Racismes / Colonialismes

Extrême-droite / Antifascisme

Los Angeles contre l’ICE : Un reportage à chaud sur les affrontement du 6 juin

Le 3 juin, une foule chassait des agents fédéraux qui procédaient à une descente dans une taqueria de Minneapolis. Le 4 juin, des affrontements éclataient contre des agents de l’ICE [Immigration and Customs Enforcement] lors de raids à Chicago et à Grand Rapids. Et c’est à Los Angeles deux jours plus tard, que la ville s’est embrasée en réaction à une énième rafle de sans-papiers. Les affrontements, d’abord sporadiques, se sont ensuite étendus au reste de la mégalopole californienne. Ils sont encore en cours . Dans le récit qui suit, des participants racontent comment les habitants se sont organisés pour empêcher autant qu’ils le peuvent la police fédérale de kidnapper des gens de leur communauté. Tom Homan, le « tsar des frontières » de Donald Trump, vient d’annoncer qu’il allait riposter en envoyant la Garde nationale à Los Angeles. Si la situation se propage dans le pays, nous pourrions assister à un mouvement qui s’annonce comme la suite directe du soulèvement suivant la mort de George Floyd en 2020 . En arrêtant David Huerta , président de la section californienne du syndicat des employés de service (SEIU) en marge d’une descente contre les habitants de Los Angeles, l’ICE et les diverses agences fédérales venues en renfort ont fortement attisé les tensions dans la ville au moment même où la révolte s’amorce. Bien que l’administration Trump ait commencé par s’attaquer aux immigrés - avec ou sans papiers – il ne s’agit que d’une première étape vers l’établissement d’une autocratie. Le pouvoir fédéral s’en prend d’abord aux immigrés, les considérant comme la cible la plus vulnérable , mais leur objectif global est d’habituer la population à la passivité face à la violence brutale de l’État, en brisant les liens fondamentaux de solidarité reliant les communautés humaines. Aussi, il doit être clair pour tout le monde, même pour les centristes les plus modérés, que l’issue du conflit qui s’intensifie actuellement déterminera les perspectives de toutes les autres cibles que Trump a alignées dans son programme, de l’université d’Harvard au pouvoir d’achat des américains. Premier Acte, midi Sur les réseaux sociaux, la nouvelle s’est rapidement répandue : l’ICE mène des descentes dans plusieurs endroits du centre-ville de Los Angeles, de Highland Park et de MacArthur Park. Les agents avaient commencé à perquisitionner un bâtiment dans le marché aux fleurs1 lorsqu’une foule les a spontanément piégés à l’intérieur. Toutes les entrées et sorties du bâtiment ont été bloquées par la foule, de manière à ce que les agents ne puissent plus en ressortir. Alors qu’ils avaient déjà interpelé de nombreuses personnes, les agents fédéraux ne s’attendaient pas à ce qu’une horde de 50 à 100 « angelinos » les prenne au piège. Les agents s’imaginaient pouvoir rafler des personnes au hasard en plein milieu de Los Angeles sans que les gens du quartier ne réagissent. De toute évidence, ils se sont trompés. Parmi les six lieux qu’ils ont visé ce (...)

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13 juin - journée - lE DK

Appel à la solidarité - Grève de la faim de 3 jours

Nous relayons l’appel du SKB Belgique Appel à la solidarité - Grève de la faim de 3 jours Le 13, 14 et 15 juin 2025, une grève de la faim se fera en solidarité avec les prisonniers politiques ! Nous relayons l’appel du SKB Belgique Appel à la solidarité - Grève de la faim de 3 jours Le 13, 14 et 15 juin 2025, une grève de la faim se fera en solidarité avec les prisonniers politiques ! L’objectif de ce mouvement de grève est de soutenir les prisonniers et prisonnières en Turquie qui observent une grève de la faim, tout en mettant en lumière les conditions inhumaines des prisons d’isolement de type « Pit ». Ces prisons, récemment construites dans le nord du Kurdistan et en Turquie, sont conçues pour l’isolement extrême et infligent des tortures psychologiques et physiques aux prisonniers. Alors que les prisons turques sont déjà surpeuplées, avec plus de 400 000 personnes détenues, de nouvelles prisons basées sur l’isolement sont en cours de construction. Avec cette grève de la faim, qui s’organise dans différentes villes d’Europe, le SKB revendique : fermeture immédiate des prisons de type « fosse » (isolement extrême) Fin de toutes les formes de détention à l’isolement Liberté pour tous les prisonniers politiques Début : vendredi 13 juin à 11 h Fin : dimanche 15 juin à 15 h Lieu : Rue de Danemark 70B, 1060 Saint-Gilles (Bruxelles) Allez leur rendre visite et les soutenir !

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Extrême-droite / Antifascisme

Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts

Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts Samedi 02 juin 2025, à Bruxelles. Un enfant de 11 ans, Fabian, meurt percuté par une voiture de police alors qu’il se trouve sur sa trottinette. Les circonstances exactes restent floues, mais l’événement a bouleversé une partie importante de la population. Une émotion forte s’est exprimée dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les familles, dans la rue. Et cette émotion est légitime. Elle est nécessaire. Un enfant meurt, et rien ne devrait jamais banaliser cela. 1. Un meurtre d’Etat à analyse à l’aulne raciale. Pourtant, à Bruxelles Panthères, à et dans tous les milieux antiracistes de terrain, nous savons qu’il ne s’agit ni d’un fait divers isolé, ni d’un simple accident de la route. C’est un meurtre d’État. Un assassinat policier inscrit dans un système de domination raciale. Dire cela n’est pas une provocation. C’est un impératif analytique. Il est impossible de comprendre la mort de Fabian sans adopter une lecture antiraciste, c’est-à-dire une lecture qui relie cette tragédie à un système plus large, celui de la suprématie blanche, et à ses manifestations concrètes dans les dispositifs policiers, judiciaires et médiatiques. C’est pourquoi l’ensemble des questions doivent être posées, y compris celle des (in)sensibilités différenciées selon la race. Car au-delà de la tristesse, du choc, de la sidération, une question politique profonde se pose. Pourquoi certaines morts suscitent-elles l’émotion collective et d’autres non ? Pourquoi la mort de Fabian devient-elle un fait de société, alors que celle d’Adil, d’Ibrahima, de Mehdi, de Lamine, …— pour ne citer qu’eux — n’a pas provoqué une indignation aussi large, aussi partagée, aussi transversale ? Soyons clairs : il ne s’agit pas d’opposer les douleurs. Il ne s’agit pas de dire que la mort de Fabian « mérite moins » de compassion. Au contraire : chaque vie compte, chaque deuil mérite d’être entendu, chaque injustice doit être dénoncée. Ce que nous proposons ici, c’est un déplacement du regard. Un appel à élargir notre boussole morale. Une invitation à interroger nos sensibilités collectives : à qui s’adresse-t-on quand on parle de victime ? À partir de quand une mort devient-elle « intolérable » ? Mais nous proposons aussi de penser Fabian comme une victime du racisme d’Etat. Les deux doivent être pensées « en même temps ». 2. La mort de Fabian, 11 ans : un meurtre d’État, un meurtre raciste — lecture antiraciste d’une tragédie structurelle 2.1. Une police structurée par la race Commençons par-là : la police belge est une structure d’État raciste, et elle ne peut être comprise autrement. Rappelons-le, le racisme n’est pas une attitude individuelle, mais, d’après la géographe abolitionniste Ruth Gilmore, la production et l’exploitation de différences groupales justifiant l’exposition différenciée à la mort. Or, que fait la police en...

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Santé / Soins

UNE MUTUELLE PAR ET POUR LES PERSONNES SANS-PAPIERS

En Belgique, être une personne sans-papiers c’est vivre sans titre de séjour légal, sans accès garanti aux droits sociaux de base, dont les soins de santé. Depuis 1996, la procédure d’Aide Médicale Urgente (AMU) permet en théorie de répondre à ces besoins. Mais dans les faits, les obstacles sont nombreux : démarches lourdes, discriminations, disparités entre communes. Face à ce constat, un projet est en train d’émerger à Bruxelles : créer une mutuelle autogérée par et pour les personnes sans-papiers. L’idée a germé dans un petit groupe mixte, composé de personnes avec et sans papiers. Inspiré d’une initiative similaire, déjà active à Liège, ce projet entend répondre aux lacunes de l’AMU, tout en affirmant une vision politique de la santé comme droit fondamental. Plusieurs assemblées publiques ont permis de commencer à identifier les besoins, les freins et les potentiels. D’autres auront lieu prochainement pour s’accorder sur le modèle et procéder à sa structuration en ASBL. « On ne veut pas d’un système vertical où certains décident pour les autres. L’objectif est que les personnes concernées soient les premières actrices de la mutuelle », explique un·e des initiateur·rices. Un projet politique et collectif À travers des assemblées exploratoires et deux soirées de soutien, une dynamique se met en place. Une ASBL servira de caisse commune et d’instance formelle de décision. L’enjeu est clair : sortir de la logique d’urgence et créer une mutuelle durable, gérée par ses membres bénéficiaires, ouverte à toutes les personnes sans-papiers de Bruxelles, voire également à d’autres personnes en situation de difficulté d’accès aux soins. Pour présenter la démarche, les membres du collectif font le tour des lieux d’occupation à Bruxelles. Cet ancrage local facilite la création de liens de confiance, souvent essentiels dans les contextes de grande précarité. Ce sont aussi des lieux où la mutualisation des moyens fait sens. Le projet prévoit la mise en place de guichets pour récupérer l’argent, dans les squats, les occupations et au-delà, pour toucher aussi les personnes isolées. Des permanences administratives seraient également organisées pour accompagner les démarches liées à l’AMU, et à la création d’un compte bancaire, mais aussi, à terme, pour soutenir les demandes de régularisation, mettre en place des permanences juridiques, faire du suivi. Soigner, militer, créer du lien La mutuelle ne vise pas à remplacer l’AMU, mais à la compléter. En ciblant particulièrement les soins non couverts (santé mentale, gynécologie, paramédicale, hygiène, bien-être etc.), elle veut pallier les manques des aides officielles. Le principe : les membres versent une cotisation, les prestations de soins et autres dépenses sont ensuite remboursées sur présentation d’attestations et de prescriptions, voire directement facturées à la mutuelle par les services de santé « partenaires ». Pour fonctionner, le projet aura besoin d’un répertoire de (...)

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Racismes / Colonialismes

Un nouvel acte de mépris institutionnel violent dans l’affaire Sourour Abouda

Hier, nous apprenions que le syndicat SNPS de la police annonçait une manifestation prévue exactement au même moment et même endroit que notre rassemblement autorisé en soutien à Sourour Abouda, ce vendredi 13 juin de 08h30 à 12h30 sur la place Poelaert. Le syndicat se mobilise en soutien au policier de 26 ans qui, il y a quelques jours, a percuté mortellement Fabian (11 ans) lors d’une course-poursuite et qui a depuis été arrêté et placé en détention provisoire. La police a demandé que notre rassemblement pour Sourour soit annulé ou déplacé. Pourtant, le comité et la famille de Sourour Abouda disposent d’une autorisation officielle depuis le 2 juin, après plus d’un mois de démarches. Si la manifestation organisée par la SNPS est autorisée, il est important de rappeler que le service des autorisations de la police de la zone Bruxelles-Ixelles a validé en quelques jours seulement l’autorisation de manifester du syndicat de police, alors que notre demande a nécessité plusieurs semaines. Ces événements sont d’une importance politique et symbolique majeure : Le procureur du roi demande la poursuite pénale de la zone de police Bruxelles-Ixelles pour la mort de Sourour Abouda. C’est la première fois dans l’histoire dans une affaire de violences policières. Le policier impliqué dans la mort de Fabian fait lui aussi l’objet de poursuites pénales. On observe ici un tournant important dans la question de l’impunité policière dans les dossiers de violences policières. Cette même zone de police, sous la direction de Philippe Close , est responsable de la délivrance des autorisations de manifestation et est censée garantir le droit de manifester. L’inégalité de traitement entre les deux demandes d’autorisation est flagrante. Nous exigeons que Monsieur Carlo Meda, du syndicat SNPS, se rétracte immédiatement. Nous refusons catégoriquement cette demande absurde et indécente de demander à une famille endeuillée, qui réclame justice pour des violences policières, de déplacer son rassemblement autorisé au profit d’un syndicat de policier.ères. Nous ne laisserons pas la place aux syndicats pour soutenir un policier mis en cause dans des actes graves. Nous continuerons à être visibles et présent·es dans l’espace public pour réclamer vérité et justice pour Sourour, pour Fabian et pour toutes les autres victimes de violences policières à Bruxelles et ailleurs. Nous avons urgemment besoin de votre soutien et de votre présence. L’enjeu est immense : fin à l’impunité. Justice pour tous•tes.

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Extrême-droite / Antifascisme

Notre morale est notre révolution. Extrait d’un recueil de textes de George Habash

Nous publions un extrait du livre Rien n’est plus précieux que la liberté, récemment paru aux éditions Premiers matins de novembre. Il s’agit d’un recueil de textes et d’entretiens avec George Habash, l’un des fondateurs du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation anticolonialiste, marxiste et révolutionnaire. L’extrait publié ici est un discours qui a été prononcé par George Habash à l’Hôtel international de Jordanie d’Amman, le 12 juin 1970, à 5 heures du matin. Habash s’adressait aux otages retenus lors du quadruple détournement d’avions mené par le FPLP face aux attaques du régime jordanien contre la révolution palestinienne. Ce discours fut d’abord publié par le Département d’information du FPLP, sous ce titre. Mesdames et messieurs, Il me semble qu’il en va de mon devoir de vous expliquer pourquoi nous avons fait ce que nous avons fait. Bien sûr, d’un point de vue « libéral », je suis désolé de ce qui vous est arrivé́, et je suis désolé́ que nous vous ayons causé du souci durant les deux ou trois derniers jours. Mais en mettant tout cela de côté, j’espère que vous comprendrez, ou au moins essaierez de comprendre, les raisons de notre action. Il sera peut-être difficile pour vous de comprendre notre point de vue. Des personnes vivant dans différentes circonstances pensent différemment. Elles ne peuvent pas penser de la même manière, et pour nous, le peuple palestinien, les conditions dans lesquelles nous vivons depuis un bon nombre d’années, toutes ces conditions ont déterminé notre façon de penser. Nous ne pouvons pas faire autrement. Vous ne pourrez comprendre notre point de vue une fois qu’en prenant en compte un fait très basique. Nous, Palestiniens, vivons dans des camps et dans des tentes depuis 22 ans. Nous avons été chassés de notre pays, de nos maisons, de nos terres, chassés comme des moutons et parqués dans des camps de réfugiés, dans des conditions inhumaines. Cela fait vingt-deux ans que notre peuple attend de voir ses droits respectés, mais rien ne se passe. Il y a trois ans1, les circonstances nous ont permis de prendre les armes et de défendre notre cause, de se battre pour nos droits, de retourner dans notre pays et de le libérer. Après vingt-deux ans d’injustice, d’inhumanité, de vie dans des camps, sans personne pour nous protéger, nous estimons avoir pleinement le droit de prendre la défense de notre révolution. Notre morale est guidée par notre révolution. Ce qui la sauve, ce qui l’aide, ce qui la protège, est bon, correct, honorable et beau, parce que notre révolution signifie la justice, le droit au retour – un objectif juste et honorable. Vous devez prendre cela en considération. Si vous voulez d’une façon ou d’une autre, vous montrer coopératifs, vous devez essayer de comprendre notre point de vue. Nous ne nous réveillons pas le matin avec une tasse de Nescafé, ni ne passons une demie heure devant le miroir en réfléchissant à prendre l’avion pour la Suisse...

Partout Partout |
Racismes / Colonialismes

[Radio] Justice pour toutes les victimes assassinées suite à la violence policière !

Ceci est une émission spéciale dédié à justice pour toutes les victimes décédée suite à la violence policière en Belgique et en France et partout dans le monde. Dans cette émission, on vous présentera d’abord Outils solidaires contre les violences policières (OSVP) est un collectif autogéré qui a pour ambition de construire et d’offrir des outils de lutte et de solidarité contre les violences policières en Belgique. Ensuite, on parlera de la marche blanche pour Fabian, enfant de 11 ans tué par une voiture de la police lundi 2 juin, qui a eu lieu en hommage a lui le dimanche 8 juin à Bruxelles et on vous diffusera le son de la vidéo fait par le collectif Bruxelles Devie. On lira l’appel pour le rassemblement pour Sourour qui aura lieu ce vendredi 13 juin à 8h30 devant le palais de justice (place poellaert) et on vous passera la prise de parole de la sœur de Sourour pendant la manif contre la violence policière qui a eu lieu le 15 mars 2025 à Bruxelles. On terminera avec l’appel pour le rassemblement pour justice pour Alhoussein Camara le samedi 14 juin 2025 à 15h depuis le Foyer Jeunes Travailleurs à Angoulême en France et on vous diffusera le reportage fait par radio Parleur de la marche qui a eu lieu l’année précédente. Bonne écoute ! Musiques : "Acab" ZillaKami “Assasin état policier” Touche d’espoir “Police” de Mc Pounz Pour plus d’info : OSVP Justice pour Sourour Justice pour Fabian Justice pour Alhoussein (instagram) et lien pour le documentaire « justice pour Alhoussein Camara -Marche 2024 » Radio Parleur

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Guerre / Antimilitarisme

Des milliers de personnes manifestent contre le siège à Gaza à Bruxelles (Vidéo)

Edit : les deux jeunes palestiniens détenus judiciairement depuis la soirée du 9 juin ont été libérés mercredi 11 en milieu d’après-midi. Ce lundi 9 juin, le rassemblement quotidien à la Bourse a réuni des milliers de manifestant·es. À l’issue de la mobilisation, le cortège a pris la direction de la Commission européenne pour exprimer son soutien au peuple palestinien. Cette mobilisation massive vient répondre aux nombreuses attaques qui continuent d’être perpétrées par l’Etat israélien, ainsi qu’à l’interception et l’emprisonnement des 12 membres des l’équipage de la « Freedom flotilla » par les autorités israéliennes. Ce navire, dans lequel se trouvaient notamment la députée européenne Rima Hassan et l’activiste Greta Thunberg, avait pour but de défier le blocus imposé à Gaza et d’y acheminer de l’aide humanitaire. Vers 20h, des milliers de manifestant·es ont pris la direction de Rogier avant de bifurquer en direction de Madou. Des confrontations ont ensuite éclaté avec les forces de l’ordre à hauteur de Madou. Des manifestant·es ont notamment lancé des projectiles sur une voiture de police. Le cortège a alors pris la direction d’Arts-Loi avant d’emprunter la rue de la Loi en direction de la Commission européenne. Après quelques centaines de mètres sur cette artère, les manifestant·es ont été bloqué·es par un dispositif policier important : une autopompe, plusieurs lignes de policiers anti-émeutes ainsi qu’une brigade cycliste ont stoppé l’avancée des manifestant·es. Après près d’une demi-heure sur place, les forces de l’ordre ont chargé les milliers de manifestant·es encore présent·es. La police a utilisé l’autopompe et une grande quantité de gaz lacrymogène, provoquant un mouvement de panique. L’un des tirs de gaz a atterri à proximité d’une poussette, où se trouvait un enfant. La foule s’est divisée et plusieurs personnes, prises de peur, ont tenté de fuir en coupant à travers la chaussée, où circulaient encore des voitures, une situation particulièrement dangereuse. Les témoins font état de policier·ères qui poussent et insultent des manifestant·es, dont des personnes agé·es et des enfants. Ces violentes interventions ont divisé le cortège en trois parties distinctes. Une première partie s’est dirigée en direction de la place Madou tandis qu’une seconde s’est rendue à hauteur de la porte de Namur. Une dernière a été dispersée par une autopompe au niveau de la place Royale. À hauteur de Fernand Cocq, des personnes qui quittaient la manifestation ont également été violemment prises à parti par les forces de l’ordre. Un·e manifestant·e s’est vu arracher un drapeau palestinien par la police. Entre 21h30 et 23h, les arrestations violentes se sont poursuivies à plusieurs endroits : à hauteur de Art-loi, dans le quartier de la tulipe à Ixelles ou encore dans le centre ville de Bruxelles. Une personne témoin des violences à Fernand Cocq explique avoir vu un homme se faire plaquer au sol par des policiers, qui ont pointé un (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

Stop Arming Israël - 10 entreprises complices

Que des armes transitent par la Belgique ou que des composants et pièces détachées soient livrées à Israël n’a rien d’anodin. Même si la Belgique n’autorise pas directement l’exportation d’armes qui « renforcerait la capacité militaire d’Israël », des composants d’avions, de missiles et de drones sont bien produits en Belgique et la plus grande entreprise d’armes d’Israël à des filiales en Belgique. Peut-on réellement se dédouaner de leur implication dans les crimes de guerre commis par le gouvernement israélien ? Elbit : OIP & BATS Les entreprises BATS (Angleur), OIP Land Systems (Tournai) et OIP Sensor (Audernarde) appartiennent entièrement à Elbit systems, la plus grande entreprise israélienne d’armement. Elbit Systems, produit 85% des drones israéliens, et le tristement célèbre drone Hermes 450. Elle est le bras industriel du génocide en cours en Palestine. En Flandre, 17 licences d’exportation de biens militaires vers Israel ont été accordées à OIP Elbit Systems Audenarde entre octobre 2023 et fin 2024. La valeur totale des marchandises s’élève à 22,7 millions d’euros. Il s’agissait principalement de systèmes permettant aux armes à feu de viser plus précisément, tels que des viseurs et des équipements permettant de prendre des images thermiques. Les viseurs avec lesquelles des citoyen•nes innocent•es sont assasiné•es. Actuellement, les exportations d’OIP vers Israël finissent principalement dans les mains de l’armée belge. BATS de son côté, sert en partie à commercialiser la technologie d’Elbit Systems. Elbit Systems sème la mort, empêchons-la d’opérer en Belgique ! https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2025/02/05/wapen-export-israel-belgie-vlaanderen-brussel-wallonie/ Safran Aero Booster Safran Aero Boosters, détenu à 31% par le gouvernement wallon, produit à Herstal des composantes des avions de guerre américain F-15 et F-16. Ces avions finissent entre les mains de l’armée israélienne, et servent à bombarder la Palestine. Le gouvernement wallon et Safran ne doivent pas permettre à des pièces fabriquées en Belgique de se retrouver entre les mains de l’armée israélienne ! Ailleurs dans le monde, le groupe français Safran est complice du génocide en cours puisqu’il vend ses technologies au gouvernement israélien notamment pour son dôme de fer, et co-développe des technologies avec plusieurs entreprises d’armement israéliennes. En Belgique, Safran possède 3 sites opérationnels : un site de production de réacteur utilisé pour les F-15, un centre d’essai à Liers et Safran Aircraft Engine Services à Zaventem et Steenokkerzeel. Nous exigeons de Safran qu’il cesse sa complicité avec le génocide en cours ! https://www.rtbf.be/article/investigation-sur-les-ventes-d-armes-wallonnes-notre-enquete-en-sources-ouvertes-montre-les-failles-du-dispositif-11496483 https://www.vredesactie.be/sites/default/files/2025-03/Belgische%20onderdelen%20in%20Israe%CC%88lische%20gevechtsvliegtuigen.pdf BMT Aerospace Le groupe BMT...

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Extrême-droite / Antifascisme

Palestine – Près de 4000 personnes dans les rues de Bruxelles en soutien à la « Freedom flotilla »

Photo : Elisa Rodriguez ( elisa_zeu) Ce lundi 9 juin, le rassemblement quotidien à la Bourse a réuni des milliers de manifestant·es. À l’issue de la mobilisation, le cortège a pris la direction de la Commission européenne pour exprimer son soutien au peuple palestinien. Cette mobilisation massive vient répondre aux nombreuses attaques qui continuent d’être perpétrées par l’Etat israélien, ainsi qu’à l’interception et l’emprisonnement des 12 membres des l’équipage de la « Freedom flotilla » par les autorités israéliennes. Ce navire, dans lequel se trouvaient notamment la députée européenne Rima Hassan et l’activiste Greta Thunberg, avait pour but de défier le blocus imposé à Gaza et d’y acheminer de l’aide humanitaire. Photo : Elisa Rodriguez ( elisa_zeu) Vers 20h, des milliers de manifestant·es ont pris la direction de Rogier avant de bifurquer en direction de Madou. Des confrontations ont ensuite éclaté avec les forces de l’ordre à hauteur de Madou. Des manifestant·es ont notamment lancé des projectiles sur une voiture de police. Le cortège a alors pris la direction d’Arts-Loi avant d’emprunter la rue de la Loi en direction de la Commission européenne. Après quelques centaines de mètres sur cette artère, les manifestant·es ont été bloqué·es par un dispositif policier important : une autopompe, plusieurs lignes de policiers anti-émeutes ainsi qu’une brigade cycliste ont stoppé l’avancée des manifestant·es. Photo : Elisa Rodriguez ( elisa_zeu) Après près d’une demi-heure sur place, les forces de l’ordre ont chargé les milliers de manifestant·es encore présent·es. La police a utilisé l’autopompe et une grande quantité de gaz lacrymogène, provoquant un mouvement de panique. L’un des tirs de gaz a atterri à proximité d’une poussette, où se trouvait un enfant. La foule s’est divisée et plusieurs personnes, prises de peur, ont tenté de fuir en coupant à travers la chaussée, où circulaient encore des voitures, une situation particulièrement dangereuse. Les témoins font état de policier·ères qui poussent et insultent des manifestant·es, dont des personnes agé·es et des enfants. Photo : Elisa Rodriguez ( elisa_zeu) Ces violentes interventions ont divisé le cortège en trois parties distinctes. Une première partie s’est dirigée en direction de la place Madou tandis qu’une seconde s’est rendue à hauteur de la porte de Namur. Une dernière a été dispersée par une autopompe au niveau de la place Royale. À hauteur de Fernand Cocq, des personnes qui quittaient la manifestation ont également été violemment prises à parti par les forces de l’ordre. Un·e manifestant·e s’est vu arracher un drapeau palestinien par la police. Entre 21h30 et 23h, les arrestations violentes se sont poursuivies à plusieurs endroits : à hauteur de Art-loi, dans le quartier de la tulipe à Ixelles ou encore dans le centre ville de Bruxelles. Une personne témoin des violences à Fernand Cocq explique avoir vu un homme se faire plaquer au sol par des...

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« Justice pour Sourour » Rassemblement 13 juin à Poelaert

APPEL AU RASSEMBLEMENT Vendredi 13 juin à 8h30 : rassemblement devant le Palais de Justice de Bruxelles - Place Poelaert, 1. Le 13 juin prochain à 9h, la Chambre du Conseil se prononcera sur l’inculpation de la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles et des policiers dans l’affaire de la mort de Sourour Abouda.

Rassemblons-nous en masse pour entourer la famille dans cette nouvelle étape décisive. Pour rappel, le 12 janvier 2023, Sourour Abouda meurt dans le commissariat de la rue Royale 202, dit le RAC. Le jour même, avant toute autopsie, la police annonce son suicide à la famille. Ni la famille, ni les amis de Sourour ne croit à la thèse du suicide. L’affaire devient publique et la thèse du suicide est abandonnée. ⇥ Aujourd’hui, le parquet a requis le renvoi de la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles devant le tribunal pour homicide involontaire de Sourour Abouda. Il s’agit d’une étape sans précédent : c’est la première fois qu’une zone de police belge fait l’objet de poursuites pénales dans un dossier de violences policières. Mais c’est aussi une avancée en demi-teinte car aucun policier impliqué dans la mort de Sourour Abouda n’est inculpé en tant qu’individu. Le 13 juin prochain à 9h, la Chambre du Conseil se prononcera sur ces inculpations. Les membres de la famille de Sourour Abouda, en tant que partie civile, seront présent.es à cette audience. Il n’est plus question pour la famille comme pour nous tous•tes, citoyen•nes, de tolérer un énième non-lieu, même partiel, lorsqu’il s’agit de violences policières. L’heure est à la justice pleine et entière. Rassemblons-nous en masse pour cette nouvelle étape décisive. Justice et vérité pour Sourour Abouda

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22 juin - 13h00 - Le poisson sans bicyclette

Vide dressing en soutien à la Palestine

Rendez-vous pour un vide dressing en soutien à la Palestine ! Les vêtements et accessoires ont été triés, un grand panel de tailles et de style sera disponible à petits prix. Vous y trouverez aussi des prints et des photos engagées. ℹ️ INFORMATIONS PRATIQUES 📍Oú ? Rue du Pont Neuf 4, 1000, Bruxelles Ⓜ️ Arrêts : Yser ou De Brouckère 🗓️ Quand ? DIMANCHE 22 JUIN 2025, de 13h à 19h 💰Cash et paiement mobile/ Bancontact Venez nombreux.se pour partager ce moment et soutenir à votre échelle le peuple palestinien. 🇵🇸 💶 La totalité des fonds sera reversée à une ou plusieurs cagnottes/ associations. Les cagnottes/ associations choisies seront bientôt partagées en story) PS : si vous souhaitez toujours donner des vêtements contactez @kuummquaat ou @dehkeuse2000 🍉 À très vite 🍉 //ENGLISH VERSION// 🍉🍉🍉🍉🍉🍉🍉🍉🍉 Join us for a clothing sale in support of Palestine ! 🇵🇸 Clothes and accessories have been carefully selected—there’ll be a wide range of sizes and styles available at affordable prices. You’ll also find activist prints and photographs. ℹ️ PRACTICAL INFORMATION 📍Where ? Rue du Pont Neuf 4, 1000 Brussels Ⓜ️ Metro stops : Yser or De Brouckère 🗓️ When ? SUNDAY, JUNE 22, 2025, from 1PM to 7PM 💰Payment : Cash and mobile/ Bancontact accepted Come in large numbers to share this moment and share with us your support for the Palestinian people. 🇵🇸 💶 All proceeds will be donated to one or more fundraising campaigns/organizations. The selected initiatives will be shared soon via story. 🍉 See you soon ! 🍉

Santé / Soins

[Palestine] L’armée israélienne protége les criminels qui pillent l’aide humanitaire

L’armée israélienne a reconnu, vendredi 6 juin, avoir protégé et armé un groupe criminel palestinien pour affaiblir le Hamas dans la bande de Gaza. Ce groupe rassemble une centaine de membres d’une tribu bédouine dirigés par Yasser Abou Chabab. Le gang opère dans la région de Rafah (ville à cheval entre la bande de Gaza et l’Égypte), pille les camions d’aide humanitaire (photo) et de se livre au trafic de drogue. Yasser Abou Chabab, était précédement liée à l’État islamique. Le Hamas avait tué quatre membres de ce gang et Abou Chabab aurait été précédemment emprisonné par le Hamas pour trafic de drogue. Son frère aurait été tué par le Hamas lors d’une opération de répression contre le pillage des convois d’aide de l’ONU. Le Hamas a toujours soutenu que les collaborateurs de l’armée d’occupation et l’armée elle-même se livraient au pillage de l’aide humanitaire et la fabrication de crises humanitaires à Gaza. L’utilisation de la criminalité contre la résistance du peuple palestinien n’est pas nouvelle. Cette politique passe généralement par une inactivité systématique de la police face aux gangs tant qu’ils s’en prennent aux arabes. Les meurtres de dizaine d’arabes palestiniens, assassinés par ces gangs par ce qu’ils refusaient d’être racketés, sont classés sans suite, tandis que la mort de chaque juif israélien est traité comme une priorité nationale – bien en accord avec les principes racistes constitutifs de l’état d’Israël. En laissant prospérer le trafic de drogue et le racket, les autorités israéliennes poussent la jeunesse palestinienne vers les gangs. Cette politique permet d’éviter qu’ils ne soient influencés par les forces de la résistance, de dissoudre les solidarités dans les communautés et d’échanger des informations en échange de protections. C’est une vieille pratique policière déjà employée aux USA contre les Black Panthers et par la Turquie contre le PKK.

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PALESTINEGUILLAUME MEURICE CENSURÉ À UCCLE

La commune d’Uccle qui prévoyait d’accueillir dans son centre culturel le spectacle de l’humoriste français Guillaume Meurice, l’a finalement écarté de sa programmation. Cette décision a suscité de vives réactions dénonçant « Une ingérence politique inacceptable« . Guillaume Meurice, explique : « C’est le directeur du centre culturel qui nous avait contactés il y a des mois pour nous programmer. Ce sont eux qui avaient fait la démarche. Ce spectacle n’a rien à voir avec les polémiques qui m’ont touché. D’ailleurs, c’est loin d’être le premier spectacle que je joue. Mais c’est par contre la première fois de ma carrière que je me retrouve déprogrammé. Ce n’est jamais arrivé en France, ni en Belgique. Avec Uccle, c’est une première« . La commune d’Uccle tente de nier la censure, mais les faits sont là : il s’agit d’un choix partisan et pro-israélien. La commune d’Uccle et son bourgmestre, Boris Dilliès (MR), justifient cette décision en expliquant vouloir éviter « des troubles à l’ordre public » : un motif vague et sans fondement qui, dans le cadre d’un spectacle humoristique, parait peu convaincant pour ne pas dire complètement démesuré. Olivia Bodson (MR), présidente du Conseil d’Administration (CA) du Centre Culturelle et élue sur la liste du Bourgmestre, justifie maladroitement la décision politique « Puisque la situation géopolitique pour l’instant est compliquée avec Israël. Or, monsieur Meurice a fait une blague à l’époque qui a fait polémique, sur Netanyahou. Blague qui lui a d’ailleurs valu son renvoi de la radio France Inter. On ne veut prendre aucun risque. Au centre culturel, est-ce qu’on va prendre le risque de se retrouver avec une étiquette qui pourrait éventuellement être vue comme ayant pris un parti dans ce conflit ?«  Pour rappel, un tribunal du travail français s’était prononcé à la suite de licenciement de France Inter de Guillaume Meurice en juin 2024, et avait estimé que ce licenciement avait eu lieu “sans cause sérieuse”. Le centre culturel prétend ne vouloir prendre « aucun risque » et ne pas vouloir « [d’] étiquette« . Pourtant, sa décision de censurer Guillaume Meurice est plutôt radicale, et lui colle, de fait, une étiquette pro-israélienne, et ce après 600 jours de génocide. De quoi et de quelles étiquettes le MR et la commune d’Uccle ont-ils peur ? D’inviter un humoriste qui s’est exprimé publiquement contre un génocide en cours ? Cette décision, de la part d’un représentant du MR, est dans la continuité des déclarations et prises de position des membres du MR et de ses représentant·es par rapport au génocide en cours en Palestine. En particulier Georges-Louis Bouchez ou encore les adhérent·es du centre « Jean Gol » prétendent mieux comprendre et connaitre la situation à Gaza que des institutions internationales, comme l’ONU, Amnesty, et la Cour Pénale Internationale. Or, les études de ce prétendu centre de recherche ont déjà été disqualifiées, notamment par le politologue Pascal Delwit qui dénonce...

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Performance artistique citoyenne pour la Palestine et speech de Rima Hassan

Nous avons le plaisir de vous présenter et d’accueillir le collectif ANAA de Montreuil France ici à Bruxelles pour une performance artistique citoyenne. Et nous avons l’honneur d’avoir comme invitée Rima Hassan pour une prise de parole. C’est une grande joie pour UPP-unies pour la Palestine de collaborer avec un collectif français et de combiner nos forces pour le peuple palestinien ici en plein cœur de l’Europe. Date : 10/06 Ou : 13H - rond point Schuman performance   : 19H – La Bourse performance + speech Rima Hassan Présentation du collectif ANAA Face au premier génocide live de l’histoire de l’humanité. Face au gris sale du silence, monstre insoutenable. Face à l’urgence d’un réveil massif et brutal de notre humanité endormie dans le ronron nauséeux du système dominant, parasite, extractif, expansif et in fine toujours génocidaire. Inventons d’autres formes de combat. L’art en est une. MONNAIE-HUMANITÉ. GAZA, performance artistique citoyenne du collectif ANAA de Montreuil (France). 21 dessins sur des billets de 1 dollar à partir d’images et de vidéos live du génocide en cours et du projet Gaza 2035, immense centre commercial sans politique imaginé par Netanyahou pour remplacer Gaza. Ces dessins créent au sol un espace déplié de 200 m2. Un texte est dit, légendes factuelles des images. De très grands porte-voix font circuler la voix dans tout le territoire de la performance, à l’intérieur et à l’extérieur, ils portent la parole de celles et ceux qui ne l’ont pas. Puis, à la fin, un chant choral : Mawtini, l’hymne palestinien de 1934 suivi de L’Appel juif international contre le génocide à Gaza.

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Action du bloc juif à Bruxelles contre le génocide à Gaza

Crédit photo : Brieuc Van Elst. Ce jeudi 5 juin à 18h, le bloc juif a organisé une action contre le génocide commis par Israël, face au ministère des affaires étrangères à Bruxelles. Le bloc juif est mené par 3 organisations juives : l’Union des Progressistes Juifs de Belgique (UPJB), l’Alliance Juive Antisioniste en Belgique (AJAB) et l’organisation flamande Een Anderen Joodste Stem (EAJS). Si le bloc juif a l’habitude de participer aux manifestations nationales, il a organisé cette fois sa propre action pour exprimer spécifiquement des voix juives. Environ 150 personnes ont participé à l’action. Un communiqué clair et pragmatique a été publié par le bloc juif à l’issue de l’action : » Nous, Juif·ves de Belgique, dénonçons le génocide en cours à Gaza depuis plus d’un an et demi et le blocus total imposé par Israël, qui prive délibérément la population d’eau, de nourriture et de médicaments. Nous condamnons les choix politiques éminemment racistes des dirigeants israéliens qui discriminent, oppriment et massacrent les Palestinien·nes. «  L’identité et l’histoire juives sont fréquemment instrumentalisées par Israël et ses soutiens pour justifier les crimes contre l’humanité commis. Ainsi, les membres du bloc juif scandent « not in our name ! « . » Israël ne nous représente pas. En prétendant erronément représenter l’ensemble des Juif·ves, le gouvernement israélien associe les communautés juives du monde entier à ses crimes inacceptables. Nous ne pouvons admettre que la lutte, nécessaire, contre l’antisémitisme soit instrumentalisée pour justifier à la fois des crimes de guerres et contre l’humanité, une coupable indulgence envers l’État qui les commet et une tendance à criminaliser celles et ceux qui osent les dénoncer. «  L’action a pour but de s’adresser directement au gouvernement Belge et à l’Union Européenne, il leur est demandé de cesser la complicité et d’imposer des sanctions à l’Etat d’Israël pour qu’il cesse le génocide. Les demandes à la Belgique et l’UE sont les suivantes : Un embargo militaire sur Israël La suspension de l’Accord d’association UE-Israël Qu’elles renforcent leurs efforts pour garantir l’aide humanitaire et à la reconstruction Qu’elles veillent au respect du droit international en soutenant les enquêtes de la Cour pénale internationale (CPI), et en sanctionnant les coupables de crimes internationaux, notamment en les arrêtant lorsqu’elles se trouvent sur leur territoire. Après avoir scandé de nombreux slogans, les manifestant·es ont effectués un die-in. En simulant la mort en s’allongeant au sol, iels mettent en évidence les dizaines de milliers de victimes à Gaza. Le bloc juif a ensuite chanté en cœur une adaptation de l’air du Chant des marais (/Chant des déportés) intitulée « La complainte de Gaza ». Cet air a une symbolique forte pour les personnes juives : le chant original a été composé en 1933 par des prisonniers d’un camp de concentration allemand. Vers 18h45, l’action a (...)

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