vrai qu’en tant qu’occidentale elle n’est pas vraiment légitime à pratiquer des activités que sa culture...

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16 juin - 19h00 - L’Antenne Noire

[Projection] One. Two. Three - avec Vincent Meessen

Ce lundi 16 juin, l’assemblée de lutte en solidarité avec le Congo vous invite à une projection de One.Two.Three, un incroyable film qui explore la participation méconnue de révolutionnaires congolais au mouvement de l’Internationale situationniste en mai 68. Le film sera suivi d’une discussion avec son réalisateur Vincent Meessen. Rendez-vous à 19h à l’Antenne Noire (rue du Marais 1, 1000 BXL) ! « Un spectre hante le monde : l’Internationale situationniste ». C’est par cette allusion à la première phrase du Manifeste du parti communiste que l’Internationale situationniste, mouvement révolutionnaire et dernier mouvement international d’avant-garde de la modernité occidentale, s’est inscrite de manière provocante dans l’histoire à venir. L’Internationale situationniste a laissé une empreinte aussi radicale qu’indélébile sur le monde des idées et des formes. Elle a fondamentalement changé la compréhension de la relation entre l’art, la politique et la vie quotidienne, par son rôle instrumental et décisif lors des événements de mai 68, et par sa critique et son détournement des formes du spectacle marchand. Honni, l’art a été sa première cible, et nous savons que depuis lors, les artistes ont continué à débattre et à se battre avec cet héritage critique. Dans One.Two.Three, Vincent Meessen commence par contourner le piège de la mythologie situationniste, qui consacre Guy Debord comme héros et épicentre d’une révolution. Au contraire, l’ouvrage revisite une partie de l’histoire de ce mouvement qui avait été ignorée jusqu’alors. Le point de départ est la découverte, dans les archives du situationniste belge Raoul Vaneigem, des paroles d’un chant contestataire que le situationniste congolais Joseph Mbelolo Ya Mpiku avait composée en mai 1968. En collaboration avec Mbelolo et de jeunes musiciennes de Kinshasa, du producteur musical Vincent Kenis (Congotronics), Meessen a produit une nouvelle interprétation de la chanson. La représentation cinématographique fragmentée de l’œuvre offre une traduction spatiale de cet arrangement collectif de subjectivités. Le labyrinthe multicolore d’Un Deux Trois, le club de rumba qui a abrité le célèbre orchestre OK Jazz de Franco Luambo, figure emblématique de la modernité artistique au Congo, offre un cadre idéal pour une dérive musicale. Sur fond de rumba congolaise, genre populaire et hybride par excellence, d’architecture vernaculaire menacée et de rhétorique révolutionnaire du passé, le film met en musique le récit de rencontres inattendues et l’une des formes qui en est issue : la chanson de Mbelolo. Transformé en espace expérimental par des musiciennes qui, au fil de leurs pérégrinations, tentent de s’accorder les unes aux autres, le club devient une chambre d’écho des impasses de l’histoire et des promesses inachevées de la théorie révolutionnaire. Et tandis que Mbelolo Ya Mpiku redécouvre la chanson qu’il avait perdue, des soulèvements populaires éclatent à Kinshasa juste à l’extérieur des murs...

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Arts / Créations

Rivière De Feu – Soirée De Soutien À L’association Chardons Bleus

“Rivière de Feu” est une performance artistique et militante née du vécu de Rosa Yeshe et Ricardo Mendes, demi-frère et demi-sœur, tous deux survivants de la dérive sectaire belge Ogyen Kunzang Choling (OKC), fondée par le pédocriminel Robert Spatz. Rosa Yeshe est née au sein de la communauté Ogyen Kunzang Choling (OKC), une dérive sectaire bouddhiste tibétaine fondée par le belge Robert Spatz alias Lama Kunzang. Élevée dans le Château de Soleil, au cœur des Alpes de Haute Provence, elle grandit dans un monde clos, bercée par les dogmes et l’endoctrinement. Physiquement sortie de l’OKC en 2016, elle comprend que la véritable libération est intérieure. Anxiété, dissociation, douleurs diffuses : les séquelles d’un traumatisme complexe de développement s’expriment dans son corps. Rosa entame alors un long chemin de reconstruction, explore les théories du traumatisme, et trouve dans l’art-thérapie une voie de transformation. RIVIÈRE DE FEU est le fruit de ce processus : une performance poétique et sensorielle où mots, images et sons tissent le récit d’une guérison en cours, d’une psyché qui recolle ses morceaux. C’est un acte de mémoire, un cri intime devenu acte artistique et politique. Une invitation à écouter, comprendre et réparer. En ouverture, Ricardo Mendes, demi-frère de Rosa et figure centrale de la lutte pour la justice des victimes de l’OKC, apporte un éclairage essentiel. Son témoignage revient sur l’enfance brisée, les procédures judiciaires en Belgique (condamnation de Spatz en 2022) et l’instruction ouverte en France. Cofondateur de l’initiative de Justice OKCinfo et de l’association Chardons Bleus, il agit pour que plus jamais l’impunité ne triomphe du silence des victimes. Contexte : Video, Podcast, Documentaire sur le site de l’association des parties civiles https://chardonsbleus.org/actualites/ Programme 19h30 – Ouverture des portes 20h – Projection & témoignage : OKC, dérives sectaires et justice – avec Ricardo Mendes 21h – Performance de Rosa Yéshé et musique live de Banal Entrée : prix libre et conscient L’entièreté des fonds seront versés à l’association pour aider les victimes dans leur quête de justice Lieu aux Ateliers MOMMEN Rue de la Charité 37, 1210 Saint-Josse-ten-Noode

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Histoire / Archives

Cinémardi Collectives Screenings - Coconut Head Generation

SE RÉUNIR, DÉPLACER SON REGARD, SE RENCONTRER Coconut Head Generation de Alain Kassanda, 2023, Nigeria, 89min La prochaine séance Cinémardi aura lieu mercredi 4 juin à 19h30 à BOSCH Tanneurs (116 rue des Tanneurs, 1000 Bruxelles) Au programme : Coconut Head Generation de Alain Kassanda, 2023, Nigeria, 89min : Tous les jeudis un groupe d’étudiants de l’université d’Ibadan, la plus ancienne université du Nigeria, organise un ciné-club, transformant un petit amphithéâtre en une agora politique où s’affine le regard et s’élabore une parole critique  Alors que les étudiants regardent des films de Med Hondo, de Mahamat Saleh Haroun ou de John Akomfrah, ils deviennent les personnages d’un film de lutte. Le film les regarde s’ouvrir au réel et devenir les acteurs et les actrices d’un changement. Face au monde qui se transforme trop lentement, face à son histoire et ses violences - Clemence Arrivé Alain Kassanda est un réalisateur d’origine congolaise qui à vécu à Ibadan au sud-ouest du Nigéria, de 2015 à 2019. Il a réalisé Trouble Sleep et Colette et Justin avant Coconut Head Génération Nous tenons à remercier chaleureusement l’équipe du ciné-club La Jetée pour nous avoir fait découvrir ce beau film ! La projection sera suivie d’une discussion et d’un repas préparé par Emily ! L’entrée est à prix libre pour supporter les prochains films ! Nous vous attendons nombreux.ses  Merci de partager, À mercredi !

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Extrême-droite / Antifascisme

Soft Errors // Tiny Frictions

NL // We wilden deze actie niet delen. Onze eerste reactie was : hij is mislukt. We hadden te weinig verf. Stonden daarboven bijna een uur te wachten, terwijl er politiepaarden hun pauze namen onder onze neuzen. De walkie-talkies pikten alleen flikken op en niet de anderen van onze affiniteitsgroep die beneden op de uitkijk stonden. Ergens bleef de fles water die diende als gewicht steken en we waren al beneden toen we het doorhadden. Zwart en groen op blauw zijn toch niet zo zichtbaar als we dachten. We vergaten ook een zaklamp en liepen in het donker over de trappen tot de zevende verdieping. Hoe ga je zo’n gigantisch object te lijf, dat letterlijk zo enorm is dat alles erin lijkt te verdwijnen in het niets ? Tegelijkertijd bracht het ons als affiniteitsgroep dichter bij elkaar. Hadden we lol, zeker gemengd met alle gifgassen van de spuitbussen. Vervulde het ons met verlangen naar meer, nog meer directe acties samen. Lukte het ons een barrière door te zagen. Onze stress te co-reguleren. Strategieën uit te proberen en verder te trainen. Elkaar te vertrouwen, ook al konden we niet communiceren. Weten we nu dat wit op blauw een super idee is en je beter spuitverf gebruikt dan lak. Wat zou ‘niet gelukt’ in deze context dan meten ? Inderdaad, voor de voorbereidingstijd die het ons kostte en de zichtbaarheid van de actie is een gevoel van mislukking in een logica van productiviteit toepasselijk. Het bracht ons dichter bij elkaar en het enthousiasme voor deze actie voedde ons verlangen naar meer. Vandaar dat we het hier schrijven. Maar zeker ook omdat deze draak, dit gigantische object, dat de openbare ruimte symbolisch bezet en onze mentale ruimtes inneemt, door anderen aangevallen kan worden. Het jachtseizoen is geopend ! We willen er graag over lezen, welke fantasieën ze met ons willen delen. Omdat het bedenken, delen en inbeelden van directe acties hot is. <3 1312 FR// Nous ne voulions pas partager cette action. Notre première réaction a été : elle etait raté. Nous avions trop peu de peinture. Nous avons attendu là-haut presque une heure, tandis que des chevaux de police prenaient leur pause sous nos yeux. Les talkies-walkies ne captaient que les flics et pas les autres de notre groupe d’affinité qui étaient en bas en guet. Quelque part, la bouteille d’eau qui servait de poids s’est coincée et nous étions déjà en bas quand nous nous en sommes rendu compte. Le noir et le vert sur le bleu ne sont pas si visibles que nous le pensions. Nous avons aussi oublié une lampe de poche et avons descendu les escaliers dans l’obscurité jusqu’au septième étage. Comment s’attaquer à un objet aussi gigantesque, qui est littéralement si énorme que tout semble disparaître dans le néant ? En même temps, cela nous a rapprochés en tant que groupe d’affinité. Nous avons eu du plaisir, certainement mélangé avec tous les gaz toxiques des bombes de peinture. Cela nous a remplis de désirs de plus, encore plus d’actions directes ensemble....

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Extrême-droite / Antifascisme

Pétition face à la censure du Brussels Jazz Week-End

Lettre ouverte, en anglais à l’adresse du Lotto Brussels Jazz Weekend et de Philippe Close Open Letter to the Lotto Brussels Jazz Weekend direction and Philippe Close, Bourgmestre of Brussels Last Saturday, May 24th, I was censored for the frst time. Directly by the festival. Indirectly by Mayor Philippe Close. I’m still reeling from the experience, not only because of what happened to me and my band, but because of what it reveals about the state of our cultural sector and our democracies. Let me walk you through what happened. My band bodies was scheduled to play at 18:30 on the Place de la Bourse stage as part of the Lotto Brussels Jazz Weekend. Every day for the past month, people have gathered at Place de la Bourse at 19:00 to protest the ongoing genocide in Palestine, part of a daily movement that’s been happening citywide for over a year and eight months, now centered at Bourse. On the evening before our concert, the activists were invited on stage during another band’s set, with full consent from the musicians, to speak for about ten minutes. According to what I was told by colleagues and the activists themselves, it was peaceful. The only visible stress came from the festival staff backstage. Aware of this context, and of the police violence those same activists had faced during Pride just a week earlier, I decided to invite two of them to participate in our set as guests. We wanted to share the space, which had been temporarily claimed by the festival, in a peaceful, respectful, and transparent way. They reached out to us as well. We shared music they could speak over. The idea was simple : a moment of empathy and humanity. It was important for me to frame their presence as part of my artistic proposition, grant them access to the backstage, to avoid having them labeled as criminal trespassers, as they had been portrayed the evening before. But I was naïve. Naïve to think that City Hall and the police wouldn’t once again frame peaceful presence as a threat to public safety. When I arrived backstage, I requested three extra wristbands : one for a photographer, which was granted, and two for the activists. I said clearly : “I’d like to invite two Palestinian activists to say a few words during our set, as part of my artistic performance.” Within minutes, the festival director arrived, visibly panicked, flanked by two other members of the direction team. Suddenly, me and my band were surrounded by six or seven people, direction, stage managers, and security ; in a small backstage area. The message was clear : if I went through with this, our concert would be canceled. They spoke of “avoiding disruption,” “losing control,” and preventing a “protest.” I was told, I quote : “if you give them a finger, they take your arm.” “Doing this could ruin your career.” “Yesterday’s artist had a terrible time, the activists took over the stage.” I later learned from that artist that this was false. The festival twisted his...

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Arts / Créations

Les mains vides

Lundi 26 mai à 20h, nous accueillons Elio Possoz pour une présentation d’un récit d’anticipation Les mains vides publié aux éditions la Volte, dans la collection EUTOPIA, dédiée aux nouvelles utopies . Dans la seconde moitié du XXIe siècle, le climat s’est déréglé, le pétrole est un souvenir et pourtant, parfois, quand un membre d’un village anarchiste subit une séparation amoureuse, il lui faut bien partir, chercher un autre endroit où passer l’été caniculaire, traverser des lieux où tout le monde ne roule pas tout à fait pareil. Les vagues de canicule arrivent et tu dois quitter ton foyer. Tu as besoin de partir, d’aller voir de l’ailleurs pour réparer ton corazon brisé. Enfourche ton vélo et va, enchaine les kilomètres, quitte tes montagnes à la recherche d’une belle communa pour passer la Torpeur. Rencontre, explore, discute et prends soin. Des autres, du vivant, de toi surtout. Le fol Horhizome est fort et fragile, il relie les anarchies entre elles, qui fleurissent différentes sur leur fondement commun : l’ordre, sans le pouvoir. Roule et traverse, prends garde aux Verticaux, mais nourris-toi de la friction, elle remplira ta carte et tes dessins. Mets l’eau à chauffer, fais tes infusions d’encre. Alors que les utopies s’enclosent souvent dans des îles (des planètes, des tours, des souterrains), les sociétés sont ici pleines de trous, composent avec le voisin, bricolent et font avec. Hommage à Ursula Le Guin, cette eutopie se fait fiction-sacoche, journal de voyage qui tente de se saisir de la crise climatique pour en exprimer un possible désirable, dans une échappée à la fois politique et intime.

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Racismes / Colonialismes

[Spectacle/Discussion] Ouragan, suivi du vis-à-vis « livreurs en lutte »

Théâtre, danse, journalisme et lutte syndicale seront au programme ce vendredi 13 juin au Théâtre des Martyrs pour aborder la thématique des livreurs·euses à vélo. Le vendredi 13 juin à partir de 20h15... Le Théâtre des Martyrs vous invite à vous plonger dans la thématique des livreur·euses à vélo, le temps d’une soirée, au travers d’un spectacle de théâtre-danse et d’une discussion après la représentation. Ouragan Le spectacle nous raconte la nuit d’insomnie d’Abdeslam, livreur de nouilles à vélo. Seul dans son appartement, ce travailleur jetable se confronte à une forme de violence sournoise, celle de la jungle urbaine… Mêlant théâtre et danse, ce personnage se démultiplie en cinq performeurs issus de différents univers artistiques pour aborder avec intelligence et simplicité, les thématiques de racisme, de genre et de consommation sur fond d’injustice sociale. À l’occasion du spectacle Ouragan , nous vous invitons à rester en salle, à l’issue de la représentation, pour discuter de la thématique des livreur·euses à vélo, leurs conditions de travail, leurs vécus et leur lutte avec Ilyas Mettioui (metteur en scène du spectacle), Maxime Kouvaras, réalisateur du documentaire Livrer Bataille (ZIN TV) et un·e représentant·e de La Maison des Livreurs. Livrer Bataille A Bruxelles, Paris, ou Londres, les coursier·ères sont de plus en plus nombreux·ses à livrer des plats à domicile au profit de plateformes comme Deliveroo ou Uber Eats dans des conditions pourtant de plus en plus précaires et dangereuses. Depuis 2017, des collectifs et des syndicats se mobilisent pour défendre leurs droits, tenir tête à ces multinationales et remettre en question le modèle qu’elles tentent d’imposer. Mais comment s’organiser face au capitalisme de plateformes ? Film disponible ici : https://zintv.org/video/livrer-bataille/ La Maison des Livreurs La Maison des Livreurs est un espace organisé par les livreurs, pour les livreurs. Elle est ouverte pour fournir tous les services utiles aux livreurs·euses et là pour donner tous les conseils et soutiens dont les livreurs·euses ont besoin. Un endroit pour que les livreurs·euses se posent, trouvent des infos, et s’organisent ! Comment y assister ? Le spectacle est en vente au Théâtre des Martyrs. Il y a des réductions pour les seniors, moins de 30 ans, chercheur·euses d’emploi, Tickets article 27... shop.utick.be La rencontre qui suit est gratuite.

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14 juin - 23h00 - Le Gesù

HYPERINSTINCT PRÉSENTE ZAATARIC LIVE + DJ AU GESÙ

HYPERINSTINCT à l’honneur de vous présenter ZAATARIC en live set au Gesù pour une soirée dédiée à la Palestine et la music du moyen orient. La soirée permettra de récolter de l’argent pour la Palestine afin d’y faire rentrer de l’eau et de la nourriture à Gaza. HYPERINSTINCT à l’honneur de vous présenter ZAATARIC en live set au Gesù pour une soirée dédiée à la Palestine et la music du moyen orient. + Soirée avec DJ jusqu’ à 05H La soirée permettra de récolter de l’argent pour la Palestine afin d’y faire rentrer de l’eau et de la nourriture à Gaza. ZAATARIC - oud techno (23H) - Palestine RAFAEL ARAGON - electro syncrétisme (01H30) - Belgique SÃO MUSTAPHA - ELECTRO DABKÉ (03H30) - France Où : Le Gesù - rue Brialmont 11 saint josse Quand : 14/06 Heure : 23H-05H00 Prix : 5euro Présentation « Zaataric est un artiste de musique techno d’origine palestinienne, influencé par son passé chargé d’émotions et de résilience. Formé en musicologie et guitare classique au Conservatoire, il a développé sa maîtrise de la musique électronique en Europe. Son projet artistique fusionne musique traditionnelle et techno, en mettant en avant le oud palestinien. À travers sa musique, il raconte l’histoire de sa terre natale et cherche à redonner une voix à la Palestine sur la scène musicale. Son nom de scène, inspiré du zaatar, symbolise la résistance et la persévérance. » « Zaataric is a techno music artist of Palestinian origin, inspired by a past filled with emotion and resilience. Trained in musicology and classical guitar at the Conservatory, he later deepened his understanding of electronic music in Europe. His artistic project blends traditional and contemporary sounds, fusing the iconic Palestinian oud with hypnotic techno beats. Through his music, he tells the story of his homeland and aims to restore Palestine’s presence in the global music scene. His stage name, inspired by zaatar—wild thyme that grows defiantly in the Palestinian mountains—symbolizes resistance and perseverance. » Chill zone  Expo for Palestine (sur 2 étage) Reconnexion à l’ancestrale  FROM BXL TO GAZA RÉSISTANCE

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Racismes / Colonialismes

Exil.s & Création.s - évènement autour de l’éthique de la relation dans les projets arts, socio-culturels avec les Sans papiers

Exil.s & Création.s 2025 invite les Fruits du Baobab au K1 - Kanal-Pompidou, Avenue du Port 1 - 1000 Bruxelles Exil.s & Création.s 2025 invite les Fruits du Baobab au K1 - Kanal-Pompidou, Avenue du Port 1 - 1000 Bruxelles Vendredi 13 juin de 13h30 à 17h30 : demie journée professionnelle autour de la médiation culturelle avec les personnes sans papiers : Pour qui ? Pourquoi ? Par qui ? A quel titre ? Au nom de quoi ? Vendredi 13 juin de 18h à 20h : Vernissage et visite guidée de l’exposition Nous ne sommes pas dangereux, nous sommes en danger par la Voix des sans papiers de Bruxelles Samedi 14 juin de 9h15 à 18h : Journée publique Exil.s et Création.s en 2 séquences complémentaires : Panel de la matinée : Sculpter le Droit, de l’interprétation à la réappropriation des droits fondamentaux, quelles marges imaginer, quelles perspectives engager ? Des interventions de juristes et expert·es des droits (de l’image, d’auteurice, culturels, du travail, des étrangers, international) en miroir aux organisations des sans papiers. Panel de l’après-midi : Who cares ? Pratiques de solidarités et d’Ethique de la relation au service de la lutte des sans papiers dans les projets artistiques et socio-culturels. Clôture : Concert dessiné avec les membres de Studio Baraka Grafika et des Voix des Djembés. Les interventions parlent et partent des terrains d’actions et des expériences, l’expertise et les revendications de collectifs sans papiers auto-organisés. Exil.s & Création.s est une plateforme de réflexions, de formations et d’interventions autour de l’éthique de la relation et des bonnes pratiques dans les projets artistiques et socio-culturels avec les personnes sans papiers. Son comité de pilotage comprend des membres de la Voix des sans papiers de Bruxelles, de Liège, du Comité des femmes sans papiers, avec des alliances formalisées avec artistes associé·es, des chercheur·es, des membres d’Ecoles Supérieurs d’Arts (St Luc, Erg, …), de collectifs et d’associations. Avec : Aïsta Bah, Taslim Mamadou Diallo, Thierno Dia, Halidou Ouandaogo, Alberto Tchama, Modou Ndiaye, Henriette Essami-Khaullot, Leticia Assemien, Bintou Touré, Mohammed Traoré, Rosy Maffo, Apollinaire Lessomo, Crecha Gomez, Abdourahmane Pap’ Dieng, Milady Renoir, Aliette Griz, Florence Delhaye, Thisou Dartois, Cécile Thuillier, Cécile Dujardin, Coline Fouquet, Asma Soulista, Hélène Bernard, Romane Armand, Laurence Rassel, Thierry Vanhasselt, Studio Baraka Grafika, Emmanuelle Nizou, la Voix des Djembés, Barbara Mourin, Adèle Belenger, Espace Sémaphore, Et Camille Louis, Léo Manac’h, Marie Moreau, le Bureau des Dépositions, Anna Rispoli, La Candidate, Amoureux Vos Papiers, Y EN A MARRE !!!, Faïza Hirach, IWW Belgium, Virginie Quoidbach, Morgane Degrijse, CESEP, Khalid Chatar, CFS-EP, Hyphen-Ated, Désorceler Frontex, CEC Le Chant des Rues, Rafael Salgado, ITECO, Maaika Santana, Zinneke, Pacôme Béru, Pierre Marchand, Atelier Cartographique, Christel...

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