ObsPol

ObsPol (https://obspol.be) ou Observatoire des violences policières en Belgique (à ne pas confondre avec le projet réformiste de la Ligue des droits humains) est une initiative militante abolitionniste qui vise à déconstruire le mythe sécuritaire de la « police, un mal nécessaire » instillé par notre société capitaliste :
la police ou le chaos (l’anarchie, pour reprendre les termes couramment utilisé par les médias).

Non, la police n’est pas un mal nécessaire, elle est le bras armé de l’État capitaliste et doit être combattue comme telle, en tant qu’institution.

Racisme, impunité de la violence « légitime« , militarisation des forces de l’« ordre » , technosurveillance, mystique policière et spectacle médiatique, mythe de la « sécurité » (la criminalité créerait le besoin de police, alors que la présence de personnes non-blanches et pauvres est le principal déterminant de la taille des forces de police), coût social de police et inefficacité de l’institution en termes de résultats d’investigations et de décriminalisation de la société, tout cela et d’autres choses encore, milite pour l’abolition de la police.

Nous, personnes révoltées par cette répression d’État, avons donc décidé de créer un site d’observation qui permette de révéler ces comportements plus largement et au grand jour, de récolter des informations sur les agissements et attitudes de la police.

Nous voulons pouvoir dresser un rapport sur l’état des choses, les cas les plus fréquents, les régions concernées et plus largement la perception de la police par les habitants de nos régions. De plus, le site permet aux victimes de violences d’exprimer leurs vécus et souffrances tout en trouvant une information la plus complète possible sur les règlements, la loi ou encore la manière d’introduire une plainte si tel est leur souhait."

MOIGNEZ en ligne via notre plateforme sécurisée !

APPELEZ-NOUS au 0489/930.840 ou de préférence via les messagerie cryptées Signal ou Télégram (cherchez ObsPol)

Violences policières

Atelier : « Faut-il ACcABler les personnes qui dénoncent la répression policière ? »

𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗔𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗖𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 et le 𝗙𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗺𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗕𝗲𝗹𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 vous invitent à faire résonner et rayonner vos ACAB lors d’une soirée avec pour objectifs de découvrir des écrits d’auteur•ices de tous horizons mais aussi 𝗱𝗲 𝘀’𝗼𝘂𝘁𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗺𝗲́𝗰𝗮𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗼𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻. Intimidations, racisme, transphobie, violences… les crimes commis et impunis par l’institution policière sont de plus en plus visibles et dénoncés. La police est une institution aux coûts sociaux et financiers énormes, tandis que la mission qu’elle entend s’attribuer (assurer la sécurité publique) est fortement remise en question aujourd’hui. 𝗔𝗨 𝗣𝗥𝗢𝗚𝗥𝗔𝗠𝗠𝗘 𝗗𝗘 𝗖𝗘𝗧 𝗔𝗧𝗘𝗟𝗜𝗘𝗥 Nous explorerons les racines d’une institution profondément ancrée dans le système colonial au travers de diverses ressources littéraires, multimédias, bd, cinéma ou sonores. La fin de l’atelier proposera un temps de création de visuels sur différents supports (t-shirt, slogans) qui viendront colorer nos rues. 𝗜𝗻𝘀𝗰𝗿𝗶𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲́𝗲 via formulaire : https://miniurl.be/r-5z67 Activité gratuite Cette soirée est organisée en solidarité avec des militant•es qui dénoncent les violences policières et se retrouvent poursuivi•es pour ces dénonciations, mais aussi en préparation de la mobilisation du 15 mars contre les violences policières. Au cours de cet atelier, nous explorerons des extraits de textes, articles, podcasts (liste non exhaustive) suivants : « La domination policière » de Mathieu Rigouste, Mais d’où vient la police ? » de Barricade « 1312 raison d’abolir la police » Gwenola Ricordeau, « Les Jours Heureux « Justice partout, police nulle part », « La race tue deux fois », de Rachida Brahim, « Crime raciste – L’impunité tue deux fois » – Binge Audio, Kiffe ta race. Voir en ligne : PAC-g.be

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Racismes / Colonialismes

2 Juin 2023 : Affaire Adil (via obspol.be)

3 policiers inculpés d’homicide involontaire, de discrimination, de non-assistance à personne en danger et de coalition de fonctionnaires. Le Parquet demande un non-lieu, la hiérarchie policière ferme les yeux... Il y a deux semaines nous apprenions par presse interposée l’ignoble réalité qui se cache derrière « l’affaire Adil » du nom de ce jeune Bruxellois de 19 ans qui sur son scooter, percuté par un véhicule de police, a perdu la vie en avril 2020 à Anderlecht (Bruxelles). Trois policiers sont inculpés. Le dossier à l’instruction devait être plaidé le 16 mai 2023 devant la chambre du Conseil (une chambre du tribunal de première instance composée en principe d’un juge unique et statue sur les réquisitions – à la demande- du ministère public, après avoir entendu le rapport du juge d’instruction.) Il est éloquent ici de remarquer que depuis novembre 2020, le parquet demande un non-lieu pour les trois policiers inculpés ainsi que pour la zone de police (Bruxelles Midi) également poursuivie. Pourtant il s’agit ici des chefs d’inculpations suivants : l’homicide involontaire, la discrimination, la non-assistance à personne en danger et la coalition de fonctionnaires. Rien que cela fait froid dans le dos. Par ailleurs de nouvelles révélations sur les policiers inculpés ont été faites et témoignent de ce qui se sait, ce qui se vit et ce qui se confirme donc. Oui, il existe dans le corps de police des éléments très dangereux et hors-la-loi et oui, la hiérarchie les couvre. En effet une pièce a été ajoutée au dossier récemment et donne lieu au report de la plaidoirie au 5 septembre 2023. Il s’agit des déclarations d’une inspectrice de police entendue par la juge d’instruction (en charge du dossier Adil) et, bien qu’il s’agisse d’un autre dossier, fait part de propos entendus par rapport à l’affaire Adil et au policier qui l’a percuté. Et elle explique : « Les trois quarts de ses hommes sont venus me trouver pour me dire que l’intéressé tenait des propos pour le moins interpellant par rapport au décès du jeune Adil. Je précise que ce ne sont pas juste les hommes de son équipe, mais une grande partie des policiers du commissariat qui font état de ces propos ». Et encore : « L’inspecteur principal a tenu des propos racistes par rapport au jeune Adil. Il m’est également revenu de ses hommes que ce dernier se vantait d’en avoir sorti un de la rue par rapport à la mort du jeune Adil. Il se serait également vanté d’avoir déjà tué ». Interpellant que, s’agissant d’un membre de la police qui se comporte ainsi, le Parquet (ou ministère public, réunit les magistrats qui représentent la société et en défendent les intérêts, veille à l’application de la loi par les cours et tribunaux, par exemple en demandant aux tribunaux, au nom de la société, d’appliquer la législation pénale) requiert le non-lieu. Mais pourrait-on dire, le parquet n’est pas au courant ? Rappelons qu’un.e juge d’instruction a pour mission d’instruire, donc de...

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