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Week-end de réquisition populaire dans la cité ardente (25-27 mai)

Liège était à la fête le week-end dernier, fête du logement social. Ci-dessous, récit dudit week-end… Vendredi à l’aube, nous nous rassemblons en petit groupe à l’entrée de la victorieuse ZAD de la Chartreuse, là où certaines d’entre nous se sont rencontré·es il y a 1 maintenant trois ans. Il est 6h du matin, un dernier brief pour répartir les rôles, distribuer le matos. Le soleil entame son ascension, nous descendons la colline de la Chartreuse, direction la cible de notre occupation. Dans quelques jours, le 30 mai, Liège verra son tram désespérément attendu être enfin inauguré. Qu’on juge ou non pertinent la mise en circulation du tram à Liège, force est de constater que les loyers aux abords de la ligne de tram ont grimpé en flèche depuis sa construction : +40%. Nous arrivons à la cible : une tour à flanc de route, et, cachée derrière elle, une cour charmante et herbacée, bordée de deux longs bâtiments. En tout : 64 unités de logement vides. Notre première tâche (citoyenne au possible) est de nettoyer le lieu : la cour et son jardin sont fleuris de déchets en tout genre. A notre surprise, nous réveillons Ibrahim/ Obama, qui dormait à l’abri de son buisson. De bonne humeur, il nous accueille chez lui, nous aide à nettoyer l’endroit et nous raconte sa propre histoire et l’histoire du lieu. Il vient de Guinée, il est installé dans cette cour depuis quelques mois. Arrivé en Belgique durant les années 90, il fut agent de propreté une dizaine d’années. Après avoir reçu, au terme d’une attente péniblement longue, une première réponse positive pour un logement social, on lui signifiera qu’il n’a désormais plus accès à ce logement social, n’étant plus agent de propreté. Ibrahim est aujourd’hui contraint d’habiter cette cour où nous le rencontrons et où il égaiera notre week-end de sa bonhomie. Le lieu que nous occupons est constitué d’anciens logements sociaux, qui auparavant encore servirent de logement à des prêtres. Stratégie politique classique : les pouvoirs publics ont laissé se dégrader ces logements sociaux, ils estiment désormais (à la grosse louche) le coût de leur rénovation trop important, ils actent alors de les vendre au privé qui les rasera pour en faire des parkings ou des logements luxueux, bref quelque chose en quoi le privé entreverra la meilleure source de profits – sans soucier des personnes en besoin de logement, cela va sans dire. Le PAB (peloton anti-banditisme) arrive de bonne heure devant les barrières qui délimitent notre occupation, rapidement suivi par la police. Un agent du PAB nous dira que notre manière de faire les choses est incorrecte, pour faire ce genre d’événement « il faut passer par l’e-guichet de la province » (mdr). Un thé est servi à un agent de police venu vérifier qu’il n’y avait pas d’amiante sur site, enthousiasmé par notre démarche il ira jusqu’à dire que nous sommes civilisé-e-s (heureux·ses de l’apprendre !) et qu’il repasserait bien le week-end pour le barbecue (mdr bis). Une fois...

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Extrême-droite / Antifascisme

Manifestation le 13 avril contre le centre fermé de Vottem

Viens manifester ce dimanche 13 avril à Liège contre le centre fermé de Vottem et l’enfermement des étranger·ères en Belgique. Parce qu’on ne peut pas normaliser l’idée de mettre des vies, des histoires, des familles derrière des barreaux, simplement parce qu’elles sont nées du “mauvais” côté des frontières. Parce qu’on ne peut pas justifier la déportation de personnes vers des terres qu’elles ont fui·es, au péril de leur vie. Parce qu’on sait trop bien ce qui se cache derrière les mots lisses de « régularisation des flux migratoires » : des lieux de rétention arbitraire, sans procès ni défense, des cellules surpeuplées, des déportations violentes. Parce qu’on sait que les centres fermés sont des angles morts de l’État de droit, où même les principes les plus basiques – comme le non-enfermement des enfants – ne sont pas respectés. Parce qu’on refuse de se taire face à un gouvernement qui, dans son propre accord, promet, entre deux atrocités, de réduire les places d’accueil, d’augmenter les expulsions, d’ouvrir de nouveaux centres fermés, de généraliser les visites domiciliaires. Parce qu’on ne peut rester de marbre face à un gouvernement qui attaque le droit à la famille, le droit à un recours effectif, l’accès à l’aide sociale, au mépris de notre dignité, de nos droits fondamentaux, et de l’État de droit. Parce qu’on ne peut pas mettre le feu au monde, puis tourner le dos à celles et ceux qui brûlent. Parce qu’on ne peut pas se retrancher derrière des murs et croire que notre dignité ne sera pas touchée. Viens. Fais battre ta voix contre les grilles. Fais vibrer ta colère sur l’asphalte. Fais entendre qu’on n’oublie pas. 📍 RDV à Liège ce dimanche 13 avril 🕜 13h30 – Place Saint-Lambert 🕒 15h – Enclos des Fusillés 🕓 16h – Centre fermé de Vottem

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Extrême-droite / Antifascisme

Rassemblement à Liège contre l’extrême droite et sa banalisation par le MR

Un rassemblement contre l’extrême droite était organisé lundi 3 février devant le conseil communal de Liège Il y avait plus de 200 personnes, de tous âges mais avec un majorité de jeunes, inquiètes pour l’avenir que sont en train de construire les partis politiques. Des prises de parole ont expliqué la raison de ce rassemblement et une fanfare en a ponctué toute la durée. La plupart des élu·es semblait désemparée par cette vie, et ont pris soin d’éviter de la toucher. Même au niveau local, la distance entre le monde politicien et les votant·es est palpable. Du côté de la police, elle n’a rien trouvé de mieux à faire que de ficher cette jeunesse, inquiète mais mobilisée, à l’aide d’un téléobjectif à partir de l’intérieur de l’hôtel de ville. « Nous exigeons du M.R. qu’il prenne une décision claire et précise en expulsant Noa Pozzi, tête de liste Chez Nous à Liège, ainsi que tous les autres transfuges d’extrême droite. » (passage de l’appel du rassemblement) Noa Pozzi est en effet l’arbre qui cache la forêt. Bien d’autres membres de Chez Nous ont été acceptés au MR depuis les dernières élections où les premiers se sont plantés et les seconds ont décollé (Jason Galassi, Mathéo Besson), pour d’autres ce n’est pas clair (Raphaël Cormann, Nolan Delpomdor), et pour certains ils clament être devenus membres du MR alors que celui-ci dément (Adrien Roger). Des pontes du MR se sont opposé·es (« On aurait dû consulter en interne » pour Sophie Wilmès), le MR liégeois s’y est opposé (« Nous n’avons été ni consultés ni même informés » pour Diana Nikolic), les Jeunes MR s’y sont opposés (« Cela s’inscrivait en contradiction avec nos valeurs (démocratiques, de tolérance et d’inclusion) »). Mais il s’agit bien de leur parti et de leur président de parti, donc les subtilités de leur fonctionnement en interne (le président de parti peut accepter une adhésion sans l’aval de la section locale) leur appartiennent. Puisque le rassemblement avait lieu à Liège, il nous semble important de rappeler un autre point : au-delà de sorties racistes et sexistes régulières (Michel Peters, Raphaël Mitlazki) le MR liégeois s’était déjà illustré par son échevin Fabrice Dreze qui avait parrainé l’adhésion d’un ex membre du Parti Populaire et des Listes Destexhe, Steve Counet. C’est après que le FAL ait sorti l’affaire publiquement que le MR liégeois avait rétropédalé sur cette adhésion d’un transfuge d’extrême droite. Nous aussi nous pensons que l’expulsion de ces militants d’extrême droite du MR serait un grand minimum, si ce parti voulait continuer prétendre d’être d’aspiration démocrate, mais le fait est que ces personnes et leurs valeurs ont aujourd’hui toute leur place au MR. Il faudrait une refonte conséquente du parti et un changement d’orientation majeur, qui le ramène à ses fondamentaux libéraux, pour que cela ne soit plus le cas. Quelles sont les différences concrètes entre les discours de Chez Nous et du président du MR sur la sécurité, la...

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Extrême-droite / Antifascisme

Action - BNP PARIBAS FORTIS visé pour sa complicité avec l’oppression israelienne en Palestine

Nouvelle attaque contre BNP Paribas Fortis. La nuit du 26 janvier, les agences de Grivegnée et de Barchon (province de Liège) ont été saccagées : vitres brisées, peintures clashées. La banque investit dans les opérations menées par Israel en Palestine, mais à quoi sert cet argent ? Premièrement, Tel Aviv a lancé une levée de fonds record cinq mois après le début de l’agression menée par Israel à Gaza, qui lui a permis de récolter 8 milliards de dollars sous forme d’obligations. L’une des 4 banques qui lui a permis d’émettre les titres est BNP Paribas, garantissant 2 milliards de dollars. Deuxièmement, BNP Paribas prête massivement de l’argent à la société d’armement israélienne Elbit Systems. Ces prêts ont commencé dans les années 90, et de nouveaux prêts sont émis régulièrement. On parle de 176 millions d’euros prêtés actuellement. Alors que la Cour Internationale de Justice affirme depuis janvier 2024 un risque plausible de génocide à Gaza, et que la colonisation figure comme une priorité pour la nouvelle formation gouvernementale israelienne, la complicité de BNP Paribas au génocide et à la colonisation en cours en Palestine est très claire. La trêve exposée dans tous les médias, n’est qu’une suspension des massacres de masse à Gaza mais l’armée continue à assassiner, emprisonner, coloniser, expulser, partculièrement en Cisjordanie. La situation s’empire depuis la trêve. La résistance palestinienne continue, la solidarité et les attaques de soutien également. Dernièrement, la banque britannique Barclays s’est débarassé de tous ses investissements dans Elbit System. Dautres grosses entreprises ont également cessé de collaborer avec Elbit, tel que le géant japonais de négoce Hitochu, ainsi que l’entreprise de logistique Suisse Kuehne & Nagel. Continuons à attaquer tous les soutiens à l’Etat sioniste. Soutien à la résistance palestinienne ! Plus d’informations : Actualités quotidiennes sur l’oppression meurtrière israélienne en Palestine : https://french.wafa.ps/Regions/Details/2 Article de presse sur la collaboration de BNP et Israel : https://orientxxi.info/magazine/israel-bnp-paribas-fidele-alliee-de-la-colonisation,7830

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Extrême-droite / Antifascisme

Élections communales à Liège : l’échec de l’extrême droite, une victoire populaire et antifasciste.

Les résultats des élections communales à Liège en 2024 marquent une nouvelle défaite de l’extrême droite locale, symbolisée cette fois-ci par l’absence de sièges pour la formation Chez Nous. Cette déroute s’inscrit dans une longue histoire où, malgré des tentatives répétées, l’extrême droite n’a jamais réussi à s’imposer durablement dans le paysage politique liégeois. Ce rejet électoral est le fruit d’une vigilance active et d’une mobilisation populaire antifasciste qui s’est construite au fil des décennies, rendant Liège comme étant le principal bastion de lutte en Belgique contre les extrêmes droites. Une histoire de résistances antifascistes : Depuis les années 80, l’extrême droite a cherché à s’implanter à Liège, profitant à chaque fois des crises économiques ou des tensions politiques. Le Parti des Forces Nouvelles et le Front National (de Belgique), malgré leurs tentatives lors des élections de 1988 et 1994, n’ont réussi que ponctuellement à obtenir des sièges. À cette époque, l’extrême droite profitait à la fois d’une crise économique généralisée – la crise de 1992-1993 qui fut particulièrement violente -, d’une conjoncture internationale troublée – chute du mur de Berlin – et de l’essor de l’extrême droite française avec la montée électorale du Front National – pour tenter de s’ancrer dans le tissu politique local. La mobilisation antifasciste de ces années, notamment avec la création du premier Front Antifasciste de Liège, a joué un rôle crucial. Ce front, lancé à l’époque pour faire face à la montée des violences d’extrême droite dans les rues, a constitué une force de résistance face à des partis comme Agir ou le Front National (de Belgique), qui parvint à obtenir 4 sièges au conseil communal. Cette dynamique de mobilisations citoyennes et militantes a empêché ces groupes de s’installer durablement au sein des institutions et dans l’espace public liégeois. L’échec renouvelé de l’extrême droite : En 2024, Chez Nous, dernier avatar des formations d’extrême droite, n’a pas réussi à percer malgré ses tentatives. Ce mouvement, né des cendres du Parti Populaire, des listes Desthexe et d’une fraction du groupe néonazi Nation, avait tenté de profiter de l’expérience des échecs passés. Contrairement à ses prédécesseurs, Chez Nous avait adopté une stratégie plus décentralisée, misant sur des figures jeunes et multiples, sur une présence active sur les réseaux sociaux et la constitution de petits groupes militants locaux. Cependant, après leur échec aux élections de juin 2024 et l’implosion du parti quelques semaines plus tard, leur campagne aux élections communales a été un nouvel échec. De dix conseillers communaux d’extrême droite en 2018 en Belgique francophone, il ne reste plus qu’un seul conseiller en 2024 ! Ce résultat s’explique en grande partie par l’action du Front Antifasciste de Liège 2.0. Depuis sa fondation en 2019, il a mené des actions décisives pour empêcher l’extrême droite de se structurer : perturbation de (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

Retour sur le rassemblement du 4 juillet en solidarité avec les camarades français.e.s

Ce jeudi 4 mai, répondant à l’appel de collectifs et syndicats français, la Coordination Antifasciste de Belgique et le Front Antifasciste de Liège 2.0 ont organisé un rassemblement à Liège, au parc de la Boverie, devant le consulat français, en réponse au premier tour des législatives françaises qui a vu une percée sans précédent du Rassemblement National. Le FAL a ainsi exprimé son soutien aux camarades français·e·s et a appelé à rester mobilisé·e·s après les élections, en s’engageant dans divers collectifs luttant contre le fascisme et pour la solidarité (antifascistes, queers, féministes, syndicats, pour un logement et une santé dignes, etc.) ainsi qu’aux côtés des personnes et initiatives qui seront les premières cibles de l’extrême droite. Ce rassemblement a été l’occasion de laisser le micro à toutes celles et ceux qui souhaitaient s’exprimer librement. Ainsi, plusieurs personnes ont pu prendre la parole : militant·e·s antifascistes, queers, partisan·e·s de gauche, du milieu artistique, étudiant·e·s, gilets jaunes ou féministes. Toutes ont souligné la menace du second tour et ont plaidé pour s’organiser et se préparer afin de la contrer. Cette percée fait planer la menace d’une majorité absolue au parlement pour l’extrême droite française. Avec ou sans majorité absolue, il va falloir faire face à une extrême droite plus nombreuse, plus décomplexée, et plus financée par les impôts de la population (+20 millions par an pour le RN). Cette menace, comme l’a rappelé une intervenante, a été largement facilitée par les élu·e·s et les médias de droite et ceux proches de la Macronie qui ont érigé une « extrême gauche » (sic) en épouvantail. Des discours de haine répétés en boucle sur toutes les chaînes à des heures de grande écoute ont permis de créer un narratif qui se devait être une prophétie autoréalisatrice. Ainsi, les médias largement propriétés de quelques milliardaires (Bolloré, Arnault, Drahi, etc.), ne cachant pas leurs obédiences pour les droites libérales conservatrices ou l’extrême droite, ont largement œuvré au succès du RN, à la fois pour des raisons idéologiques mais surtout pour défendre des intérêts de classe. Cependant, comme l’a rappelé la même intervenante, les médias des services publics ne sont pas non plus innocents dans cette montée de la confusion qui a permis la diabolisation de la gauche parallèlement à la réhabilitation de l’extrême droite. Ainsi, nous avons constaté les licenciements et nombreux départs dans la presse publique, parmi celles et ceux qui essayaient de porter une parole critique ou simplement plus « progressiste » ou de « gauche ». Le licenciement de Guillaume Meurice ou la mise au placard de l’émission de Charline Vanhoenacker en sont des exemples parmi d’autres. Si le barrage électoral au RN est nécessaire dans ce contexte catastrophique construit et provoqué délibérément par Macron, une telle stratégie ne constitue pas pour autant une proposition politique durable ni une alternative à la (...)

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Migrations / Frontières

Atelier d’écriture en solidarité avec les prisonnier.e.s antifascistes incarcérés suivi d’une bénéfit pour la communauté de Prosfygika𝐤𝐚

Le front Antifasciste de Liège au côté de Peuple & Culture et du squat du KAFC vous invitent à un atelier d’écriture en solidarité avec les antifascistes incarcéré.e.s. Organisé depuis maintenant trois ans aux alentours du 25 juillet, il s’agit pour nous de répondre à l’appel de NYCAntifa. Débutée en 2014 comme le Jour de Solidarité avec Jock Palfreeman, un homme Australien subissant une condamnation de vingt ans de prison en Bulgarie pour avoir défendu deux hommes Roms lors d’une attaque de hooligans de foot fascistes, la date du 25 juillet s’est élargie, dès 2015, en une campagne de solidarité internationale. Que ce soit aux Etats-Unis, en Russie, Biélorussie, en Hongrie, l’année passée c’est une bonne vingtaine de lettres que nous avons envoyé. Rendez-vous ce vendredi 12 juillet à Liège à 17h au point d’accueil devant l’école communale fondamentale de Bressoux-Piron, Avenue Brigade Piron 1, 4020 Liège, avant de rejoindre collectivement le KAFC. Pour plus d’informations, cliquez ici. Dans la continuité, une soirée est prévue en bénéfit pour la communauté squat de Prosfygika. Il s’agit d’une communauté en lutte au plein centre d’Athènes. Le quartier qu’on appelle Prosfygika, est composé de 8 blocs situés entre la court suprême de Grèce et les bureaux de la direction Générale de la police d’Athènes (GADA). Les 8 blocs abritent aujourd’hui plus de 500 personnes, adultes et enfants, appartenant à la classe des opprimé.e.s et provenant de divers horizons politiques, culturels, religieux et ethniques du monde entier. Ces derniers jours le quartier connaît une répression et subit une politique de terreur de la part de l’État. Le 18 juin dernier, des flics parfois aidés par des supplétifs fascistes, ont kidnappé et isolé sans aucune raison 4 membres de la communauté, le 20 juin le soir, et cela devant des enfants, des femmes enceintes et des personnes vulnérables, les flics sont entrés et ont gazé la communauté, arrêté deux membres qui sont dans l’attente du prochain jugement. Depuis, ces personnes sont interdites d’approcher la communauté malgré qu’elles y vivent, travaillent et ont des proches. Enfin le 21 juin, après-midi, les flics ont arrêté cette fois ci un jeune de 15 ans, alors qu’il allait faire ses courses en dehors du quartier, l’ont torturé, tabassé, insulté avec des propos sexistes et menacé de viol, ont terrorisé sa mère et son petit frère, immigré.e.s du Venezuela. C’est pourquoi un appel à la solidarité a été lancé. Pour les concerts, rendez-vous au KAFC à partir de 20h. Pour plus d’infos, cliquez ici. Durant les concerts, nous aurons la chance de recevoir : 𝐋𝐚 𝐫𝐢𝐯𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐂𝐇𝐎𝐒𝐄 𝐀𝐜𝐡𝐢𝐥𝐥𝐞 & 𝐓𝐦𝐨𝐢𝐧 𝐂𝐨𝐮𝐜𝐨𝐮 𝐩𝐥𝐚𝐢𝐬𝐢𝐫 𝐂𝐚𝐫𝐚𝐟𝐮𝐧𝐤 𝐄𝐯𝐞

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Extrême-droite / Antifascisme

Mobilisation sociale et antifasciste en solidarité avec les camarades français.es

Face à la montée inquiétante de l’extrême droite lors du premier tour à l’élection législative ce 30 juin, la Coordination Antifasciste de Belgique (CAB) appelle à une Mobilisation sociale et antifasciste en solidarité avec les camarades français.es. Nos luttes nous ont appris l’importance des solidarités internationales pour contrer les menaces et afin de construire un front uni contre les extrêmes droites et ses alliés. 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥’𝐞𝐱𝐭𝐫𝐞̂𝐦𝐞 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐞 𝐧𝐞 𝐝𝐨𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐞𝐭 𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐬’𝐚𝐫𝐫𝐞̂𝐭𝐞𝐫 𝐚𝐮𝐱 𝐟𝐫𝐨𝐧𝐭𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐁𝐞𝐥𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞. Les premiers résultats en France doivent nous alerter sur ce qui se passe un peu partout dans le monde. Reniant le pacte démocratique de l’après-guerre, la droite sert de marche pied à l’extrême droite et gouverne avec elle dans plusieurs pays. La privatisation des médias, la surenchère communicationnelle et les campagnes de dénigrement médiatique ont œuvré la dédiabolisation d’un parti politique fondé par d’anciens waffen SS puis à la normalisation de ses idées et postures dans le champ politique. Alors que les dernières digues semblent rompre, nous sommes persuadé.e.s que seule une mobilisation massive, plurielle et populaire permettra de construire une force capable de résister puis de renverser l’offensive ! C’est pourquoi, en solidarité avec les appels lancés en France par des acteurs et actrices sociaux et syndicaux, la CAB et le Front Antifasciste de Liège 2.0 appellent à deux rassemblements 𝐜𝐞 𝐣𝐞𝐮𝐝𝐢 𝟒 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝐚̀ 𝟏𝟕𝐡𝟑𝟎 devant l’ambassade à Bruxelles (19 avenue des Arts) et 𝐝𝐞𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐮𝐥𝐚𝐭 𝐚̀ 𝐋𝐢𝐞̀𝐠𝐞 (Quai de la Boverie n°1, dans le parc de la Boverie).

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Médias

Présentation du nouveau numéro de la revue Z !

À l’occasion de la sortie de son dernier n° “Seine-Saint-Denis : Faire corps face aux Jeux”, un bout de l’équipe de la revue Z s’embarque dans une tournée transfrontalière à quelques jours du passage de la flamme. Avis aux amatrices de sports populaires, de cornets de frites et de d’espaces politiques autogérés ! À l’automne 2023, la revue Z a arpenté la Seine-Saint-Denis, alors que les pouvoirs publics et les géants du BTP donnent les derniers coups d’accélérateurs en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques. L’équipe, largement renouvelée, est allée pendant un mois à la rencontre de celles et ceux pour qui l’évènement n’a rien d’une fête : grévistes sans-papiers sur les chantiers de stades, précaires expulsé·es de leurs logements pour construire le village des athlètes, collectifs en lutte contre les politiques sécuritaires dans le département… Les 176 pages d’entretiens, BD, photos, enquêtes ou poèmes donnent à voir comment la machine olympique s’attaquent aux corps, ceux des travailleurs qui construisent les Jeux, ceux des athlètes qui s’abîment face à l’injonction à la performance, ceux des personnes qui ne correspondent pas aux normes de la compétition, qu’elles soient grosses, voilées, trans ou handicapées. Et surtout comment certain·es s’organisent pour ne pas abandonner la joie, celle de se mettre en mouvement, de crier dans les tribunes, de suer ensemble, de jouer l’un·e avec l’autre. D’un club de boxe autogéré par des femmes trans à une ligue de basket-ball qui contourne les règlements racistes des fédérations sportives, Z a récolté les récits de celleux qui ne refusent pas le combat, et rendent coup pour coup. Tournée nord-est franca-belge Solidarités internationales contre l’olympisme vendredi 28 juin, 19h : Nancy, à Quartier Libre 11 Grande Rue samedi 29 juin, 17h : Charleville-Mézières, Chez josette 5 Rue de l’Arquebuse suivi de concerts, c’est la fête à Josette ! plus d’infos ici lundi 1er juillet, 18h : Liège, à Entre-Temps Rue Pierreuse 15 avec l’Asbl Barricade ! plus d’infos ici mercredi 3 juillet, 19h : Bruxelles, au DK Rue de Danemark 70B avec les Acteurices des Temps Présents plus d’infos ici jeudi 4 juillet, 18h30 : Lille, à l’Anamorphose 48 Rue du Long Pot samedi 6 juillet : Nanterre, à El ghorba mon amour 148-152 Bd des Provinces Françaises Certaines de ces dates sont susceptibles d’être modifiées, d’autres d’être ajoutées. N’hésitez pas à nous contacter via revuez@riseup.net si vous souhaitez qu’on organise ensemble une discussion autour du Z16, un match de foot, une rencontre entre collectifs, une manif ou qu’on aille danser toute la nuit ! L’histoire de Z Depuis 2009, une collective à géométrie variable d’enquêteurices, rédacteurices, maquettistes, dessinateurices, illustrateurices s’organise chaque année pour partir en itinérance pendant un mois. Le principe : s’immerger dans la réalité d’un territoire, enquêter collectivement, prendre part aux luttes...

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Extrême-droite / Antifascisme

Retour sur la répression subie par les antifascistes à Liège ce 28 mai

Ce mardi 28 mai, une action contre le parti d’extrême droite « Chez Nous » a mené à une vingtaine d’arrestations. Cette action fait suite à la propagande accrue de l’extrême droite en cette période électorale. Plusieurs jours de suite, des membres de « Chez Nous » se sont placés aux abords d’un rond-point en heure de pointe avec des banderoles affichant des messages xénophobes, sans que cela ne soulève la moindre réaction des autorités communales. Ce petit manège se déroule depuis une semaine au n°2 Avenue de l’Observatoire dans le Laveu, au niveau de l’échangeur autoroutier et des voies ferrées, à partir de leur nouveau QG à Liège : la maison de Marc Léon Levaux. Cet avocat, compagnon de route de la plupart des formations d’extrême droite wallonnes, condamné à plusieurs reprises et nostalgique du mouvement collaborationniste REX, est la tête de liste « Chez Nous » à Liège pour les élections régionales. Notre action pour contrer la propagande fasciste s’est tenue en face de la maison afin d’occuper le terrain et de visibiliser d’autres messages. Elle s’est déroulée calmement, avec plus d’une trentaine de personnes, recevant le soutien de nombreux.ses passant.es et riverain.es. Plus tard, nous avons été prévenu.es de la présence de militants de « Chez Nous » dans le bar « TGV », près des Guillemins. Nous avons décidé d’y aller afin de prévenir les gérants de l’établissement que l’extrême droite tenait une réunion dans leur bar. Malheureusement, après que deux personnes aient été parler avec lui, le barman n’a pas voulu demander au groupe d’extrême droite de partir. Les antifascistes ont alors commencé à déployer une banderole pour dénoncer cette présence d’infréquentables dans le bar. Mais pendant qu’un membre bien connu de « Chez Nous » (Patrice Eggen) essayait de porter des coups aux antifascistes et que des client·es le retenaient, le barman a commencé à lancer des cendriers, tasses et chaises sur les antifascistes avec d’autres membres de « Chez Nous ». Des antifascistes se sont défendu.es et, quelques minutes plus tard, la police est intervenue en grand nombre : 4 voitures classiques, 7 combis et 2 voitures du PAB (peloton anti-banditisme) ont arrêtés 21 personnes, y compris des personnes qui n’étaient pas présentes pendant l’altercation et y compris un simple passant (qui heureusement a été relâché au bout de deux heures), tandis que les agresseurs d’extrême droite n’ont, à notre connaissance, pas été inquiétés. La police (2 voitures) était encore en train de parler avec eux au café plus d’une heure après les faits alors que les antifascistes avaient déjà été arrêté.es, contrôlé.es, fouillé.es et commençaient à être emmené.es au poste. Présentées d’abord comme des arrestations administratives pour trouble à l’ordre public, après 8h de privation de liberté les antifascistes ont été relâché.es vers 2h du matin avec des convocations pour « coups et/ou blessures volontaires (non spécifiés) ». Toutes les 21 personnes. Une...

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Santé / Soins

Présence de Florian Philippot à Liège avec son public BAM, Revivance, Collectif Citoyen, etc.

Nous avons appris que Florian Philippot (Les Patriotes, ancien vice-président et chargé de communication du FN) avait assisté à une audience au tribunal de Liège ce vendredi 17 mai. Il s’agissait d’une audience liée à la plainte de Frédéric Baldan (un lobbyiste européen PDG de la société CEBiz spécialisée dans les relations commerciales entre l’Union européenne et la Chine) et de son avocate Diane Protat (qui est aussi l’avocate du collectif confusionniste Bon Sens et du média d’extrême droite France Soir). [1] Il et elle attaquent la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyden (membre du parti de droite conservatrice CDU en Allemagne et du groupe européen PPE) sur l’affaire « Pfizergate » des sms qu’elle a échangé avec le PDG de Pfizer en 2021. Le lobbyiste et son avocate ont notamment demandé aux tribunaux de condamner l’Union européenne à lui verser 100.000 euros « à titre de réparation du dommage moral qu’elle lui a causé » pour sa perte de confiance en l’institution. [2] Les différents collectifs soi-disant « citoyens » et médias prétendument « alternatifs » présents (BAM, Revivance et Collectif Citoyen – qui se présente aux élections) étaient apparemment très heureux d’être accompagnés d’un fasciste pour mener cette lutte de haute résistance. Que les choses soient claires, attaquer en justice Ursula von der Leyden, ou n’importe quel autre président·e de la Commission européenne qui défendent tous l’ordre néolibéral et bourgeois, n’est pas un problème. C’est pourquoi l’attaquer (pour des fantasmes) et avec qui (avec l’extrême droite) qui est un problème. Concernant les contrats Pfizer, négociés par Ursula von der Leyden sans mandat, les mouvements confusionnistes s’inventent une histoire dans laquelle les commissaires européen·nes achèteraient en masse des vaccins inefficaces, voire néfastes pour la population (et ça c’est la version soft), plutôt que de se rendre à l’évidence que les commissaires européen·nes ne remettent jamais en question le marché privé capitaliste et qu’ils lui déroulent le tapis rouge. Le fait que de nombreux contrats passés avec la Commission européenne soient entachés de vices de procédure, de corruption ou de « scandales » n’est que la pointe de l’iceberg de cet ordre néolibéral et bourgeois qu’il faut déconstruire. Le fascisme, le nationalisme, le complotisme et la désinformation de Florian Philippot ne nous y aidera en rien. Ce politicien est en pleine campagne électorale et les mouvements confusionnistes lui servent la soupe. Pour rappel : il n’avait pas réussi à se faire élire aux dernières élections européennes et devenait relativement insignifiant… Avant de surfer sur le complotisme depuis le Covid et d’ainsi relancer sa carrière politique. Et cela fonctionne… Quand on se prétend « ni de gauche, ni de droite », comme le font les collectifs « citoyens » et les médias « alternatifs » présents à cette audience, il n’y a apparemment aucun soucis à s’allier avec n’importe qui...

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Extrême-droite / Antifascisme

Retour sur la répression subie par les antifascistes à Liège ce 28 mai.

Avant-hier, une action contre le parti d’extrême droite « Chez Nous » a mené à une vingtaine d’arrestations. Cette action fait suite à la propagande accrue de l’extrême droite en cette période électorale. Plusieurs jours de suite, des membres de « Chez Nous » se sont placés aux abords d’un rond-point en heure de pointe avec des banderoles affichant des messages xénophobes, sans que cela ne soulève la moindre réaction des autorités communales. Ce petit manège se déroule depuis une semaine au n°2 Avenue de l’Observatoire dans le Laveu, au niveau de l’échangeur autoroutier et des voies ferrées, à partir de leur nouveau QG à Liège : la maison de Marc Léon Levaux. Cet avocat, compagnon de route de la plupart des formations d’extrême droite wallonnes, condamné à plusieurs reprises et nostalgique du mouvement collaborationniste REX, est la tête de liste « Chez Nous » à Liège pour les élections régionales. Notre action pour contrer la propagande fasciste s’est tenue en face de la maison afin d’occuper le terrain et de visibiliser d’autres messages. Elle s’est déroulée calmement, avec plus d’une trentaine de personnes, recevant le soutien de nombreux.ses passant.es et riverain.es. Plus tard, nous avons été prévenu.es de la présence de militants de « Chez Nous » dans le bar « TGV », près des Guillemins. Nous avons décidé d’y aller afin de prévenir les gérants de l’établissement que l’extrême droite tenait une réunion dans leur bar. Malheureusement, après que deux personnes aient été parler avec lui, le barman n’a pas voulu demander au groupe d’extrême droite de partir. Les antifascistes ont alors commencé à déployer une banderole pour dénoncer cette présence d’infréquentables dans le bar. Mais pendant qu’un membre bien connu de « Chez Nous » (Patrice Eggen) essayait de porter des coups aux antifascistes et que des client·es le retenaient, le barman a commencé à lancer des cendriers, tasses et chaises sur les antifascistes avec d’autres membres de « Chez Nous ». Des antifascistes se sont défendu.es et, quelques minutes plus tard, la police est intervenue en grand nombre : 4 voitures classiques, 7 combis et 2 voitures du PAB (peloton anti-banditisme) ont arrêtés 21 personnes, y compris des personnes qui n’étaient pas présentes pendant l’altercation et y compris un simple passant (qui heureusement a été relâché au bout de deux heures), tandis que les agresseurs d’extrême droite n’ont, à notre connaissance, pas été inquiétés. La police (2 voitures) était encore en train de parler avec eux au café plus d’une heure après les faits alors que les antifascistes avaient déjà été arrêté.es, contrôlé.es, fouillé.es et commençaient à être emmené.es au poste. Présentées d’abord comme des arrestations administratives pour trouble à l’ordre public, après 8h de privation de liberté les antifascistes ont été relâché.es vers 2h du matin avec des convocations pour « coups et/ou blessures volontaires (non spécifiés) ». Toutes les 21 personnes. Une...

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