Code Rouge-Root #3 People NotFlights

https://code-rouge.be/

Pourquoi ?

Le secteur aérien pollue, et ce de plus en plus. Cette industrie, passée experte en greenwashing, bénéficie de toutes sortes d’avantages financiers alors que son expansion menace l’équilibre de notre planète, affectant de manière disproportionnée la majorité globale. Une injustice d’autant plus criante qu’elle est l’apanage des 1% qui n’ont bien souvent pas à en subir les effets néfastes.

L’industrie aéronautique perturbe le climat

Est injuste et largement inutile

Et cela avec nos subventions et nos allègements fiscaux

Au détriment de la sécurité alimentaire et de la santé

Et dans des conditions de travail difficiles

Accaparement des terres, des subsides, dégradation des conditions de vie des communautés précarisées, racisées et marginalisées, dégradation des conditions de travail… Il est grand temps de mettre l’industrie de l’aviation au pas et de lui faire opérer un virage radical, dans lequel la priorité est donnée aux personnes et à la planète.

Écologie

Les compagnies augmentent leur sécurité pour pallier au « danger activiste »

Une enquête internationale menée par G4S révèle que les entreprises belges augmentent considérablement le nombre d’agents de sécurité privés qu’elles emploient suite à une perception croissante de la menace que représentent les groupes militants tels que Code Rouge et Stop Arming Israel. Ces conclusions se fondent sur des entretiens menés auprès de 58 responsables de la sécurité en Belgique, dans le cadre d’une enquête plus large menée auprès de 2 352 dirigeants dans 31 pays. 81 % des responsables de la sécurité belges estiment que les militants représentent une menace physique pour leurs entreprises et leurs dirigeants, un taux parmi les plus élevés d’Europe, comparable à celui du Royaume-Uni. La moyenne européenne s’élève à 73 %. « Les entreprises sont réellement préoccupées lorsque des actions de protestation sont annoncées et nous demandent souvent d’augmenter le nombre d’agents de sécurité sur place », a déclaré la porte-parole de G4S Belgique. « Dans certaines entreprises portuaires, cela peut signifier doubler le nombre de gardes, tandis que dans les industries de haute technologie, cela peut représenter une multiplication par quatre. » Près de la moitié des entreprises belges (48 %) déclarent que les menaces à l’encontre de leurs dirigeants ont augmenté au cours des deux dernières années, un chiffre dépassé uniquement en France. Ce pourcentage est nettement supérieur aux moyennes européennes et mondiales de 42 %. 74 % des entreprises prévoient d’augmenter leurs budgets de sécurité physique.

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Écologie

Code Rouge : plus de 400 personnes bloquent l’entreprise ArceloMittal Industeel à Charleroi

Samedi 11 octobre, a eu lieu la sixième action menée par la coalition Code Rouge. Cette nouvelle action de masse, organisée en collaboration avec Stop Arming Israel, le Comité des Soulèvements de la Terre Bruxelles et Against the Flow, a ciblé le site du géant mondial du secteur sidérurgique ArceloMittal Industeel, à Marchienne-au-Pont. Cette édition visait l’empire logistique et les entreprises complices de la colonisation et du génocide en Palestine. Plus de 400 militant·es ont bloqué le site industriel pendant près de 3 heures, et différentes actions de sabotage ont eu lieu sur certaines infrastructures liées au secteur logistique. Des camions de livraison et les voies de chemin de fer du site industriel ont été endommagés. Cette action de masse s’inscrivait dans le cadre d’une campagne internationale contre l’Empire logistique. D’autres actions de masse ont notamment été menées au port de Rotterdam et contre le projet de construction du méga-canal Seine-Nord Europe. Le site d’ArceloMittal Industeela était ciblé en raison de sa complicité avec le génocide en cours en Palestine. En avril 2025, plus de 50 tonnes de métal ont en effet été livrées au ministère de la défense israélienne depuis le port d’Anvers. Outre cette complicité, les organisateur·ices ont rappelé à quel point une entreprise comme ArceloMittal Industeel est fortement polluante, fait partie intégrante du système logistique mondial. La dénomination « empire logistique » désigne l’ensemble des filières logistiques qui permettent de faire fonctionner l’économie capitaliste : aéroports, canaux, entrepôts, routes, etc. Ce 11 octobre, dès l’aube, plusieurs centaines de militant·es ont été arrêté·es par les forces de l’ordre dans différentes communes flamandes, où un large dispositif policier avait été mis en place pour empêcher leur arrivée sur le site de l’action. En revanche, d’autres groupes de militant·es ont réussi à déborder le dispositif policier. Cela a notamment été le cas à la gare de Charleroi, où des militant·es ont repoussé une ligne de policiers qui tentaient de les empêcher de sortir du quai. À leur arrivée sur le site, les centaines de militant·es présent·es ont commencé à barricader les entrées. D’autres ont repeint une importante partie des murs de l’entreprise avec des messages en soutien à la Palestine et contre l’empire logistique. L’occupation, qui a duré jusqu’aux alentours de midi, s’est déroulée dans une bonne ambiance, ponctuée de nombreuses prises de parole. Pendant le blocage, les délégués syndicaux de l’entreprise sont entrés en contact avec les militant·es afin d’échanger sur la situation. Cette collaboration, menée dans un grand respect mutuel, a permis aux centaines de participant·es de repartir en cortège sans la moindre confrontation avec les forces de l’ordre. À plusieurs reprises, des délégués syndicaux et des travailleurs de l’entreprise ont félicité les causes défendues par les militant·es. (...)

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Écologie

CODE ROUGE contre l’empire logistique et génocidaire

Le samedi 11 Octobre 2025, plusieurs centaines d’activistes ont rejoint une action de blocage contre l’empire logistique et sa collaboration avec le gouvernement israélien. Le site industriel d’ArcelorMittal à Charleroi a été visé. L’action dénonce les liens entre ce groupe industriel et la colonisation et le génocide en Palestine ainsi que la destruction de la biosphère. Arcelor Mittal continue en effet l’envoi d’acier à l’armée israélienne. Voici le communiqué de l’action : « Malgré un large dispositif policier et une centaine d’arrestations, environ 400 activistes de Code Rouge, Stop Arming Israel Belgium et Soulèvements de la Terre-BXL ont envahi et bloqué ce matin le site d’Industeel à Charleroi (groupe ArcelorMittal) dont la direction a fourni de l’acier au ministère de la Défense israélien et à des entreprises liées. L’objectif de l’action : perturber les chaînes d’approvisionnement entre la Belgique et Israël, afin d’exiger un embargo économique complet contre Israël, sans lequel la Belgique reste complice du génocide à Gaza. À 9h30 ce matin, plusieurs groupes d’activistes ont convergé sur les installations de Industeel à Charleroi, afin de paralyser les activités de l’entreprise. Les accès ont été bloqués et un groupe d’activistes a pénétré dans l’enceinte. Selon les organisations à l’initiative de l’action, le savoir-faire des travailleurs de l’acier devrait servir le bien commun et non le génocide. Or, la direction d’Industeel, du groupe ArcelorMittal, a fourni 50 tonnes d’acier à double usage expédiées vers le ministère de la Défense israélien, arrivant à Ashdod le 11 avril 2025. Encore 25 tonnes ont été envoyées à une entreprise privée israélienne en mars, fabriquant de l’équipement de deblaiement utilisé à Gaza. L’acier a été placé sur un navire sur le canal pour le port d’Anvers, puis transbordé vers Israël. « C’est la même logique qui conduit la direction à imposer des plan de licenciements et à vendre des matériaux à une armée génocidaire : celle du profit ». Des tracts ont été distribués aux travailleurs présents pour leur expliquer l’action contre la complicité de leur employeur et leur adresser leur soutien dans leurs futures mobilisations en cas de prochaines livraisons à Israël. Plusieurs centaines de policiers ont été déployés dans toute la Belgique pour tenter d’empêcher cette action de désobéissance civile. Une centaine de personnes a été arrêtée. Malgré l’intervention policière dans plusieurs gares belges, le site a cependant été complètement bloqué. « Il est urgent de stopper l’impunité et de couper les chaînes d’approvisionnement de l’armée israélienne à tous les niveaux. C’est un devoir moral. En maintenant ses relations commerciales, en fournissant ses infrastructures de transit, et en autorisant la production et la vente de composants et de matières premières, la Belgique se rend complice du génocide et de la colonisation en Palestine. Le cessez-le-feu annoncé à Gaza représente un...

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Guerre / Antimilitarisme

CODE ROUGE contre l’empire logistique et génocidaire (VIDEO)

Video : CODE ROUGE contre l’empire logistique Lecture Le samedi 11 Octobre 2025, plusieurs centaines d’activistes ont rejoint une action de blocage contre l’empire logistique et sa collaboration avec le gouvernement israélien. Le site industriel d’ArcelorMittal à Charleroi a été visé. L’action dénonce les liens entre ce groupe industriel et la colonisation et le génocide en Palestine ainsi que la destruction de la biosphère. Arcelor Mittal continue en effet l’envoi d’acier à l’armée israélienne. Voici le communiqué de l’action : "Malgré un large dispositif policier et une centaine d’arrestations, environ 400 activistes de Code Rouge, Stop Arming Israel Belgium et Soulèvements de la Terre-BXL ont envahi et bloqué ce matin le site d’Industeel à Charleroi (groupe ArcelorMittal) dont la direction a fourni de l’acier au ministère de la Défense israélien et à des entreprises liées. L’objectif de l’action : perturber les chaînes d’approvisionnement entre la Belgique et Israël, afin d’exiger un embargo économique complet contre Israël, sans lequel la Belgique reste complice du génocide à Gaza. À 9h30 ce matin, plusieurs groupes d’activistes ont convergé sur les installations de Industeel à Charleroi, afin de paralyser les activités de l’entreprise. Les accès ont été bloqués et un groupe d’activistes a pénétré dans l’enceinte. Selon les organisations à l’initiative de l’action, le savoir-faire des travailleurs de l’acier devrait servir le bien commun et non le génocide. Or, la direction d’Industeel, du groupe ArcelorMittal, a fourni 50 tonnes d’acier à double usage expédiées vers le ministère de la Défense israélien, arrivant à Ashdod le 11 avril 2025. Encore 25 tonnes ont été envoyées à une entreprise privée israélienne en mars, fabriquant de l’équipement de deblaiement utilisé à Gaza. L’acier a été placé sur un navire sur le canal pour le port d’Anvers, puis transbordé vers Israël. « C’est la même logique qui conduit la direction à imposer des plan de licenciements et à vendre des matériaux à une armée génocidaire : celle du profit ». Des tracts ont été distribués aux travailleurs présents pour leur expliquer l’action contre la complicité de leur employeur et leur adresser leur soutien dans leurs futures mobilisations en cas de prochaines livraisons à Israël. Plusieurs centaines de policiers ont été déployés dans toute la Belgique pour tenter d’empêcher cette action de désobéissance civile. Une centaine de personnes a été arrêtée. Malgré l’intervention policière dans plusieurs gares belges, le site a cependant été complètement bloqué. « Il est urgent de stopper l’impunité et de couper les chaînes d’approvisionnement de l’armée israélienne à tous les niveaux. C’est un devoir moral. En maintenant ses relations commerciales, en fournissant ses infrastructures de transit, et en autorisant la production et la vente de composants et de matières premières, la Belgique se rend complice du génocide et de la...

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Écologie

L’État tente d’intimider le mouvement climat

Retour sur le rapport de l’OCAM Dans le courant du mois de juin dernier, l’OCAM (Organisme de coordination pour l’analyse de la menace) publiait un rapport de plus de 35 pages au sujet de la radicalisation du mouvement écologiste belge. Dans ce rapport, la Sûreté de l’État, qui n’a pourtant pas l’habitude de montrer un intérêt particulier pour les mouvements écologistes, tente de détailler un revirement dit « extrémiste » au sein de la coalition Code Rouge. Pour rappel, la coalition Code Rouge est un mouvement écologiste qui a pour but de créer des actions ciblant les entreprises responsables de la crise écologique et sociale en cours. Depuis sa première édition en octobre 2022, organisée sur le site de TotalEnergies à Feluy, Code Rouge a multiplié les actions de masse : à la centrale électrique d’Engie à Flémalle, dans les aéroports d’Anvers et de Liège, ou encore sur le site gantois du géant céréalier Cargill. Ces actions ont permis de mobiliser des milliers de personnes tout en interpellant les autorités belges sur les enjeux d’ordre climatique. L’OCAM est un organisme belge dont la mission principale est de traiter les informations et renseignements relatifs au terrorisme, à l’extrémisme et à la radicalisation afin de garantir la sûreté intérieure de l’État belge. L’OCAM travaille sous la tutelle des ministres de la Justice et de l’Intérieur et effectue des évaluations stratégiques. Dans ce rapport, l’OCAM analyse la radicalisation du mouvement écologiste en Belgique de la façon suivante : « L’activisme climatique tel qu’il se manifeste aujourd’hui a connu une évolution significative. Dans les premières années, le mouvement visait principalement à sensibiliser à l’importance de la protection de l’environnement afin de peser sur les politiques. Progressivement, pour certains groupes, cet objectif semble s’être déplacé vers une critique radicale du système. Les méthodes d’action de certains groupes se sont également durcies ; certains peuvent encore difficilement être placés sous l’étiquette « activiste », mais méritent l’étiquette « extrémiste ». Bien sûr, cela ne veut pas dire que cette scène dans son ensemble peut être considérée comme extrémiste. » Dans son rapport, la Sûreté présente ainsi une distinction entre les prétendus « bons » des « mauvais » manifestant·es. En qualifiant certain·es militant·es « d’extrémistes » à cause de méthodes d’action employées, comme le sabotage, par exemple, il est en réalité question de les criminaliser, à la fois aux yeux de l’État et du grand public. Dans cette optique, l’OCAM insiste sur le fait que l’ensemble des manifestant·es de Code Rouge ne sont pas à ranger dans cette catégorie « d’extrémistes ». Cette stratégie vise à diviser les militant·es en prétendant que la Belgique est une démocratie où chacun·e peut manifester, mais seulement tant que l’ordre établi n’est pas remis en cause. On pourrait alors y voir une façon de dire : « nous allons tout faire pour que rien ne...

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Nos résistances ne peuvent être dissoutes !

Le gouvernement belge cherche à faire passer une nouvelle loi qui donnerait aux ministres le pouvoir d’interdire les organisations dites « radicales » sans devoir passer devant un juge. Plus spécifiquement, cette loi permettrait de"dissoudre administrativement" les organisations qui “par leurs activités concrètes, coordonnées et persistantes, représentent une menace sérieuse et actuelle pour la sécurité nationale ou les fondements de l’État de droit”. Concrètement, le gouvernement aurait carte blanche pour criminaliser les personnes membres ou sympathisantes de toute organisation qu’il juge menaçante pour la "sécurité nationale". La dissolution administrative d’une organisation entraînerait l’interdiction de toutes ses activités (y compris ses réunions, événements ou manifestations) et de ses publications (avec, à la clef, la destruction de ses sites internet, comptes sur les réseaux sociaux et archives). Ses fonds, locaux et autres actifs seraient par ailleurs saisis tandis que ses membres et sympathisants pourraient être poursuivis. Il s’agit là d’un exemple flagrant d’une poussée autoritaire qui vise spécifiquement les groupes luttant pour la justice climatique et la libération de la Palestine, tels que Samidoun, Stop Arming Israel et Code Rouge. Sous prétexte de “protéger la sécurité nationale” et de “mettre fin à l’extrémisme”, cette loi portera gravement atteinte à nos droits fondamentaux : les libertés d’expression, d’association et de réunion, normalement garanties par la Constitution ainsi que par de nombreuses conventions internationales. Permettre aux ministres de restreindre ces libertés (de surcroit sans passer par une procédure judiciaire) constitue un pas de géant vers un autoritarisme global. Nous devons nous opposer à cette loi de toutes nos forces. Ne nous laissons pas réduire au silence, restons fort.es, uni.es et solidaires avec tous celles et ceux qui sont attaqué.es pour avoir lutté contre un système injuste et nocif. Être radicale, c’est aller au fond des choses pour apporter un véritable changement, au lieu de se contenter de traiter les problèmes superficiels. Code Rouge est donc fière d’être radicale. Tout au long de l’histoire, ce sont les personnes qui ont contesté les systèmes injustes par la désobéissance civile qui ont permis de réels progrès. L’avant-projet de loi a été approuvé par le Conseil des ministres en juillet et a été transmis au Conseil d’État afin d’en vérifier la constitutionnalité. Il sera ensuite soumis au Parlement dans les semaines ou les mois à venir pour être voté. Stay tuned et prépare-toi à lutter contre cette loi liberticide ! Formation à l’action directe non-violente Aujourd’hui plus que jamais, il est essentiel que nous nous préparions collectivement à devenir ingouvernables sous des régimes autoritaires. Notre formation à l’action directe non violente, te permettra d’apprendre les fondamentaux pour participer à des actions de désobéissance civile de masse....

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Code Rouge, au centre d’un complot financier mondial ?

Code Rouge, au centre d’un complot financier mondial ? Dénoncer un mouvement de défense du climat et de l’environnement comme potentiellement terroriste, un gouvernement peut le faire. Le dissoudre au moyen d’une nouvelle législation sur mesure, il peut éventuellement le faire aussi. Mais pour s’assurer de l’effet dissuasif de ce genre de mesures sur les autres courants de l’opposition et sur la population, il faut d’abord avoir réussi à convaincre celle-ci que ce mouvement est une menace pour toute la société et que la dissolution ne serait qu’un juste retour des choses pour le bien de tous. Dans cette mise en condition, la presse joue un grand rôle. Des articles récemment parus à propos de Code Rouge pourraient être un signe avant-coureur d’une préparation des esprits. Dans la peau d’un autre Imaginez un instant… (on vous prévient, la barre est fixée très haut). Imaginez donc un instant que vous êtes un membre actif de l’Office de Coordination de l’Analyse de la Menace (OCAM). Ou un haut gradé de la police fédérale. Peut-être même un responsable des services secrets de notre petit royaume. Ou même simplement un dirigeant de la N-Va ou du MR… Vous êtes au courant du contenu de l’analyse qu’a réalisé l’OCAM sur les mouvements écologistes qui pratiquent la désobéissance civile et sur leurs actions. Vous pensez que ce rapport montre bien que le mouvement écologiste est infiltré par des voyous d’extrême-gauche. Que ces écologistes qui prétendent que le capitalisme mène la planète à sa perte, que la compétitivité des entreprises n’est pas un tabou inviolable, qu’il y a des lois plus fortes que la loi du marché,… sont des irresponsables, les nouveaux communistes du 21e siècle, voire même des terroristes en puissance qui ne rêvent que de passer à l’acte. Vous êtes indignés que des juges – communistes eux aussi, certainement ! – aient acquitté récemment trois militants écologistes accusés de rébellion lors d’une action de Code Rouge en 2023, et cela pour des raisons que vous estimez sans doute ridicules (deux de ces personnes sont septuagénaires et l’autre réside en Espagne – véridique !). Et vous regrettez amèrement que la lecture des rapports de l’OCAM soit réservée aux élus de la Nation et que ces rapports ne puissent donc pas recevoir une grande publicité qui montrerait à la population les dangers imminents qui la menace. Que faire donc ? Une petite fuite vaut mieux qu’un long discours Eh bien, par exemple, organiser une « petite fuite » du rapport de l’OCAM vers la presse, histoire que des journalistes puissent faire monter la sauce. On ne voudrait pas trop s’avancer mais cela pourrait être un déroulé très plausible de ce qui a précédé la publication d’un article à sensation sur les financements occultes de Code Rouge par le quotidien flamand Het Laaste Nieuws, article repris et complété peu après (le 8 juillet) par un article de deux pages paru dans les journaux du groupe SudPresse (La Meuse, la Nouvelle Gazette,…)....

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Sauver le climat et l’humanité est dangereux... pour le profit

Bonjour à toutes et tous, Ce vendredi, une série d’articles, basés sur un rapport de l’OCAM judicieusement divulgué, dépeint Code Rouge (ou une partie de celui-ci) comme un dangereux mouvement extrémiste. Nous aurions pu simplement y voir du journalisme de caniveau et en rire, mais voilà que la NVA demande au parlement d’organiser une audition pour « mettre fin à la violence d’extrême-gauche ». Bref, la presse relaie sans aucune critique les positions de l’Etat et ses articles sont ensuite utilisés par le gouvernement pour criminaliser la résistance. Cette campagne de diffamation vise à nous isoler et à nous intimider. Il faut donc l’analyser pour mieux y répondre et rétablir la vérité. Lis la suite pour savoir ce qui se passe, et continue à nous suivre car nous n’en resterons pas là ! Ensemble, nous resterons debout ! Un récit de théoricien du complot Selon cet article, l’inoffensif mouvement climatique a été infiltré par des militants malveillants qui l’ont détourné de son objectif initial. En d’autres termes, il existe deux types d’activistes : Les dangereux extrémistes qui infiltrent le mouvement climatique, et les gentils activistes qui semblent trop stupides pour remarquer cette infiltration. Rien de nouveau sous le soleil, « diviser pour mieux régner » est une stratégie bien connue. Mais il y a plus : l’idéologie policière empêche les agents de l’État de concevoir que les militants, qui font campagne depuis des années pour attirer l’attention des gouvernements, ont fini par comprendre que l’élite politique n’a aucun intérêt à changer le statu-quo ; Qu’elle est plus intéressée par le maintien de superprofits pour quelques-uns au détriment du plus grand nombre. Car qui est le véritable danger ? Risquer la durabilité de notre unique planète et l’avenir de toute l’humanité ou participer à un génocide semble assez extrémiste, n’est-ce pas ? Mais non, c’est nous qui sommes présentés comme dangereux. Mais comme nous le savons, la seule bonne victime est celle qui ne se défend pas. Regardons la réalité en face : Même si un des F35 de l’État avaient été utilisé pour bombarder Cargill, les dommages causés ne seraient rien en comparaison de ceux que ces industries nocives infligent quotidiennement à la population. Nous avons déjà exposé leurs pratiques dans nos communications précédentes, ce que ces "journalistes" auraient facilement pu lire et relayer. Mais ils ne l’ont pas fait... Des journalistes ? Non ! Des propagandistes Les journalistes qui se concentrent sur le soit-disant “danger” de nos mouvements sans parler des véritables auteurs de violence contre l’humanité ne sont rien d’autre que des complices de leur campagne de diffamation. Ils développent une propagande pour légitimer la répression de l’État et nous isoler de nos soutiens potentiels dans la société et nous démoraliser. Mais nous connaissons ces tactiques et elles ne nous arrêteront pas. Malheureusement, nous ne sommes pas les...

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L’État poursuivi pour l’arrestation d’observateurs légaux

Le 26 octobre dernier, trois juristes ont été mandatées par la Ligue des droits humains pour observer l’action de désobéissance civile Code rouge au port d’Anvers, sans y prendre part. Elles avaient pour mission de rendre compte du respect des libertés publiques, notamment dans le cadre des interventions des forces de l’ordre, et leur protection est consacrée par le droit international et européen depuis plusieurs années, contextualise la LDH. Les trois observatrices étaient vêtues chacune d’une chasuble jaune avec la mention « legal observer ». Elles s’étaient placées à l’écart des activistes et en dehors de la zone d’action, présentant d’initiative leurs cartes d’identité aux forces de l’ordre et leur faisant part de leur mission. Elles ont cependant été arrêtées illégalement plus tard durant la journée par la police fédérale, menottées, détenues pendant près de six heures sans motif à Etterbeek, puis libérées à Louvain peu avant minuit, dénonce la Ligue des droits humains. « Tant leur arrestation, illégale, que leur menottage à l’aide de colsons, ainsi que la technique du “dropping” – c’est-à-dire le fait d’emmener les personnes loin du lieu de l’action comme de la détention – contreviennent aux lois en vigueur et constituent des fautes dans le chef de l’Etat », accuse la LDH. En tout, 270 personnes avaient été interpellées dans le cadre de cette action Code Rouge, dont deux journalistes et sept avocats. Soutenues par la Ligue des droits humains, les trois observatrices assignent l’Etat belge en responsabilité devant le tribunal de première instance de Bruxelles. La LDH appelle par ailleurs à la reconnaissance du statut d’observateur légal en Belgique,

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NON COUPABLE et une action réussie pour la Palestine

Bonjour tout le monde, La semaine a déjà été riche en événements ! Lundi : Code Rouge a rejoint l’action Stop Arming Israel contre les entreprises d’armement belges... Mardi : les 5 personnes jugées pour rébellion ont reçu leur verdict... Lisez la suite pour connaître les bonnes nouvelles ! ACQUITTEMENT POUR TOUS Les 5 personnes accusées de rébellion dans le cadre de l’action du Code Rouge contre l’aéroport de Deurne en 2023 ont toutes été déclarées NON COUPABLES. Trois des accusés ont été acquittés au motif qu’il n’y avait pas de preuve qu’ils avaient effectivement participé à l’action, PARCE QU’ILS N’Y ÉTAIENT PAS ! Deux de ces personnes sont septuagénaires et l’autre réside en Espagne. **Applaudissements pour la police d’Anvers** Les deux autres accusés ont été acquittés parce qu’il n’y avait aucune preuve qu’ils avaient personnellement commis des actes de rébellion. L’un d’entre eux a été reconnu par un seul officier qui n’a donné aucune indication sur la manière dont il a été reconnu, et son dossier médical montre qu’il a été BRUTALUMENT BATTU DURANT L’ARRESTATION. L’autre faisait partie d’une grande foule dans laquelle les bousculades qui se sont produites étaient presque certainement le résultat de la panique compréhensible qui s’ensuit lorsque la police commence à frapper brutalement les gens. **Reprendre les applaudissements** Voici le témoignage de l’une des 5 personnes : « Bien sûr, c’est le bon verdict, mais il était attendu avec impatience depuis de nombreux mois. Nous sommes très soulagés que ce soit terminé, et extrêmement reconnaissants d’avoir été défendus par des avocats fantastiques, grâce aux contributions financières de tant de personnes bienveillantes. Merci ! » Ce procès a été à la fois une démonstration grotesque de l’incompétence de la police et du procureur et un indicateur de la montée de l’autoritarisme et de l’hostilité à l’égard des activistes. Bien que nous nous attendons à d’autres tentatives de répression légale à l’avenir, ce verdict montre qu’en tant que mouvement, nous ne sommes pas impuissant.e.s face au système juridique. La stratégie d’anonymat massif et systématique de Code Rouge, combinée à un mouvement plus large engagé dans la collecte de fonds pour les frais de justice, reste un adversaire redoutable pour l’État. Nous ne devons pas l’oublier. Un grand merci à tous nos donateurs mensuels et ponctuels. Les dons d’aujourd’hui nous aident à poursuivre le combat de demain. https://opencollective.com/coderougerood Un embargo populaire contre les entreprises d’armement belgo-israéliennes Lundi, l’action Stop Arming Israel a vu plus de 1000 activistes cibler deux entreprises belges complices du génocide à Gaza : OIP et Syensqo. OIP appartient à Elbit Systems, le plus grand fabricant d’armes privé d’Israël. Syensqo est une spin-off de Solvay et fournit UAV Tactical Systems Ltd (co-détenue par Elbit et Thales). Ces deux entreprises sont fortement impliquées dans la...

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[Ecologie] scandale aux billes de plastique, un opposant à TotalEnergies perquisitionné

TotalEnergies a un site industriel à Feluy dans la commune d’Écaussinnes. Ce site est un des plus grands constructeurs de microbilles de plastique (constituées de « polymères ») de Belgique. Ces polymères, quand ils sont reversés dans l’environnement, représentent un risque écologique majeur à la fois pour l’être humain, la faune et la flore. Depuis des années, des études alertent les autorités politiques locales sur l’éparpillement de millions de ces billes de plastique dans la nature des villages autour du site industriel. Jeudi 13 mars dernier, un des principaux lanceurs d’alerte à ce sujet a été perquisitionné par les forces de l’ordre parce qu’il documentait les exactions commises par TotalEnergies. Une énième façon de réprimer celles et ceux qui entravent l’impunité de telles multinationales ? Ces billes de plastique sont fabriquées via un processus de transformation du pétrole et servent ensuite à la fabrication d’objets en plastique en tous genres. Sans intervention extérieure, elles peuvent prendre jusqu’à plusieurs centaines d’années avant de totalement disparaître de l’environnement. De plus, de nombreux additifs chimiques, présent sur ces microbilles, polluent fortement les sols dans lesquels elles se trouvent. Code Rouge, action contre TotalEnergies. Des traces de ces microplastiques ont été retrouvées dans le cœur d’êtres humains, mais aussi dans le sang et dans les poumons. Leur toxicité pour l’être humain n’est plus à démontrer. Ces polymères sont éparpillés dans la nature à cause de transports mal pris en charge ou de mauvais stockages par la société TotalEnergies. Ces millions de billes se retrouvent alors chaque année « accidentellement » coincées dans la nature et sont ensuite transportées au gré du vent et des cours d’eau. Des images montrent que ces microbilles de plastique sont présentes par dizaines de milliers à plusieurs kilomètres du site industriel dans des champs ou dans des cours d’eau. Code Rouge, action contre TotalEnergies. Arnaud Guérard, échevin à la commune d’Écaussinnes, se bat quotidiennement depuis des années pour faire connaître le phénomène et pour sanctionner Total de ces exactions écologiques. C’est après avoir une nouvelle fois dénoncé la présence de ces billes de plastique sur les abords du site de TotalEnergies, que Arnaud Guérard a été perquisitionné à son domicile par les forces de l’ordre le 13 mars dernier. Cette perquisition a été effectuée par la police à la demande de TotalEnergies qui dit avoir observé un véhicule suspect aux abords du site industriel. Cette perquisition, qui a eu lieu au domicile d’Arnaud Guirrard, consiste en une nouvelle menace de la part de TotalEnergies et de la police. Le message semble simple : quiconque voudrait enquêter de trop près sur ces exactions sera poursuivi et réprimé. Cela montre que chaque personne qui tente de documenter les exactions sociales et environnementales de certaines multinationales aussi polluantes que (...)

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Code Rouge chez Total : le premier jour du reste de ta vie

Récit d’un week-end d’action Une nouvelle action Code Rouge s’est tenue en Wallonie sur le site de Total Energies à Feluy les 26 et 27 octobre dernier. À écouter la presse, rien de neuf entre cette action et celle d’il y a deux ans sur le même site : des activistes pacifistes seraient venu-es bloquer un site industriel (qui continuait en fait de fonctionner à bas régime) pour dénoncer et visibiliser les agissements criminels de Total (que nul.le n’ignore pourtant plus aujourd’hui). Des activistes, a-t-on même entendu, auraient joué au frisbee avec les braves policiers du plat pays. C’est tout autre chose qui s’est ceci dit joué ce week-end : les règles de la partie de frisbee ont changé. Vendredi 25 début de soirée : loin du site de Total, en plusieurs endroits, des activistes se regroupent, partagent un repas et sont brieffé-es quant à l’action du lendemain, le matos à se répartir et le trajet qui les mènera à la cible. Surprise : c’est de nuit que nous nous déplacerons, après quelques heures de sommeil à peine, histoire de prendre de court les éventuels blocages policiers. Un petit groupe (90 pers) logé au cœur d’un village cossu du Hainaut, dans un vaste dortoir, dont la rue est surveillée par une bagnole de keuf, trouvera même à duper les policiers somnolents : on coupe à pas de loup à travers un jardin, on rentre dans un bâtiment indiqué et mis à notre disposition par des villageois-es sympathisant-es et on en sort deux par deux par une belle porte cochère : nous voilà entamant à la dérobée et en toute furtivité notre périple jusqu’au point de blocage. Une marche éprouvante de 18km à 2h30 du matin, à travers bois et champs, s’enclenche à la lumière rouge de nos lampes frontales : une jolie guirlande qui serpente discrète dans la nuit et qui carbure à la rage contre Total. À la fin du trajet, le souffle ne manquera cependant pas pour entonner « siamo tutte antifasciste » ! Un autre groupe, plus fourni (300pers) et encore plus éloigné du point de blocage, a pu lui profiter d’une belle grasse mat’ : réveil à 4h30 et départ en cortège de voitures, long mais segmenté, vers la « drop zone ». On s’entasse dans les voitures et on se suit en escadron de 10 caisses, à la queue-leu-leu. À peine arrivées sur la route, les premières voitures croisent les keufs, on change alors d’itinéraire et on emprunte des petites routes de campagnes, sinueuses et bordées de champs. Mais la nuit est noire et les phares trahissent notre présence. Des flics nous prennent en chasse et nous suivent jusqu’à la drop zone : changement impromptu de lieu de rassemblement. Après 10 nouvelles minutes de trajet, on descend enfin des voitures. Ce changement de lieu du premier escadron n’était qu’une diversion et on doit revenir au point de drop initial. Notre joyeux cortège de dupe rejoint le gros de la troupe après une quarantaine de minutes à pattes, dans l’obscurité mais en sentant l’excitation monter. Plus de 150 personnes sont en fait déjà rassemblées dans un (...)

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Code rouge : 1000 personnes bloquent et sabotent les deux plus grands sites de TotalEnergies en Belgique

Pour sa quatrième édition, l’action Code Rouge a décidé de viser l’entreprise TotalEnergies, comme lors de sa première édition en octobre 2022. Cette quatrième action de masse a principalement visé la raffinerie de total qui se situe à Feluy. Ce site hautement stratégique a été bloqué pendant près de 30 heures par plus de 700 militant·es entre samedi matin et dimanche après-midi au niveau des rails de train par lesquelles des combustibles sont exportés et au niveau de l’accès aux camions de livraisons. De nombreuses actions de sabotages ont eu lieux à l’endroit de l’occupation des voies ferrées. Dans un même temps, samedi midi dans le port d’Anvers, plusieurs centaines de mlitant·es ont tenté de bloquer la principale voie d’accès qui mène au site anversois de TotalEnergies. La totalité des activistes présent·es sur ce site a été arrêté, c’est-à-dire près de 270 personnes. Pour finir cette édition, une action a eu lieu devant un le siège de TotalEnergies sur le boulevard Anspach à Bruxelles ce lundi midi. Derrière cette action de désobéissance civile de masse, il est question de démontrer qu’il est possible de bloquer un des géants mondiaux du secteur pétrolier tout en lui portant des atteintes matérielles et économiques. L’ampleur qu’a l’entreprise française TotalEnergies dans la crise sociale et climatique actuelle n’est plus à démontrer. Cette multinationale pétrolière est présente dans plus de 130 pays dans le monde où elle y assoit sa domination économique, politique et écologique. TotalEnergies est un des plus grands producteurs mondiaux d’énergies fossiles qui contribuent largement aux émissions de gaz à effet de serre rejetés dans l’atmosphère. Pour se défendre, l’entreprise dit concentrer ses activités vis-à-vis de la transition énergétique mais de nombreux·ses observateur·rices remarquent que Total consacre une part infime de son capital dans la recherche ou la production de ces nouveaux procédés tandis que la multinationale du pétrole prévoit d’investir 18 milliards de dollars par an jusqu’en 2028. Plus localement, le site de TotalEnergies à Feluy est responsable du déversement de tonnes de billes de plastique dans la nature et les fleuves qui bordent la raffinerie depuis plus de 17 ans. Celles-ci sont présentes à des kilomètres à la ronde et sont hautement toxiques pour les espèces animales et végétales. Ces billes de plastique sont fabriquées par Total en transformant le pétrole en polymères et ce à raison de 1,2 million de tonnes par an. Les billes de plastiques servent à concevoir des matières plastiques comme des emballages alimentaires. Elles sont reversées dans la nature par accident, au gré de mauvaises manipulation, de fortes pluies, de vents ou d’autres incidents. Lors de la seconde action de Code Rouge qui avait eu lieu sur le chantier du site d’Engie à Flémalle (à proximité de Liège), du sabotage de masse avait déjà eux lieux. De nombreux engins de chantier avaient été sabotés, retardant la durée du (...)

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Les inscriptions pour les formations Code Rouge sont ouvertes !

Dans deux mois nous serons en train de bloquer un gros pollueur fossile quelque part en Belgique 🔥 Tu veux en apprendre plus sur le mouvement pour ensuite passer à l’action, .... Les infos sessions et les formations sont faites pour toi ! Les formations code rouge sont ouvertes à tous.tes et ont pour but de te préparer pour notre prochaine action de désobéissance (du 24 au 28 octobre !). Nous t’apprendrons les base de l’action directe non violente, tout en te donnant l’occasion d’échanger avec d’autres participant.es. La première formation a lieu à Bruxelles le samedi 31 aout, ne tarde pas à t’inscrire ! Les formations sont gratuites mais l’inscription est obligatoire et se fait via le site internet. Les dates des prochaines formations sont les suivantes : Action Training Bruxelles (FR) août 31 - 10:00 - 17:00 Action Training Brugge (NL – extern) septembre 14 - 09:30 - 17:00 Action Training Antwerp (NL) septembre 15 - 10:00 - 17:00 Action Training Namur (FR) septembre 21 - 10:00 - 17:00 Action Training Bruxelles (FR) septembre 22 - 10:00 - 17:00 Action Training Leuven (NL) septembre 28 - 10:00 - 17:00 Action Training Andenne (FR) septembre 29 - 10:00 - 17:00 Action Training Antwerp (NL/EN) octobre 12 - 10:00 - 17:00 Action Training Kortrijk (NL) octobre 13 - 10:00 - 17:00 Action Training Mons (FR) octobre 13 - 10:00 - 17:00 Si, avant de participer à une formation, tu veux en apprendre plus sur ce type d’action et ce qu’est Code Rouge tu peux suivre une info session en ligne ou en présentiel ! Toutes les infos relatives aux formations et aux infos session se trouve sur le site de code rouge, par ici —> https://code-rouge.be/participer/s-informer-et-se-former/ Au plaisir de t’y voir et de lutter avec toi pour plus de justice climatique et sociale 🌱

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Code rouge : blocage contre l’entrepôt Alibaba à Liège et les vols de jets privés à Anvers

Le samedi 15 décembre dernier, la coalition « Code Rouge » organisait sa troisième action de désobéissance civile en un peu plus d’un an. Après avoir visé le site de Total à Feluy et le chantier d’une nouvelle centrale à gaz de la compagnie Engie à Flemalle, la coalition a cette fois-ci ciblé le secteur de l’aviation. Plus de 1500 militant·es ont convergé vers les aéroports de Liège et Anvers pour de tenter de les bloquer. Ces deux sites ont été ciblés parce qu’ils représentent des secteurs de l’aviation particulièrement polluants. L’aéroport d’Anvers est à 76% consacré aux jets privés. A Liège, c’est l’extension de l’aéroport dédié à l’entreprise Alibaba qui a été visée. Celle-ci permet à l’entreprise chinoise de vente sur internet (Alibaba), d’avoir un site de distribution en Europe alors que l’entièreté de ses produits son fabriqués et exportés depuis la Chine. Si la plupart des militant·es n’ont pas réussi à rentrer dans l’aéroport d’Anvers, une soixantaine d’entre-elleux ont su y pénétrer en évitant les barrages policiers. De plus, en vue de la présence massive de militant·es arrêté·es à quelques mètres de l’aéroport, les autorités ont été contraintes d’annuler les vols en raison de la menace d’action. Du côté de l’aéroport de Liège, plus de 600 militant·es ont réussi à entrer sur les lieux. Après être entré·es sur le site aux alentours de quinze heures, les activistes de Code Rouge ont bloqué l’entrepôt de l’entreprise Alibaba avant d’être évacué·es de force par la police aux alentours de deux heures du matin. Les secteurs aériens liés au tourisme et à l’import de marchandises représentent une part importante des émissions de gaz à effet de serre. Les oxydes d’azotes (Nox), le Carbonne, la suie, les trainées noires et les trainées de condensation, propres aux résidus liés à l’aviation, contribuent deux fois plus au réchauffement climatique que les émissions de CO2. Il n’est pas ici question de porter un discours moralisateur sur l’utilisation de l’avion dans le secteur touristique, alors qu’il comporte des prix plus avantageux que d’autres moyens de mobilité moins polluants comme le train, mais bien d’en cerner les principaux responsables. Soulignons que 80% de la population mondiale n’a jamais pris l’avion tandis que les moins de 1% de celle-ci sont responsables de plus de la moitié des émissions des vols de passagers au niveau mondial. Il semble donc cohérent de cibler l’aéroport d’Anvers qui se concentre sur le secteur des jets privés, utilisés par les ultra-riches dans le cadre de voyage d’affaires et touristiques. D’un autre côté, l’extension de l’aéroport de Liège dédiée à l’entreprise « Alibaba » qui s’affiche comme un symbole même de la société de consommation à l’échelle mondiale, a été ciblée par des centaines d’activistes afin d’en dénoncer le modèle. Les activités autour d’Alibaba ont des effets désastreux sur la biodiversité et l’augmentation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. De plus, permettant (...)

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[Code Rouge/Rood] Récap violences policères / politiegeweld

Nos militants à Anvers ont été confronté·es hier à une violence policière massive et disproportionnée // Onze activisten in Antwerpen hebben gisteren te maken gehad met massaal en buitenproportioneel politiegeweld. Français Voici un résumé : 🔴 Même si nous avions une personne de liaison avec la police, il n’y avait que peu ou pas d’espace de dialogue pour désamorcer la situation. 🔴 Avant le début de l’action, des activistes ont été arrêté·es aux endroits de briefing et dans les rues. Il s’agit d’une menace sérieuse pour notre liberté d’expression. 🔴 Des activistes ont été arrêté·es par la police dans un train. 🔴 De nombreux activistes ont été confronté·es à la brutalité et à la violence policière lors de ces arrestations, iels ont été frappé·es de manière totalement indue, plaqué·es brutalement, aspergé·es de bombe au poivre, certain·es ont même fini à l’hôpital avec des os cassés et des crises de panique. 🔴 Certains de nos observateurs juridiques, y compris des député·es et le président de la Ligue des droits humains, ont été arrêté·es et même battu·es. 🔴 Lors de leur arrestation, la police n’a pas respecté son devoir de diligence, les activistes n’ont pas été nourri·es ni abreuvé·es pendant au moins cinq heures et n’ont pas été autorisé·es à se rendre aux toilettes. 🔴 Nos activistes n’ont pas reçu leurs médicaments lorsqu’iels les ont demandés, y compris des personnes souffrant de diabète. Ce comportement irresponsable peut mettre des vies en danger. 🔴 Lorsqu’une personne responsable des soins pendant l’action a tenté d’aider l’un de nos activistes qui souffrait d’hyperventilation, il s’est fait arrêter. 🔴 Au moins 60 de nos activsites ont été arrêté·es et ont dû passer la nuit dans une cellule froide sans chauffage. Lorsque nous avons amené des couvertures, les policiers ont refusé qu’elles leur parviennent. Que vous soyez d’accord avec nous ou non, le fait que la police viole les droits humains et les principes fondamentaux de notre démocratie devrait préoccuper chaque citoyen·ne. La désobéissance civile est un outil nécessaire dans une société démocratique pour apporter des changements positifs. Le fait qu’elle soit désormais criminalisée est une évolution effrayante. Il est honteux que la police prenne le temps d’arrêter des militants pacifiques alors que les vrais criminels, l’industrie des combustibles fossiles, peuvent continuer à polluer sans contrôle. Nederlands Hier is een samenvatting : 🔴 Ondanks dat we een politiecontact hadden was er weinig tot geen ruimte voor dialoog om de situatie te de-escaleren. 🔴 Voordat de actie begon, werden activisten gearresteerd op briefings en in de publieke ruimte. Dit is een ernstige bedreiging voor onze vrijheid van meningsuiting. 🔴 Activisten werden in een trein door de politie tegengehouden. 🔴 Veel activisten kregen te maken met brutaliteit en politiegeweld tijdens deze arrestaties, onze vreedzame activisten werden zonder aanleiding geslagen, bruut...

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