Belgique

Extrême-droite / Antifascisme

Stop Arming Israël - 10 entreprises complices

Que des armes transitent par la Belgique ou que des composants et pièces détachées soient livrées à Israël n’a rien d’anodin. Même si la Belgique n’autorise pas directement l’exportation d’armes qui « renforcerait la capacité militaire d’Israël », des composants d’avions, de missiles et de drones sont bien produits en Belgique et la plus grande entreprise d’armes d’Israël à des filiales en Belgique. Peut-on réellement se dédouaner de leur implication dans les crimes de guerre commis par le gouvernement israélien ? Elbit : OIP & BATS Les entreprises BATS (Angleur), OIP Land Systems (Tournai) et OIP Sensor (Audernarde) appartiennent entièrement à Elbit systems, la plus grande entreprise israélienne d’armement. Elbit Systems, produit 85% des drones israéliens, et le tristement célèbre drone Hermes 450. Elle est le bras industriel du génocide en cours en Palestine. En Flandre, 17 licences d’exportation de biens militaires vers Israel ont été accordées à OIP Elbit Systems Audenarde entre octobre 2023 et fin 2024. La valeur totale des marchandises s’élève à 22,7 millions d’euros. Il s’agissait principalement de systèmes permettant aux armes à feu de viser plus précisément, tels que des viseurs et des équipements permettant de prendre des images thermiques. Les viseurs avec lesquelles des citoyen•nes innocent•es sont assasiné•es. Actuellement, les exportations d’OIP vers Israël finissent principalement dans les mains de l’armée belge. BATS de son côté, sert en partie à commercialiser la technologie d’Elbit Systems. Elbit Systems sème la mort, empêchons-la d’opérer en Belgique ! https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2025/02/05/wapen-export-israel-belgie-vlaanderen-brussel-wallonie/ Safran Aero Booster Safran Aero Boosters, détenu à 31% par le gouvernement wallon, produit à Herstal des composantes des avions de guerre américain F-15 et F-16. Ces avions finissent entre les mains de l’armée israélienne, et servent à bombarder la Palestine. Le gouvernement wallon et Safran ne doivent pas permettre à des pièces fabriquées en Belgique de se retrouver entre les mains de l’armée israélienne ! Ailleurs dans le monde, le groupe français Safran est complice du génocide en cours puisqu’il vend ses technologies au gouvernement israélien notamment pour son dôme de fer, et co-développe des technologies avec plusieurs entreprises d’armement israéliennes. En Belgique, Safran possède 3 sites opérationnels : un site de production de réacteur utilisé pour les F-15, un centre d’essai à Liers et Safran Aircraft Engine Services à Zaventem et Steenokkerzeel. Nous exigeons de Safran qu’il cesse sa complicité avec le génocide en cours ! https://www.rtbf.be/article/investigation-sur-les-ventes-d-armes-wallonnes-notre-enquete-en-sources-ouvertes-montre-les-failles-du-dispositif-11496483 https://www.vredesactie.be/sites/default/files/2025-03/Belgische%20onderdelen%20in%20Israe%CC%88lische%20gevechtsvliegtuigen.pdf BMT Aerospace Le groupe BMT...

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23 juin - journée - Belgique

Appel à mobilisation - Stop arming Israël Belgium

✊ Passez à l’action le 23 juin : appelez vos ami-es, formez un groupe et inscrivez-vous (avant le 16 juin) pour perturber une entreprise complice du génocide. stop-arming-israel-belgium.com ✊ Kom in actie op 23 juni : nodig je vrienden uit, vorm een ​​groepje en schrijf je in om de medeplichtige wapenindustrie te verstoren. stop-arming-israel-belgium.com ⚠️ STOP ARMING ISRAEL ! ACT FOR GAZA ! ⚠️ FR // 📣 ACTION DE MASSE LE 23 JUIN POUR GAZA 🇵🇸 Solidarité avec la Palestine ! Au moins 61,709 personnes tuées, 95% de terres incultivables, 90 % de logements détruits, 100% de la population exposée à la famine : la violence d’Israël ne fait que croître. En Belgique, des entreprises sont complices de ces massacres et de ce génocide. Nos gouvernements laissent faire. Seul un mouvement populaire en soutien à la lutte du peuple palestinien peut mettre un terme à cette complicité ! ✊ Passez à l’action le 23 juin : appelez vos ami-es, formez un groupe et inscrivez-vous (avant le 16 juin) pour perturber une entreprise complice du génocide. stop-arming-israel-belgium.com NL // 📣 MASSA ACTIE VOOR GAZA OP 23 JUNI 🇵🇸 Solidariteitsactie met Palestina ! Minstens 61.709 mensen vermoord, 95% van het landverwoest, 90% van de gebouwen vernield, 100% van de bevolking geconfronteerd met hongersnood : het geweld van Israël neemt alleen maar toe. Belgische bedrijven zijn medeplichtig aan dit bloedbad en deze genocide en onze regeringen kijken gewoon weg. Enkel een burgerbeweging kan een einde maken aan deze medeplichtigheid ! ✊ Kom in actie op 23 juni : nodig je vrienden uit, vorm een ​​groepje en schrijf je in om de medeplichtige wapenindustrie te verstoren. stop-arming-israel-belgium.com #FreePalestine #StopTheGenocide

Écologie

Formation à l’action directe et à la désobéissance civile

NL - Training in directe actie en burgerlijke ongehoorzaamheid, 7 juni, 10u-17u. De training zal plaatsvinden in Brussel. We zullen de exacte locatie delen met de deelnemers zodra we daar meer duidelijkheid over hebben. De training is maximaal drietalig (NL/EN/FR), afhankelijk van de noden van de deelnemers. Wat je kan verwachten - Wil je graag meedoen aan grote acties van burgerlijke ongehoorzaamheid, zoals Code Rood, Ende Gelände, of de aangekondigde actie van Stop Arming Israel Belgium op 23 juni, maar voelt het allemaal wat onbekend ? Of heb je wel al ervaring en ontmoet je graag mensen die hier ook mee bezig zijn ? Dan ben je zeker welkom ! We leren op een interactieve manier met oefeningen en uitwisseling tussen deelnemers. In het programma maken we ruimte voor : elkaar leren kennen, manieren om te bouwen meer veiligheid binnen acties, informatie over je rechten en wat je kan verwachten van de politie, omgaan met stress en andere emoties, hoe samen beslissingen nemen onder tijdsdruk, ... Registratieformulier : https://cryptpad.fr/form/#/2/form/view/u1AhfYxwAtpJkrweQMhJ-6zByzy5svCpPGEAur2X8B8/ EN - Training in direct action and civil disobedience the 7th of june, 10h-17h. The training will take place in Brussels. We’ll share the exact location with participants once we have more information. The training will be up to trilingual (NL/EN/FR), depending on the needs of the participants. What to expect - Would you like to participate in large scale actions of civil disobedience such as Code Rouge, Ende Gelände or the action announced by Stop Arming Israel Belgium on the 23rd of june, but does it feel a bit like unknow terrain ? Or do you have experience with these kind of actions and just want to meet others who are also involved ? Whatever your case : you’re most welcome ! We’ll learn in an interactive way with practical exercises and exchange between participants. In the programme there’s space for : getting to know each other, how to build more safety during actions, what can you expect from the police and what are your rights, how do we take decisions together under stress, how to handle stress and other emotions, ... Registration form : https://cryptpad.fr/form/#/2/form/view/u1AhfYxwAtpJkrweQMhJ-6zByzy5svCpPGEAur2X8B8/ FR - Formation à l’action directe et à la désobéissance civile, 7 juin, 10h-17h. La formation aura lieu à Bruxelles. Le lieu exact sera partagé avec les participant.e.s dès qu’il est confirmé. La formation sera max en trois langues (NL/EN/FR), selon les besoins des participant.e.s. A quoi s’attendre ? Tu as envie de participer à des actions de masse de désobéissance civile telles que Code Rouge, Ende Gelände ou l’action de Stop Arming Israel Belgium du 23 juin, mais tout ça est un peu un terrain inconnu ? Ou tu es expérimenté.e et tu as juste envie de rencontrer d’autres personnes qui elleux aussi participent à ce genre d’actions ? Tu es bienvenu.e de toute façon ! On apprendra de façon...

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Médias

LE CRI #7 - une émission des personnes privées de libertés

Le CRI #7 - La vie sociale et les relations en prison. Dans cette nouvelle émission les participants parlent des relations sociales et de leur vie quotidienne en prison. Réalisation : Jamal, Faouzi, Serhat, Taoufik, Sayour, Gaetan, Djibril, avec l’aide de Ben et Despina. Arrangement sonore et Mixage : Jean-Noël Boissé Si vous avez envie de nous contacter : lecri@gsara.be LE CRI est une émission réalisée et animée par des personnes privées de liberté. Chaque jeudi soir, un atelier d’expression radiophonique est organisé par le GSARA asbl et La Fondation pour l’Assistance Morale aux Détenus à la prison de Haren. Les participants décident ensemble d’une question ou d’une problématique sur la vie quotidienne et les difficultés de l’enfermement carcéral, puis ils préparent l’enregistrement qui se réalise dans les conditions du direct. C’est une émission de débat entre les détenus sur leur condition de vie et l’univers carcéral. L’atelier à lieu une fois par semaine et nous enregistrons une émission par mois dans les conditions d’un direct (les contraintes de la prison ne permettent pas d’enregistrer en direct). Les participants, avec l’accompagnement de l’animateur décident ensemble d’un sujet ou d’une thématique à aborder, préparent l’émission, le contenu, la conduite, l’organisation puis enregistrent. La partie technique est aux mains de l’animateur (parfois avec le soutien d’un des participants). L’émission est donc un échange d’idées et de points de vue des participants sur un sujet particulier, choisi et décidé par eux-mêmes. Il y a des parties musicales. Souvent, un ou plusieurs participants souhaitent chanter, lire un texte ou proposer un choix musical. Ces éléments viennent ponctuer les différentes parties de l’émission. Les génériques (début et fin), les virgules sonores sont réalisées et enregistrées par les participants.

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Extrême-droite / Antifascisme

Juifs et Juives contre le génocide commis par Israël à Gaza

JUIF·VES EN BELGIQUE CONTRE LE GÉNOCIDE COMMIS PAR ISRAËL À GAZA 5 juin 2025, 18h15 Ministère des Affaires Étrangères Nous, Juif·ves de Belgique, dénonçons le génocide en cours à Gaza depuis plus d’un an et demi et le blocus total imposé par Israël, qui prive délibérément la population d’eau, de nourriture et de médicaments. Nous condamnons les choix politiques éminemment racistes des dirigeants israéliens qui discriminent, oppriment et massacrent les Palestinien·nes. Israël ne nous représente pas. En prétendant erronément représenter l’ensemble des Juif·ves, le gouvernement israélien associe les communautés juives du monde entier à ses crimes inacceptables. Nous ne pouvons admettre que la lutte, nécessaire, contre l’antisémitisme soit instrumentalisée pour justifier à la fois des crimes de guerres et contre l’humanité, une coupable indulgence envers l’État qui les commet et une tendance à criminaliser celles et ceux qui osent les dénoncer. Nous demandons aux autorités belges et européennes, en tant que nos représentantes, qu’elles mettent tout en œuvre pour contraindre Israël à cesser son offensive meurtrière à Gaza et à lever son blocus sur la nourriture et l’aide humanitaire. Nous appelons également à la reconnaissance inconditionnelle de droit à l’auto-détermination du peuple palestinien. Nous demandons à la Belgique et l’Union Européenne : qu’elles imposent un embargo militaire complet sur Israël ; qu’elles suspendent l’Accord d’association de l’UE avec Israël, en vertu de l’article 2 relatif au respect des droits humains ; qu’elles renforcent leurs efforts en vue de garantir sans délai l’accès à l’aide humanitaire et à la reconstruction, et prennent des sanctions si les autorités israéliennes continuent de s’y opposer ; qu’elles veillent rigoureusement au respect du droit international en prenant des sanctions à l’égard des dirigeants politiques et militaires coupables de violations, en soutenant les enquêtes en cours de la Cour pénale internationale (CPI), et en arrêtant les personnes poursuivies pour crimes internationaux lorsqu’elles se trouvent sur leur territoire. AJAB (Alliance Juive Antisioniste en Belgique), EAJS (Een Andere Joodse Stem), UPJB (Union des Progressistes Juifs de Belgiques)

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17 juin - 19h00 - La Chaumière

Collectif Patouche

Lancement de Patouche, collectif belge de personnes concernées par l’inceste et les violences sexuelles dans l’enfance. Le collectif Patouche est un collectif belge de personnes concernées par l’inceste et les violences sexuelles dans l’enfance. Il met en place des cercles de réconfort et des conférences sur cette thématique. Patouche, un cercle de réconfort pour les victimes d’inceste et de violences sexuelles dans l’enfance. Tu as subi l’inceste ou des violences sexuelles dans l’enfance. Tu n’as pas envie de rester seul.e. Nous avons une proposition pour toi : PATOUCHE, un cercle de réconfort créé par et pour des personnes concernées, où chaque voix mérite d’être entendue et crue. Viens partager ou écouter, c’est comme tu préfères. Viens pleurer ou rire, c’est comme tu veux. Nous t’accueillons dans une atmosphère de partage et de bienveillance dans laquelle les mains se serrent et s’entraident pour créer des liens authentiques. Rejoins-nous pour échanger librement, partager des ressources, chercher des infos et avancer ensemble vers un meilleur avenir, nous nous le souhaitons. Première rencontre : le mardi 17 juin 2025 de 19h à 21h à La Chaumière (Rue de Corroy, 2 - 1325 Chaumont-Gistoux) - https://lachaumiere1325.be OU le dimanche 22 juin 2025 de 14h à 16h à La Vieille Chéchette (Rue du Montenegro, 2 à Saint-Gilles) https://chechette.be Comme il s’agit d’un groupe de soutien, ce groupe ne disposera pas de psychologue. Le contenu des séances se construira avec les participant.e.s. Prix libre. Nombre limité de places. Réservation conseillée : patouche@riseup.net Rencontre avec Lisa Mac Manus le 20 juin à La Maison qui Chante à Ixelles. L’inceste et les violences sexuelles envers les enfants : un impensé impensable : Rencontre avec Lisa Mac Manus Dans le cadre d’un cycle de rencontres organisé par le Collectif Patouche, la psychotraumatologue Lisa Mac Manus viendra expliquer la complexité du vécu traumatique des victimes d’inceste et de violences sexuelles pendant l’enfance. En Belgique, aucune statistique officielle ne permet d’évaluer l’ampleur de ce phénomène sociétal. On estime toutefois que deux à trois élèves par classe en sont victimes. Derrière ce chiffre saisissant se cachent des êtres humains abîmés dans toutes les sphères de leur existence, qui se débattent avec les conséquences lourdes des violences subies. Un éclairage sera notamment apporté sur autant de symptômes que l’état de stress post-traumatique chronique, la dissociation ou encore l’amnésie. La difficulté de la prise en charge des victimes sera aussi abordée. La rencontre sera ponctuée d’un intermède musical et suivie d’un échange avec le public. La Maison qui chante - Rue du Viaduc, 122 à 1050 Ixelles Entrée à prix libre. Infos et inscriptions : patouche@riseup.net Patouche est soutenu par la Fondation Mycelium.

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Santé / Soins

Soutien & Rétablissement, c’est quoi ?

Que faisons nous ? Quels sont nos outils ? Que pouvons-nous proposer à ton groupe affinitaire ? A ton collectif ? L’équipe de Soutien & Rétablissement (S&R) – en quelques mots ! L’une des choses les plus étonnantes des activistes et des collectifs militants est que nous nous exposons souvent délibérément à des stress et à la violence si nous pensons que c’est nécessaire. De plus, par la structure de nos groupes, nous portons de nombreuses responsabilités humaines et activités pouvant nous exposer à des stress intenses et/ou prolongés. Ce qui est également étonnant, c’est le peu que nous savons des effets psychologiques des stress élevés, prolongés et de la violence. Nous pourrions être préparé.e.s et nous soutenir les un.e.s et les autres face aux conséquences mentales et émotionnelles d’expériences stressantes. L’une des bonnes pratiques de soutien mutuel consiste à travailler collectivement sur les structures et les moyens déjà à notre disposition pour nous donner plus de capacités dans ce que nous avons à traverser : burn out, stress aïgus, traumatismes, deuils, enfermement, prison... Lorsque l’on est en lutte, ces événements sont plus fréquents et en prendre soin est une pierre angulaire pour continuer à lutter à long termes. S&R a été créé en réaction à trop de burn-out et de drop-out militants. Le drop-out, c’est quand une personne quitte l’activisme parce que c’était trop et que revenir dedans est un pas trop important ou stressant, même si c’est mélangé à plein de raisons de vie. S&R est un réseau d’activistes qui s’étend des Pays-Bas à la France en passant par la Belgique. S&R, que peut-on vous proposer ? Notre action est fondée sur trois axes : avant, pendant et après l’action. avant l’action - le soutien aux organisateurices car cela vient avec un stress d’organisation / répression, et la préparation à l’action directe des groupe affinitaires qui le veulent pour qu’iels soient mieux prêt.e.s pour affronter les conséquences du stress, individuellement et collectivement. Cela peut prendre la forme de briefings, d’ateliers ou encore de formations. pendant l’action - vous nous verrez distribuer les flyers, épauler les activistes en action, parler avec les personnes sur le terrain, proposer des moments hors des lieux d’intensité pour redescendre, proposer des activités collectives en blocage, soutenir les équipes d’organisation qui font appel à nous... après l’action - soutenir les activistes dans les moments post action, la récupération et potentiellement dans les réactions à haut stress. Que ce soit directement après ou des mois plus tard. Typiquement, on propose des moments de soutien individuel (entretien en présence ou par Signal) ou collectifs (aide aux débriefings).Quels sont nos outils ? On a compilé des connaissances et des ateliers de plusieurs collectifs et personnes, citons : Dhjana, Ulex, Training4Change, Seeds for Change, the Work that reconnects, les travaux sur la psychotraumatologie...

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Guerre / Antimilitarisme

Critères d’entrée élargis pour le recrutement militaire

« Il nous faut plus de monde » a déclaré le ministre de La Défense Théo Francken ( N-VA), l’armée belge va revoir complètement ses critères d’entrée pour élargir son vivier de recrutement. Elle s’apprête à réviser en profondeur ses critères d’admission : relèvement de l’âge limite de recrutement, assouplissement des exigences de santé et ouverture à des profils atypiques. L’armée veut recruter massivement pour atteindre un effectif de plus de 40.000 militaires et civils à l’horizon 2029 : 29.000 soldats, 5.700 civils et quelques milliers de réservistes. À partir du 21 juillet, « Les Composantes » de La Défense seront à nouveau appelées « Forces », une appellation en phase avec un état de préparation accru et une croissance accélérée de l’armée, déclare Théo Francken. Frederik Vansina, chef de la Défense, estime que le gouvernement doit décréter l’état de crise pour ne plus devoir respecter des marchés publics trop longs, mais aussi pouvoir engager des militaires. S’ajoute à cela, la cessation de la vente des anciens bâtiments militaires, un plan de mobilité qui identifiera les investissements à réaliser dans les infrastructures civiles (routes, ports, etc.) pour faciliter les transports militaires, les mouvements de grande ampleur. Cette année, la Défense a l’ambition de recruter 4500 personnes : 2.500 militaires en service actif, 960 civils et 1.050 réservistes ( notre article ici ).

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Écologie

Tous·te·s au 1er Mai Révolutionnaire 2025 !

Combien de pas encore ? Combien faudra-t-il encore de pas vers le fascisme pour décréter que, cette fois, on y est ? Et finalement, est-ce bien ce qui importe ? La question qui devrait nous préoccuper serait plutôt comment chacun de ces pas ces dernières années a été fait dans cette direction. Comment chaque crise — économique, climatique, sanitaire — et chaque “solution” portée par la bourgeoisie a permis de converger vers un repli réactionnaire. La précarisation des populations, la répression qui s’abat sur les militant·e·s et sur les jeunes dans les quartiers, la normalisation des idées d’extrême droite et leur implantation dans les politiques gouvernementales sont autant de conséquences des mesures prises en réponse à des crises que le capitalisme a lui-même créées. Tout cela ne vise en réalité qu’à diviser notre classe pour mieux régner et les solutions proposées par les réformistes ne servent qu’a refouler temporairement l’arrivée de la prochaine crise. En Europe et au-delà, le fascisme et la guerre semblent être, à nouveau, le seul salut pour un système capitaliste en crise. L’augmentation de ces violences nous laisse dans un état de sidération. Nous sommes tristes, en colère et effrayé·e·s. Mais cela ne doit pas pour autant nous mettre à terre. Face à l’accélération de ces attaques, nous n’avons plus le temps pour l’indignation : il est temps de passer à l’action. L’État mène une guerre de classes permanente sur son territoire contre les travailleur·euse·s, contre les chômeur·euse·s, les personnes précaires, les minorités de genre, les jeunes, les vieux, les personnes racisées, les sans-papiers. Mais aussi hors de ces frontières, par ses politiques imperialistes-coloniales contre les migrant·e·s, contre les peuples palestinien, kurde, soudanais, congolais, et même contre la biosphère en général… Là où le mythe du “camp de la démocratie” est de moins en moins crédible, l’impérialisme montre son vrai visage. Le capitalisme entre dans une phase de guerre totale et nous n’avons plus vraiment le choix : la seule question qui importe aujourd’hui est de savoir comment nous allons résister, ensemble, contre lui. De fortes mobilisations ont vu le jour ces derniers temps, avec la démonstration de force du 13 février, le mouvement pour la libération totale de la Palestine, l’organisation de fronts antifascistes, les piquets de grève (Audi, Delhaize, 8 mars, etc.) les comités contre les violences policières, etc. Nous devons investir ces espaces de résistance, renforcer la solidarité entre eux et coordonner nos actions. Refusons de céder à cette injonction à nous replier sur nous-mêmes, restons uni·e·s face à la violence de l’État, organisons-nous, luttons, ne reculons pas. Nous appelons tout le monde à nous rejoindre pour ne faire qu’un contre les attaques de l’État capitaliste. Plus de temps pour l’indignation, passons à l’organisation. 1ER MAI TOUTE L’ANNÉE.

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Extrême-droite / Antifascisme

ALERTEEXPULSION COLLECTIVE VERS L’IRAK PRÉVUE CE MARDI 29/04/2025

Une expulsion collective par vol sécurisé vers l’Irak est prévue ce mardi 29 avril 2025 très tôt le matin (4h25), pour une dizaine de personnes (au moins) de nationalité irakienne enfermées dans des centres de détention en Belgique. Il s’agit d’un avion militaire financé par l’agence européenne Frontex, qui partira de l’aéroport de Francfort en Allemagne, et fera escale dans plusieurs autres pays européens afin d’y emmener d’autres personnes de nationalité irakienne. Cette expulsion depuis Francfort a été confirmée par le collectif allemand NoBorderAssembly (via leur projet d’alerte Deportation Alarm) [1]. Pour la Belgique, les personnes seront embarquée depuis la base militaire de Melsbroek (à proximité de l’aéroport de Zaventem), pour ensuite être emmenées vers Bagdad. Actuellement, une dizaine de personnes d’origine irakienne détenues dans plusieurs centres fermés belges sont concernées. Certaines ont été déjà transférées ce dimanche matin au centre 127bis, situé à proximité de la base militaire de Melsbroek. Au centre de Merksplas, on nous informe que plusieurs personnes ont été placées en cellules d’isolement. Les autres personnes en détention qui nous ont alerté du vol nous informent également qu’un retour pour ces personnes vers l’Irak est dangereux pour des raisons de sécurité, au vu des conflits et tensions en cours dans le pays. Les personnes concernées sont très inquiètes : certain·es vivent en Belgique depuis des années, et ont leur famille, et leurs enfants ici. Nous apprenons également qu’une des personnes menacées d’expulsion vient tout juste de devenir père, et a seulement pu voir le nouveau-né par appel vidéo. Une expulsion par un vol militaire implique que, tout le long du vol, les personnes déportées sont escortées par des agent·es de police belges, et qu’il n’y aucun·e autre passager·ère présent·e dans l’avion. Les violences policières y sont habituelles [2], et tout est mis en place pour forcer les personnes à monter dans l’avion et à rester calmes durant le vol. Toute résistance est rendue impossible. Les expulsions et la peur des expulsions sont le quotidien des personnes détenues en centre fermé. Nous nous opposons fermement à toutes les expulsions, actes violents commis par les États européens avec la complicité des pays d’origines. Ces déportations ont lieu dans le silence le plus complet, sans regard ni contrôle de la violence qui est commise pendant celles-ci. Notre soutien le plus total va aux personnes qui sont menacées d’expulsion vers l’Irak ce mardi, ainsi qu’à toutes les autres personnes enfermées en centres de détention et elles-mêmes constamment menacées d’expulsion. ALERT – COLLECTIVE DEPORTATION TO IRAQ SCHEDULED FOR TUESDAY, 29/04/2025 WARNING – COLLECTIEVE UITZETTING RICHTING IRAK VOORZIEN DEZE DINSDAG 29 APRIL 2025

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Contrôle social / Répression

Rififi à la police fédérale

Une crise a récemment éclaté au sein de la police fédérale. Le syndicat libéral SLFP dénonce une “crise éthique et administrative” au sommet de la police fédérale, visant commissaire général Eric Snoeck, nommé à la tête de la police fédérale. Selon le SLFP : “Notre confiance dans le commissaire général et sa politique est inexistante.” Le syndicat libéral fait référence à un rapport qui repose sur une enquête menée auprès de plus de 1.700 policiers impliqués dans des enquêtes sur le crime organisé, la criminalité liée aux drogues, la fraude financière et la corruption. Il fait état de “conflits persistants” sur le lieu de travail et de harcèlement, mais aussi d’un manque de confiance envers la direction, de tensions avec la hiérarchie, et d’une véritable “culture de la peur”. L’enquête a été menée il y a deux ans, mais les résultats n’ont été communiqués aux syndicats que récemment. Le SLFP affirme qu’il y a eu une tentative d’étouffement de l’affaire pour protéger Snoeck : celui-ci était, entre 2019 et 2023, à la tête de la police judiciaire, ces résultats alarmants sont apparus sous sa direction. Le SLFP estime que si Snoeck ne les a pas partagés à l’époque avec les syndicats ou les membres du personnel, c’était pour ne pas compromettre sa nomination à la tête de la police fédérale. La porte-parole de la police fédérale nie toute volonté de dissimulation, Eric Snoeck

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Extrême-droite / Antifascisme

Témoignage audio “C’est pas un centre pour illégaux, c’est une prison”

Témoignage d’un homme, détenu au centre fermé de Bruges Transcription (FR) “Je voudrais témoigner pour ce qui se passe ici dans le centre parce que on est vraiment dans des mauvaises conditions. On prend la douche une fois par jour. Les repas ne sont pas bien. La sécurité se comporte mal avec nous. Et surtout, le soir quand on rentre à partir de 22h30, on n’a plus accès à notre téléphone, on ne peut plus appeler, ils nous prennent notre téléphone. Si tu parles mal avec la sécurité, ils te mettent au cachot, pour même rien du tout. Sans bagarrer, sans dire des gros mots. On te met au cachot pour même rien. Là déjà il y a quatre personnes qu’ils ont mis au cachot. Et pendant le ramadan, ils ont arrêté la nourriture qui venait de la mosquée. Ils ont refusé que ça rentre. Ça venait de la mosquée, de la part de l’imam. Ils ont dit comme quoi ça ne peut pas rentrer, on doit manger le repas qu’ils nous donnent. Hier aussi il y a quelqu’un qui a voulu se suicider. Il est pas bien, il a mal au cœur, il arrive pas à respirer du tout, il a fait un malaise deux ou trois fois. Même aujourd’hui, il a fait un malaise dehors pendant qu’on se promenait. Il a demandé à changer de centre. D’habitude c’est lui qui motive tout le monde pour se révolter, du coup ils l’ont mis au cachot. Vraiment, la sécurité se comporte mal avec nous. Du moment que tu parles mal, après ils te mettent au cachot. Et même si t’as mal et que tu demandes à aller voir un médecin dehors, ils acceptent pas. On t’emmène ici voir une infirmière, on te donne des médicaments, on te dit que tout va bien. Moi depuis que je suis là ça fait un mois j’ai mal au ventre. Je demande d’aller voir un médecin, de faire une prise de sang. Ils me disent y’a rien de grave. Et depuis lors ça ne va pas du tout. Aujourd’hui ils voulaient m’emmener à l’aéroport, mais j’ai refusé d’y aller. Ils m’ont dit après ils vont me tenir au courant si je vais aller à l’aéroport ou pas. Mais ils m’ont pas dit encore, vu que j’ai refusé. J’ai juste dit à l’assistante : moi n’y vais pas. Je ne peux pas y aller. Elle m’a dit qu’elle va voir la décision après et elle va me dire. Elle m’a encore rien dit. Vraiment, ici ça va pas, Bruges ça va pas. 19 personnes dans une chambre ! Ça dort pas la nuit. Il y a des gens malades, il y a des gens qui ronflent, y’a des gens qui vont aux toilettes toute la nuit parce qu’ils ont mal au ventre. Et ça dort pas de la nuit. Et la journée ils interdisent de dormir. C’est vraiment de la merde ici. C’est pas un centre pour illégaux, c’est une prison.Vraiment ça ne va pas du tout. Tout ce qui les arrange, c’est quand ils veulent te ramener chez toi : ils te forcent à y aller. Ici ça fait un mois, mais ça fait en tout 5 mois que je suis enfermé. En fait, j’ai été transféré de Merksplas et ils m’ont ramené ici. Le 14 [avril], ça va faire 5 mois. Ils transfèrent les gens comme ça, comme ils veulent. Ici y’a des gens ils ont des familles, des enfants. Y’en a ils sont nés ici, on leur...

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Santé / Soins

LE CRI une émission des personnes privées de libertés

Le CRI - #6 - Les détenus parlent du blocage de la prison Dans cette nouvelle émission, les participants parlent des conséquences sur leur quotidien du blocage de la prison. Réalisation : Jamal, Serhat, Ghost, Sayour, Faouzi, Gaetan, Djibril, Taoufik, avec l’aide de Ben et Despina. Arrangement sonore et Mixage : Maxime Thomas L’émission est diffusée sur : . Radio Air Libre 87.7 MHz - Dernier jeudi du mois - 19:30 Retour ligne automatiqueRetour ligne automatique . Radio Campus 92.1 FM - Premier mardi du mois - 10:00Retour ligne automatiqueRetour ligne automatique . Radio Panik 105.4 FM - Premier jeudi du mois - 11:00 Si vous avez envie de nous contacter : lecri@gsara.be Bonnes écoutes à tout.e.s. LE CRI est une émission réalisée et animée par des personnes privées de liberté. Chaque jeudi soir, un atelier d’expression radiophonique est organisé par le GSARA asbl et La Fondation pour l’Assistance Morale aux Détenus à la prison de Haren. Les participants décident ensemble d’une question ou d’une problématique sur la vie quotidienne et les difficultés de l’enfermement carcéral, puis ils préparent l’enregistrement qui se réalise dans les conditions du direct. C’est une émission de débat entre les détenus sur leur condition de vie et l’univers carcéral. L’atelier à lieu une fois par semaine et nous enregistrons une émission par mois dans les conditions d’un direct (les contraintes de la prison ne permettent pas d’enregistrer en direct). Les participants, avec l’accompagnement de l’animateur décident ensemble d’un sujet ou d’une thématique à aborder, préparent l’émission, le contenu, la conduite, l’organisation puis enregistrent. La partie technique est aux mains de l’animateur (parfois avec le soutien d’un des participants). L’émission est donc un échange d’idées et de points de vue des participants sur un sujet particulier, choisi et décidé par eux-mêmes. Il y a des parties musicales. Souvent, un ou plusieurs participants souhaitent chanter, lire un texte ou proposer un choix musical. Ces éléments viennent ponctuer les différentes parties de l’émission. Les génériques (début et fin), les virgules sonores sont réalisées et enregistrées par les participants.

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Économie / Anticapitalisme

Complex anarchism symposium

With the upcoming Complex Anarchism Symposium, we will be exploring the intersection between anarchism and complexity science. Anarchy, despite its popular definition as a state of disorder, is rather a mode of being where we organize ourselves voluntarily, that is, without coercion from a central controller or hierarchical system. Such decentralized organization happens to be a characteristic feature of many complex systems — with their many interacting components, these systems exhibit emergent patterns and self-organized goals. During the symposium, we aim to apply and explore the interplay between these practices and concepts in order to experiment with alternative ways to organize our society. (FR/NL au dessus/zie onder) About With the upcoming Complex Anarchism Symposium, we will be exploring the intersection between anarchism and complexity science. Anarchy, despite its popular definition as a state of disorder, is rather a mode of being where we organize ourselves voluntarily, that is, without coercion from a central controller or hierarchical system. Such decentralized organization happens to be a characteristic feature of many complex systems — with their many interacting components, these systems exhibit emergent patterns and self-organized goals. During the symposium, we aim to apply and explore the interplay between these practices and concepts in order to experiment with alternative ways to organize our society. Below you can find more information on suggested topics, methodology and ways to contribute. In our vision text you can find more background info on the motivations and ideas underpinning this event. Time and location Timing : May 19-23, 2025 Location : Brussels region, Belgium. From Monday evening to Friday, we will be staying at ’Den Everketel’, a scouting location in Vilvoorde, near Brussels. Sleeping options include a dormitory or tents. On Monday, we will spend the day at the Caldarium in Brussels (Wautierstraat 121, 1020 Laken). If you can only join for one day, Monday is the best option. Costs + Funding We ask for a sliding-scale or free donation, either to cover basic living costs or to support the expenses of the organizers, some speakers, and those who cannot afford to contribute as much. Sliding scale fee : 0-120 : in need → below coverage, as is made available via solidarity funds 120 : basic → covers rent / food / technical aspects 200 : standard → covers basic + travel expenses for contributors and organizers 400 : standard + solidarity / those externally funded → covers basic + expenses for contributors and organizers + those in need We’re on a shoestring budget. At the moment, production costs are low (550 euro rent for 5 days), but we are still looking for catering/technical options. We will update you as soon as the costs are confirmed. We are also applying to a couple funding options with some optimism, but we have the chance of being denied. Due to...

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Extrême-droite / Antifascisme

LES MINEUR·ES EN CENTRE FERMÉ

Mars 2025 Depuis le début de l’année 2025, nous apprenons par des co-détenu·es, des proches et des associations, la présence de personnes mineures en centre fermé. Suite à la campagne menée en 2016 par des organisations et citoyen·nes intitulée “On n’enferme pas un enfant. Point.”, la détention des enfants pour des raisons migratoires a été interdite depuis 2024. L’État Belge ne peut donc plus enfermer des personnes mineures en centre fermé. Et pourtant, de nombreux·ses mineur·es se retrouvent écarté·es de leurs proches, et enfermé·es derrière ces murs en attendant leur expulsion. Nous partageons avec vous certaines situations dont nous avons eu connaissance. Un jeune mineur détenu à Bruges Le 20 janvier, une professeure nous signale l’arrestation de l’un de ses élèves, lors d’une interview à laquelle elle l’a accompagné pour une demande d’asile à Bruxelles. Le jeune de 16 ans vivait dans sa famille en Belgique depuis quelques mois, et avait en sa possession son passeport (qui attestait de son âge). En septembre dernier, un test osseux aurait cependant déterminé qu’il serait majeur. Encore une nouvelle preuve de la non-pertinence des tests osseux et autres examens médicaux prétendant pouvoir déterminer l’âge d’une personne. Aujourd’hui, il est menacé d’être expulsé vers la Pologne, le pays dans lequel il a déposé ses empreintes en arrivant sur le territoire européen. Trois mineurs détenus au 127bis Le 12 janvier, des détenus nous alertent de la présence de deux jeunes garçons mineurs dans le centre 127bis, à Steenokkerzeel. Ils ont respectivement 16 et 17 ans, et sont enfermés l’un depuis décembre 2024 et l’autre depuis janvier 2025. L’Office des étrangers ne reconnaît pas les documents en leur possession qui attestent de leur statut de minorité et décide d’avoir recours au test osseux. Ce test aurait déterminé leurs âges à respectivement 18 et 21 ans. Les jeunes sont menacés d’expulsion vers la Croatie et l’Autriche, les pays dans lesquels ils ont déposés leurs empreintes. Les co-détenus nous expriment leurs inquiétudes concernant la présence des deux jeunes dans un environnement imprégné de tensions et violences. Ils nous disent : “Un des jeunes pleure tout le temps. Il est vraiment en souffrance.“ Le mardi 28 janvier, l’un des deux jeunes garçons, J., est expulsé en matinée sur un vol vers la Croatie. Malgré sa volonté de résister, il a été emmené de force, menotté aux mains et pieds, accompagné par plusieurs agent·es de police. Un visiteur témoigne : “J. parlait régulièrement des dures conditions de détention et de la répression générale des personnes enfermées. Il gardait néanmoins espoir de pouvoir rester en Belgique, où résident toutes les personnes qu‘il connaît.“ L’autre jeune garçon, S., aurait fini par accepter un retour vers l’Autriche, pour mettre fin à son enfermement. Un troisième jeune garçon mineur serait arrivé au 127bis le 4 février. Un test osseux aurait été demandé pour déterminer son âge,...

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Extrême-droite / Antifascisme

Politique sécuritaire répressive de l’Arizona

Les mesures envisagées par le gouvernement Arizona visent à « renforcer » la présence et « l’efficacité » policières, la surveillance et l’approche répressive. l’Arizona annonce comme « priorité absolue », une politique de sécurité claire et intégrée. 445 millions d’euros supplémentaires pour l’Intérieur. Certaines tâches policières seront attribuées à des sociétés privées. Mise en place d’une évaluation récurrente de l’efficience de la police fédérale. Fusion « volontaire » des zones de police. Les cibles de ces mesures : les vendeurs et consommateurs de stupéfiants, la jeunesse, avec la mise en place d’une « politique ferme à l’encontre de la délinquance juvénile », les personnes sans droit de séjour, « les émeutiers » et les ASBL « suspectes » ou « radicales dangereuses », et citent en exemple Samidoun, un réseau de solidarité aux prisonniers palestiniens. Ils renforcent le contrôle et la répression du monde associatif, en collaboration avec les CSIL (Cellules de Sécurité Intégrales Locales), ils veilleront à ce que les communes puissent surveiller les ASBL ou les associations suspectes actives sur leurs territoires. Ils mettront en place un cadre juridique permettant d’interdire les organisations radicales « dangereuses », ils citent une nouvelle fois l’organisation Samidoun. Retour de l’interdiction judiciaire de manifester, abandonnée sous le gouvernement précédent. L’élargissement légales de la surveillance et de l’usage de caméras intelligentes. Bafouant le droit à la vie privée et à l’intégrité des individus, la possibilité de tracer les messages dans des groupes fermés. Les autorités locales pourront demander à la police de la zone d’organiser des fouilles préventives ciblées dans le temps et dans l’espace. Ils mettent aussi en place, le renforcement des politiques de sanction immédiate, sans passage par la justice, une optimisation du recours à la législation SAC (Sanction Administrative Communale) et notamment la mise en place de SAC pour les mineurs dès 14 ans. Ils élargiront le concept de « secret professionnel partagé » à des fins sécuritaires entre police, justice et assistance. Ils visent la mise en place d’une criminalisation accrue des réfugiés, avec présomption de « terrorisme ». Tout étrangers qui auront commis des délits, délits non décrits dans le texte, ou qui représentent un danger pour l’ordre public ou à la sécurité nationale perdront leur droit de séjour et seront rapatriés de force.

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Médias

[Zine] CrashTest#3 Spécial Logement + prépa « CrashTest#4

CRASH-TEST = Zine noir et blanc participatif à tendance anarco-punk, ouvert sur le monde. Le titre, le contenu, l’équipage... tout peut encore changer, c’est le principe du test , et tout peut s’arrêter, c’est le principe du crash. CRASH-TEST #3 : Logement 44 petites pages en Noir et Blanc Poster détachable en cadeau ! Parfois en couleur. et une playlistthématique (youtube, déso) Où trouver Crash-Test ? Faut chercher. Mais à partir du 13 Mars un stock de zine est mis à dispo au Boom Café pour commencer, et distribuer à qui veux et pour qui prend. Leur vente à prix libre servira à l’impression de nouveaux exemplaires ou du prochain numéro. PIY (Print It Yourself) Les liens vers le PDF sont disponible si vous souhaitez gérer des impressions, des distributions ou des ventes. un fichier « Couverture » : 1p à imprimer recto-verso bords courts A4 (facultatif) un fichier « zine » : en « page par page » et en « cahier » un fichier « poster/agenda » : impression recto et verso A3 En attendant, les anciens numéro sont toujours dispo CrashTest#0 (décembre 2024) CrashTest#1 (janvier 2025) CrashTest#2 (février 2025) Crash-Test#4 : pas de thème sortie prévue le 10 Avril DEADLINE de la recolte du contenu le 3 Avril Crash-Test#5 : « SPORT » sortie prévue le 8 Mai DEADLINE de la recolte du contenu le 1er Mai On propose un thème et c’est « Sport ». Mais pas obligé d’être dans le thème non plus. Mais c’est plus marrant.PARTICIPER ? Donc pour y participer, il faut prendre contact avant les deadlines, sinon ça sera pour le zine d’après, ou d’après, ou d’après etc. C’est cool d’envoyer des trucs le plus tôt possible, comme ça d’autre personnes pourront peut être ajouter des images ou peaufiner les mises en pages toussa. mag-a-zinne@proton.me Toujours à faire, encore à faire : Print It Yourself Distribuer, faire la promo du trucs, trouver de nouvelles personnes qui pourrait aimer prendre de la place dans ces pages. Envoyez vos conseils, critiques, retours pour orienter les crash dans un meilleur axe ou vers un autre mur. Envoyer vos propositions ou contributions pour la suite. Dite nous si vous souhaitez vous occuper d’une page en particulier ou d’une rubrique en particulier. Vous pouvez rejoindre le Comité Ré(d)actionnaire pour aider à la recherche de contenus, à la compilation et à la finalisation (mise en page, impressions etc). mag-a-zinne@proton.me Le formulaire de participation est aussi toujours utilisable si vous souhaitez rejoindre l’équipage (c’est une mailing-list) sans encore trop savoir quoi y apporter (les stages d’observation sont acceptés) :https://stuut.info/IMG/pdf/formulaire_candidaturev4-2.pdf

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Racismes / Colonialismes

LE CRI une émission des personnes privées de libertés

LE CRI est une émission réalisée et animée par des personnes privées de liberté. Chaque jeudi soir, un atelier d’expression radiophonique est organisé par le GSARA asbl et La Fondation pour l’Assistance Morale aux Détenus à la prison de Haren. Les participants décident ensemble d’une question ou d’une problématique sur la vie quotidienne et les difficultés de l’enfermement carcéral, puis ils préparent l’enregistrement qui se réalise dans les conditions du direct. L’émission est diffusée sur : . Radio Air Libre 87.7 MHz - Dernier jeudi du mois - 19:30 Retour ligne automatique . Radio Campus 92.1 FM - Premier mardi du mois - 10:00Retour ligne automatique . Radio Panik 105.4 FM - Premier jeudi du mois - 11:00 Si vous avez envie de nous contacter : lecri@gsara.be Bonnes écoutes à tout.e.s. Le Cri est une émission mensuelle réalisée par des détenus de la prison de Haren, dans le cadre d’un atelier d’éducation permanente organisé par le GSARA asbl et la FAMD (Fondation d’Assistance Morale aux Détenues) au sein de la prison de Haren. C’est une émission de débat entre les détenus sur leur condition de vie et l’univers carcéral. L’atelier à lieu une fois par semaine et nous enregistrons une émission par mois dans les conditions d’un direct (les contraintes de la prison ne permettent pas d’enregistrer en direct). Les participants, avec l’accompagnement de l’animateur décident ensemble d’un sujet ou d’une thématique à aborder, préparent l’émission, le contenu, la conduite, l’organisation puis enregistrent. La partie technique est aux mains de l’animateur (parfois avec le soutien d’un des participants). L’émission est donc un échange d’idées et de points de vue des participants sur un sujet particulier, choisi et décidé par eux-mêmes. Il y a des parties musicales. Souvent, un ou plusieurs participants souhaitent chanter, lire un texte ou proposer un choix musical. Ces éléments viennent ponctuer les différentes parties de l’émission. Les génériques (début et fin), les virgules sonores sont réalisées et enregistrées par les participants. Contact : lecri@gsara.be Réalisation : Faouzi, Jamal, Mehdi, Taoufik, Dylan, Serhat, Frédéric, Karim Arrangement sonore et Mixage : Jean-Noël Boissé Un atelier mené par Benjamin Durand (GSARA asbl) et Despina Psimarnou (FAMD). Une production du GSARA asbl en partenariat avec la FAMD.

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