Bure

Nucléaire

[France] Nouvelle date pour le procès de Bure

Le 15 août 2017, plus de 600 gendarmes prenaient le petit village de Bure et s’en prenaient à 700 manifestants. Bilan : deux hospitalisations, une trentaine de blessé.es et un pied mutilé. Un mois plus tard la Maison de résistance, deux domiciles privés, le terrain des opposant.es de l’ancienne Gare de Luméville-en-Ornois étaient perquisitionnés par des dizaines de gendarmes. C’était le premier acte d’une longue série de convocations, perquisitions, et la mise en examen de 10 personnes assorties de contrôles judiciaires. Les 1-2-3 juin 2021 le Tribunal de Grande Instance de Bar-le-Duc prononça la relaxe sur l’accusation d’Association de Malfaiteurs et de l’un-e des nous 7. Le 28-29-30 novembre à la Cour d’Appel de Nancy, une nouvelle relaxe de 3 des accusés. Confirmée ensuite en 2024 par la Cour de Cassation qui cassait au passage le jugement en appel de Nancy pour les 3 condamnations restantes (voir notre article ). Le 24 avril 2025, il y aura une nouvelle comparution pour trois personnes devant la Cour d’Appel de Nancy pour « organisation de manifestation non autorisée » et « attroupement après les somations ». Un bien maigre reliquat pour 8 années de procédure judiciaire et 24 000 pages de dossier ! La Cour d’Appel devra en outre examiner le moyen soulevé par la Cour de Cassation et déterminer si les moyens employés ne constituaient pas une atteinte disproportionnée à l’usage de la liberté d’expression. pour en savoir plus

Ailleurs Ailleurs |
Écologie

[France : Bure] Septembre Infini : un camp d’un mois à Bure

On organise un camp TOUT LE MOIS de septembre 2025, à l’ancienne gare de Luméville près de Bure ! La gare est un lieu collectif historique de la lutte anti Cigéo. Achétée en 2007, elle a accueilli de nombreux évènements festifs et militants. Elle est aujourd’hui menacée d’expulsion à la suite des expropriations actuellement en cours, notamment le long de la future voie ferrée qui doit amener les déchets nucléaires dans le sous-sol de Bure. On vous invite à venir à l’occasion de notre super camp d’un mois (!) pour embellir la gare, l’investir, augmenter nos capacités d’accueil, y vivre à plein, et pourquoi pas tous.tes y rester ! Ca sera l’occasion de (re)découvrir le lieu et de s’outiller collectivement pour sa défense. L’idée c’est de créer un camp en totale autogestion où les initiatives et l’autonomie sont au centre. On veut que ce camp soit anti-autoritaire, antinucléaire, décolonial, féministe, queer… pour ça, on va prévoir des ateliers et inviter aussi des collectifs. La programmation anticipée sera légère pour laisser beaucoup de place à la progra autogérée : ramène/crée ton atelier, spectacle etc.. ! Les chantiers pour créer et améliorer les espaces de la gare seront en fil rouge tout au long du camp. On imagine bien sur des moments festifs et du chill. Le montage commencera dès le 25 août et sera en mixité choisie sans mec cis-hetéro (c’est-à-dire pour les Pédés / MINT (Meuf, Intersexe, Non Binaire, Trans)/ en questionnement). Cette mixité choisie se prolongera pendant les 3 premiers jours de septembre pour débuter le camp. Pendant le reste de celui-ci, ça sera possible d’organiser d’autres mixités choisies sur des espaces/chantiers/activités etc. Tu peux déjà noter dans ton agenda : le montage du 25 août au 31 août, le camp en mixité choisi sans mec cis-het du 1er au 3 septembre, puis le camp en mixité à partir du 3 jusqu’à la fin du mois de septembre. On vous invite évidemment à rester après pour prolonger ce camp de manière infinie et rejoindre la lutte ! Si tu fais partie d’un super collectif qui a envie de venir nous parler, des questions sur n’importe quoi ou autre, c’est possible de nous joindre à l’adresse mail : septembreabure@riseup.net (chiffrement PGP disponible sur les serveurs de clé). On précisera les objectifs du camp ainsi que le programme dans les prochains mois mais vous pouvez déjà noter les dates dans vos agendas !!! On a deja mis en place un formulaire de pré-inscription. C’est anonyme et pas obligatoire mais ça nous aide de savoir combien de gens on prévu de venir au fur et à mesure ! -> https://forms.42l.fr/apps/forms/GfYAGHkeQfmbcb6K Pour suivre les infos du camp ou de la lutte locale : bureburebure.info

Ailleurs Ailleurs |
Écologie

[France/Bure] Les bestiales #2

Les bestiales #2, rassemblement antispéciste, auront lieu du 20 au 24 février 2025 à la maison de résistance à Bure (55). Dodo et cantine vegan sur place. Le programme est en construction, n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez proposer un atelier. Pourquoi les bestiales #2 ? Après une première édition des bestiales à l’hiver 2023 où nous étions une centaine, nous proposons de nouvelles rencontres antispécistes à la maison de résistance à Bure. Nous avons l’impression qu’au milieu des urgences écologiques, antifascistes, décoloniales, etc, il est parfois dur de prendre le temps de discuter/réfléchir/agir sur des luttes tout autant centrales et entremélées telles que l’antispécisme (et l’antinucléaire). En hiver, il fait froid, il ne se passe pas grand-chose, alors pourquoi pas se retrouver en Meuse pour se rencontrer, partager, échanger autour de l’antispécisme ? Nous voyons l’antispécisme comme une oppression systémique qui se nourrit et qui nourrit d’autres oppressions, imbriquées les unes aux autres, aussi, nos envies pour ces rencontres est d’avoir une approche anti-autoritaire, anticapitaliste et une organisation autogestionnaire. Une attention sera portée à ne pas véhiculer d’oppressions systémiques. Informations pratiques Les informations ici seront complétées au fur et à mesure sur bureburebure.info. Préinscription Pour nous aider à anticiper la logistique, c’est cool si tu te préinscrits. C’est anonyme, pas obligatoire et pas engageant mais ça nous donne des repères. Lien de préinscription : https://forms.42l.fr/apps/forms/D6YQ49k2jDy7riqa Programmation et ateliers On va essayer de vous concocter des supers ateliers mais on a aussi très envie de co-penser ces rencontres et leur contenu avec vous. On espère que vous viendrez avec vos idées de discutions/ateliers/etc pour partager ensemble ce que sont nos antispécismes et nos manières de les mettre en actes. Hésitez pas a nous dire dans le formulaire ou par mail si vous voulez animer des trucs ou co-construire un ateliers avec nous, sur des sujets qui vous parle et vous semble important. Il y aura aussi des espaces pendant les rencontres pour des ateliers non programmés si tu veux réfléchir a un trucs et voir comment tu le sens sur le moment. On cherche entres autres des ateliers qui parleraient d’antispécisme mais aussi de luttes décoloniales, d’anticapitalisme, d’antivalidisme, etc. Accessibilité Pour ces rencontres, on a envie de penser en amont l’accessibilité (au sens large). On souhaite être transparent.es sur comment est pensé/construit l’événement. Des mises à jour seront donc données ici au fur et à mesure. Pour nous contacter, l’adresse c’est toujours : rencontres-animales@immerda.ch Les points sur lesquels on a envie de réfléchir : Ateliers sur le validisme (et éventuellement les liens, ou non, avec le specisme) Au delà de cocher des cases pour arriver à un événement suffisamment « accessible » ou « inclusif »,...

Ailleurs Ailleurs |
Queer / LGBTQIA+

Journée sur les luttes intersexes à la maison de résistance de Bure (Meuse)

Le 26 octobre c’est la journée internationale de visibilité intersexe[1]. Comme tous les ans, le Collectif Intersexe Activiste-Oll France organise entre le 26 octobre et le 8 novembre deux semaines d’évènements pour faire connaître les questions intersexes en France. Et ce dimanche 27 octobre il passe à la maison de résistance de Bure. Info d’origine sur bureburebure.info Dimanche 27 octobre de 14h à 22h, événement sur les luttes intersexes à la maison de résistance de Bure ! Le 26 octobre c’est la journée internationale de visibilité intersexe [1]. Comme tous les ans, le Collectif Intersexe Activiste-Oll France organise entre le 26 octobre et le 8 novembre deux semaines d’évènements pour faire connaître les questions intersexes en France. Et ce dimanche 27 octobre il passe à la maison de résistance de Bure. En programme : Une conférence gesticulée (3h avec pauses) intitulée : « pas plus de deux sexes ! Vous avez dit intersexuation ? » de 14h à 18h. La conférence gesticulée sera entrecoupée de pauses tisane et goûter. Repas prévu le soir, suivi de la projection de « Ni d’Eve, ni d’Adam, une histoire intersexe ». Venez voir le documentaire de Floriane Devigne (58 min) [2] Goûter et restauration à prix libre, stands de ressources sur l’intersexuation sur place : prévoyez de la monnaie ! N’hésitez pas à faire tourner dans vos réseaux, c’est la première fois qu’on fait ça à Bure ! Pour les coups de main pour préparer le repas et aménager les espaces : RDV à 14h samedi 26 octobre à BZL et/ou écrivez au 06 23 04 82 32.

Ailleurs Ailleurs |
Écologie

[France/Bure] Chantier collectif « Matmouth » 30 octobre – 6 novembre 2024

Chantier collectif en meuse pour le collectif de mutualisation de matériel du grand est. Source de l’information : https://bureburebure.info/events/event/chantier-matmouth-30-octobre-6-novembre-2024/ **Si ce chantier t’intéresse et que tu souhaites te préinscrire (non obligatoire ni engageant mais ça nous aide beaucoup pour l’organisation : https://forms.42l.fr/apps/forms/5di3cBeRaZWSBreN)** La Matmouth organise une semaine de chantiers du mercredi 30 octobre au mecredi 6 novembre 2024. Si vous ne connaissez pas la Matmouth, il s’agit d’un collectif qui mutualise du matériel collectif dans le grand est, dans le contexte d’une lutte contre l’enfouissement de déchêts nucléaire en meuse. On le prête pour des événements – principalement politiques – à prix libre. Pour en savoir plus sur la matmouth, notre présentation actualisée est sur notre site internet : https://lamatmouth.noblogs.org/ On avait déjà fait un chantier matmouth l’année dernière du 17 au 24 novembre 2023 qui s’était super bien passé et on remet ça cette année pour une deuxième édition ! Plus précisément sur les dates, le mercredi 30 octobre serait un jour pour arriver et on mangerait ensemble le soir pour faire ensuite une présentation de la semaine. On commencerait les chantiers le jeudi 31 octobre matin et on finirait le mercredi 6 novembre soir. C’est mieux d’être là sur la totalité de la semaine pour pouvoir prendre le temps de se connaitre, mais tu peux aussi passer quelques jours si tu ne peux pas venir tout le temps. L’accueil aura lieu à la maison de résistance, et il y aura du chantier dans plusieurs lieux ! Pour venir, tu peux retrouver l’adresse ici : https://bureburebure.info/venir/ Si tu viens en stop ou en train, tu peux appeler le numéro de la maison de résistance : *+33(0)9.54.10.57.11* Comme vous le savez probablement, Bure est une zone d’accueil où vous pouvez venir et rester quand vous voulez et autant que vous voulez. Donc vous pouvez évidemment arriver avant le 30 octobre et partir après le 6 novembre sans que cela soit un problème (ca fait même plaisir !) 🙂 Pour les personnes qui ne connaissent pas trop la zone, on prévoit de faire une visite des différents lieux le mercredi 30 de 16h30 à 18h30 au départ de la maison de la résistance à Bure 🙂 Ce dont on est déjà certain.es, c’est qu’on fera : des fabrications de meubles des travaux de réparation/entretien de barnums, des petits travaux de réparation d’objets électriques (rallonges, guirlandes, etc.), des travaux de couture (les fameuses housses de barnum qu’on a pas cousues l’année dernière), du rangement et de l’inventaire (notamment la construction d’une nouvelle étagère pour ranger de la signalétique d’événement et des toilettes sèches démontables), un peu de soudure (pour les tables et les bancs, les poulies pour les tonnes à eau, les poteaux de barnums, etc.), de la mécanique et de la construction d’ossature sur le camion du collectif, la construction d’un chapiteau de...

Ailleurs Ailleurs |
Écologie

[France] Décision en cassation favorable aux inculpés de Bure

Des six condamnations de 6 à 9 mois de sursis et de 9 et 12 mois ferme, du procès pour « association de malfaiteurs » de Bure, en première instance, début juin 2021 (photo), il ne restait déjà plus à l’issue l’audience devant la cour d’appel de Nancy de novembre 2022, que trois condamnations à 4 mois de prison avec sursis, sur les seuls motifs d’attroupement sans arme après les sommations et d’organisation de manifestation non autorisée. Les condamnés s’étaient pourvus en cassasstion. Ce 11 septembre de la Cour de Cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Nancy, invoque l’absence d’examen par cette dernière de la proportionnalité de l’ingérence que constituait leur incrimination au regard des droits fondamentaux que sont les libertés de s’exprimer et de communiquer librement ses opinions. La question de la proportionalité se pose quand on sait que l’instruction de 24000 pages pour en association de malfaiteurs alignait jusqu’à 8 chefs d’accusation initiaux pour lesquels les peines encourues sont de 5 à 10 années d’emprisonnement. Cela après deux années et demie d’instruction assorties de contrôles judiciaires d’interdictions d’entrer en contact et de territoire pour une dizaine de personnes, une procédure qui aura mobilisé des centaines de gendarmes, des dizaines d’enquêteurs, qui aura coûté plus d’un millions d’euros et une surenchère dans les moyens de surveillance… (lien )

Ailleurs Ailleurs |
Écologie

Programme des rencontres antinucléaire à Bure (17-23 avril)

Des rencontres printanières antinucléaires et anti-autoritaire auront lieu du mercredi 17 au mardi 23 avril 2024 à Bure (55). Au programme : assemblée plénière antinucléaire, promenades, plein d’ateliers, tables de presse, spectacles et 2 soirées concerts (les 20 et 23) ! Venez, ça va être super !! Des rencontres printanières antinucléaires et anti-autoritaire auront lieu du mercredi 17 au mardi 23 avril 2024 à Bure (55). Au programme : assemblée plénière antinucléaire, promenades, plein d’ateliers, tables de presse, spectacles et 2 soirées concerts (les 20 et 23) ! Venez, ça va être super !! Pour être certain.es d’avoir les dernières informations sur la lutte à Bure et les rencontres printanières, le plus simple est de consulter bureburebure.info ! Plus précisément, les informations pratiques sont sur cet article et le programme est sur celui-là. Nous nous adaptons aux emplois du temps et besoins de toustes, donc certains ateliers du programme qui suit ne sont pas encore confirmés et risquent de changer de place ou d’être annulés. D’autres arriveront plus tard ou pendant l’évènement. Le programme On met ici le programme synthétique visuel. Pour des infos plus précises, allez sur bureburebure ! Et on a également prévu de laisser de la place pour une programmation autogérée :) Donc venez avec vos idées et vos envies ! Si vous voulez proposer d’avance un créneau pour un atelier, contactez nous sur semaine-antinuc2024 [at] riseup [point] net À noter qu’on fera une soirée boom le samedi 20 soir et qu’on finira la semaine par une soirée boom boom le mardi 23 avril de 21h à 3h du matin !! Infos pratiques Les informations pratiques actualisées et plus précises sont aussi sur bureburebure.info. On vous résume ici les informations principales : Pour nous aider à anticiper la logistique, c’est cool si tu te pré-inscris via le formulaire de pré-inscription. C’est anonyme, pas obligatoire, pas engageant mais ça nous donne des repères sur combien de personnes souhaitent venir. l’accueil sera à la maison de résistance de Bure dès le montage (à partir du 13 avril donc) au 2 rue de l’Église, 55290 Bure. Plus d’infos sur les différentes façons de venir à Bure sur cette page. De nombreuses tâches de vie collective et quotidienne seront autogérées par les participant.es. on mangera de l’excellente nourriture végétalienne cuisinée par nos ami.es allemand.es de Freiburg ! il y a possibilité de poser sa tente sur place et de garer des camions aménagés. Il y aura également plus d’une centaine de places en dortoir et il y a moyen de nous contacter si vous avez des besoins spécifiques ! les possibilités en douche sont limitées sur place mais on se débrouillera pour que chacun.e puisse se laver :-). La lutte à Bure (et la lutte antinucléaire) est soumise à du fichage. Il y a une présence policière sur le territoire de la Meuse. Si au quotidien les contrôles sont peu fréquents, on s’attend à ce qu’il y en en ait sur cet évènement. Mais ne...

Ailleurs Ailleurs |
Nucléaire

[Bure] Sur l’avancée de CIGEO : vers les expropriations, les fouilles archéologiques et un nouveau prototype en test en Haute-Marne

On a appris récemment que l’ANDRA compte lancer dès début janvier les demandes d’autorisations de fouilles archéologiques pour le projet de poubelle nucléaire CIGEO et les expropriations pour acquérir les terrains que leurs propriétaires lui refusent. Ces mesures font suite à la Déclaration d’Utilité Publique signée en juillet 2022 par Elizabeth Borne, et contre laquelle le dernier recours juridique vient d’être rejeté. Les constructions et destructions dites « aménagements préalables » pourraient ainsi s’accélérer : expropriations, déforestations et artificialisation des terres forestières et agricoles, construction d’un transformateur électrique, déviations de routes départementales, construction et réhabilitation de dizaines de kilomètres de voie ferrée pour l’acheminement des matériaux de construction et les convois de déchets radioactifs… Concernant les expropriations, celles-ci pourraient durer 20 mois à partir de janvier 2024, selon le calendrier de l’ANDRA. De nombreuses propriétés agricoles et d’habitations sont menacées à court terme. Parmi elles, l’Ancienne Gare de Luméville est, le long du tracé du futur chemin de fer, l’un des lieux d’organisation de la lutte contre CIGEO dans les environs de Bure. Concernant les « fouilles archéologiques » et les « investigations géotechniques », 600 puits de forages doivent être creusés dont trois en grande profondeur, quatre plateformes de 2 500 m² installées, entre 300 et 400 puits de sondages, et 200 piézomètres (mesure de la pression de l’eau dans les nappes phréatiques). Aussi, en parrallèle des essais en cours concernant le prototype du funiculaire pour la descenderie porté par l’entreprise POMA à Froncles (52), l’ANDRA lance depuis novembre une collaboration avec les entreprises Ferry-Capitain et CEGELEC CEM à Vecqueville (site des forges de Bussy, près de Joinville, 52), pour un contrat à 3 millions d’euros, dans le but de « tester les systèmes d’accostage entre les hottes de transport et la porte d’entrée des galeries ». Pour rappel, la DUP n’autorise pas le centre d’enfouissement CIGEO lui-même, ce qui veut dire que rien n’est perdu ! Tout va quand même aller très vite car la Demande d’Autorisation de Construire (DAC) déposée en janvier 2023 pourrait être validée dans ces 3 prochaines années, menant à une probable enquête publique en 2026 et le début des travaux pour le chantier CIGEO en 2027. Les travaux « préalables » imminents (transformateur, voie ferrée, déforestation, routes) et les expropriations qui vont avec nous signalent que c’est le moment où jamais de nous retrouver et de nous organiser pour occuper le territoire et empêcher massivement et sur tous ces fronts la poubelle nucléaire ! Tout d’abord, une série de réunions publiques organisées par l’ANDRA devrait se tenir en janvier au sujet des expropriations et des fouilles archéologiques. On vous en dit plus bientôt. Pour plus d’informations sur le contexte : – (En)jeux de DUPes pour CIGEO –...

Ailleurs Ailleurs |
Nucléaire

[Bure] Rencontres printanières anti-autoritaires contre le nucléaire les 17-23 avril 2024 à Bure (55)

L’industrie nucléaire francaise avance actuellement à pas de géants. Le projet de poubelle nucléaire CIGEO [1] s’accélère avec les récentes annonces de fouilles archéologiques et d’expropriations à partir de janvier 2024 (permises par la validation de la Déclaration d’Utilité Publique). L’enfouissement des déchets sert surtout à maintenir et accroître la production nucléaire en france. Vote de la « relance », projets de construction de 6 nouveaux réacteurs nucléaires, allongement de la durée d’exploitation des réacteurs déjà en « fin de vie », formation d’ingénieurs du nucléaire dans les écoles, « taxonomie européenne » [2], etc… À quoi s’ajoute le fait que nous n’avons jamais été aussi proches d’une guerre nucléaire depuis la fin de la guerre froide, et la france est le dernier pays de l’Union européenne à produire et détenir la bombe atomique. Dans ce contexte militaro-industriel, la course à la productivité ne semble pas prête de s’interrompre d’elle même. Bure et ses alentours, territoire rural que le projet CIGEO veut détruire, devient un lieu stratégique pour construire nos luttes, car en s’opposant à sa poubelle, on s’oppose à l’industrie nucléaire dans son ensemble. Depuis Bure, on pense qu’un temps de rencontres antinucléaires sur des bases anti-autoritaires et anti-capitalistes doit avoir lieu pour accompagner cette volonté de structuration des oppositions et donner de la force aux résistances. Ces rencontres auront lieu du mercredi 17 au mardi 23 avril 2024. Nous travaillons encore sur la programmation. Nous savons d’ores et déjà que voulons des transmissions d’expériences et de pratiques de luttes, des balades, des discussions stratégiques, et des moments joyeux ! Si vous vous reconnaissez de près ou de loin dans ces termes, vous êtes convié·es à ces rencontres. N’hésitez pas à nous faire part de vos propositions pour la programmation. Pour nous aider à anticiper la logistique, c’est cool si tu te pré-inscrit via ce formulaire. C’est anonyme, pas obligatoire, pas engageant mais ça nous donne des repères sur combien de personnes souhaitent venir ! Lien vers l’affiche (pdf) Lien vers le flyer (pdf) Plus d’informations pratiques et comment nous aider : en deuxième partie de cet article Plus d’informations arriveront plus tard sur bureburebure.info Contact : semaine-antinuc2024@riseup.net

Ailleurs Ailleurs |
Écologie

[Bure] Rencontres des luttes paysannes et rurales

Du 26 août au 3 septembre 2023, les Rencontres des luttes paysannes et rurales auront lieu près de Bure ! Publié sur https://lpr-camp.org/ Du 26 août au 3 septembre 2023, nous vous invitons à rejoindre les rencontres transnationales des luttes paysannes et rurales qui se tiendront près de Bure (France, 55), là où l’industrie nucléaire française veut construire la poubelle nucléaire géante dénommée Cigéo. Nous prévoyons un grand campement autogéré pour renforcer les liens et l’organisation entre un maximum de militant·es des luttes agricoles et rurales, d’ici ou d’ailleurs. Nos plaines, nos vallons, nos côtes et nos montagnes sont défigurés par l’agriculture et la sylviculture chimiques intensives, le tourisme, la multiplication de grands projets inutiles, l’artificialisation et l’accaparement des terres. Parallèlement, ces territoires ruraux se vident de leurs paysan·nes. Face à ce constat, pour réinvestir nos campagnes, nous proposons de définir ensemble des alternatives paysannes désirables, rejoignables et respectueuses de l’environnement. Il s’agit aussi d’identifier les défis à relever pour les mettre en place et les pérenniser : comment rendre la paysannerie attractive, comment faciliter l’accès à la terre, comment (ré)acquérir les savoirs faire, quels modèles agricoles et quelle organisation humaine ? Comment bâtir et maintenir les collectifs paysans dans la durée ? Comment ne pas reproduire en leur sein les dominations que nous combattons à l’extérieur ? Comment faire face ensemble aux enjeux sociaux, climatiques et écologiques ? Les espaces ruraux sont traversés par différents types de luttes qui communiquent insuffisamment les uns avec les autres : des actions de contestation d’agriculteur·rice·s ; des actions de blocage ou de sabotage de grands projets industriels ; des occupations de type Zad ; des installations paysannes collectives… L‘objectif de ce camp est de sortir de l’isolement, de visibiliser et décloisonner ces luttes, et de dépasser certains clivages pour consolider les alliances et amitiés politiques entre celleux qui les mènent, que l’on vienne des champs ou des villes. Nous voulons mettre toutes ces belles idées en pratique pour renforcer la lutte locale contre le projet Cigéo. Nous voulons consolider les alliances entre travailleureuses de la terre et habitant·es, renforcer les solidarités avec les autres luttes en France et à l’international, voire même susciter de nouvelles envies d’installations paysannes dans la région ! Nos rencontres se tiendront dans le secteur menacé par le projet d’enfouissement des déchets les plus radioactifs Cigéo. Pour l’instant, ce projet n’est pas autorisé. D’immenses chantiers d’infrastructures sont cependant annoncés, des centaines d’hectares de terres agricoles et de forêts ont d’ores et déjà été achetées par l’Andra, et des expropriations pourraient suivre. Nous vous invitons à venir rejoindre les luttes rurales en cours, pour barrer la route à la promesse...

Ailleurs Ailleurs |
Médias

Soirée anti-nucléaire (projection/discussion au BOOM café)

Un nouvel apéro anti-nucléaire avec la projection de deux films en pellicule sur la question, mercredi 24.05 au BOOM café ! On y parlera de la situation de la lutte à Bure (en Meuse française) contre un projet de site d’enfouissement des déchets nucléaires, mais aussi de la prolongation du statu quo en Belgique et des arguments en faveur du nucléaire dans le contexte de la crise climatique actuelle. Un nouvel apéro anti-nucléaire avec la projection de deux films en pellicule sur la question atomique, mercredi 24.05 à 19h (relativement précise) au BOOM café ! On y parlera de la situation de la lutte à Bure (en Meuse française) contre un projet de site d’enfouissement des déchets nucléaires, mais aussi de la prolongation du statu quo en Belgique et des arguments en faveur du nucléaire dans le contexte de la crise climatique actuelle. Pour assurer une impartialité sans faille (dans la cuve du réacteur), nous ouvrirons l’apéro avec un moyen-métrage animé pro-nucléaire suivi d’un court-métrage expérimental anti-nucléaire, avant de discuter ensemble, chacun·e avec nos avis, nos craintes, nos envies, nos idées... Que vous en connaissiez un rayon sur le sujet ou pas du tout, bienvenue, ce sera l’occasion de (se) poser des questions et de creuser un peu (plus) le sujet ! Ce sera aussi l’occasion d’une petite caisse prix libre pour soutenir trois projets concrets de lutte contre le projet de site d’enfouissement des déchets nucléaire français : → la construction d’une sauna mobile pour prendre soin des un·es des autres pendant les luttes (https://bureburebure.info/tag/contre-onkalo-et-cigeo-des-saunas-plutot) → l’ouverture d’un café associatif près de Bure (https://www.helloasso.com/associations/les-trois-vallees/collectes/soutenir-le-cafe-bar-associatif-de-treveray) → les recontres des luttes paysannes & rurales (fin août / début septembre https://lpr-camp.org/) Enfin, last but not least, boire des coups au BOOM café, c’est aussi soutenir ce café associatif en plein de centre de Bruxelles, alors, même s’il est déjà 21h quand vous sortez de votre AG, n’hésitez pas, rejoignez-nous !

Bruxelles Bruxelles |
Écologie

Soirée anti-nucléaire + soutien à la lutte meusienne (France)

Ce vendredi 28.04, avant l’ouverture hebdomadaire du bar du point de chut (rue de Liedekerke 71 - SJTN), on vous propose un apéro anti-nucléaire avec la projection de deux films en pellicule sur la question ! Ce vendredi 28.04, avant l’ouverture hebdomadaire du bar du point de chut (rue de Liedekerke 71 - 1210 SJTN), on vous propose un apéro anti-nucléaire avec la projection de deux films en pellicule sur la question ! Pour assurer une impartialité sans faille (dans la cuve du réacteur) et comme l’heure est à la revalorisation du nucléaire (et de ses déchets) dans les discours écologistes et de quelques proches, nous aurons le droit à un moyen-métrage animé pro-nucléaire et un à court-métrage expérimental anti-nucléaire ! Et après, on pourra discuter de ce qu’il se passe en France (avec la Relance) et en Belgique (saviez-vous qu’il y a une consultation publique en ce moment sur la prolongation de Doel 4 et Tihange 3 ?). Ce sera aussi l’occasion d’échanger sur les luttes antinucléaires d’ici ou d’ailleurs, notamment : → le chantier de début mai pour la construction d’une sauna mobile (https://bureburebure.info/events/event/chantier-sauna-mobile/) → un appel à don pour l’ouverture d’un café associatif près de Bure (https://www.helloasso.com/associations/les-trois-vallees/collectes/soutenir-le-cafe-bar-associatif-de-treveray) → les recontres des luttes paysannes & rurales (fin août / début septembre https://lpr-camp.org/) → et... est-ce qu’il n’y aurait pas quelque chose à faire vis-à-vis de cette consultation publique sur la prolongation de Doel 4 et Tihange 3 ? https://economie.fgov.be/fr/themes/energie/sources-denergie/nucleaire/consultation-du-public-sur-la Comme la compilation des deux films dure environ 50 minutes, nous commenceront à 18h pile (radioactive) et finiront à 20h et des poussières (radioactives) avant de poursuivre les discussions informellement autour de bières (prix libre/coutant en soutien à l’adesif).

Bruxelles Bruxelles |
Santé / Soins

Chantier sauna mobile vers Bure

Dans les alentours de Bure, lieu d’émancipation et de mobilisation anti-nucléaire, l’idée est venue de construire une sauna mobile, afin de toujours mieux prendre soin les un·xs les autres. Cet espace de soin sera à l’usage de celleux qui habitent ce territoire et/ou luttent contre le projet d’enfouissement de déchets radioactifs CIGEO. Le sud-meuse ne subira pas la désertification programmée par l’Etat. Nous, multiples personnes engagées dans cette lutte (paysan·nes, artisan·nes, artistes, barmaids, autonomes, electricien·nes, maçon·nes, parent·es, etc.) participons, avec d’autres, à y maintenir des espaces de vie soutenables et désirables. La lutte à bure est belle, bien que parfois rude, c’est ce contexte qui nous oblige à construire des outils pérennes pour prendre soin. En vue de la construction de cette sauna mobile, la transpi vous invite à trois semaines de chantier du 8 au 25 mai 2023, à Mandres-en-Barrois ! Les semaines de chantier se dérouleront du lundi au vendredi alors dans l’idée (si vous pouvez) c’est bien de venir pour une semaine compète. Aussi pour des raisons logisqtiques on a fixé une limite à 20 personnes par semaine. Par ailleurs, divers ateliers et discussions sur le soin auront lieu en parallèle des chantiers. Notamment pendant la semaine 2 pour laquelle un programme est d’ores-et-déjà prévu ! Venez avec vos propositions. Retrouvons-nous pour construire, apprendre, transmettre, partager nos expériences et pratiques de soin, afin que nos luttes soient des occasions de nous rendre plus fort·xs et plus serein·xs. Au plaisir ! Programme SEMAINE 1 - DU 8 AU 12 MAI - OSSATURE, SOL & TOITURE weekend du 13-14 : off SEMAINE 2 - DU 15 AU 19 MAI - BARDAGE & ISOLATION samedi 20 : assemblée de la sauna « que souhaite-t-on pour cet espace ? » SEMAINE 3 - DU 22 AU 25 MAI - FUMISTERIE & AGENCEMENTS vendredi 26 : fin de chantier ! Infos & inscription Pour obtenir plus d’infos sur la sauna mobile et/ou sur le chantier : latranspi(at)riseup.net Pour t’inscrire au chantier, merci d’envoyer un mail et de remplir le pad : https://lite.framacalc.org/latranspi Soutenir l’achat des matériaux Aussi, on manque de sous pour acheter les matériaux nécessaires à la construction de la sauna mobile. Si tu veux/peux participer sur ce plan là, merci d’envoyer un mail à latranspi(at)riseup.net et on t’enverra le lien qui va pour ça.

Ailleurs Ailleurs |
Nucléaire

[Bure] Manifestation pour une relance de nos colères !

Nous appelons tous les groupes et individus du spectre autonome, anarchiste et social-révolutionnaire à venir à Bure le 3 juin 2023 et à créer ensemble une expression déterminée de notre position indiscutable – contre le nucléaire et son monde de merde ! Pour impression : format page par page – format brochure A3 Sous le slogan « Cent Mille Ans – Cent Mille Luttes – Cent Mille espoirs à Bure », une large alliance de groupes antinucléaires, d’associations environnementales, d’initiatives citoyennes, de partis politiques et de syndicats de toute l’Europe se mobilise pour une grande manifestation à Bure en Meuse (55) le 3 juin 2023 : https://bure3juin2023.noblogs.org/ En tant que membres anarchistes des structures informelles de la lutte anti-CIGEO, nous avons décidé de prendre position avec cette contribution à la discussion, tant sur la manifestation elle-même que sur la critique (assez répandue dans nos cercles) de celle-ci. Évidemment, nous ne parlons qu’en notre propre nom. Ce texte est donc explicitement conçu comme une contribution au débat et ne représente pas la position collective des « anarchistes de la zone ». Nous serions très heureux.ses de recevoir d’autres prises de positions, des critiques et ajouts à cette contribution. Nous voyons également dans cette mobilisation une opportunité d’intensifier et d’affiner le discours sur les perspectives et les stratégies de la lutte anti-CIGEO dans la région, ainsi que du mouvement anti-nucléaire dans son ensemble, au-delà de l’événement. Nous tenons tout d’abord à préciser que nous soutenons l’appel (même s’il ne va pas assez loin sur certains points), tant sur le fond qu’en pratique. L’approche du début du chantier de CIGEO ainsi que la relance du programme nucléaire par l’Etat et l’industrie amènent une réponse massive du mouvement tout simplement nécessaire. La mise en œuvre rapide du programme d’enfouissement des déchets nucléaires en profondeur dans la Meuse et la Haute-Marne est un enjeu vital pour l’industrie nucléaire française : la propagande des États nucléaires dans le monde entier manque de solutions crédibles pour les déchets mortels générés. Le danger qui en découle pour l’environnement et les générations futures doit être démontré et dénoncé avec la plus grande fermeté. La question non-résolue de la gestion des déchets constitue en outre un point de cristallisation possible commun aux différentes luttes anti-nucléaires régionales. Nous sommes convaincu.es de la nécessité d’un mouvement de résistance social et écologique large et diversifié, qui quitte la zone de confort de son propre milieu et crée des convergences afin d’acquérir une force de frappe et une pertinence sociale. Nous saluons donc explicitement une convergence de cortèges qui manifesteront dans toute leur diversité leur colère dans le département et souhaitons à tou.tes les manifestant.es une journée réussie. Nous ne voulons pas non plus passer sous silence le fait que nous avons des critiques sur...

Ailleurs Ailleurs |
Écologie

Brigade antirelous, numéro antiagressions… les Zad contre les violences sexuelles

Un article paru sur Reporterre.net en juillet dernier. Non mixité, équipes antirelous… Les Zad, à Notre-Dame-des-Landes, à Bure ou en Suisse, luttent, aussi, contre les violences sexuelles. Et tentent de s’extraire de la logique punitive et carcérale. Lola avait 19 ans quand un homme de la « zone à défendre » (Zad) du Carnet, en Loire-Atlantique, l’a agressée sexuellement durant son sommeil. C’était en novembre 2020. Elle passait alors la nuit dans la caravane de Léo , une connaissance, afin d’éviter la présence d’un homme alcoolisé. Une fois endormie, elle a été réveillée à plusieurs reprises par Léo lui caressant l’entrejambe, un sein, puis son bas-ventre. Les Zad n’échappent pas aux violences sexuelles, endémiques dans nos sociétés . Mais plusieurs lieux travaillent à déconstruire les dominations, à travers une multitude d’initiatives : numéro de téléphone « urgence agressions », cabane en mixité choisie (sans hommes cisgenres ), équipe « antirelous » ou encore manifeste contre les violences sexistes à lire à l’arrivée… « Nous avions instauré ce que nous avons appelé le “Aouch” », détaille, par exemple, Fouzia. Cette personne non-binaire a passé plus de quatre mois sur la Zad de la Colline, en Suisse, un lieu en lutte contre une carrière de ciment expulsé en 2021. « En gros, il s’agissait d’un mot que n’importe qui pouvait dire si iel (contraction de "il" et "elle" afin d’avoir un pronom neutre) se trouvait en situation d’inconfort dû à un comportement sexiste ou macho, allant d’une trop grande prise de place d’un gars alcoolisé sur le dancefloor à des attouchements ou agressions. La personne à qui le “Aouch” était destiné devait répondre “je t’entends” et se retirer. » La technique est un succès : « Ça a marqué plus d’une personne venue sur la Zad », se souvient Fouzia. Sur la question du sexisme, la Colline semble particulièrement avancée. « Un manifeste contre les violences sexistes, sexuelles et queerphobes a été très vite écrit et nous avons fortement recommandé à chaque personne arrivant sur la Zad de le lire », détaille Fouzia. Des collages en soutien à Lola, à Paris et Montreuil (Île-de-France). À Notre-Dame-des-Landes, les personnes victimes peuvent appeler un numéro « urgence agressions », ouvert lors de soirées ou d’événements importants, comme le festival Zadenvies en août 2020, qui a rassemblé des milliers de personnes. « Le numéro était visible à plusieurs endroits pour que des personnes dans l’entourage d’une agression sexiste, raciste, homophobe, transphobe puissent rapporter les faits, demander du soutien », précise un communiqué de la Zad publié sur son site en janvier 2021. Lola est aussi passée par Notre-Dame-des-Landes et se souvient du dispositif : « Des filles se relayaient pour répondre », précise-t-elle. « Une équipe de participant·es s’est formée pour proposer du soutien direct, rapporte aussi le communiqué. Elles arpentaient les parcelles de l’événement avec des brassards jaunes de manière à être...

Ailleurs Ailleurs |
Nucléaire

[Bure] Fête des barricades / communiqué #2

Prochain arrêt la gare de Luméville, terminus du train ! Salut à toustes ! Les festivités approchant à grands pas, on s’est dit que c’était peut-être le bon moment pour rappeler brièvement la raison d’être de cet évènement et glisser quelques informations pratiques concernant, entre autre, la structure de la semaine. Premièrement, et pour éviter tout malentendu : tu peux souffler, La Gare n’est pas immédiatement menacée d’expulsion ! Cependant, il y a quelques mois, nous avons décidé d’entamer un processus de transformation de ce lieu de vie (et de luttes !) en lieu d’occupation permanente. C’est dans ce contexte qu’est née l’idée de la Fête des barricades, à la fois comme moment d’inauguration festive de l’occupation et comme opportunité d’élargir le débat de fond sur la situation de la gare. Concernant… les médias : les journalistes ne sont pas les bienvenu·es. Aussi, pour des raisons de sécurité, on te demandera de ne pas faire de captations (photos, son, vidéo…) sur le camp. Une équipe d’automédia sera cependant présente sur place pour documenter l’évènement (bien entendu, aucune image ne sera prise sans le consentement des participantes). les téléphones : également par mesure de sécurité, on te conseille (dans la mesure du possible) de ne pas emmener ton téléphone ou a minima, d’en limiter l’usage à certains espaces (camping ou autres espaces moins collectifs) l’autogestion : étant donné que c’est un peu notre idéal politique en terme d’organisation collective, on aimerait beaucoup voir vivre ça sur le camp. Mais bien sûr qui dit organisation collective signifie que ça ne peut pas exister sans la volonté et l’implication des participantes. On est un petit groupe à préparer cet événement et, à vrai dire, on n‘a pas vraiment d’idée sur le nombre de personnes qu’on sera à la fin. On te conseille donc de te préparer à un haut degré d’autogestion et de participation aux tâches reproductives de la vie quotidienne (couper les légumes, faire la vaisselle, vider les toilettes, etc.). Aussi, on prévoit d’organiser une courte réunion plénière chaque fin de journée pour faire le point sur le déroulement de la journée et préparer celle à venir. la structure du camp : le terrain de la gare est grand et on envisage de faire plusieurs espaces camping distincts avec a minima un espace en mixité choisie sans mecs cis. Sinon on s’est dit que plutôt que de pré-définir des mixités à-priori, ça pourrait être chouette de le faire ensemble, avec les participantes et en fonction des besoins. Si pour quelque raison que ce soit c’est pas possible pour toi de camper, c’est chouette de prévenir en avance pour qu’on puisse trouver une alternative (il y a un nombre limité de caravanes sur le site, ainsi que des possibilités d’hébergement dans des lieux de vie alentours). la répartition des chantiers : il y aura au moins une zone de chantier en mixité choisie sans mecs cis avec la possibilité d’en définir d’autres au besoin et/ou d’aménager des plages (...)

Ailleurs Ailleurs |
Nucléaire

[Bure] Défendons LA GARE ! Empêchons la construction de la route Castor !

En 2004, le site de l’ancienne gare de Luméville a été racheté par des militant.es antinucléaires. La gare fait partie de la future ligne ferroviaire pour le transport des déchets nucléaires vers le projet de dépôt définitif CIGÉO près de Bure. Au cours des 18 dernières années, la Gare a été gérée par des groupes et des collectifs très différents, mais a eu tendance à représenter globalement la partie la plus radicale/écologique/anticapitaliste du mouvement antinucléaire. Au fil des années, la gare a été à plusieurs reprises le lieu d’événements qui se sont imprimés dans la mémoire collective du mouvement comme des moments importants, tels que le festival Hippipest (2005-2007), le camp VMC (2015), les semaines anti-prison (2018-2020), le camp des Rayonnantes (2021) et bien d’autres. Même si tout n’a pas toujours été beau, de nombreuses personnes ont appris à aimer la gare pendant cette période comme un lieu important de leur vie : comme un lieu d’expérimentation politique, comme un terrain d’aventure ou comme un foyer. Mais la gare est avant tout une chose : une barricade juridique et physique dans la lutte contre le projet CIGÉO. Situation actuelle : Avec la conclusion de la Déclaration d’Utilité Publique (DUP), la lutte pour la gare entre dans une nouvelle phase : la fin de la DUP permet l’expropriation de 6000Ha de terrains qui font obstacle à la construction du projet. La procédure est facilitée par le décret « Opération d’Intérêt National » de fin 2021, qui déresponsabilise le niveau municipal dans les décisions sur les projets d’infrastructure dans la « Zone d’Aménagement du Sud de la Meuse » et ces décisions relèvent désormais essentiellement de la préfecture. Avant même la fin de la DUP, l’ANDRA a annoncé qu’elle commencerait la construction de la future ligne Castor [1] au plus tard en 2024. La gare risque donc d’être confrontée à un conflit juridique avec l’ANDRA au sujet du terrain dans un avenir proche. Cela pourrait (dans le pire des cas) aller très vite et son issue est comme prédéterminée, tout comme les audiences publiques ridicules sur la DUP. Nous nous opposerons toujours légalement à l’expropriation ! Non pas parce que notre foi dans l’État de droit est si grande, mais pour mettre des barricades physiques à côté de celles en papier. Malgré tout l’amour que nous portons à cet endroit qui a été ou est encore le foyer de tant d’entre nous, nous ne faisons pas face à la situation actuelle uniquement avec peur et désespoir. Le destin de cet endroit a toujours été d’être un point stratégique dans cette confrontation et, en fin de compte, le lieu d’une confrontation politique. Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas l’intention de partir volontairement ! Que nous célébrions ensemble le 20e anniversaire de ce projet résistant à la gare en 2024, ou que nous ajoutions simplement 20 minutes d’émeutes épiques à la mémoire collective du mouvement, cela dépend principalement de nous. Ce que nous prévoyons de faire...

Ailleurs Ailleurs |
Santé / Soins

[Bure] Semaine formation médic tout terrain (deuxième édition)

[Fr] Du 25 avril au 30 avril 2022, nous invitons toustes celleux qui souhaitent se familiariser avec la pratique de la medic dans des manifestations en milieu urbain et rural, à l’ancienne gare de Luméville, dans le sud de la Meuse. Nous aimerions inviter tout particulièrement celleux qui n’ont pas ou peu d’expérience sur le sujet. À une époque où les luttes sociales s’intensifient dans le monde entier et où les réactions des appareils d’oppression sont très dures, on peut percevoir le role des medics comme l’un de ceux qui a une importance particulière. Un rôle qui peut augmenter la sécurité des personnes lors de manifestations dans les rues et en milieu rural, et donc accroître l’efficacité de ces tactiques et réduire l’impact de la répression sur elles. Notre capacité d’organisation nous permet d’inviter un maximum de 50 personnes. Si vous souhaitez participer, veuillez nous en informer au préalable par mail. Nous disposons de 30 places en maison collective dont 8 en salle non cismec. Certaines personnes devront donc dormir dans une tente (mais on a de nombreuses places pour camper). Informations que nous aimerions avoir avant votre arrivée : si vous arrivez seul ou en groupe et si votre groupe est important. si vous pouvez dormir dans une tente ou si vous avez besoin d’une place dans une maison collective. Si vous choisissez la deuxième option, vous pouvez dormir dans une chambre mixte ou dans une chambre non mixte. Avez-vous des besoins particuliers dont nous devrions nous occuper en avance (conditions d’hébergement, allergies, etc.) Nourriture : La nourriture sera végan et abondante, vous n’aurez donc pas besoin de l’apporter avec vous. Il y aura également de la place pour la cuisine non-végan. Il y aura un petit groupe de cuisine sur place, mais nous voulons aussi compter sur l’auto-organisation, et l’aide des participants sera nécessaire. Les formation seront bilingues (français et anglais) Si vous souhaitez participer, veuillez nous en informer sur streetmedicbure@riseup.net. Organisation de la semaine (modifiable selon le nombre de personnes et les envies des participants) : Lundi Acceuil et présentation de la semaine et du lieu Mardi Journée théorie (présentation des forces de l’ordre, leurs armes, les blessures qu’elles produisent et comment les prendrent en charge) Mercredi Pratique pansements et bandages Discution sur la politique de la street-médic Jeudi Discution sur le matériel et l’organisation en manifestation Cas pratiques Vendredi Discution sur l’impact des manifestations sur le mental Simulation de pratique en manif Samedi Jour des départs [En] From April 25 to April 30, 2022, we invite all those who wish to become familiar with the practice of medic in urban and rural events, to the old station of Luméville, in the south of the Meuse. We would like to invite especially those who have little or no experience in this field. At a time when...

Ailleurs Ailleurs |
Nucléaire

[Bure] Fête des barricades à la gare

Défendons LA GARE, empêchons la construction de la route Castor ! La Gare fait partie de la future ligne ferroviaire destinée au transport de déchets nucléaires vers le futur centre de stockage CIGÉO près de Bure. Avec le rendu de la déclaration d’utilité publique (DUP), un cap sera franchi et le projet, alors déclaré « d’intérêt national » pourra outrepasser les oppositions des riverain.e.s et mener à l’expropriation des terrains nécessaires à l’avancée des travaux. Avant même la fin de la DUP, l’ANDRA annonce le début de la construction de la future ligne Castor au plus tard en 2024 : La Gare est donc menacée, dans un avenir proche d’une bataille juridique avec l’ANDRA pour obtenir le terrain et, en fin de compte, d’une expulsion par la force. Nous n’accepterons pas cela ! C’est pourquoi, cet été, nous convions tout.e.s celleux que l’avenir de la Gare importe à venir construire, discuter (mais aussi fêter !) les barricades. Cette semaine festive sera l’occasion de se réunir pour planifier et préparer tout.e.s ensemble notre défense physique. A cette occasion, outre la réalisation de travaux sur le terrain, nous souhaitons également ouvrir un espace de partage d’expériences/connaissances sur le sujet et discuter des stratégies possibles pour la période suivant l’expropriation ainsi que pour le moment de l’expulsion. Cela étant dit, et bien que la « défense » soit au coeur de cette semaine, celle-ci est avant tout l’occasion d’être ensemble à la Gare, et d’apprendre collectivement à s’approprier ce lieu qui, selon nous, vaut la peine qu’on se batte pour lui. A propos de l’ambiance : Il va sans dire (mais on va le dire tout de même) que nous serons intransigeant·es face aux comportements oppressifs sur le camps, et ce, quel que soit leur nature. Comme le thème de la construction de barricades est malheureusement prédestiné à un comportement patriarcal de merde comme le militantisme masculiniste, les fantasmes militaristes de toute-puissance ou encore le mansplaining dans l’artisanat : nous tenons à ré-affirmer clairement que ce genre de comportements ne sont évidemment pas les bienvenus (ici comme ailleurs). Pour celleux qui le souhaitent, des espaces seront bien entendus disponibles pour faire des ateliers en mixités choisies (à définir selon les souhaits des participant.e.s). En organisant cette semaine, notre objectif n’est pas de transformer la Gare en terrain hostile. Nous sommes conscient.e.s que ce lieu ne peut être, à long terme, défendu uniquement par un combat de barricades : notre volonté principale est de créer une ambiance qui soit l’expression de notre position irréconciliable vis-à-vis du projet CIGÉO. Cela signifie donc, outre la préparation à une confrontation à venir, de rester un lieu où nous pouvons toustes nous sentir à l’aise. Situation légale : selon notre conception juridique, nous pouvons construire autant de barricades et creuser autant de fossés que nous le souhaitons, tant que cet endroit n’a pas été...

Ailleurs Ailleurs |
Écologie

Deux soirée sur Bure avec le collectif ’Les Scotcheuses’

Si t’es en Belgique fin décembre, tu auras deux occasions de venir discuter de Cigéo (tout en buvant un coup), de soutenir la lutte à Bure (on aime les jolis cadeaux de Nowel ^^) et de regarder le dernier film des Scotcheuses (Aaaaawww). Le collectif Les Scotcheuses sera présent chaque fois. Bruxelles, cinéma Nova, samedi 18 décembre 19 h et 21 h A Bruxelles, cela prendra la forme d’une grande soirée cinéma où seront projetés le film Après les Nuages et le court-métrage Absences réalisés des Scotcheuses ainsi que le documentaire Un Héritage empoisonné d’Isabelle Masson-Loodts et une création sonore Enfants dans 10 000 ans de Laurence Vieille. Au cours de cette soirée inédite au cinéma Nova, ce sont donc quatre manières de regarder l’invisible et de parler de l’indicible : le nucléaire, ses catastrophes et la mémoire que l’on tente d’enfouir, mais qui, parfois, ressurgit. En Belgique, alors que les centrales nucléaires de Doel et Tihange devraient être fermées en 2025 avec le risque de voir une « transition » vers des centrales à gaz fortement subventionnées (voir www.komitecentrales.org), la question des déchets nucléaires reste entière : l’ONDRAF continue, sans réelle concertation publique, de promouvoir son projet de site d’enfouissement en profondeur (à Mol, en Flandre). Toutes les infos sur le site du cinéma Nova Liège, Cafétéria Collective Kali, lundi 20 décembre dès 19 h. « Et il se passe quoi à Bure ? » Soirée de soutien, projection et discussion sur la lutte antinucléaire à Bure Bure, c’est ce petit village dans le département de la Meuse à moins de 300 km de Liège où l’État français veut enfouir à 500 m de profondeur les déchets nucléaires les plus dangereux que ces centrales produisent depuis plus de 60 ans. Bure, c’est aussi une lutte commencée en 1998, deux occupations du Bois Lejus, deux camps anti-nuke et des actions innombrables contre l’industrie nucléaire et son monde. Et s’il n’y a toujours aucun déchet nucléaire sur place, l’année 2022 pourrait être l’année charnière : début de certains travaux, expropriations des terrains manquants et la répression qui continue. Voilà pourquoi on s’est motivé.es à organiser une petite soirée d’information, de soutien et de cinéma ! On aura en effet le plaisir d’accueillir le collectif de cinéma Les Scotcheuses qui projetteront leur film Après les Nuages et leur court-métrage Absence. Toutes les infos sur la page démosphère

Bruxelles Bruxelles |

Suivre tous les articles "Bure"

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info