Delhaize2023

Pour soutenir les travailleur.euse.s, et si vous avez les moyens, contribuez à la caisse de grève en solidarité avec les travailleur.euse.s de Delhaize :

https://lydia-app.com/pots?id=63486-solidarite-travailleur-euses-delhaize

Économie / Anticapitalisme

Jugement antisyndical pour les blocages des Delhaize

Les syndicats avaient mené plusieurs actions au printemps 2023 pour contester le plan de franchisation des magasins Delhaize. Plusieurs centres de distribution avaient été bloqués et des piquets de grève installés devant des magasins dans tout le pays. Pour lever les blocages, Delhaize a déposé des requêtes unilatérales auprès de différents arrondissements judiciaires, notamment pour plusieurs magasins à Gand. Le patronat a demandé et obtenu en avril 2023 une interdiction des piquets de grève empêchant l’accès au personnel, aux fournisseurs ou aux clients. Des responsables syndicaux avaient contesté cette décision en tierce opposition et le tribunal de première instance avait suivi leurs arguments (voir notre article ). Cependant, la cour d’appel donne désormais raison à Delhaize. Elle estime que la condition d’urgence était remplie et considère que les mesures de la chaîne de supermarchés n’ont pas violé le droit de grève. “Ce droit de grève, y compris l’installation de piquets de grève, est absolu”, explique la cour d’appel. “Toutefois, le droit à d’autres actions collectives que la grève n’est pas illimité. (…) La conduite d’actions collectives, autres que la grève, ne peut porter atteinte à l’exercice de ces droits fondamentaux de Delhaize et Delhome. Le blocage de l’entrée des magasins pour les visiteurs (clients) et ceux désireux de travailler, ainsi que le blocage d’un dépôt qui empêche l’approvisionnement et l’achat, portent atteinte de manière manifeste et disproportionnée à l’exercice de ces droits fondamentaux.”

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Médias

Projection-débat « Même si le lion ne veut pas »

Un film de ZIN TV, le Comité de soutien aux delhaizien·ne·s et les travailleur·euse·s de chez Delhaize. Le CFS et le CASI-UO vous invitent, le mardi 28 mai 2024 à 19h00 à la projection du film « Même si le lion ne veut pas » (Belgique, 2023, 55’) de ZIN TV, le Comité de soutien aux delhaizien·ne·s et les travailleur·euse·s de chez Delhaize. Celle-ci sera suivie d’un débat avec Thomas MICHEL (ZinTV) réalisateur et Thomas ENGLERT (CNE) spécialiste. Synopsis Piquets de grève, blocages des dépôts, appel au boycott, création d’un comité de soutien, les travailleuses et travailleurs de chez Ahold Delhaize luttent depuis neuf mois avec imagination et détermination contre la franchisation de leur enseigne qui vise à détricoter leurs droits. Face à eux, une direction inflexible qui peut compter sur le soutien des juges, des huissiers et de la police pour imposer leur plan. Leur lutte est le début d’un long combat social. Une production ZIN TV Le débat Un an après l’annonce par Delhaize de son intention de franchiser 128 de ses magasins intégrés, plan déjà mis à exécution pour près de la moitié d’entre eux, la lutte collective menée par son personnel laisse un goût amer : ordonnances de justice, menaces d’astreinte, entraves policières, les restrictions au droit de grève des travailleur·euse·s ont lourdement pesé dans le rapport de force. Au-delà des enjeux managériaux liés à la mutation des entreprises de grande distribution, comment peser sur les nouveaux contours de la conflictualité sociale qui en a résulté ? Nous en discuterons avec Thomas MICHEL (ZinTV) réalisateur et Thomas ENGLERT (CNE) spécialiste. Infos pratiques Quand ? mardi 28 mai 2024 à 19h00 (accueil dès 18h45) Où ? Au CFS asbl, rue de la Victoire 26 – 1060 Saint-Gilles Prix ? Gratuit sur réservation ! Pour s’inscrire ? Réservez vos places en envoyant un mail à ep(at)cfsasbl.be

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Écologie

Au DK : 1re Journée de la DKommune !

Carrefour des luttes ! Une 1re journée à la fin du Festival Coucou Puissant pour rencontrer et croiser les luttes, collectifs et groupes qui habitent et font vivre le DK ! Évènement Facebook PROGRAMME (qui se précise un peu plus tout les jours 😉) ⏰ 11:00 — BALADE DES LUTTES DANS LE QUARTIER ⚠️ !!! Attention !!! Départ : Hôpital Saint-Pierre, croisement blvd de Waterloo/rue Breughel !!! 🚶‍♂️Une (première) balade pour découvrir les enjeux du quartier et les luttes qui s’articulent autour de ceux-ci. La Santé en lutte abordera le manque d’effectifs, le surcharge de travail, le management inhumain… à Saint-Pierre et dans le secteur de la santé en général. Theo et d’autres camarades nous parleront de la surenchère sécuritaire et du nettoyage social à la gare du Midi. Le collectif Midi Moins Une ! nous parlera des projets immobiliers qui menacent le quartier Midi. Devant un logement, duquel une habitante a récemment été expulsée, une militante du Front anti-expulsion parlera du scandale des expulsions domiciliaires à Bruxelles, et de l’action menée par le collectif. D’autres haltes et intervenant·es possibles, à confirmer sous peu… 👋 13:00 — OUVERTURE DES PORTES DU DK Pause repas et échanges informels pour celles·ceux qui reviennent de la balade et ceux·celles qui les rejoindront. 🦁 14:00 — MÊME SI LE LION NE VEUT PAS Évènement Facebook Ciné-rencontre avec ZIN TV (Projection puis débat « Anatomie d’une lutte, quels moyens d’action, quelles convergences possibles ? », en présence de travailleur·euses de chez Delhaize et du Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne 👊 Piquets de grève, blocages des dépôts, appel au boycott, création d’un comité de soutien, les travailleuses et travailleurs de chez Ahold Delhaize luttent depuis 6 mois avec imagination et détermination contre la franchisation de leur enseigne qui vise à détricoter leurs droits. Face à eux, une direction inflexible qui peut compter sur le soutien des juges, des huissiers et de la police pour imposer leur plan. PRIX LIBRE dont les recettes iront à la caisse de solidarité du comité de soutien aux travailleur·euse.s de chez Delhaize 🏠⚡️✊ 16:30 – RENCONTRE DES LUTTES Discussion autour des enjeux croisés de logement, d’énergie et de migration, à partir d’expériences menées pendant l’année écoulée. Avec On ne paiera pas, Zone neutre, et d’autres collectifs impliqués dans ces luttes. 🗣️ 18:30 – ASSEMBLÉE OUVERTE DU DK Présentation du lieu, du DKavenir qui se prépare, des manières de s’impliquer, et discussion à bâtons rompus autour de plusieurs idées à casser. 🍽️ 19:00-… — TABLE D’HÔTES SOLIDAIRE 💃 20:00-22:00 – BAL DU DK avec DJ À la bonne tambouille If I can’t dance to it, it’s not my revolution. - +++ TOUTE LA JOURNÉE : 📚 TABLE D’INFO DE LA DKOMMUNE L’occasion de découvrir et de rencontrer les groupes/collectifs/luttes qui habitent et font vivre le DK. Avec la Distro-Lapinothèque, IEB, la Santé en lutte, Bruxelles sans pub, le Front...

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Classisme / Lutte des classes

Actie tegen de franchisenemers van Delhaize

Action contre les repreneurs de Delhaize (Denderleeuw). Portes d’entrées brisées et clashages. Gisteravond hebben we Delhaize-winkels in Denderleeuw beklad en de ruiten van hun deuren ingeslagen. De Proxy Delhaize is eigendom van Laure en Stijn Van Der Weeën, en de aangesloten Delhaize zal worden overgenomen door deze zelfde managers in de komende weken. Onze boodschap is duidelijk : jullie bij de overheersende partij in een sociaal klassenconflict aansluiten maakt je nog geen winnaar. Noch zullen jullie op jullie twee oren kunnen slapen. Laure en Stijn Van Der Weeën hebben besloten om een geïntegreerde Delhaize-winkel over te nemen ondanks het aanhoudende sociale conflict. Ze geloven dat ze boven de stemmen van de 9.000 arbeiders staan die al meer dan 5 maanden de alarmbel doen luiden. Ze bespotten openlijk de stem van de vakbonden en tonen hun minachting voor de collectieve organisatie van arbeiders. Ze liegen en pronken een ondernemersgezin te zijn en de prioriteit te geven aan consumenten en werknemers. Leugens, franchisering is enkel goed voor de portefeuille van verre bazen en aandeelhouders. Ze nemen deel aan de communicatiecampagne van de Ahold Delhaize groep die de stem van werkgevers en aandeelhouders uitdraagt, zwevend in een uitzinnigheid naar winst. In dit sociale conflict heeft Delhaize alles ingezet op communicatie en reclame. Met nog aggressievere campagnes tijdens de zomermaanden, net de tijd waarin de vakbond onderbezet is. Ze kiezen de kant van een bestuur dat noch overlegt, noch verzoenend is. Ze nemen duidelijk hun verantwoordelijkheid, met zware gevolgen. Franchise-aankopers, we zullen jullie niet gerust laten. Delhaize heeft verschillende van zijn geïntegreerde winkels onder 24-uurs toezicht geplaatst. Ze onderschatten de weerstand. Deze komt van overal, van binnen en van buiten, zal vele vormen aannemen. Er zullen nieuwe doelwitten zijn en, bovenal, onze weerstand is niet te stoppen, franchisering of niet. Laten we niet vergeten dat de scheiding tussen je privé- en je professionele leven een luxe is van de bevoorrechte klasse. Armoede en onzekerheid raken zowel het werk als het privéleven van een bevolking die worstelt om haar overgebleven rechten en middelen te verdedigen. Cette nuit, nous avons clashé les magasins Delhaize de Denderleeuw et brisé les portes d’entrées. Le Proxy Delhaize appartient à Laure et Stijn Van Der Weeën, et le Delhaize affilié sera repris par ces mêmes gérants dans les semaines à venir. Notre message est clair : vous ranger du côté des dominants d’un conflit de classes sociales ne vous rendra pas gagnants pour autant, et encore moins tranquilles. Laure et Stijn Van Der Weeën ont décidé de reprendre un magasin Delhaize intégré malgré le conflit social en cours. Ils se croient au dessus de la voix des 9000 travailleurs qui tirent le signal d’alarme depuis plus de 5 mois. Ils se moquent ouvertement de la voix des syndicats, montrant leur mépris envers l’organisation...

Flandres Flandres |
Économie / Anticapitalisme

Action de solidarité avec les grévistes Delhaize - Mons

⚡ action de solidarité avec les grévistes de Delhaize ce 24 juin 2023 à 10h ! Le Delhaize ciblé sera décidé lors de la réunion du comité de soutien de la veille Si tu veux nous rejoindre https://fb.me/e/1dzOX2wUo 🔥 Depuis le 7 mars 2023, les travailleuses et travailleurs de Delhaize essayent de faire entendre leurs droits. Ils sont en grève et se battent contre la franchisation et la déstructuration des droits sociaux dans le secteur retail. La réaction de Delhaize est d’une violence rarement égalée et le droit de grève est piétiné. Les grévistes sont menacés de lourdes amendes et la lutte sociale légitime est réprimé. 🔥 Face à la violence du patronat, nous, clients, travailleuses et travailleurs de tous les secteurs, citoyennes et citoyens solidaires, avons décidé d’apporter notre soutiens aux Delhaiziennes et Delhaiziens. Lors de nos deux premières actions, nous étions nombreux à nous rassembler en soutien aux travailleurs. Pour cette troisième action , soyons encore plus nombreux. 🔥 Puisqu’elles et ils sont empêchés de mener leur grève, nous vous appelons toutes et tous à boycotter l’enseigne Delhaize jusqu’à ce que le conflit social se soit résolu en faveurs des travailleuses et des travailleurs de Delhaize. 👉 Motivé.e à soutenir les travailleur.euse.s de Delhaize en lutte et à défendre le droit de grève et à l’action collective, rejoignez le comité de soutien aux travailleuses et travailleurs de Delhaize : soutienluttedelhaize@gmail.com Des covoiturages seront organisés lors de la réunion du comité !

Wallonie Wallonie |
Économie / Anticapitalisme

4e action de solidarité avec les Delhaizien.ne.s en lutte

⚡ 4e action de solidarité avec les grévistes de Delhaize ce 24 juin 2023 à 10h30 devant le Delhaize Fort Jaco, Chau. de Waterloo 1363, 1180 Uccle. En solidarité avec les delhaizien.ne.s #BoycottDelhaize. 🔥 Depuis le 7 mars 2023, les travailleuses et travailleurs de Delhaize sont en grève et se battent contre la franchisation et la déstructuration des droits sociaux dans le secteur retail. La réaction de Delhaize est d’une violence rarement égalée et le droit de grève est piétiné. Les grévistes sont menacés de lourdes amendes et la lutte sociale légitime est réprimé. La brève levée des ordonnances le weekend dernier à montré que la résistances des travailleur.euse.s reste entière. 🔥 Face à la violence du patronat, nous, clients, travailleuses et travailleurs de tous les secteurs, citoyennes et citoyens solidaires, avons décidé d’apporter notre soutiens aux Delhaiziennes et Delhaiziens. Lors de nos trois premières actions, nous étions nombreux à nous rassembler en soutien aux travailleurs. Pour cette troisième action , soyons encore plus nombreux. 🔥 Puisqu’elles et ils sont empêchés de mener leur grève, nous vous appelons toutes et tous à boycotter l’enseigne Delhaize jusqu’à ce que le conflit social se soit résolu en faveurs des travailleuses et des travailleurs de Delhaize. #JeBoycotteDelhaize 👉 Motivé.e à soutenir les travailleur.euse.s de Delhaize en lutte et à défendre le droit de grève et à l’action collective, rejoignez le comité de soutien aux travailleuses et travailleurs de Delhaize : soutienluttedelhaize@gmail.com

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Économie / Anticapitalisme

Décision judiciaire en faveur des syndicalistes de Delhaize

Le tribunal de première instance de Gand a donné raison ce mercredi aux syndicats ACV et BBTK, qui considèrent que le droit de grève n’avait pas été respecté par Delhaize. Le 7 mars, la direction de Delhaize a annoncé son intention de franchiser les 128 magasins encore en gestion propre. Mais le personnel conteste cette stratégie et a mené des actions ces derniers mois. De nombreuses enseignes sont longtemps restées fermées et certains supermarchés ont été confrontés à des problèmes d’approvisionnement en raison de blocages dans un centre de distribution. L’entreprise s’est alors tournée vers la justice pour interdire les piquets de grève via une requête unilatérale. Le dossier judiciaire devant le tribunal de Gand était lié à une action syndicale qui avait bloqué le magasin Delhaize de Ledeberg début mai. Un huissier avait alors été envoyé et plusieurs militants syndicaux avaient été emmenés au poste de police, menottés. Les syndicats avaient alors porté plainte. L’affaire a été plaidée la semaine dernière et le tribunal a donné raison aux syndicats mercredi. De nouvelles actions ne pourront cependant pas être menées immédiatement car Delhaize a obtenu, devant le tribunal de première instance de Bruxelles, une interdiction des piquets pour tous les magasins et centres de distribution en Belgique, valable jusqu’au 16 juin. La semaine dernière, le tribunal de première instance du Brabant wallon avait déjà donné raison au Setca, qui contestait l’utilisation de la requête unilatérale par Delhaize pour interdire les piquets de grève. Selon la décision, l’entreprise n’avait pas fourni “un seul élément concret” justifiant sa demande et ne précisait “à aucun moment la nature concrète du préjudice grave et difficilement réparable” craint lors de l’introduction de la requête. Suite à l’interdiction des piquets, la lutte chez Delhaize revêt d’autres formes. Deux magasins franchisés de Delhaize à Bruxelles ont ainsi été maculés de peinture lundi soir, confirme mardi un porte-parole de la chaîne de supermarchés. Des actions de ce type (avec blocages de serrures etc.) ont déjà été menées (voir notre article).

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Économie / Anticapitalisme

Delhaize - Maintien de la pression contre le patronat

Cette nuit du 12 juin, à Bruxelles, saccage à la peinture de plusieurs Delhaize franchisés à la veille des « journées du personnel » de Delhaize. Dans ce conflit social, l’attitude du CEO, Xavier Piesvaux, et du reste de la direction du groupe Ahold Delhaize, appelle à l’élargissement des attaques qui viseront dorénavant davantage les franchisés. L’objectif est plus que jamais de porter un coût au portefeuille patronal. « Boycott Delhaize », « Leurs rentes contre nos salaires », « mort aux patrons, force aux grévistes », ont été entre autres inscrits sur les façades des Delhaize de Defacqz, Louise, Toison d’or, rue des saisons et avenue de la courronne. Ce n’est pas pour rien. Aujourd’hui, les « journées du personnel » commencent chez Delhaize. Une opportunité que saisit la direction du groupe Ahold Delhaize pour passer du temps avec les patrons et avec les directeurs des magasins franchisés. Une occasion supplémentaire pour réaffirmer la fracture sociale opposant d’un côté, la direction et les actionnaires, et de l’autre, les centaines de travailleurs et travailleuses. D’un côté, l’éternelle ambition vers un maximum de profits dans quelques portefeuilles, et de l’autre, une révolte sociale systématiquement réprimée par l’état, la police, les huissiers. Ces dernières semaines, le fossé se creuse de plus en plus dans le conflit social de Delhaize. Face à la protestation de plus de 3 mois et à l’appel au boycott, la direction met le paquet dans un plan publicitaire agressif envahissant les rues, envoie des mails aux clients pour les inciter à revenir dans les supermarchés, chouchoute les directeurs de franchisés avec ces journées du personnel et maintient la répression des grévistes avec l’envoi systématique d’huissiers. Pourtant, il semblerait que des repreneurs se soient déjà désistés. C’est en réponse à ce mépris de classe et au foutage de gueule de Xavier Piesvaux que les actions ont eu lieu cette nuit. Nous voulons montrer que les travailleurs et travailleuses ont raison de persévérer, que si la direction devient de plus en plus hostile, nous faisons de même en multipliant les potentielles cibles du groupe financier. Car franchisés, intégrés, centres de stockage, derrière, ce sont toujours les mêmes poches qui se remplissent et les mêmes qui se vident.

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Économie / Anticapitalisme

Manifestation pour les libertés syndicales et contre le dumping social

🔴 25.000 personnes ont manifesté ce mardi 22 Mai à Bruxelles pour les libertés syndicales et contre le dumping social. Les libertés syndicales sont mises à mal depuis des années en Belgique. Mais les provocations et attaques contre ces libertés atteignent des sommets depuis que s’est ouvert le conflit Delhaize. Avec le déploiement massif d’huissiers et de policiers sur les piquets dans tout le pays, le droit à l’action collective est brutalement touché. Des militants sont menacés d’astreintes pouvant aller jusqu’à 1 000 euros. D’autres sont arrêtés et menottés pour avoir fait grève, ou passent la nuit en prison pour avoir participé une manifestation solidaire… Des démonstrations de force à grande échelle sont utilisées, comme autant de tentatives d’intimidation. À la suite d’une requête unilatérale, un juge a décidé que les syndicats ne pouvaient plus empêcher l’accès aux magasins et dépôts, dans tout le pays, pendant le mois à venir. Les tribunaux estiment ainsi que les intérêts économiques d’une entreprise sont plus importants que le droit de grève, et que la liberté de commerce l’emporte sur le droit à l’action collective ! La défense des droits sociaux et syndicaux est donc rendue impossible en Belgique, contre l’avis du Comité européen des droits sociaux (Source : FGTB). Des actions de solidarité ont également été menées à travers tout le pays, notamment sous la forme de détournement de publicité appelant au boycott de Delhaize ou encore via des graffs. Manifestation pour les libertés syndicales et contre le dumping social (Conflit Delhaize) Lecture Réseau ADES Centrale Nationale des Employés SETCa LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES

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Écologie

Lois « anti-casseurs » face aux mouvements sociaux

Une coalition syndicats-société civile en action ce 7 juin contre le projet de loi Van Quickenborne Bruxelles, le 5 juin 2023 Ce mercredi 7 juin, le projet de loi visant à rendre la justice « plus humaine, plus rapide et plus ferme », sera présenté par le Ministre de la Justice en Commission Justice de la Chambre. Au même moment, les organisations syndicales et plusieurs organisations de la société civile demanderont le retrait de la disposition qui contient une interdiction judiciaire de manifester. Le but affiché est d’empêcher les « casseurs », qui sont déjà punis par la loi pour des faits commis dans des « rassemblements revendicatifs », de participer à d’autres manifestations. L’interdiction peut aller jusqu’à 3 ans. Le problème est que le texte est beaucoup trop flou et cette interdiction judiciaire de manifester pourrait, selon l’interprétation qu’on en fait, nuire à l’action syndicale et à la liberté d’expression des mouvements sociaux dans leur ensemble. Nous avons vu que l’interprétation des juges pouvait tout à fait se retourner contre les militant·es syndicaux·ales, pacifistes, dans le cas du conflit social chez Delhaize. Nous sommes également inquiet·es des poursuites à l’encontre des 14 militant·es de chez Greenpeace. Si ces personnes peuvent faire l’objet d’une sanction complémentaire d’interdiction de manifester, cela reviendrait à museler des militant·es de la cause environnementale, mais cela pourrait être le cas pour toutes les causes progressistes défendues par la société civile. En conséquence, une alliance entre syndicats et acteurs de la société civile se constitue pour faire barrage à cette loi. Ce mercredi 7 juin, nous vous invitons à deux actions intimement liées à l’actualité. L’une à Bruges et l’autre à Bruxelles. • 9h00 : devant le Tribunal de Bruges (Kazernevest, 3 à 8000 Bruges) où se déroulera le procès des 14 militants de Greenpeace, poursuivis pour avoir mené une action pacifiste dans le port de Zeebrugge en avril dernier. Des prises de parole des responsables des secteurs associatifs et syndicaux sont prévues. • 10h00 : devant le cabinet du Ministre Van Quickenborne (Boulevard du Jardin Botanique 50 à Bruxelles). Des prises de parole des responsables des secteurs associatifs et syndicaux sont prévues.

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Contrôle social / Répression

[DELHAIZE : Bruxelles, Liège et Namur appellent au BOYCOTT - Des centaines d’affiches publicitaires remplacées]

🔥Cette nuit, le collectif "Boycott Delhaize" a remplacé des centaines d’affiches publicitaires par des appels à boycotter Delhaize ! ✊Puisque les patrons n’entendent que le rapport de force, puisque les partis de gauche de gouvernement sont aux abonnés absents, le collectif appelle à boycotter delhaize en solidarité avec la lutte des travailleur.euse.s de delhaize ! 🤝Pour soutenir les travailleur.euse.s, et si vous avez les moyens, contribuez à la caisse de grève en solidarité avec les travailleur.euse.s de Delhaize : https://lydia-app.com/pots?id=63486-solidarite-travailleur-euses-delhaize 📢“Par ces affiches, nous voulons aussi inviter toutes les personnes qui font encore leurs courses chez Delhaize à rejoindre les nombreux·ses client·e·s du magasin qui ont décidé de soutenir les travailleuses et travailleurs en boycottant l’enseigne” explique Camille un.e militant.e du collectif responsable de l’action. “Nous souhaitons dire que les travailleur.euse.s ne sont pas les seul.e.s à se battre ! Nous les soutenons ! Il est hors de question que les conditions de travail et les salaires de travailleur.euse.s se détériorent pour le profit des actionnaires, comme d’habitude ! Nous sommes également scandalisé.e.s par les attaques répétées contre le droit de grève et le silence assourdissant des partis de gauche au gouvernement. Ont-ils compris que leur rôle était de soutenir les travailleur.euse.s contre les logiques de profit capitalistes ?" [1] ⬇️Boycott ? Pour aller plus loin⬇️ https://www.lesoir.be/513794/article/2023-05-17/appel-au-boycott-de-delhaize-quoi-ca-sert

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Contrôle social / Répression

Liste des huissiers impliqués dans la répression de Delhaize

Nous, citoyen.ne.s, voulons pouvoir exprimer notre gratitude aux organisations et personnes qui assurent l’ordre étatique autour de nous, et ce malgré les calomnies, le mépris, les critiques. En l’occurence, concernant Delhaize, nous vous partageons les études d’huissiers ayant donné de leur personne pour que les grèves intempestives n’empêchent pas nos moments de shopping, seuls moments d’apaisement dans un tel environnement accablant. Ils sont parfois décriés, nous partageons leurs adresses car, souvent obligés à rester discret, il nous est difficile de savoir où aller les remercier. Ben Van Schel, étude SDS : Avenue de Jette 32 1081 Koekelberg (Bruxelles) Michel Joor, étude Michel Joor : Rue du Docteur Harvengt, 7040 Quévy Emilie Marique, étude Michel Joor : Avenue du Champ de Bataille 376, Mons 7012 Sébastien Rochez, étude Pro-Actio : Chaussée de Douai, 80 7500 Tournai (+ Grand Place 25 A 7860 Lessines) François Dubois, étude Legalink : Rue de Nimy, 31/C01, Mons. Pascal Bodart, Etude Interventus : Rue du Parc 9 à 4020 Liège (+ Saive Esplanade De Cuyper-Beniest Bloc B 2/124 (2e étage) à 4671 SAIVE + Rue de Huy n° 19/1 4300 Waremme + Rue Miville n° 6 4101 Jemeppe s/ meuse + Place de Rome n° 11/6 4960 Malmedy) La gratitude étant rare dans notre société, tâchons de partager les infos pour trouver où se logent les bonnes âmes.

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Économie / Anticapitalisme

« Tou.te.s Delhaizien.ne.s ! » GRANDE MANIFESTATION de solidarité à Bruxelles

Le front commun syndical (CSC, FGTB et CGSLB) appelle à une manifestation le 22 mai prochain, à Bruxelles. Les syndicats entendent dénoncer « les pratiques de dumping social et les attaques sévères qui sont portées au droit de grève ». En franchisant ses magasins intégrés, le groupe Delhaize annonce, selon le banc syndical, « un changement de modèle économique qui risque de faire tache d’huile dans d’autres secteurs ». Communiqué de l’intersyndicale : Manifestation nationale : STOP aux attaques contre les libertés syndicales ! STOP au dumping social ! Le dumping social pratiqué par Delhaize risque de faire tache d’huile dans d’autres secteurs. Ces pratiques visent uniquement à faire gonfler les dividendes des actionnaires au détriment de milliers de travailleuses et travailleurs. Le contexte est par ailleurs particulièrement inquiétant pour les droits syndicaux : les tribunaux ont estimé que les intérêts économiques de l’entreprise étaient plus importants que le droit de grève. Et que le droit du commerce était supérieur au droit d’action collective. Refus de la concertation sociale, fouilles des syndicalistes, arrestation avec menottes, requêtes unilatérales, astreintes, huissiers, intervention de la police, usage de la force et d’autopompes, ordonnances drastiques des tribunaux à l’encontre des grévistes… Des actes et jugements qui doivent cesser. Syndicalistes, manifestants, pas criminels !

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Classisme / Lutte des classes

Etudes de huissiers et magasins Delhaize vandalisés dans plusieurs villes

Gand, Liège, Mons, Bruxelles. Cette nuit, des actions politiques ont visé plusieurs magasins Delhaize ainsi des études d’huissiers pour soutenir les travailleurs et travailleuses en lutte de Delhaize et rentrer dans le rapport de force contre les grands patrons de Delhaize. Cela fait maintenant plus de deux mois que les travailleurs et travailleuses de Delhaize ont commencé leur mouvement de protestation et de grève face à l’annonce de franchisation des magasins intégrés. Deux mois que la direction de Delhaize snobe les employé.e.s, reste sur sa position, axé sur l’objectif de maximiser le profit des actionnaires, et réprime le mouvement. La répression a atteint son comble par l’envoi systématique d’huissiers ordonnant des astreintes et une légalisation pure et simple de ce matage patronal par le tribunal de première instance néerlandophone. Ces astreintes retirent le principal moyen de lutte des travailleurs et travailleuses et augmentent la pression d’un risque financiers sur une population qui pousse déjà des cris de détresse à propos de leur situation socio-économique et du manque de considération des plus puissants et riches de la société. L’ordonnance du tribunal, en priorisant le droit du commerce face au droit de grève, acte en réalité une priorisation de la loi de maximisation des profits dans les mains de quelques uns, au détriment d’une précarisation de la vie du reste de la population. Cette nuit, les attaques contre les magasins Delhaize et les études d’huissiers sont des attaques contre cette distribution inégale du pouvoir, où copinent les instances étatiques et les patrons. La sourde oreille de la part des bourgeois n’éteindrera pas la révolte qui se montre régulière et tenace depuis de nombreuses semaines. Les actions, ayant pris la forme de tags, clashages de peinture, répendages d’huile, blocages de caddies, veulent défendre le droit de grève, lutter contre l’ultra-libéralisation de la société et appellent au boycott des magasins Delhaize.

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Contrôle social / Répression

Action de solidarité avec les grévistes de Delhaize

⚡ Action de solidarité avec les grévistes de Delhaize ce 13 mai 2023 à 10h devant le Delhaize Chazal, Av. Léon Mahillon 22, 1030 Schaerbeek. 🔥 Depuis le 7 mars 2023, les travailleuses et travailleurs de Delhaize essayent de faire entendre leurs droits. Ils sont en grève et se battent contre la franchisation et la déstructuration des droits sociaux dans le secteur retail. La réaction de Delhaize est d’une violence rarement égalée et le droit de grève est piétiné. Les grévistes sont menacés de lourdes amendent et la lutte socials légitime est réprimé. 🔥 Face à la violence du patronat, nous, clients, travailleuses et travailleurs de tous les secteurs, citoyennes et citoyens solidaires, avons décidé d’apporter notre soutiens aux Delhaiziennes et Delhaiziens. 🔥 Puisqu’elles et ils sont empêchés de mener leur grève, nous vous appelons toutes et tous à boycotter l’enseigne Delhaize jusqu’à ce que le conflit social se soit résolu en faveurs des travailleuses et des travailleurs de Delhaize. 🔥 Nous appelons aussi à rejoindre la manifestation du 22 mai 2023 des travailleur.euse.s du commerce… 👉 Motivé.e à soutenir les travailleur.euse.s de Delhaize en lutte et à défendre le droit de grève et à l’action collective, rejoignez le comité de soutien aux travailleuses et travailleurs de Delhaize : soutienluttedelhaize@gmail.com

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Économie / Anticapitalisme

Soirée d’info (et de soutien !) : Que se passe-t-il chez Delhaize ?

Le réseau ADES vous invite ce mardi 16 mai en soirée à une soirée d’information pour tout savoir sur le conflit au Delhaize. Depuis le 7 mars et l’annonce de Delhaize de vouloir franchiser ses 128 magasins intégrés, les travailleurs et travailleuses de Delhaize se battent comme des lions : piquet de grève devant les magasins, piquet de grève au dépôt pour bloquer les marchandises, sensibilisation des clients etc. Ils font face à des attaques sans cesse plus importantes : remise en question du droit de grève, fausses infos, attaques patronales etc. Le lundi 22 mai à Bruxelles a lieu une grande manifestation en soutien aux travailleuses et travailleurs de Delhaize et pour soutenir leur combat. Ils ont besoin de notre solidarité ! Mais de quoi est-il question ? • Pourquoi est-ce que Delhaize veut franchiser ses magasins ? En quoi cela sert-il leurs intérêts économiques ? • Quels sont les impacts de la franchisation sur les travailleur.euse.s ? En quoi la franchise va-t-elle provoquer des pertes d’emploi et diminuer les salaires et conditions de travail des travailleur.euse.s des magasins ? • Quelles sont les revendications ? Comment soutenir leur combat ? Quelle est la stratégie syndicale ? Pour en discuter avec vous, Clarisse Van Tichelen et Thomas Benoussaid, permanents syndicaux à la CNE (une des centrales syndicales des employé.e.s de delhaize) et un/e travailleur/e de Delhaize. Venez nombreux.euses ! • Accueil à partir de 19h • 19h30-21h : discussion • 21h : on continue autour d’un verre.

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Économie / Anticapitalisme

Création d’un comité de soutien aux grévistes de Delhaize

Depuis le 7 mars 2023, les travailleur.euse.s de Delhaize mènent une grève exemplaire. Ils font face à une répression de plus en plus dure et pourtant ils tiennent bon ! Ils ont besoin de notre soutien. Surtout que l’attaque sur les travailleur.euse.s de Delhaize est une attaque sur nos droits à tou.te.s. Il est plus que temps que nous répondions à la hauteur de l’enjeu et de la mobilisation des travailleur.euse.s de Delhaize. Ils et elles sont en grève contre le plan de la multinationale Ahold Delhaize de franchiser tous ces magasins intégrés, de vendre ses magasins et son personnel à des gérants indépendants. Pourtant l’entreprise est largement bénéficiaire. Il s’agit simplement de faire porter aux travailleurs, aux clients et à certains gérants indépendants le poids de la crise, de l’énorme concurrence dans le secteur et de sa probable restructuration future. Face à la mobilisation des travailleurs, la multinationale a multiplié les provocations, l’appel aux huissiers et à la police pour briser la grève. Les travailleurs ont répondu coup pour coup, bloqué les dépôts, adapté leur tactiques et maintiennent la pression sur les actionnaires. Ils appellent aujourd’hui au boycott de l’enseigne. Il est aujourd’hui évident qu’il ne s’agit pas simplement d’une attaque brutale sur les conditions de travail des travailleurs de Delhaize. Il s’agit aussi d’une accélération de l’uberisation du monde du travail. En effet, la soustraitance, la franchisation, les faux indépendants, l’intérim,… sont toutes des manœuvres qui visent à détruire les conditions collectives de travail, à individualiser les travailleur.euse.s dans leur relation avec leurs patrons et à contourner le droit social pour traiter les travailleurs comme des vulgaires marchandises. Au sommet de la pyramide, des actionnaires tout puissants qui règnent sur une société fragmentée et divisée où tous se débattent pour survivre pendant qu’ils s’enrichissent. Il s’agit aussi, et c’est fondamental, d’une attaque en règle sur le droit des travailleuses à s’organiser collectivement face au capitalisme. Dans le monde de Delhaize, il n’y a ni action collective, ni syndicats, ni droit de grève, il n’y a que le droit de propriété, la course à la croissance et au profit. Ce monde là s’auto-détruit et il menace de nous entraîner tou.te.s avec lui, il est plus que temps que nous soyons à la hauteur de l’attaque et que nous nous mobilisions avec les travailleur.euse.s face à Delhaize. Tous et toutes ensemble on peut les faire reculer ! Le jour se lève - Code Rouge - Rap Belge #Delhaize #greve

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Économie / Anticapitalisme

Retraite et franchisation : une violence institutionnelle cachée ?

Le front social est animé ces derniers temps. Que ce soit en France avec l’allongement de la carrière donnant droit à la retraite ou chez nous avec la volonté de massivement franchiser de l’enseigne commerciale Delhaize. Il nous semble qu’il existe des points communs entre ces deux situations a priori incomparables. [Un édito de SAW-B] Dans le premier cas, la politique fiscale d’Emmanuel Macron (qui consiste principalement à des réductions d’impôts pour les plus nantis et par des aides aux entreprises [1]) affaiblit les moyens de l’Etat. Comme il n’y a plus assez d’argent, il faut trouver des moyens quelque part : en obligeant à travailler plus longtemps. L’explication paraît limpide : si on ne le fait pas, le système va s’effondrer. Dans le second cas, la logique de deux commissions paritaires pour des mêmes emplois en fonction du statut du supermarché est un choix politique. D’un côté, le personnel des magasins intégrés bénéficie de meilleures conditions de salaire et de travail. De l’autre, le personnel des magasins franchisés, dépendant d’une autre commission paritaire, est moins bien loti. Impossible également d’avoir une négociation collective pour l’ensemble des travailleurs de tous les franchisés Delhaize. L’activité des supermarchés étant plus coûteuse quand elle est intégrée, les patrons de Delhaize ont fait leur choix et décidé de franchiser tous les magasins et de se séparer d’une partie de son personnel de la maison-mère. Dans les deux cas, celles et ceux qui paient le prix fort, ce sont les travailleurs et travailleuses. Ils perdent peu à peu foi dans le sens de leur travail tant leurs conditions se détériorent et les rémunérations ne sont plus proportionnelles à l’énergie qu’ils y consacrent. C’est qu’il y a un gouffre entre la vision du travail par les uns (ceux et celles qui légifèrent et contrôlent) et son vécu par les autres (ceux et celles qui le réalisent). La sociologue Dominique Méda [2] rappelle qu’un dispositif d’enquête longitudinale existe depuis 1978, avec une mise à jour tous les cinq ans. Celle-ci avait détecté le malaise au sein de l’hôpital, elle nous dit que la moitié des personnes associent travail et mal-être, que 44% des personnes pensent qu’elles ne pourront pas tenir jusqu’à 60 ans dans le même travail. Une enquête européenne montre aussi qu’en France, les contraintes physiques sont plus importantes qu’ailleurs, qu’il y a davantage de contraintes psychiques, plus de discriminations, plus de violence au travail, moins d’autonomie, moins de participation aux décisions. Comment se fait-il que de tels signaux restent ignorés par les décideurs ? Ce sont ces personnes qui ressentent dans leurs corps, dans leur tête, cette tension entre détérioration de leurs conditions de travail et aspirations à d’autres significations du travail qui protestent, se rebiffent, tentent de faire plier… mais rien n’y fait. Parfois, cela dégénère et ils sont montrés du doigt pour faire preuve de violence. Une violence...

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Classisme / Lutte des classes

Communiqué dHELLaize : Riposte à l’interdiction des piquets de grève Delhaize

Le 19 avril, le tribunal de première instance néerlandophone de Bruxelles avait donné raison à la direction de Delhaize dans le conflit qui l’oppose aux syndicats dans plusieurs magasins du groupe. Le jour même, alors que les travailleurs du magasin Delhaize de Mons tenaient un piquet de grève dès ce mercredi matin, une permanente syndicale de la CNE avait été menottée et embarquée par la police. Depuis, les interventions des huissiers, accompagnés par la police, ont redoublées. La nuit passée, en riposte à cette répression antisyndicale, des membres du collectif dHELLaize ont déversé de l’huile de vidange devant cinq entrées de magasins Delhaize de Chazal, Hankar, Molière, Fort Jaco et De Fré. Les entrées ont rendues impraticables : “Nous condamnons la justice qui se range aux côtés de la multinationale Ahold Delhaize en attaquant frontalement le droit de grève. Si les grèves sont interdites, alors les entrées deviendront impraticables”, expose le communiqué. Le barrage filtrant installé mercredi par les syndicats et les travailleurs au centre de distribution de la chaîne de supermarchés Delhaize à Zellik, dans la province du Brabant flamand, a par ailleurs été levé vers 9 heures jeudi. L’entreprise a fait appel à un huissier et à la police locale. Communiqué de Dhellaize : Cette nuit, cinq magasins Delhaize ont vu leurs entrées saccagées à coup d’huile de vidange. Cette attaque est une réponse au mépris du patronnat et fait face au soutien de la justice étatique dans la répression des travailleurs.ses. Le mercredi 19 avril, le tribunal de première instance néerlandophone de Bruxelles confirmait l’interdiciton des piquets de grève devant les Delhaize. Par cette décision, la justice étatique se range à nouveau aux côtés du patronnat de Delhaize pour réprimer la révolte de leurs travailleurs.ses. Dans la nuit du mercredi 26 avril, le collectif dHELLaize réagit au rapport de force en déversant une centaine de litres d’huile de vidange devant les entrées des 5 plus gros Delhaize de la capitale, à savoir Chazal, Hankar, Molière, Fort Jaco et De Fré. Parmi ces magasins, on compte aussi les endroits où les mouvements de résistance ont été fortement réprimés. Cette action s’inscrit toujours dans la lutte qui oppose le mépris de la direction de Delhaize à la détermination des employé.e.s et d’une population qui doit se satisfaire des miettes. Nous condamnons la justice qui se range aux côtés de la multinationale Ahold Delhaize en attaquant frontalement le droit de grève. Si les grèves sont interdites, alors les entrées deviendront impraticables. Nous le réaffirmons, les employé.es de Delhaize ne sont pas seul.es ! Tant que la répression continuera à se durcir, nos actions feront de même. Continuons à joindre nos forces aux travailleurs et travailleuses de Delhaize par tous les moyens nécessaires. Le collectif dHELLaize

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