Loi « Anti-Casseurs »

Contrôle social / Répression

[Vidéo] Manifestant·es, pas criminel·les – Non à la loi Van Quickenborne

🔴 Le 5 octobre, plus de 10.000 manifestant.es issus de syndicats, ONG des droits humains, ONG environnementales ou de simples citoyenn.es, se sont rassemblés à Bruxelles devant le cabinet du ministre de la justice Vincent Van Quickenborne pour marquer leur opposition à sa loi qui portera atteinte au droit de manifester et aux droits fondamentaux. Après avoir fait entendre leur voix devant les bureaux du ministre, ils se sont rendus devant les sièges d’Ecolo et du Parti Socialiste (PS) pour les appeler à la raison : ne pas voter cette loi. Censé viser une interdiction de manifester pour les « casseurs », le texte, tel qu’il est rédigé, risque de pénaliser beaucoup plus largement les militant.es et les activistes de tous horizons. Des personnes engagées dans les causes sociales, environnementales, etc. risquent à l’avenir une double condamnation, et une interdiction de se rendre dans des manifestations légales. Se pose aussi la question de la mise en pratique de la loi. Comment, dans les faits, les autorités vont-elles contrôler l’application de la peine ? Est-ce que cela signifie que des contrôles d’identité auront lieu dans des manifestations ? Que l’on utilisera la reconnaissance faciale ? Ce projet de loi peut pénaliser citoyennes et citoyens qui se rendent à des manifestations et est donc dangereux pour la démocratie. Si la loi du Ministre de la Justice Van Quickenborne est votée, les militant·es les plus engagé·es, quelle que soit la cause défendue, risquent bien de ne plus pouvoir manifester dans ce pays ! Manifestant·es, pas criminel·les - Non à la loi Van Quickenborne Lecture LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES

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Extrême-droite / Antifascisme

RASSEMBLEMENT contre la loi Van Quickenborne

⛔️ Le projet de loi "anti-casseurs", même amendé, syndicats et associations n’en veulent pas ! Ce projet de loi vise une interdiction de manifester pour des actes commis lors de « rassemblements revendicatifs ». Il comporte trop de risques pour les droits fondamentaux, il menace les actions de grève, l’action syndicale au sens large et l’action collective de quelque mouvement social que ce soit. Par ailleurs, il n’est pas nécessaire pour lutter contre les casseurs. 🔦 Suite à la mobilisation de la société civile, le texte a été amendé mais les changements sont insuffisants. A la mi-juin, le projet de loi a été voté en commission justice et il poursuit désormais son sprint vers le vote en plénière au Parlement. Vote qui aura probablement lieu en juillet, pendant les congés d’été ! Sauf si on arrive à empêcher ce projet. 🙌Continuons à nous mobiliser ! 📍Rendez-vous le mercredi 28 juin à 10 heures - devant le cabinet du ministre de la Justice (Boulevard du jardin botanique, 50) pour appeler les parlementaires à ne pas voter ce texte, même amendé ! Pour la liberté et le droit d’action collective # StopLoiVanQuickenborne Une mobilisation/een mobilisatie de la FGTB, la CSC, la CGSLB, Greenpeace, Amnesty, le CIRÉ, la Ligue des Droits humains, Progress Lawyers Network, Solidaris et les associations du réseau Solidaris, le CEPAG, le PAC, le MOC, le CNCD-11.11.11, Soralia, FOS, ABVV, ACV, ACLVB, Solidaris-Netwerk, la Liga voor mensenrechten

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