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A propos du Stuut

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Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Stuut

C’est quoi ?

Le Stuut est une plateforme collaborative et indépendante de tout parti politique, organe de presse ou syndicat, basée à Bruxelles. C’est un outil de diffusion et de partage d’information et d’évènements qui fait partie du réseau de sites collaboratifs Mutu dont chaque site est indépendant mais mutualise ses ressources.

C’est qui ?

Stuut est animé par un collectif de modération constitué sur des bases affinitaires de culture anarchiste et autonome. Toutes les personnes impliqué-e-s agissent en leur nom propre et sans agendas de partis politiques ou syndicats. En lire plus sur la modération

D’ou ca vient ?

Le Stuut s’inscrit dans la continuité de l’histoire militante des médias autogérés en ligne. Pour en savoir plus c’est par là !

Qui publie ?

Toutes les personnes qui réfléchissent, s’organisent et luttent collectivement pour créer des alternatives radicales émancipatrices dans une perspective de renverser les causes des dominations et des exploitations qui pourrissent nos vies, nos sociétés et notre planète (c’est des grands mots, plus de détails ici). Si tu t’y reconnais, viens investir et t’approprier le Stuut.

Publier quoi ?

On aimerait que les personnes qui visitent le site se sentent libres, légitimes et à l’aise de pouvoir y écrire, qu’il s’agisse de partager des informations factuelles ou bien des expériences vécues.
On est convaincu-e-s qu’il n’y a pas besoin d’être un-e expert-e pour créer un contenu pertinent ! Et la modération est aussi là pour aider à publier.

Comment publier ?

A l’aide du super guide détaillé étape par étape !

Les articles publiés sont automatiquement relayés sur les réseaux Mastodon et Telegram.

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ARTICLES LIÉS

Médias

INDY C’EST FINI, VIVE LES MEDIAS LIBRES !

« Indy c’est fini, et dire que c’était le site de ma première manif’... » Après 12 ans d’activités, l’équipe d’Indymedia-Bruxelles a décidé de clôturer le site. Lancé en 2010, un peu avant le camp Noborder, Indymedia-Bruxelles s’incrivait dans la longue histoire du réseau Indymedia mondial. Issu des mouvements altermondialistes de la toute fin des années 1990, ce réseau avait pour but de faire exister des médias activistes, autonomes et indépendants, où toustes pouvaient publier de l’information grâce au concept d’open publishing. Durant ces 12 années d’existance, plus de 14.000 articles ont été publiés sur Indymedia-Bruxelles. On a ainsi pu y lire de nombreux articles à propos du mouvement No Border, des luttes paysannes, des luttes féministes ; sur la ZAD de Keelbeek et plus largement les luttes contre la maxi-prison de Haren, la loi anti-squat, les violences policières, les centres fermés ou la gentrification ; des appels à la solidarité avec les collectifs sans papiers, contre les déportations, avec les zapatistes ou le Rojava, plus récemment sur la ZAD d’Arlon... Pour toutes ces luttes locales et internationales, Indymedia-Bruxelles a été un relais et espère ainsi avoir contribué à les faire vivre et perdurer - car écrire à propos des luttes aura permit selon nous de les diffuser, de les alimenter, de les documenter mais aussi de les archiver, afin qu’elles ne soient pas oubliées. En tant qu’outil des luttes, Indymedia-Bruxelles s’est aussi vu mettre des coups de pression, par l’intermédiaire de convocations policières pour accusations de diffamation ou en étant dans le collimateur de la Sûreté de l’Etat pour avoir relayé certains articles. Mais aujourd’hui, ce n’est pas une quelconque répression qui nous pousse à clôturer l’aventure, mais bien le manque d’énergie et de forces vives au sein du collectif. Depuis un bon moment, l’équipe de modération est réduite au minimum et n’est malheureusement plus assez motivée pour faire vivre le site. On reste bien sûr convaincu-e-s de l’importance et de la force des médias libres, qui existent hors de la censure d’Etat et de celle des algorithmes des GAFAMS et des réseaux sociaux. Et comme documenter les luttes passées, c’est permettre la réémergence de nouvelles luttes, le site sera archivé prochainement et tous les articles resteront bien sûr consultables en ligne. Alors merci. Merci à toutes les personnes qui ont pris part à l’aventure, que ce soit aujourd’hui ou hier, de près ou de loin, en publiant des articles, en annonçant les rassemblements, les manifestations et les soirées de solidarité, en transmettant les communiqués de lutte et les appels à soutien face à la repression, en écrivant des textes de réflexion et d’analyse, en participant à la modération, en fournissant un soutien technique, moral ou matériel... et en lisant tout ça ! Indy c’est fini... mais la lutte continue car, comme le dit le slogan, « la unica lucha que se pierde es la que se abandona ! » Alors...

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Manifeste du Stuut

Stuut : nom indéfini (bruxellois) 1. Truc, machin, bizarrerie 2. Imprévu, contrariété, problème Pourquoi le Stuut ? Le Stuut est un média autonome, indépendant et participatif par et pour les personnes qui luttent, qui s’organisent et/ou qui réfléchissent à créer des alternatives radicales émancipatrices et à renverser les causes des dominations et des exploitations qui pourrissent nos vies, la société et la planète — telles que le capitalisme, l’impérialisme, le colonialisme, le racisme, l’hétéro-patriarcat, le validisme... Nous partons du constat que l’activité militante anti-autoritaire, sur Bruxelles et plus largement en Belgique, manque cruellement d’espaces communs de partage et de visibilité qui sont sécurisés. Tisser des liens entre les luttes Un grand nombre de personnes produisent déjà des discours, des réflexions et ouvrent la voix sur des expériences vécues et observées de violence sociale. Elles luttent contre les injustices sociétales au quotidien et contre leurs causes. Elles s’organisent pour la destruction des systèmes de domination et d’exploitation, pour mettre en place des solidarités, de l’entraide, d’autres formes d’organisation de nos sociétés. Ces personnes et leurs luttes sont trop souvent invisibles dans les médias traditionnels ou atomisées dans une multitude de pages web plus ou moins indépendantes. Il nous semble important que les collectifs et individus en lutte à Bruxelles et alentours puissent échanger, s’inspirer mutuellement, relayer leurs agendas et leurs questionnements ainsi qu’analyser ensemble des expériences, des méthodes, des pratiques. Enfin, garder des archives des luttes et mouvements sociaux, de leurs expériences et pensées, est une occasion d’apprendre mieux de nos erreurs et de nos victoires, d’établir des ponts entre les différentes luttes et de laisser des traces pour les générations futures - parce que les luttes qui ne sont pas oubliées ne seront jamais des luttes perdues. Visibiliser les cultures anti-autoritaires Le Stuut vise également à rendre visibles les cultures politiques anti-autoritaires. Nous aimerions que les personnes qui visitent le site se sentent libres, légitimes et à l’aise de pouvoir y écrire, qu’il s’agisse de partager des informations factuelles ou bien des expériences vécues, des intuitions, des sentiments ou des analyses. Par ailleurs, nous sommes convaincu-e-s qu’il n’y a pas besoin d’être un-e expert-e pour créer un contenu pertinent par sa forme ou son fond. Nous souhaitons donc proposer un espace numérique accueillant où il s’agirait de nous tirer les un-e-s les autres vers le haut ; et comptons en cela sur l’entraide entre contributeur-ice-s, via l’interface de publication. Autonomiser et sécuriser nos outils de lutte en ligne À l’heure actuelle, les luttes ne peuvent se permettre de dépendre entièrement d’outils soumis à l’hégémonie des géants du numérique et des réseaux sociaux propriétaires - qui enferment dans des bulles (...)

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Extrême-droite / Antifascisme

L’Arizona belge (partie 3 – l’asile) : radiographie d’une politique migratoire répressive, raciste et inhumaine

Le 31 janvier 2025, le nouveau gouvernement fédéral dévoile enfin son accord de coalition tant attendu. Dès les premières lignes du préambule, le ton est donné : Bart De Wever, fraîchement nommé Premier ministre sous la bannière de la N-VA, ne cherche pas à cacher la dureté de la politique à venir. Il avertit que le chemin ne sera pas “une promenade de santé” et que les mesures annoncées exigeront “des sacrifices de la part de tous les acteurs de notre société”. Mais au-delà de cette rhétorique de fermeté, ce texte est nauséabond tant par ses propos que par les justifications avancées. En effet, à travers les paragraphes de ce document, on perçoit une volonté claire de stigmatiser certaines catégories de la population. Les arguments invoqués par le gouvernement s’appuient notamment sur la prétendue “arrivée massive de migrants” et sur une criminalisation à peine voilée de ces personnes. Cette approche, loin d’être neutre, alimente les peurs et les divisions, tout en légitimant des mesures restrictives et discriminatoires. Le texte ne se contente pas d’annoncer des réformes : il distille, ligne après ligne, une vision anxiogène, raciste et partiale de la société, qui ne peut qu’inspirer le malaise et l’indignation. Notre collectif veut un monde sans frontières et sans murs, où chaque personne pourrait vivre et voyager où elle le souhaite. Comme on pouvait s’en douter, c’est loin de ce qui s’annonce pour les prochaines années, tant en Belgique qu’en Europe. Presque six mois après la publication de l’accord du gouvernement Arizona, nous souhaitons revenir sur les grandes lignes des éléments qui concernent “l’Asile et la Migration”. Pour garder une trace claire du moment historique que nous sommes en train de vivre, du basculement toujours plus profond vers une société alimentée par la peur et la répression. Nous aborderons quatre grandes parties : 1/ l’accueil 2/ le séjour 3/ l’asile 4/ la détention et l’expulsion PARTIE 3 – ASILE Demandes d’asile sous surveillance Les demandes d’asile sont déjà de véritables parcours de combat. Les personnes qui sont obligées de passer par ces procédures sont déshumanisées, infantilisées, inspectées et mises sous pression par l’administration belge. Déjà beaucoup trop longues, inaccessibles et injustes, ces procédures vont encore plus se durcir. Le renforcement du « devoir de coopération » oblige désormais les demandeur·euses d’asile à livrer toutes leurs données numériques (téléphones, tablettes, ordinateurs) à l’administration dès l’introduction de leur demande. C’est une intrusion grave dans la vie privée de ces personnes qui est désormais rendue légale, et qui place les personnes sous surveillance permanente. Ça fait peser une pression psychologique supplémentaire sur des personnes souvent déjà traumatisées. Le « refus de coopérer », une demande que l’administration juge tardive ou la moindre suspicion de fraude deviennent un motif potentiel de rejet de la demande d’asile....

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[Brochure] Pourquoi je suis athée

On débat pour savoir si mon manque de foi en un Dieu omniprésent et omniscient découle de mon orgueil et d’une outrecuidante vanité. Il ne m’est jamais venu à l’esprit que je pourrais être un jour impliqué dans une polémique de ce genre. À la suite de quelques discussions avec mes amis, (si mon évocation de l’amitié n’est pas ici déplacée) je me suis aperçu qu’après m’avoir connu, souvent depuis peu, certains d’entre eux se sont hâtés de conclure que mon athéisme provenait de ma sottise et qu’il constituait l’expression de ma vanité. Même dans ce cas, cela posait un grave problème. Je ne me vante pas d’être au-dessus de ces folies humaines. Je suis, après tout, un être humain et rien de plus. Et personne ne peut prétendre être plus que cela. Une de mes faiblesses réside dans mon exigence de fierté. Je suis connu pour passer pour un tyran parmi mes amis. Parfois, je suis aussi qualifié de fanfaron. Certains se sont toujours plaints de mon autoritarisme et de ma propension à forcer les autres à se soumettre à mon opinion. Ce qui, dans une certaine mesure, est vrai. Je ne nie pas cette accusation. On peut parler d’orgueil à ce sujet. En ce qui concerne les valeurs, rétrogrades, méprisables, obsolètes de notre société, je suis un sceptique extrême. Et cette question ne concerne pas ma seule personne. C’est une chose d’être fier de ses idées, de ses pensées. Mais ce ne peut être appelé une fierté désincarnée. La fierté, ou vous pouvez utiliser le mot, la vanité, relèvent toutes deux d’une évaluation exagérée de la personnalité de chacun. Mon athéisme résulte d’un orgueil inutile, ou ai-je cessé de croire en Dieu après une longue et profonde réflexion ? Je tiens à partager avec vous mon cheminement. Essayons d’abord de distinguer l’orgueil de la vanité, deux choses bien différentes. Je n’ai jamais été en mesure de comprendre comment une fierté sans fondement, vide, pourrait empêcher une personne de croire en Dieu. Je ne peux refuser de reconnaître la grandeur d’une personne véritablement admirable que si j’ai obtenu la gloire sans faire de sérieux efforts, ou que je manque des facultés mentales supérieures nécessaires pour m’élever. C’est aisé à comprendre, mais comment est-il alors possible qu’un croyant puisse se transformer en un non-croyant à cause de sa vanité ? Seules deux choses sont possibles : soit un homme estime être lui-même en possession de qualités divines, ou il va plus loin et se déclare être un dieu. Dans ces deux états, il ne peut être un athée dans l’entière acception du mot. Dans le premier cas, il ne conclut pas au rejet pur et simple de l’existence de Dieu ; dans l’autre, il affirme l’existence d’une sorte de pouvoir surnaturel responsable du fonctionnement de l’univers. Il ne nous contredit pas s’il prétend être lui-même un dieu ou considère Dieu comme une réalité au-dessus de son être propre. Le point réel, cependant, est que dans les deux cas il reste un théiste, un croyant. Il n’est pas un athée. Je veux insister...

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