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Extrême-droite / Antifascisme

L’Arizona belge : radiographie d’une politique migratoire répressive, raciste et inhumaine

Le 31 janvier 2025, le nouveau gouvernement fédéral dévoile enfin son accord de coalition tant attendu. Dès les premières lignes du préambule, le ton est donné : Bart De Wever, fraîchement nommé Premier ministre sous la bannière de la N-VA, ne cherche pas à cacher la dureté de la politique à venir. Il avertit que le chemin ne sera pas “une promenade de santé” et que les mesures annoncées exigeront “des sacrifices de la part de tous les acteurs de notre société”. Mais au-delà de cette rhétorique de fermeté, ce texte est nauséabond tant par ses propos que par les justifications avancées. En effet, à travers les paragraphes de ce document, on perçoit une volonté claire de stigmatiser certaines catégories de la population. Les arguments invoqués par le gouvernement s’appuient notamment sur la prétendue “arrivée massive de migrants” et sur une criminalisation à peine voilée de ces personnes. Cette approche, loin d’être neutre, alimente les peurs et les divisions, tout en légitimant des mesures restrictives et discriminatoires. Le texte ne se contente pas d’annoncer des réformes : il distille, ligne après ligne, une vision anxiogène, raciste et partiale de la société, qui ne peut qu’inspirer le malaise et l’indignation. Notre collectif veut un monde sans frontières et sans murs, où chaque personne pourrait vivre et voyager où elle le souhaite. Comme on pouvait s’en douter, c’est loin de ce qui s’annonce pour les prochaines années, tant en Belgique qu’en Europe. Presque six mois après la publication de l’accord du gouvernement Arizona, nous souhaitons revenir sur les grandes lignes des éléments qui concernent “l’Asile et la Migration”. Pour garder une trace claire du moment historique que nous sommes en train de vivre, du basculement toujours plus profond vers une société alimentée par la peur et la répression. Nous aborderons quatre grandes parties : l’accueil l’asile le séjour la détention et l’expulsionPARTIE 1 – ACCUEIL Une opposition à « l’accueil » toujours plus assumée Bien que les gouvernements précédents n’aient jamais réellement mis en œuvre une politique d’accueil digne de ce nom, le gouvernement Arizona au pouvoir actuellement s’inscrit dans cette continuité restrictive, tout en allant encore plus loin dans la dureté de ses mesures. L’objectif est clair : réduire drastiquement le nombre d’arrivées sur le territoire belge et le nombre de demandes d’asile, puis, dans un second temps, restreindre sévèrement le nombre de places d’accueil disponibles. Pour atteindre ce but, le gouvernement joue habilement sur les mots : il attise la peur et justifie par là ses politiques inhumaines. Dans ses discours, il mélange les notions d’« accueil » et de « maîtrise de l’afflux de migrants », affirmant par exemple que « afin que la migration redevienne socialement et économiquement positive et pour offrir un accueil de qualité aux réfugiés qui en ont réellement besoin, nous devons maîtriser l’afflux de...

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Extrême-droite / Antifascisme

Nouvelle édition de “Silenciées” – L’enfermement des personnes sans-papiers en Belgique

Silenciées est un recueil de témoignages de personnes qui sont ou qui on été détenues dans les centres fermés en Belgique. Ces prisons qui ne disent pas leur nom, à l’intérieur desquelles l’État belge enferme et détient celles et ceux qui n’ont, à ses yeux, pas les “bons papiers”. L’État les emprisonne, en vue de les expulser loin du territoire. Notre livre contient également des éléments de contextes, des textes militants, des entretiens avec d’autres collectifs et des illustrations. Au fil des jours, des semaines, des mois de détention, les personnes détenues racontent : la violence de l’enfermement, le racisme du personnel et des institutions, l’absence totale d’accès aux droits les plus fondamentaux, les expulsions, la solidarité qui s’organise, les résistances, … Getting the Voice Out. Sortir la voix, les voix. Ces voix étouffées, réprimées, invisibilisées, instrumentalisées. Silenciées. Depuis 2010, notre collectif récolte des témoignages de personnes qui sont détenues dans les centres fermés belges. Ce livre est un moyen de vous faire parvenir leurs voix. Nous rêvons d’un monde sans murs et sans frontières, où chaque personne pourrait se déplacer et s’installer où elle le souhaite, quelle que soit la raison. Un monde avec des papiers pour toustes, ou bien des papiers pour personnes. Un monde sans nations, sans États, sans institutions. Pour que, enfin, on soit libres. Où se le procurer en Belgique ? Où se le procurer en Belgique ? Silenciées est disponible en Belgique dans les librairies suivantes : À Bruxelles : – Ici sont les Lions – Météores – Brin d’acier – Tulitu – Par Chemins – Les yeux gourmands – Chimères – Trame – Poëtini – Tropismes À Liège : – Entre-temps Silenciées est aussi disponible par commande auprès des éditions Petites Singularités. Contactez-les par email ! asbl@lesoiseaux.io Où se le procurer en France ? Silenciées est disponible en France dans les librairies suivantes : À Paris : – Libralire – Le Merle Moqueur – Les mots à la bouche – Les nouveautés – Nouvel équipage À Marseille : – L’Hydre aux mille têtes – L’odeur du temps – L’histoire de l’œil – Maupetits – Transit À Lille : – Biglemoi Silenciées est aussi disponible par commande auprès des éditions Petites Singularités. Contactez-les par email ! asbl@lesoiseaux.io Silenciées est au prix de 13.12€ Tous les bénéfices de la vente du livre sont directement reversés en soutien aux luttes des personnes qui sont détenues dans les centres fermés belges, et pour couvrir leurs frais de recharge de téléphones mobiles à l’intérieur des centres. Vous souhaitez soutenir financièrement leur lutte ? Vous pouvez également faire une donation directement par virement bancaire, sur le compte : BE58 5230 8016 1279 (nom : Collectif contre les expulsions) Feu aux frontières et aux forteresses qu’elles créent. Non à l’enfermement. Non aux déportations. Liberté de circulation et d’installation pour...

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4 octobre - journée - A définir

Anti-olympiades inter-squat anti-national inter-vide - AïAï

Inscris-toi pour les Anti-olympiades Inter-squat anti-nationales intervide (aka aï aï) ! Les aï aï c’est quoi ? Les aï-aï c’est des olympiades pour les squattters. Jusque là, facile. Mais comme on est quand même anticapitalistes, on a dû rajouter anti- à olympiades pour avoir l’air sérieux. Ensuite, comme on est anti-tout, le nom s’est rallongé malgré nous et après comme tout le monde nous demande toujours « mais au fond, vous les anarchistes (remplacez par votre étiquette révolutionnaire préférée), qu’est-ce que vous proposez alors ? » On a dû rajouter des mots pour dire qu’on est aussi pour des trucs. Et « inter » c’est pas seulement dans « intermarché » mais ça veut dire « exprimant la réciprocité ou l’action mutuelle » et ça, c’est beau. C’est comme ça qu’on en est arrivées aux anti-olympiades inter-squat anti-nationales, intervide. Mais ça se décline en antifascistes intersolidaires, antipatriarcales interfeministes, anti, inter à l’infini, d’où aïaïaïaïaï, le cri des capitalistes quand on fera la révolution mais pour le moment, faut bien avouer, le notre quand on se fait expulser... Pourquoi des antiolympiades ? Parce que nous, squatters bruxelloises, avant tout, on aime le sport. En témoigne : notre souplesse à se faufiler dans des soupirails, nos sprints légendaires pour fuir les keufs, nos lancés de pavés mythiques et, preuve par excellence, CrashTest, notre fanzine anarchopunk préféré en a fait le thème de son numéro 5 (la preuve ici : https://stuut.info/Zine-CrashTest-5-SPORT-prepa-6-6656). Si ça c’est pas la plus grande preuve d’amour entre squatters et sport ? Mais encore plus que le sport, nous, squatters bruxelloises, ce qu’on aime c’est la compèt. Eh oui concours de qui grattera le chômage ou le CPAS le plus longtemps (moi le max que j’ai entendu c’est 11 ans, vous ?), épreuve de fusion entre son propre corps et le canapé de sa maison, bataille mentale sur qui craquera en premier et ira racheter du PQ, championnat du max de réutilisation de tasse à café qui traîne sans la nettoyer, la compétitivité est partout dans les squats... Les aï aï finalement, c’est la fusion de tout ça... Les aï aï c’est pour qui ? Les aïaï c’est pour les squatters de Bruxelles et d’ailleurs. Et comme il y a absolument aucune embrouille à Bruxelles autour des limites entre squat/occup’/truc éphémère d’artistes antisquat, etc. on s’est dit que y avait pas besoin de préciser plus, ce serait clair pour tout le monde. Parce que finalement, être squatters c’est surtout de l’autodéfinition et du ressenti donc si tu te sens squatter, inscris-toi (non pliz les artistobobogaucho qui chope des baux précaires sur le dos des squat c’est pas pour vous, le ressenti a des limites). L’inscription se fait par équipe, donc par squat. Les gens qui sont des squatters de l’âme et qui vivent pas en squat, faites vos équipes (spécial dédicace à nos plombiers et électriciens fav, love sur vous) Quelles sont les compétences nécessaires pour participer...

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Logement / Squat

MANIFESTE POUR UNE VILLE QUI NE REND PAS FOU·OLLE

🏙️🏙️ Nous sommes en train de construire des villes qui nous détruisent I. LA VILLE MODERNE, UNE MALADIE DOUCE Dans nos villes, on ne vit plus : on tient.
On avale des journées comme on avale des anxiolytiques.
On habite des murs sans voisins, on parcourt des rues sans regards.
Le jour, on travaille trop pour payer ce qu’on ne désire plus ;
le soir, on décompresse sur des écrans qui nous épuisent.
Le week-end, on consomme pour se donner l’illusion de vivre. La ville est devenue une usine à mal-être, une chaîne de production de solitude, de fatigue mentale, de stress diffus, invisible mais omniprésent. On y court après le temps, on y perd le sens.
Le bruit est constant. Les surfaces sont dures. Les regards évitent. Le vivant est rare. L’air est lourd. Le mental craque.
La ville est devenue toxique. II. UNE FABRIQUE DE SURCONSOMMATEURS TRISTES Mais ne vous inquiétez pas : on a des solutions à vendre. • Tu es épuisé·e ? Achète une boisson énergisante. • Tu es seul·e ? Va consommer dans un tiers-lieu branché. • Tu es triste ? Regarde les pubs, elles t’expliqueront ce qu’il te manque. • Tu es en burn-out ? Prends deux semaines de vacances dans une ville qui ressemble à la tienne. La ville ne guérit pas les symptômes qu’elle crée — elle les exploite. III. DES ÉLUS SANS VISION, OU COMPLICES Pendant que les gens se tuent à vivre, que fait-on ? On inaugure des ronds-points.
On installe des bancs design, mais sans ombre ni âme.
On bétonne des terres vivantes pour construire des résidences « durables » en polystyrène.
On subventionne des centres commerciaux dans des zones où les gens ne peuvent même plus respirer.
On « verdit » des projets pour mieux les vendre. Tout ça au nom d’un progrès qui n’a plus rien d’humain. IV. ET SI ON ARRÊTAIT TOUT ? Et si la ville était une impasse ? Et si le courage politique, c’était de dire stop à cette course folle ?
Et si on choisissait la santé mentale plutôt que la croissance ?
Le lien plutôt que le flux.
Le repos plutôt que la productivité.
Le vivant plutôt que le rentable. V. CE QUE NOUS DEMANDONS, MAINTENANT Nous, habitants épuisés, rêveurs urbains, travailleurs dépressifs, jeunes sans horizon, aînés oubliés, citoyens encore lucides, nous exigeons : • ⚠️ Un moratoire immédiat sur toute nouvelle zone commerciale ou projet bétonnant des sols vivants. • 📵 La suppression de toute publicité dans l’espace public. • 🚶 Des semaines sans voiture obligatoires, pour retrouver le silence, l’air, la marche. • 🧠 Des centres de santé mentale gratuits dans tous les quartiers. • 🌳 Des espaces publics libérés de l’obligation de consommer : des bancs pour ne rien faire, des lieux pour flâner, penser, rêver. • 🥕 La reconversion des parkings et friches en lieux de repos, de cultures potagères et de lien humain. • 🧱 Un urbanisme du soin, pas de la rentabilité. VI. CONCLUSION : LA VILLE DOIT SE GUÉRIR OU S’EFFACER Nous ne voulons plus vivre dans une ville qui nous...

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31 juillet - 19h30 - Radio Air libre 87.7 MHZ

LE CRI #9 - une émission des personnes privées de libertés

Le CRI #9 - L’été en prison Dans cette nouvelle émission, nous parlons de comment se passe notre été en prison. Réalisation : Faouzi, Serhat, le G, Many , Manytou , Samir, Milano, avec l’aide de Ben et Despina. Arrangement sonore et Mixage : Maxime Thomas Si vous avez envie de nous contacter : lecri@gsara.be LE CRI est une émission réalisée et animée par des personnes privées de liberté. Chaque jeudi soir, un atelier d’expression radiophonique est organisé par le GSARA asbl et La Fondation pour l’Assistance Morale aux Détenus à la prison de Haren. Les participants décident ensemble d’une question ou d’une problématique sur la vie quotidienne et les difficultés de l’enfermement carcéral, puis ils préparent l’enregistrement qui se réalise dans les conditions du direct. C’est une émission de débat entre les détenus sur leur condition de vie et l’univers carcéral. L’atelier à lieu une fois par semaine et nous enregistrons une émission par mois dans les conditions d’un direct (les contraintes de la prison ne permettent pas d’enregistrer en direct). Les participants, avec l’accompagnement de l’animateur décident ensemble d’un sujet ou d’une thématique à aborder, préparent l’émission, le contenu, la conduite, l’organisation puis enregistrent. La partie technique est aux mains de l’animateur (parfois avec le soutien d’un des participants). L’émission est donc un échange d’idées et de points de vue des participants sur un sujet particulier, choisi et décidé par eux-mêmes. Il y a des parties musicales. Souvent, un ou plusieurs participants souhaitent chanter, lire un texte ou proposer un choix musical. Ces éléments viennent ponctuer les différentes parties de l’émission. Les génériques (début et fin), les virgules sonores sont réalisées et enregistrées par les participants.

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Contrôle social / Répression

Eric Snoeck répond (faiblement) aux critiques

Mis en cause lors de son audition devant la Commission de l’Intérieur de la Chambre le 17 juin dernier, le chef de la police fédérale, Eric Snoeck, vient de répondre aux critiques par une lettre de 66 pages. Il était question des résultats désastreux d’une enquête menée en 2023 sur la satisfaction du personnel de la police fédérale, et surtout de l’occultation par Snoeck des problèmes que cette enquête mettait à jour (voir notre article ). Celui-ci nie l’intention de dissimulation, mais reconnait que les résultats de cette enquête ont mis du temps à être traités, ce qu’il explique « par un manque de ressources humaines ». Pas dans son cabinet en tout cas, puisque les députés s’interrogeaient également sur les recrutements qui y avaient été faits en quantité et en qualité – un cabinet ironiquement surnommé « la cour royale ». Snoeck qu’avec 58 personnes (contre 43 au 1er janvier 2023), il reste sous le plafond autorisé. À la question de savoir s’il avait bien recruté sa propre partenaire dans son cabinet, Snoeck répond que « certaines affirmations relèvent de la sphère privée. » Parmi les sujets sensibles : l’utilisation d’une BMW comme voiture de fonction, alors qu’elle avait été achetée par et pour la Direction des unités spéciales, et cela à l’encontre d’un avis négatif de l’Inspecteur général des Finances. Snoeck assure et qu’il ne s’agissait pas d’un usage abusif parce qu’« Il n’est pas déraisonnable de supposer que je puisse être une cible potentielle pour des organisations criminelles ». La BMW avait été intégrée à son dispositif de sécurité en septembre 2023, qui comprenait déjà une Volvo. Snoeck est attendu à nouveau en commission en septembre. La demande de faire ouvrir une enquête par le Comité P sur d’éventuelles violations de l’intégrité a été rejetée par la commission.

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Écologie

Sauver le climat et l’humanité est dangereux... pour le profit

Bonjour à toutes et tous, Ce vendredi, une série d’articles, basés sur un rapport de l’OCAM judicieusement divulgué, dépeint Code Rouge (ou une partie de celui-ci) comme un dangereux mouvement extrémiste. Nous aurions pu simplement y voir du journalisme de caniveau et en rire, mais voilà que la NVA demande au parlement d’organiser une audition pour « mettre fin à la violence d’extrême-gauche ». Bref, la presse relaie sans aucune critique les positions de l’Etat et ses articles sont ensuite utilisés par le gouvernement pour criminaliser la résistance. Cette campagne de diffamation vise à nous isoler et à nous intimider. Il faut donc l’analyser pour mieux y répondre et rétablir la vérité. Lis la suite pour savoir ce qui se passe, et continue à nous suivre car nous n’en resterons pas là ! Ensemble, nous resterons debout ! Un récit de théoricien du complot Selon cet article, l’inoffensif mouvement climatique a été infiltré par des militants malveillants qui l’ont détourné de son objectif initial. En d’autres termes, il existe deux types d’activistes : Les dangereux extrémistes qui infiltrent le mouvement climatique, et les gentils activistes qui semblent trop stupides pour remarquer cette infiltration. Rien de nouveau sous le soleil, « diviser pour mieux régner » est une stratégie bien connue. Mais il y a plus : l’idéologie policière empêche les agents de l’État de concevoir que les militants, qui font campagne depuis des années pour attirer l’attention des gouvernements, ont fini par comprendre que l’élite politique n’a aucun intérêt à changer le statu-quo ; Qu’elle est plus intéressée par le maintien de superprofits pour quelques-uns au détriment du plus grand nombre. Car qui est le véritable danger ? Risquer la durabilité de notre unique planète et l’avenir de toute l’humanité ou participer à un génocide semble assez extrémiste, n’est-ce pas ? Mais non, c’est nous qui sommes présentés comme dangereux. Mais comme nous le savons, la seule bonne victime est celle qui ne se défend pas. Regardons la réalité en face : Même si un des F35 de l’État avaient été utilisé pour bombarder Cargill, les dommages causés ne seraient rien en comparaison de ceux que ces industries nocives infligent quotidiennement à la population. Nous avons déjà exposé leurs pratiques dans nos communications précédentes, ce que ces "journalistes" auraient facilement pu lire et relayer. Mais ils ne l’ont pas fait... Des journalistes ? Non ! Des propagandistes Les journalistes qui se concentrent sur le soit-disant “danger” de nos mouvements sans parler des véritables auteurs de violence contre l’humanité ne sont rien d’autre que des complices de leur campagne de diffamation. Ils développent une propagande pour légitimer la répression de l’État et nous isoler de nos soutiens potentiels dans la société et nous démoraliser. Mais nous connaissons ces tactiques et elles ne nous arrêteront pas. Malheureusement, nous ne sommes pas les...

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Santé / Soins

LA DROGUE COMME ARME DE VIOL : DES CAS À COURTRAI, INCOURT, LIMBOURG

Pendant dix ans, dans le Limbourg, une femme a été droguée à son insu par son propre mari. Aujourd’hui placé en détention préventive depuis janvier 2025, il aurait utilisé des somnifères et sédatifs pour la plonger dans un état d’inconscience et la violer à répétition. L’enquête a révélé qu’il se procurait ces substances via des ordonnances, parfois avec l’aide de complices. Des images des agressions ont été retrouvées sur un support informatique. Ce cas de viol sous soumission chimique vient s’ajouter à une liste tristement longue, révélant un système patriarcal, où des hommes s’approprient et violentent le corps des femmes, où d’autres les protègent par leur silence et leur inaction. La victime, qui se réveillait régulièrement avec des troubles de mémoire, des sensations de malaise et des douleurs, a commencé à soupçonner que quelque chose n’allait pas. Un examen toxicologique a mis en évidence des concentrations anormalement élevées de sédatifs dans son sang. Elle a alors découvert chez elle des objets sexuels qu’elle n’avait jamais vus. En février 2025, une autre affaire était médiatisée à Courtrai, en Flandre occidentale. Trois patrons de cafés sont soupçonnés de viol, d’atteinte à l’intégrité sexuelle et d’administration intentionnelle de substances nocives ayant entraîné une incapacité, sur des dizaines de femmes entre 2021 et 2024. Derrière leur comptoir, des “bouteilles spéciales” auraient contenu de la kétamine. Selon le parquet, au moins 41 femmes ont été identifiées comme victimes après avoir été droguées à leur insu, vraisemblablement à la kétamine, mélangée à leur boisson dans les établissements concernés. L’enquête est toujours en cours et pourrait révéler d’autres victimes. En mai 2025, le tribunal correctionnel de Nivelles a condamné un homme d’Incourt pour avoir, pendant plus de dix ans, placé des médicaments dans la nourriture de son épouse dans le but de l’agresser sexuellement sans qu’elle ne s’en souvienne. Dès 2011, la victime se plaignait d’épisodes de grande fatigue et d’amnésie. Malgré de nombreux examens médicaux, aucune cause n’avait été identifiée. Leurs enfants évoquaient des « épisodes zombies », décrivant leur mère comme absente, comme si elle était ailleurs certains soirs. Ces affaires mettent en lumière une forme de violence sexuelle, souvent invisible et méconnue : la soumission chimique. La soumission chimique désigne l’administration, à l’insu ou sous la contrainte d’une personne, de substances psychoactives, somnifères, anxiolytiques, sédatifs, ou autres, dans un but criminel, le plus souvent pour commettre un viol ou une agression sexuelle. Ce procédé ne laisse souvent que très peu de traces et rend les victimes confuses, parfois incapables de se souvenir de ce qu’elles ont subi. Contrairement aux idées reçues, la soumission chimique ne se limite pas à l’usage du GHB, souvent surnommé à tort « drogue du violeur ». En réalité, ce sont majoritairement des médicaments courants, (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

Parole, parole, parole... au conseil communal de Charleroi

Décorticage d’une réponse non-satisfaisante à l’interpellation communale contre le centre fermé de Jumet INTRODUCTION Le 14 avril 2025, le collectif Ni Jumet Ni ailleurs a interpellé le conseil communal de Charleroi, afin qu’il se prononce quant au projet de construction d’un centre fermé à Jumet. La réponse à l’interpellation a été faite par le Bourgmestre Thomas Dermine (PS) et l’échevin de l’urbanisme Tanguy Luambua (Engagés). Dans leurs propos se retrouve un mélange de beaux principes, parfois de critiques d’un contexte favorisant « la peur de l’autre », mais jamais de rejet du projet de centre fermé. Dans cet article, nous reprenons des éléments de leur réponse à l’interpellation afin d’analyser ce qui se joue derrière cette incohérence entre valeurs proclamées et politiques répressives envers les migrant.es. Pour regarder l’interpellation et la réponse complète (8’47 à 32’30) : https://www.youtube.com/watch?v=REzPYvnZpMw PARTIE 1 : Charleroi "ville hospitalière", "antifasciste" et "où le racisme n’a pas sa place"... Vraiment ? "Je veux être extrêmement clair : Charleroi a toujours été, est, et restera, une ville hospitalière, c’est dans notre ADN carolo." Voilà comment commence le bourgmestre PS de Charleroi, Thomas Dermine, sa réponse à l’interpellation communale du collectif "Ni Jumet Ni Ailleurs". Charleroi "ville hospitalière" ? Pourtant, le bourgmestre ne semble pas s’opposer au projet de centre fermé à Jumet, qui bien loin d’être pensé pour être hospitalier, serait une prison pour les personnes sans-papiers dont les conditions de vie sont traumatisantes (voir les témoignages de détenu.es en centre fermés dans la partie 3). Et le bourgmestre de continuer "On est une ville qui est exemplaire en matière d’intégration," en citant ensuite des chiffres qui ne disent rien de sa politique : 16% des carolos ne sont pas belges, 1 carolo sur 5 n’est pas né en Belgique... En quoi cela fait-il de Charleroi une ville "exemplaire en matière d’intégration" ? De quoi le bourgmestre se félicite-t-il, que met-il en place pour faciliter l’intégration des personnes issues de l’immigration ? Sa ville si exemplaire que le bureau du service des étrangers se trouve à Marcinelle (donc loin du centre ville). Il faut y faire la file à 6h, voire à 5h du matin pour pouvoir demander une inscription pour un rendez-vous. Certes, si on arrive à écrire un mail bien rédigé en français c’est plus simple. Mais il est évident que toutes les personnes étrangères n’ont pas ces moyens. Résultat : des heures à attendre dans le froid, la pluie, la neige. Et ça, ce n’est pas très hospitalier. Thomas Dermine nous dit ensuite : "Charleroi est, et restera une ville antifasciste. (...) Je partage tout à fait votre crainte au vu de l’environnement actuel qui incite au repli sur soi, à la menace de l’autre, à la peur de l’étranger. Charleroi restera une terre d’accueil, une terre de tolérance où la haine, le fascisme et la colère contre l’étranger n’ont...

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Écologie

NON COUPABLE et une action réussie pour la Palestine

Bonjour tout le monde, La semaine a déjà été riche en événements ! Lundi : Code Rouge a rejoint l’action Stop Arming Israel contre les entreprises d’armement belges... Mardi : les 5 personnes jugées pour rébellion ont reçu leur verdict... Lisez la suite pour connaître les bonnes nouvelles ! ACQUITTEMENT POUR TOUS Les 5 personnes accusées de rébellion dans le cadre de l’action du Code Rouge contre l’aéroport de Deurne en 2023 ont toutes été déclarées NON COUPABLES. Trois des accusés ont été acquittés au motif qu’il n’y avait pas de preuve qu’ils avaient effectivement participé à l’action, PARCE QU’ILS N’Y ÉTAIENT PAS ! Deux de ces personnes sont septuagénaires et l’autre réside en Espagne. **Applaudissements pour la police d’Anvers** Les deux autres accusés ont été acquittés parce qu’il n’y avait aucune preuve qu’ils avaient personnellement commis des actes de rébellion. L’un d’entre eux a été reconnu par un seul officier qui n’a donné aucune indication sur la manière dont il a été reconnu, et son dossier médical montre qu’il a été BRUTALUMENT BATTU DURANT L’ARRESTATION. L’autre faisait partie d’une grande foule dans laquelle les bousculades qui se sont produites étaient presque certainement le résultat de la panique compréhensible qui s’ensuit lorsque la police commence à frapper brutalement les gens. **Reprendre les applaudissements** Voici le témoignage de l’une des 5 personnes : « Bien sûr, c’est le bon verdict, mais il était attendu avec impatience depuis de nombreux mois. Nous sommes très soulagés que ce soit terminé, et extrêmement reconnaissants d’avoir été défendus par des avocats fantastiques, grâce aux contributions financières de tant de personnes bienveillantes. Merci ! » Ce procès a été à la fois une démonstration grotesque de l’incompétence de la police et du procureur et un indicateur de la montée de l’autoritarisme et de l’hostilité à l’égard des activistes. Bien que nous nous attendons à d’autres tentatives de répression légale à l’avenir, ce verdict montre qu’en tant que mouvement, nous ne sommes pas impuissant.e.s face au système juridique. La stratégie d’anonymat massif et systématique de Code Rouge, combinée à un mouvement plus large engagé dans la collecte de fonds pour les frais de justice, reste un adversaire redoutable pour l’État. Nous ne devons pas l’oublier. Un grand merci à tous nos donateurs mensuels et ponctuels. Les dons d’aujourd’hui nous aident à poursuivre le combat de demain. https://opencollective.com/coderougerood Un embargo populaire contre les entreprises d’armement belgo-israéliennes Lundi, l’action Stop Arming Israel a vu plus de 1000 activistes cibler deux entreprises belges complices du génocide à Gaza : OIP et Syensqo. OIP appartient à Elbit Systems, le plus grand fabricant d’armes privé d’Israël. Syensqo est une spin-off de Solvay et fournit UAV Tactical Systems Ltd (co-détenue par Elbit et Thales). Ces deux entreprises sont fortement impliquées dans la...

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Guerre / Antimilitarisme

Réunion publique internationale du CCI -openbare bijeenkomst van IKS

Au vu des derniers événements au Moyen-Orient, Le sujet de la réunion publique initialement prévue sur les leçons à tirer de la lutte contre les attaques de l’État bourgeois sera ce samedi 28 juin sur la guerre entre Israël, les États-Unis et l’Iran : Guerre Israël, Iran, États-Unis : Un pas de plus dans le chaos Guerrier ! Gezien de recente gebeurtenissen in het Midden-Oosten, het onderwerp van de aanvankelijk geplande openbare bijeenkomst over de lessen van de strijd tegen de aanvallen van de burgerlijke staat zal deze zaterdag 28 juni de oorlog tussen Israël, de Verenigde Staten en Iran zijn.. : Oorlog Israël, Iran, Verenigde Staten : Een volgende stap in de oorlogszuchtige chaos ! Le bombardement massif par les États-Unis, dans la nuit 21 au 22 juin, de cibles militaires en Iran constitue une nouvelle étape de l’aggravation des tensions et du chaos guerrier, de la désolation et la barbarie sans trêve dans la région. Face à la gamme étendue des différentes formes de soutien d’un camp impérialiste contre un autre qui vont occuper toute la scène médiatique et sociale, les prolétaires de tous les pays doivent rejeter toute prétendue « solution » au conflit qui vise à les enchaîner dans le soutien à tel ou tel pays, à telle ou telle fraction bourgeoise. Les révolutionnaires doivent combattre pour le seul principe qui mérite d’être défendu, l’internationalisme prolétarien. La seule lutte qui pourra délivrer l’humanité de la barbarie guerrière, c’est la lutte de classe, pour le renversement de ce système miné par la crise et les besoins de l’économie de guerre. Face à la gravité de la situation et l’importance cruciale de défendre l’internationalisme prolétarien, le CCI organise une réunion publique internationale en ligne, le samedi 28 juin de 15h à 18h en langue anglaise avec traduction en français et espagnol. Pour participer à cette réunion, contactez nous sur : international@ internationalism.org ou sur benelux@internationalism.org Un rassemblement physique est aussi possible à l’adresse suivante : Pianofabriek - Rue du Fort 35, 1060 Saint-Gilles De massale bombardementen door de VS in de nacht van 21 op 22 juni op militaire doelen in Iran vormen een volgende stap in de escalatie van de spanningen en de oorlogschaos, de verwoesting en de niet aflatende barbarij in de regio. Tegenover de vele verschillende vormen van steun van het ene imperialistische kamp ten opzichte van het andere, die de hele media en het sociale leven zullen beheersen, moeten de proletariërs van alle landen elke zogenaamde “oplossing” voor het conflict verwerpen die erop gericht is hen te ketenen aan de steun aan dit of dat land, aan deze of gene bourgeoisfractie. Revolutionairen moeten strijden voor het enige principe dat het verdedigen waard is : het proletarische internationalisme. De enige strijd die de mensheid kan bevrijden van oorlogsbarbaarsheid is de klassenstrijd, voor de omverwerping van dat systeem dat ondermijnd wordt door de...

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Extrême-droite / Antifascisme

Déportation collective vers la République Démocratique du Congo ce 17 juin 2025

Un vol militaire/charter au départ de la Belgique avec le soutien de Frontex Nous apprenons qu’une dizaine d’hommes et femmes, enfermé·es depuis plusieurs mois dans différents centres fermés de Belgique, ont été expulsé·es par un charter militaire ce mardi 17 juin 2025 vers la République Démocratique du Congo (RDC). Les charters sont des vols d’expulsion réalisés à bord d’avions spécialement affrétés, sans passagers ordinaires à bord, au départ de l’aéroport militaire. L’agence Frontex (Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes) assiste les États membres de l’espace Schengen dans l’organisation d’opérations de retour conjointes. Lors de ces vols, plusieurs pays européens expulsent simultanément des personnes à bord d’un même appareil. Frontex apporte un soutien logistique et financier à ces opérations. Avec un budget exponentiel d’année en année (997 millions en 2025), Frontex est l’agence européenne qui reçoit le plus gros financement. On peut s’attendre à ce que ce mode opératoire, qui n’est pas nouveau, soit de plus en plus déployé, au gré des accords scellés entre des états européens et certains états du continent africain, le tout avec l’appui majeur de l’Union Européenne .  La veille, les détenu·es concerné·es ont été transféré·es des centres de Merksplas et de Holsbeek vers le centre fermé 127 bis, situé à proximité de la zone aéroportuaire de Zaventem. Par la suite, les personnes ont été placées à l’isolement avant d’être amenées sous escorte vers le tarmac militaire de Melsbroek, d’où l’appareil a décollé.  Les personnes expulsées depuis la Belgique n’étaient pas les seules concernées par cette déportation collective. Il s’avère que le charter militaire était le fruit d’une coopération entre la Belgique, la France, Chypre et la Croatie. En effet, le matin même, deux petits avions charters, l’un en provenance de France et l’autre de Chypre via la Croatie, ont transporté des personnes d’origine congolaise vers la base militaire de Melsbroek (Belgique). Ces vols ont été opérés par Air Charters Europe, une compagnie fréquemment utilisée pour les transferts de personnes destinées à des expulsions collectives, afin de rejoindre le vol militaire de l’OTAN à destination de Kinshasa1.  À leur arrivée à l’aéroport de Kinshasa, les personnes expulsées sont généralement soumises à des procédures d’identification par la Direction générale de migration (DGM), suivies, dans le cas de vols spéciaux, d’un interrogatoire supplémentaire par l’Agence nationale de renseignements (ANR). Selon plusieurs sources, il arrive que les personnes soient détenues jusqu’à ce qu’un·e membre de leur famille ou un·e proche vienne les identifier et s’acquitte des frais nécessaires à leur libération provisoire2. Il n’est pas possible de confirmer si les personnes détenues dans les centres fermés belges ont pu prévenir ou joindre leurs familles et leurs proches avant leur expulsion. Les précédentes déportations collectives vers la RDC (...)

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Silenciées – Rencontre Getting the Voice Out

Un recueil de récits de personnes détenues en centre de détention administrative en Belgique. 📖 Rendez-vous ce jeudi 26 juin à 19h, à la B.💣.U.M Bibliothèquepour une rencontre autours du livre Silenciées – L’enfermement des personnes sans-papiers en Belgique, avec le collectif Getting the Voice Out et les éditions petites singularités. Lors de cette rencontre nous présenterons Silenciées, un recueil de récits de personnes détenues en centre de détention administrative en Belgique. Depuis 2010, le collectif Getting the Voice Out récolte des témoignages de personnes détenues en centres fermés, ces prisons qui ne disent pas leur nom où l’État belge enferme celles et ceux qui n’ont pas les « bons papiers » en vue de les expulser. Au fil des jours, des semaines, des mois de détention, les personnes détenues racontent : la violence de l’enfermement, le racisme du personnel et des institutions, l’absence totale d’accès aux droits les plus fondamentaux, les expulsions, la solidarité qui s’organise, les résistances… Ce livre sort les voix étouffées, réprimées, invisibilisées, instrumentalisées, Silenciées. Après un retour sur la création et la réédition de cette ouvrage, nous partagerons un moment autour des pratiques de luttes contre les centres fermés et les déportations. A collection of stories from people held in administrative detention centres in Belgium. 📖 Meet us on Thursday 26 June at 7pm at the B.💣.U.M Bibliothèque for a discussion on the book Silenciées – L’enfermement des personnes sans-papiers en Belgique, with the Getting the Voice Out collective and publishing house petites singularités. At this meeting we will be presenting Silenciées, a collection of narratives told by people held in administrative detention centres in Belgium. Since 2010, the Getting the Voice Out collective has been collecting testimonies from people detained in closed centres, these prisons that do not reveal their name are where the Belgian state locks up those who do not have the ‘right papers’, in order to deport them. During days, weeks and months of their detention, the detained people tell their stories : on the violence of confinement, the racism of staff and institutions, the total lack of absence to the most basic rights, the deportations, the solidarity that is organised, the resistance… This book seeks to get out the voices that are stifled, repressed, invisibilised, instrumentalised, and silenced. After a brief return on the creation and re-publication of this book, we will share a moment on the practices of the struggle against detention centres and deportations. Silenciées – Ontmoeting Getting the Voice Out Ontmoet ons deze donderdag 26 juni om 19u, in de B.💣.U.M Bibliotheek voor een ontmoeting over het boek Silenciées – “L’enfermement des personnes sans-papiers en Belgique,” met het collectief Getting the Voice Out ( éditions petites singularités.) Op dit evenement presenteren we Silenciées, een verzameling...

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1 000 activistes de Stop Arming Israel bloquent et désarment des entreprises complices du génocide en Belgique

Malgré un large dispositif policier et de nombreuses arrestations, 1 000 activistes ont envahi ce matin deux entreprises d’armement complices du génocide et du projet colonial d’Israël : Syensqo et OIP-Elbit. La campagne Stop Arming Israel exige l’arrêt de la production de matériel militaire et son transit vers Israël depuis la Belgique. L’action entend rendre effectif l’embargo militaire visant Israël décrété par la Belgique en 2009, et exiger des sanctions à l’encontre d’Israël, notamment l’annulation de l’accord d’association UE-Israël. À 7h45 ce matin, plusieurs groupes de centaines d’activistes de Stop Arming Israel ont convergé sur des installations de Syensqo (entreprise belge, spin-off de Solvay) à Bruxelles afin de mettre complètement à l’arrêt les activités de l’entreprise. Les différents accès ont été bloqués, la façade du bâtiment repeinte de peinture rouge, et des banderoles dénonçant l’implication de Syensqo dans le génocide à Gaza ont été déployées. Plus tôt dans la nuit, une centaine de personnes a mené une action coup de poing dans un entrepôt d’OIP (détenu par l’entreprise israélienne Elbit) à Tournai où se trouve du matériel militaire. Des personnes sont rentrées dans l’entrepôt et repeint du matériel militaire. Plusieurs dizaines de policiers ont été déployés afin d’empêcher la tenue de cette action de désobéissance civile. Une dizaine de personnes ont été arrêtées. Camille, une participante de l’action, a réagi, « La répression du gouvernement nous dévoile ses priorités. Au lieu d’agir pour arrêter un génocide, on réprime les personnes qui veulent arrêter la machine de guerre. » Malgré l’intervention policière, le site a toutefois été complètement bloqué. En Belgique, Stop Arming Israel dénonce au moins 10 entreprises participant à l’armement d’Israël : OIP-Elbit, Safran, Thales, BMT Aerospace, Sabca, Caterpillar, Challenge Handling, Maersk, Scioteq et Syensqo. Toutes ces entreprises sont impliquées à divers degrés via le transit d’armes ou la production de matériel militaire en Belgique pour leur utilisation en Israël. L’armée israélienne bénéficie d’une impunité totale non seulement pour ses actions en Palestine, mais aussi pour ses agressions commises au Liban, en Syrie, en Iran ou au Yémen. À Tournai, l’action a ciblé OIP, détenu par Elbit Systems, le plus grand fabricant privé d’armes d’Israël. Elbit fournit 85% des drones et la plupart des équipements militaires terrestres utilisés par l’armée israélienne. Camille, participant de l’action, déclare : « Elbit n’est autre que le bras industriel du génocide en cours en Palestine. Que cette entreprise ait des succursales en Belgique et y génère des bénéfices est inacceptable. » À Bruxelles, l’action a visé Syensqo, qui vend ses produits à UAV Tactical Systems Ltd (co-détenu par Elbit), permettant la production du drone Hermes 450. L’armée israélienne utilise ce drone pour des frappes létales visant des civils, y compris des travailleurs humanitaires....

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Médias

LE CRI #8 - une émission des personnes privées de libertés

Le CRI #8 - L’argent en prison Dans cette nouvelle émission, nous parlons de l’argent en prison et des conséquences financières de la détention. Réalisation : Faouzi, Serhat, le G, Serhat, Samir, Kipala, VP, Mohamed, avec l’aide de Ben et Despina. Arrangement sonore et Mixage : Maxime Thomas Si vous avez envie de nous contacter : lecri@gsara.be LE CRI est une émission réalisée et animée par des personnes privées de liberté. Chaque jeudi soir, un atelier d’expression radiophonique est organisé par le GSARA asbl et La Fondation pour l’Assistance Morale aux Détenus à la prison de Haren. Les participants décident ensemble d’une question ou d’une problématique sur la vie quotidienne et les difficultés de l’enfermement carcéral, puis ils préparent l’enregistrement qui se réalise dans les conditions du direct. C’est une émission de débat entre les détenus sur leur condition de vie et l’univers carcéral. L’atelier à lieu une fois par semaine et nous enregistrons une émission par mois dans les conditions d’un direct (les contraintes de la prison ne permettent pas d’enregistrer en direct). Les participants, avec l’accompagnement de l’animateur décident ensemble d’un sujet ou d’une thématique à aborder, préparent l’émission, le contenu, la conduite, l’organisation puis enregistrent. La partie technique est aux mains de l’animateur (parfois avec le soutien d’un des participants). L’émission est donc un échange d’idées et de points de vue des participants sur un sujet particulier, choisi et décidé par eux-mêmes. Il y a des parties musicales. Souvent, un ou plusieurs participants souhaitent chanter, lire un texte ou proposer un choix musical. Ces éléments viennent ponctuer les différentes parties de l’émission. Les génériques (début et fin), les virgules sonores sont réalisées et enregistrées par les participants.

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Appel à mobilisation - Stop arming Israël Belgium

✊ Passez à l’action le 23 juin : appelez vos ami-es, formez un groupe et inscrivez-vous (avant le 16 juin) pour perturber une entreprise complice du génocide. stop-arming-israel-belgium.com ✊ Kom in actie op 23 juni : nodig je vrienden uit, vorm een ​​groepje en schrijf je in om de medeplichtige wapenindustrie te verstoren. stop-arming-israel-belgium.com ⚠️ STOP ARMING ISRAEL ! ACT FOR GAZA ! ⚠️ FR // 📣 ACTION DE MASSE LE 23 JUIN POUR GAZA 🇵🇸 Solidarité avec la Palestine ! Au moins 61,709 personnes tuées, 95% de terres incultivables, 90 % de logements détruits, 100% de la population exposée à la famine : la violence d’Israël ne fait que croître. En Belgique, des entreprises sont complices de ces massacres et de ce génocide. Nos gouvernements laissent faire. Seul un mouvement populaire en soutien à la lutte du peuple palestinien peut mettre un terme à cette complicité ! ✊ Passez à l’action le 23 juin : appelez vos ami-es, formez un groupe et inscrivez-vous (avant le 16 juin) pour perturber une entreprise complice du génocide. stop-arming-israel-belgium.com NL // 📣 MASSA ACTIE VOOR GAZA OP 23 JUNI 🇵🇸 Solidariteitsactie met Palestina ! Minstens 61.709 mensen vermoord, 95% van het landverwoest, 90% van de gebouwen vernield, 100% van de bevolking geconfronteerd met hongersnood : het geweld van Israël neemt alleen maar toe. Belgische bedrijven zijn medeplichtig aan dit bloedbad en deze genocide en onze regeringen kijken gewoon weg. Enkel een burgerbeweging kan een einde maken aan deze medeplichtigheid ! ✊ Kom in actie op 23 juni : nodig je vrienden uit, vorm een ​​groepje en schrijf je in om de medeplichtige wapenindustrie te verstoren. stop-arming-israel-belgium.com #FreePalestine #StopTheGenocide

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Marches citoyennes pour Gaza et la Palestine

Marches citoyennes pour Gaza et la Palestine, du 15 au 23 juin 2025 La LDH, l’ABP l’AFPS, la CGT, la FIDH, la FSU et l’union syndicale Solidaires, organisent une marche de Paris à Bruxelles avec la participation des sections locales sur le trajet. 15 marcheurs représentants des organisations partenaires de la marche front la marche intégralement mais des marches locales d’accompagnement seront organisées tout le long du parcours. Parce que le génocide en cours à Gaza est insoutenable. Parce que des projets de déportation de toute la population gazaouie sont annoncés, dans une logique de déshumanisation totale. Parce que l’annexion est désormais un objectif revendiqué impliquant la destruction du passé, du présent et du futur de la Palestine et du peuple palestinien. Parce que les collaborations économiques et militaires avec le gouvernement israélien continuent, sous la houlette des États-Unis mais aussi de l’UE. Parce les dirigeants des grandes puissances ont les moyens d’agir, comme ils l’ont fait dans d’autres contextes, en de multiples occasions, contre un pouvoir criminel. Nous appelons les responsables politiques de toute l’Union européenne et les institutions européennes à exercer sans aucun délai une pression maximale sur le gouvernement israélien pour faire cesser le massacre. Stop ! Stop au génocide, stop à l’annexion Nous exigeons de l’UE et de ses États membres – La suspension immédiate de l’accord d’association entre l’UE et l’État d’Israël – L’arrêt immédiat de toute collaboration militaire et de toute fourniture d’armes à Israël – La mise en œuvre de toutes les mesures permettant l’application de la résolution adoptée le 18 septembre 2024 par l’Assemblée générale des Nations unies afin d’obtenir la fin de l’occupation et de la colonisation, par des sanctions contre Israël – Le respect par tous nos gouvernements des décisions de la Cour internationale de justice (CIJ) visant à mettre fin aux actions du gouvernement israélien qui participent des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide L’Union européenne et ses États membres ont les moyens de faire respecter le droit international et les droits humains et, en agissant, de se démarquer et de s’opposer aux crimes en cours et à venir ! Dans toutes les langues de l’Union européenne, faisons entendre nos voix ! Programme de la marche Vous pouvez participer à la marche en tant que compagnon-marcheur, sur une ou plusieurs étapes, pour soutenir la délégation des 15 marcheurs représentants des organisations partenaires de la marche et pour grandir la dynamique de la marche à chacune des 10 étapes. Rendez-vous au départ de l’étape, pour plus d’infos vous pouvez écrire au contacts indiqué également pour chaque étape. Étape 1 : Paris 15 juin 2025 - Marche de 5,8 km 17h : Rassemblement et prises de parole, pavillon Villette (30 avenue Corentin Cariou) 19h30 : Arrivée de la marche et dispersion Gare de Saint-Denis (...)

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Santé / Soins

Collectif Patouche

Lancement de Patouche, collectif belge de personnes concernées par l’inceste et les violences sexuelles dans l’enfance. Le collectif Patouche est un collectif belge de personnes concernées par l’inceste et les violences sexuelles dans l’enfance. Il met en place des cercles de réconfort et des conférences sur cette thématique. Patouche, un cercle de réconfort pour les victimes d’inceste et de violences sexuelles dans l’enfance. Tu as subi l’inceste ou des violences sexuelles dans l’enfance. Tu n’as pas envie de rester seul.e. Nous avons une proposition pour toi : PATOUCHE, un cercle de réconfort créé par et pour des personnes concernées, où chaque voix mérite d’être entendue et crue. Viens partager ou écouter, c’est comme tu préfères. Viens pleurer ou rire, c’est comme tu veux. Nous t’accueillons dans une atmosphère de partage et de bienveillance dans laquelle les mains se serrent et s’entraident pour créer des liens authentiques. Rejoins-nous pour échanger librement, partager des ressources, chercher des infos et avancer ensemble vers un meilleur avenir, nous nous le souhaitons. Première rencontre : le mardi 17 juin 2025 de 19h à 21h à La Chaumière (Rue de Corroy, 2 - 1325 Chaumont-Gistoux) - https://lachaumiere1325.be OU le dimanche 22 juin 2025 de 14h à 16h à La Vieille Chéchette (Rue du Montenegro, 2 à Saint-Gilles) https://chechette.be Comme il s’agit d’un groupe de soutien, ce groupe ne disposera pas de psychologue. Le contenu des séances se construira avec les participant.e.s. Prix libre. Nombre limité de places. Réservation conseillée : patouche@riseup.net Rencontre avec Lisa Mac Manus le 20 juin à La Maison qui Chante à Ixelles. L’inceste et les violences sexuelles envers les enfants : un impensé impensable : Rencontre avec Lisa Mac Manus Dans le cadre d’un cycle de rencontres organisé par le Collectif Patouche, la psychotraumatologue Lisa Mac Manus viendra expliquer la complexité du vécu traumatique des victimes d’inceste et de violences sexuelles pendant l’enfance. En Belgique, aucune statistique officielle ne permet d’évaluer l’ampleur de ce phénomène sociétal. On estime toutefois que deux à trois élèves par classe en sont victimes. Derrière ce chiffre saisissant se cachent des êtres humains abîmés dans toutes les sphères de leur existence, qui se débattent avec les conséquences lourdes des violences subies. Un éclairage sera notamment apporté sur autant de symptômes que l’état de stress post-traumatique chronique, la dissociation ou encore l’amnésie. La difficulté de la prise en charge des victimes sera aussi abordée. La rencontre sera ponctuée d’un intermède musical et suivie d’un échange avec le public. La Maison qui chante - Rue du Viaduc, 122 à 1050 Ixelles Entrée à prix libre. Infos et inscriptions : patouche@riseup.net Patouche est soutenu par la Fondation Mycelium.

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Extrême-droite / Antifascisme

Stop Arming Israël - 10 entreprises complices

Que des armes transitent par la Belgique ou que des composants et pièces détachées soient livrées à Israël n’a rien d’anodin. Même si la Belgique n’autorise pas directement l’exportation d’armes qui « renforcerait la capacité militaire d’Israël », des composants d’avions, de missiles et de drones sont bien produits en Belgique et la plus grande entreprise d’armes d’Israël à des filiales en Belgique. Peut-on réellement se dédouaner de leur implication dans les crimes de guerre commis par le gouvernement israélien ? Elbit : OIP & BATS Les entreprises BATS (Angleur), OIP Land Systems (Tournai) et OIP Sensor (Audernarde) appartiennent entièrement à Elbit systems, la plus grande entreprise israélienne d’armement. Elbit Systems, produit 85% des drones israéliens, et le tristement célèbre drone Hermes 450. Elle est le bras industriel du génocide en cours en Palestine. En Flandre, 17 licences d’exportation de biens militaires vers Israel ont été accordées à OIP Elbit Systems Audenarde entre octobre 2023 et fin 2024. La valeur totale des marchandises s’élève à 22,7 millions d’euros. Il s’agissait principalement de systèmes permettant aux armes à feu de viser plus précisément, tels que des viseurs et des équipements permettant de prendre des images thermiques. Les viseurs avec lesquelles des citoyen•nes innocent•es sont assasiné•es. Actuellement, les exportations d’OIP vers Israël finissent principalement dans les mains de l’armée belge. BATS de son côté, sert en partie à commercialiser la technologie d’Elbit Systems. Elbit Systems sème la mort, empêchons-la d’opérer en Belgique ! https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2025/02/05/wapen-export-israel-belgie-vlaanderen-brussel-wallonie/ Safran Aero Booster Safran Aero Boosters, détenu à 31% par le gouvernement wallon, produit à Herstal des composantes des avions de guerre américain F-15 et F-16. Ces avions finissent entre les mains de l’armée israélienne, et servent à bombarder la Palestine. Le gouvernement wallon et Safran ne doivent pas permettre à des pièces fabriquées en Belgique de se retrouver entre les mains de l’armée israélienne ! Ailleurs dans le monde, le groupe français Safran est complice du génocide en cours puisqu’il vend ses technologies au gouvernement israélien notamment pour son dôme de fer, et co-développe des technologies avec plusieurs entreprises d’armement israéliennes. En Belgique, Safran possède 3 sites opérationnels : un site de production de réacteur utilisé pour les F-15, un centre d’essai à Liers et Safran Aircraft Engine Services à Zaventem et Steenokkerzeel. Nous exigeons de Safran qu’il cesse sa complicité avec le génocide en cours ! https://www.rtbf.be/article/investigation-sur-les-ventes-d-armes-wallonnes-notre-enquete-en-sources-ouvertes-montre-les-failles-du-dispositif-11496483 https://www.vredesactie.be/sites/default/files/2025-03/Belgische%20onderdelen%20in%20Israe%CC%88lische%20gevechtsvliegtuigen.pdf BMT Aerospace Le groupe BMT...

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