Pour Mehdi

Cette page regroupe les articles à propos de Medhi ; mais n’est pas la page officiel d’un collectif crée par les proches et les soutiens des familles.

"Ce 20 août 2019, Mehdi, 17 ans, est avec ses amis et amies au Mont des Arts. Il est bientôt l’heure du dernier métro, alors, il décide de rentrer chez lui. En traversant le passage piéton en sortant de la galerie Ravenstein, une voiture de police, qui n’avait pas ses sirènes, le percute à 98km/h.
Lorsque les policiers sortent de la voiture, ils fouillent les poches et le sac de Mehdi, mais ne font aucun geste pour lui porter secours. La famille est avertie du drame à 11h du matin le lendemain.
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Collectif officiel : Justice Pour Medhi (Fcb)

Médias

Un homme en scooter décède après s’être fait renverser par la police dans les marolles

Dans la nuit de ce dimanche à lundi, un jeune homme en scooter est mort après avoir été percuté par une camionnette de police. Il circulait dans les Marolles, au croisement de la rue Blaes et de la rue des Capucins, peu après minuit, ce 12 mai. Les secours n’ont rien pu faire. Une seconde personne dont on ignore l’identité et l’état de santé a été évacuée en ambulance. Attention, images choquantes. Selon des témoins, la police roulait sans sirène et à vive allure dans les étroites rues des Marolles quand elle a percuté le jeune homme : « Il n’avait rien à voir ! Ils roulaient comme des fous et ils l’ont tué ! ». Toujours selon des témoins, la camionnette semblait en route pour rejoindre une autre équipe de police, elle ne poursuivait donc pas le scooter. Une enquête a été ouverte. La police n’a communiqué aucun détail sur des responsabilités éventuelles. Ces dernières années, plusieurs personnes ont été tuées après avoir été renversées par la police. C’est le cas de Mehdi, tué alors qu’il traversait la rue. La police n’avait pas non plus de sirènes allumées. Par ailleurs, Adil, Sabrina, Ouassim, Domenico, … toustes ont été tué·es après avoir été percuté·es par les forces de l’ordre. Concernant le décès de ce 12 mai, nous reviendrons vers vous avec plus d’informations prochainement. Your browser does not support the video tag. Sources : [Sud Info. Un homme en scooter décédé à la suite d’un accident avec la police cette nuit. 12 mai 2025. >https://www.sudinfo.be/id995634/article/2025-05-12/un-homme-en-scooter-decede-la-suite-dun-accident-avec-la-police-cette-nuit« rel= »nofollow] Bruxelles today. Un scootériste décède après une collision avec la police aux Marolles : « Les sirènes du véhicule n’étaient pas activées ». 12 mai 2025.

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Médias

Mort de mehdi, contre-enquête et dernières audiences

Le 20 août 2019, Mehdi, 17 ans, est tué après avoir été percuté par une voiture de police. Ce soir là, peu avant minuit, Mehdi allait partir de Mont des Arts, lorsque deux agents de police ont tenté de le contrôler. Il est alors parti en courant à pied avant d’être percuté par une voiture de police noire de la brigade anti-agression, qui se rendait sur le lieu d’une intervention. La voiture de police qui a percuté Mehdi roulait à 98km/h, à contre sens et cela sans sirène. Selon une contre-enquête vidéo réalisée par Retrace et Le Vif (que nous vous invitons à consulter) et ce, malgré les premières décisions judiciaires qui écartent la responsabilité des policiers, ce serait bien du fait du comportement des policiers et de leur conduite que Mehdi a été tué. Pour rappel, ces policiers ont laissé Mehdi agoniser pendant plusieurs minutes. Leur premier réflexe a été de le fouiller, alors qu’il était entre la vie et la mort. Aucun des 4 policiers impliqués dans la mort de Mehdi n’a essayé de lui apporter des soins. L’an dernier, la Chambre du conseil avait estimé qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre les 4 policiers impliqués dans la mort de Mehdi. La famille avait alors fait appel à cette décision. Ce mardi 1er avril se tiendra donc les dernières audiences pour que la Chambre des mises en accusation estime si les policiers doivent être poursuivis ou pas. La famille de Mehdi appelle à les rejoindre à 16h30 place Poelaert : « Si nous ne sommes pas là maintenant, alors quand ? Si Mehdi était ton frère, ton ami, ton fils, tu voudrais que le monde se lève pour lui. Alors soyons présents, en masse, pour que son nom ne tombe pas dans l’oubli et que justice soit enfin rendue.«  Sources : « Mehdi Bouda : les points aveugles d’un léger dossier judiciaire », Le Vif, 28-03-24. Disponible en ligne ici : https://www.levif.be/belgique/police/mehdi-bouda-les-points-aveugles-dun-leger-dossier-judiciaire-enquete/ Vidéo de la contre-enquête : « Contre Enquête sur la mort de Mehdi Bouda », Retrace, 28-03-25. Disponible en ligne ici : https://www.youtube.com/results?search_query=contre+enquete+mehdi+bouda+retrace

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Extrême-droite / Antifascisme

1 500 personnes manifestent contre les violences policières

Ce samedi 15 mars – journée internationale de luttes contre les violences policières – 1 500 personnes se sont mobilisées à Bruxelles à l’appel de différents collectifs. La manifestation s’est élancée aux alentours de 15 heures à la place du Luxembourg et s’est clôturée vers 17 heures 30 sur la Place du Congrès. Le parcours de la manifestation est passé par une série de lieux qui symbolisent les violences policières et les violences institutionnelles. Tout le long de la manifestation, des graffitis ont été apposés sur les murs des rues que le cortège à traversé. Des manifestant·es s’en sont pris·es à plusieurs institutions et symboles des violences de l’Etat ; la statut du roi génocidaire Leopold II a été recouverte de peinture, l‘Office des Etrangers a été ciblée, une des revendications de la manifestation étant la fin de la pénalisation du séjour des personnes sans-papiers. Des bâtiments de l’Union Européenne ont également été tagués et une banque AXA a été prise pour cible. Trois camionnettes de police ont été endommagées et aspergées de peinture lorsque la manifestation est passée devant le commissariat de la place Poelaert. Par la suite, des images ont montré que ces fourgons ont été dépannés et emmenés à la réparation. Au moins 8 personnes auraient été arrêtées par les forces de l’ordre à la suite de la manifestation. Pour l’heure, nous n’avons aucune information précise concernant de potentielle arrestation judiciaire. Au moment de lire son discours, la sœur de Imad – tué le 23 mars 2023 à Seneffe – expliquait : « La justice nous considère et nous traite comme des criminels, et les policiers comme des victimes. » « Le policier qui a tué mon frère est encore en service dans la région, je me sens plus chez moi, je suis hantée par la peur de me faire contrôler par ce policier, un jour de le croiser. ». La sœur de Imad a aussi rappelé à quel point les familles des victimes de violences policières se retrouvent confronter à des machines judiciaires bien rodées, qui visent à les épuiser, économiquement, moralement et socialement. Alors qu’un non-lieu a été demandé en février dernier par le procureur pour les policiers inculpés dans le cadre du meurtre d’Imad, Ouafah sa sœur demande « A quand une justice ? Quand seront nous entendu par le système pénal ? ». Le 23 mars à 17 heures, un rassemblement aura lieu à Seneffe, au Clos des Lilas, en mémoire d’Imad ainsi que pour la lutte pour la justice. L’importante mobilisation et le degré d’opposition présent lors de cette manifestation mettent en évidence l’exaspération générale face à l’autorité policière, à ses violences et finalement son impunité. La manifestation portait plusieurs revendications telles que : l’automatisation des procédures disciplinaires en cas de décès ; la saisie automatique d’un juge d’instruction et d’une instruction publique ; l’interdiction du plaquage ventral et des fouilles à nu, en particulier pour les mineur·e·s ; la protection du (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

Affaire Mehdi : Non-lieu pour les policiers impliqués, la famille va faire appel

Ce mardi 23 avril, la chambre du conseil a décrété un non-lieu pour les policiers impliqués dans la mort de Mehdi. Concrètement, cela signifie qu’aucun des policiers ne passera en procès. La partie civile (la famille de Mehdi, la Ligue des droits humains et la Liga voor mensrechten) demandait un procès pour homicide involontaire, négligence coupable et traitement inhumain. Aucun des chefs d’accusation n’a été retenu. Ce non-lieu survient quelques mois après celui proclamé pour les policiers impliqués dans la mort d’Adil Charrot, à Anderlecht. La famille a décidé de faire appel de cette décision, en précisant ne pas comprendre « que les policiers responsables de la mort de Mehdi et ceux qui lui ont fait subir un traitement dégradant ne doivent pas rendre le moindre compte devant la justice. Cela confirme à nouveau l’impunité dont bénéficient les policiers alors que trop de jeunes sont morts suite à des interventions. » Rappelons que Mehdi est décédé après avoir été percuté par une voiture de police qui roulait à 98km/h, à contresens et sans sirène. Les policiers ont laissé s’écouler plusieurs minutes avant de tenter de lui porter secours, tandis qu’il gisait au sol. Ils ont cependant pris le temps de le fouiller, alors qu’il était entre la vie et la mort. La famille de Mehdi appelle à ne pas baisser les bras et continue de revendiquer un procès public. Sources : @justicepourmehdi Le Soir

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Extrême-droite / Antifascisme

Affaire Mehdi : les policiers passeront-ils en procès ?

Ce mardi 26 mars, l’affaire de la mort de Mehdi Bouda est passée devant la Chambre du conseil. C’est l’instance qui décide si les policiers passeront en procès. Il est donc toujours possible que la justice décide de ne pas envoyer en procès les policiers qui ont percuté Mehdi en roulant à 98km/h, à contresens et cela sans sirène. Rappelons qu’ils ont laissé Mehdi agoniser pendant plusieurs minutes avant de tenter de lui porter secours. Leur premier réflexe a été de le fouiller, alors qu’il était entre la vie et la mort. La partie civile, constituée de la famille, la Ligue des Droits Humains et la Liga voor mensenrechten, demande un procès pour homicide involontaire, négligence coupable et traitement inhumain. De son côté, le parquet sollicite un non-lieu pour les agent·es. La Chambre du conseil rendra sa décision le 26 avril prochain. Soulignons que, dans le cas d’Adil, dernière affaire liée aux violences policières à être passée devant la Chambre du conseil, les policiers ont obtenu un non-lieu, et ne seront donc pas jugés. Par ailleurs, ce mardi 26 mars, à l’aube, des militant·es ont accroché une grande banderole mentionnant « Justice pour Mehdi » sur le Palais de Justice. Ils et elles ont tou·tes les 4 été arrêté·es, puis immédiatement relâché·es. Ils et elles encourent le risque d’une Sanction Administrative Communale (SAC), une amende pouvant monter jusqu’à 350€. Sources : https://www.lesoir.be/576689/article/2024-03-25/affaire-mehdi-une-embardee-mortelle-98-kmh-et-sans-sirene https://www.lesoir.be/577026/article/2024-03-26/affaire-mehdi-la-justice-rendra-une-decision-le-23-avril

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Santé / Soins

Violences policières : 2000 personnes dans la rue pour le 15 mars

Ce samedi 15 mars, 2000 personnes se sont rassemblées dans les rues de Bruxelles pour manifester contre les violences policières et les violences d’Etat. Le parcours de la manifestation a traversé le centre-ville en passant aux abords des commissariats où Sourour, Ilyes, Mohammed-Amine et Ibrahima, sont décédé•es. La famille de Sourour et la famille de Ouassim et Sabrina, ont pris la parole à la place du Congrès. En face du commissariat de la Gare du Nord, où Ibrahima a été tué, sa soeur Aïcha a prononcé un discours. 3 ans après sa mort, les premières audiences arrivent enfin le 10 mai prochain. La famille a appelé les manifestant•es à rejoindre cette date. La manifestation s’est également arrêtée en face de l’ancienne occupation fédérale, ouverte dans le cadre de la Saga de la Honte où des centaines de demandeur.ses d’asile avaient été mis illégalement à la rue par l’Etat belge. Lors de prises de paroles du Comité des Femmes Sans-Papiers et de Getting The Voice Out, ont été mises en lien les violences policières avec celles que subissent les personnes exilées et sans-papiers, notamment dans les centres fermés. Dans sa prise de parole, la représentante de l’organisation a expliqué qu’une membre du Comité, Aïcha Toure, a été emprisonnée il y a plus d’un mois et est à l’heure actuelle encore enfermée dans un centre fermé à Holsbeek (des informations sont disponibles dans la description pour la soutenir.) Le Comité des Femmes Sans-papiers a également rappelé en plus des violences de l’Etat, la déshumanisation quotidienne des personnes sans-papiers en Belgique. Le refus de l’Etat belge de leur donner l’accès à la citoyenneté et aux services sociaux essentiels, et a appelé à une régularisation totale des personnes sans-papiers en Belgique. Place De Brouckère, la famille d’Imad a également pris la parole. Elle a invité les manifestant•es à rejoindre le rassemblement Justice pour Imad le samedi 23 mars à Seneffe, date des un an de sa mort. La maman de Domenico a également pris la parole à la place De Brouckère. Les autorités de la commune de la ville de Bruxelles (PS – Philippe Close) ont refusé que la manifestation traverse le piétonnier et passe par la bourse pour rejoindre le terrain Mehdi Bouda, où la manifestation s’est terminée. Pour finir, la famille de Mehdi a pris la parole en fin de manifestation. Elle a appelé les manifestant•es à se montrer solidaires et à rejoindre les premières audiences de l’affaire le 26 mars au Palais de justice. Ayoub, le frère de Mehdi a conclu sur l’importance de la solidarité entre les différentes luttes en rappelant la situation en cours en Palestine occupée. Plusieurs tags appelant à la justice et à la vérité pour les personnes tuées par la police ont été aperçu le long du parcours. En 2023, au moins 9 personnes ont été tuées en Belgique après avoir croisé le chemin de la police. Comment soutenir ? ! Rejoignez les prochains rassemblements le 23 mars à Seneffe, pour soutenir la famille (...)

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Marche nationale contre les violences et répressions policières

Le 15 mars 2024, marquant la Journée Internationale contre les Violences et Répressions Policières, nous appelons à une grande marche. Rejoignez nous à 18h Place du Congrès à Bruxelles pour exiger un changement systémique et une justice réelle. Nos Revendications : • Automatisation des procédures disciplinaires en cas de décès impliquant des policier·ère·s, assurant une réponse immédiate et systématique. • Suppression des infractions d’outrage et de rébellion, pour protéger notre droit à la liberté d’expression. • Fin des courses-poursuites injustifiées, interdiction du plaquage ventral et des fouilles à nu, surtout pour les mineur·e·s. • Réduction de la présence policière armée dans nos rues, pour une communauté plus sûre et plus accueillante. • Facilitation des plaintes collectives pour soutenir les victimes et les sortir de l’isolement. • Obligation d’enregistrement et de justification pour chaque contrôle d’identité par la police. • Création d’un Mémorial en hommage aux victimes de violences policières, pour ne jamais oublier. Cette manifestation est un moment pour les familles des victimes, les mouvements sociaux, et tou·te·s les citoyen·ne·s concerné·e·s par la construction d’une société plus juste et plus sûre, de se rassembler et de faire entendre leur voix contre l’impunité et la brutalité. Nous marcherons ensemble contre le racisme, pour la dignité humaine des victimes, la justice, et le respect des droits de chacun·e. Ensemble, nous pouvons faire la différence. Ne restons pas silencieux·se·s. Agissons ensemble. #JusticePourTous·tes #NonAuxViolencesPolicieres #15Mars

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Racismes / Colonialismes

[Carte Blanche] L’assassinat de Nahel comme révélateur des violences policières en Belgique

En Belgique, depuis 2018, entre 65 et 94 personnes avec ou sans papiers sont mortes entre les mains de la police. La Belgique est le deuxième pays d’Europe, juste derrière la France, en termes de rapport entre le nombre de morts suite à l’action des forces de l’ordre. Il n’y a aucune « importation des événements » français parce que c’est bien en raison de la spécificité des violences policières racistes belges que les jeunes et moins jeunes tentent de réagir depuis plusieurs jours. Le jeune Nahel a été assassiné mardi 27 juin 2023 par un policier qui a tiré à bout portant, le touchant mortellement au bras puis au thorax. Les policiers qui poursuivaient la voiture auraient demandé à ce que le véhicule s’arrête, ce que les jeunes ont fait s’immobilisant sur le côté de la voie de bus sur l’avenue Joliot Curie à Nanterre. Après avoir reçu plusieurs coups de crosse et avoir été menacé de mort (“coupe le moteur ou je te shoote”, “tu vas prendre une balle dans la tête”, “bouge pas ou je te mets une balle dans la tête”, “shoote-le”), Nahel est sonné (“il avait la tête qui tournait, il ne pouvait plus rien faire”). En tentant de se protéger pour ne pas recevoir un nouveau coup de crosse, son pied se serait alors levé de la pédale de frein de la voiture à la boîte de vitesse automatique, ce qui l’aurait fait avancer. Le policier qui était au niveau du pare-brise a alors tiré, le pied de Nahel aurait enfoncé l’accélérateur : “Je l’ai vu agoniser, il tremblait. On a percuté une barrière”. (“Mort de Nahel : le troisième passager de la voiture donne sa version des faits…”. Témoignage corroboré par le second témoin présent dans la voiture). Les policiers ont immédiatement réalisé un faux p.v. et accusé Nahel de “délit de fuite”, de “conduite dangereuse” et de “tentative d’homicide” à l’encontre d’un des policiers de façon à mettre les policiers en situation de légitime défense et fabriquer les premiers éléments d’impunité. En prétendant que Nahel leur aurait foncé dessus, commettant ainsi une tentative imaginaire d’homicide contre les policiers, ce premier faux en écriture visait en réalité à transformer un homicide volontaire en une réaction de légitime défense tout en inversant l’ordre des responsabilités. Sur cette base, le procureur de la République de Nanterre a, dans un premier temps, ouvert une instruction pour tentative d’homicide de policiers contre Nahel. C’est alors qu’une première vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, une seconde vidéo puis le témoignage des deux amis de Nahel présents dans la voiture au moment des faits sont venus faire dérailler la machine à produire l’impunité. Des millions de personnes ont soudainement vu ce qui d’habitude est soustrait au regard. Dans la plupart des crimes policiers racistes, la mise à mort des principaux témoins est ce qui rend possible cette machine policière d’écriture mythomane qui se déploie sur l’absence des personnes assassinées. Depuis, les avocats de la famille de Nahel ont déposé plainte...

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Racismes / Colonialismes

Prises de Parole du 14 Mai - Justice pour Sourour

Rassemblement « Justice pour Sourrour » organisé pour la fête des mères du 14 Mai 2023 devant le Palais de Justice. Compilation du travail de Dali Live "En ce jour de fête des mères, mobilisons-nous pour Sourour, mère aimée et aimante, décédée aux mains de la police. Apportons toustes une fleur en sa mémoire, et en soutien à toutes les mères et les enfants endeuillé•es suite à des violences policières. Sourour Abouda a perdu la vie dans un commissariat de la rue Royale à Bruxelles le 12 janvier 2023. Cinq mois plus tard, les résultats d’autopsie n’ont toujours pas été révélés, et absolument rien n’a été fait par l’État pour soutenir la famille. Le comité P - La police des polices - à jusqu’ici eu la ferme intention de garder l’affaire entre leurs mains, mais à partir du 9 mai, la famille va porter l’affaire devant un juge d’instruction et se constituer enfin partie civile. Cette affaire sera donc jugée par une instance indépendante. Nous sommes au début du combat qui lui rendra justice. Nous connaissons les noms de Samira, Mawda, Adil, Mehdi, Ibrahima,... Au-delà de ces victimes dont les noms ont pu émerger et être prononcés, plusieurs dizaines de personnes sont mortes sans qu’on en parle et sans personne pour les défendre en Belgique. C’est le cas de Ilyes Abbedou et Mohamed Amine Berkane, deux jeunes Algériens morts dans le même commissariat que Sourour en 2021. Ou bien même, Imed, nouvelle victime décédée de violences policières en date du 23 mars dernier… Sourour était une maman aimante. Sourour était une fille aimée. Sourour était connue et appréciée à Bruxelles. Son nom résonne fort, et la révolte collective ne fera que grandir. A travers le combat pour lui rendre justice, nous voulons nous battre pour tous les autres. Pour que le racisme, les violences policières et l’impunité des agents de l’Etat cessent." Justice pour Sourour, justice pour toustes. Discours du fils de Sourour (Allan Abouda) lien Dali Live vers la vidéo "Comment ça se fait qu’on ne sait même pas ce qui s’est passé dans la cellule ? Comment ça se fait qu’on n’a même pas l’autopsie ? On n’a même pas les résultats de l’autopsie ! On n’a rien ! On ne nous donne rien ! Comment vous voulez que dans ma tête je fasse mon deuil ? Si je n’ai même pas les infos, si je n’ai même pas la vérité ? Justice Pour Sourour ! Justice Pour Tous ! Discours de Selma Benkhelifa avocate de la famille de Sourour lien Dali Live vers la vidéo "Si je vous dis ça, c’est surtout pour vous rappeler qu’il faudra être là aux côtés de la famille de Sourour tout au long de ce très long processus. Parce que la justice est organisée comme ça pour nous épuiser. Si le procès avait lieu maintenant et bien il y aurait des milliers de gens devant le tribunal. Ils le savent et c’est pour ça qu’ils vont post poser, qu’ils vont faire traîner. Qu’ils vont faire comme ils ont fait pour le procès de Sabrina et Ouassim 6 ans après les faits. Le comité de soutien et...

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Racismes / Colonialismes

[Projo] « Au bord de la folie » - Printemps de la Justice

L’édition 2023 du Printemps de la Justice s’ouvre cette année avec la projection du film « Au bord de la folie », en compagnie de son réalisateur Tawfik Sabouni. Il y a une semaine, nous nous mobilisions pour la journée Internationale de lutte contre les violences policières. Dans la continuité de cet évènement et face à un contexte de multiplication des violences perpétuées par la police à Bruxelles, ce film documentaire relaie la parole des victimes, tout en visant à éveiller la conscience de toustes. « En donnant la parole au frère de Mehdi, aux mères qui luttent, aux jeunes gens qui racontent leur quotidien tissé d’humiliations et autres contrôles au faciès, Tawfik Sabouni raconte la peur et la colère qui grondent [...] Cette suite de témoignages hétérogènes qui racontent tous le même vécu humiliant et violent, fait en effet de ces actes commis majoritairement contre les personnes racisées, le problème de tous. Car pouvons-nous vivre dans une société bâtie sur autant d’injustices, de violences et de racismes où personne n’est à l’abri de l’arbitraire ? » Le trailer du documentaire est disponible ici La projection du documentaire sera suivie d’une discussion avec le réalisateur Tawfik Sabouni. INFOS PRATIQUES 📍 Auditoire à préciser 🕗 Le mardi 28 avril à 18h Pas de réservation nécessaire

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Extrême-droite / Antifascisme

Manifestation contre les violences policières (Bruxelles)

🔴 Ce mercredi 15 mars, plusieurs centaines de personnes se sont réunies place Poelart à Bruxelles pour manifester contre les violences policières. La marche s’est conclue par une série de discours dans le centre-ville, au parc de la place du Nouveau marché aux Grains, lieu symbolique car le terrain de basket qui s’y trouve porte le nom de Mehdi Bouda, jeune homme de 17 ans tué par la police le 20 Août 2019. La manifestation avait pour but de faire vivre la mémoire de Sourour Abouda, décédée le 12 janvier dernier en cellule du commissariat de police de la zone Bruxelles-Ixelles (rue Royale), ainsi que de commémorer d’autres victimes de violences policières telles que Semira, Mawda, Lamine, Mehdi, Ouassim, Sabrina, Adil, Ibrahima et d’autres. Plusieurs personnes ont pris la parole, dont les membres des familles des victimes. Les mots sont forts et dénoncent la violence subie par les victimes et leurs familles de la part de la police et de l’État. Ils exigent vérité et justice : 👉 La fin des violences et du harcèlement policier dans les quartiers populaires 👉 La fin de l’incarcération de masse 👉 La fin des politiques ultrasécuritaires de surveillance, de contrôle et de répression 👉 Des enquêtes indépendantes loin des syndicats policiers 👉 Des réparations aux familles et aux victimes de violences policières 👉 La fin de la suspicion généralisée des populations racisées notamment les populations musulmanes ou perçues comme telles 👉 La mise à pied des policiers.ères visé.e.s par des enquêtes et le renvoi systématique des policiers.ères reconnu.e.s coupables 👉 L’interdiction des méthodes létales d’arrestation Les slogans “Lamine, Mehdi, Ouassim et Sabrina, On n’oublie pas, On pardonne pas !” ansi que “Pas de Justice, Pas de Paix !” furent clâmés haut et fort. Manifestation contre les violences policières (Bruxelles) Lecture @justice_pouribrahima @justice_pouribrahima @justice4mawda @justicepouradil @osvp_collectif_bxl LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES https://www.irruption.be/ https://www.instagram.com/irruption_webmedia/ https://www.facebook.com/IrruptionMedia

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Justice pour Mehdi / 3 ans

20 Aout 2022 3 ans. 3 ans que la vie de Mehdi a été arrachée. 3 ans que la famille se bat pour connaître la vérité et obtenir la justice pour Mehdi. Mehdi laisse dernière lui ses deux parents, ses deux sœurs et son frère. Il laisse derrière lui des amis qui le regrettent tout les jours. Il laisse derrière lui deux passions : l’art et le basket. Il laisse derrière lui toutes les expériences d’une vie : sa cérémonie de diplôme, le mariage de ses proches, les naissances, et tout ce que lui aurait pu fonder : une carrière, une famille. Son sourire, son rire, son humour, ses câlins, nous manquent à tous. Pour ceux qui ne connaissaient pas Mehdi, voilà ce qu’il était : un jeune souriant, bienveillant, honnête, très proche de sa famille, amoureux de l’art, du basket, mais aussi de la nature et de l’humour. Ce 20 août 2019, Mehdi, 17 ans, est avec ses amis et amies au Mont des Arts. Il est bientôt l’heure du dernier métro, alors, il décide de rentrer chez lui. En traversant le passage piéton en sortant de la galerie Ravenstein, une voiture de police, qui n’avait pas ses sirènes, le percute à 98km/h. Lorsque les policiers sortent de la voiture, ils fouillent les poches et le sac de Mehdi, mais ne font aucun geste pour lui porter secours. La famille est avertie du drame à 11h du matin le lendemain. Nous avons dû nous battre pour réclamer des informations, et, même si nous avons découvert pas mal de choses en 3 ans, c’est loin d’être fini. La justice doit faire son travail, et mettre les coupables face à leurs responsabilités. Un frère, un fils, un ami a été tué. À 17 ans. Il est de notre devoir de faire tout ce que l’on pourra pour obtenir justice et vérité. Ensemble, nous y arriverons. #JUSTICEPOURMEHDI

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Retour sur la manifestation contre les violences policières à Bruxelles

Hier, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences policières, une manifestation a été organisé à Bruxelles. article paru sur Bruxelles Dévie Un cortège de plusieurs centaines de personnes s’est élancé depuis la futur place Lumumba, aux alentours de 18h30. Les manifestant.e.s sont descendu.e.s déterminé.e.s jusqu’à la place de l’Albertine où des prises de parole de famille endeuillées ont eu lieu. Quelques tags dénonçant les violences policières et réclamant justice ont fleuri sur le parcours. En Belgique en 2021, ce sont 5 personnes qui ont été connu la mort dans des circonstances troubles entre les mains de la police belge. C’est également l’année où un non-lieu a été requis pour les policiers qui ont tué Lamine Bangoura, après des années de lutte judiciaire épuisantes et extrêmement couteuses. On a aussi appris que le policier qui a tué Mawda, 2 ans écoperait de seulement 10 mois de sursis. Durant les prises de parole sur la place Albertine, là où Mehdi a été tué par une voiture de police en 2019 alors qu’il rentrait chez lui, les familles endeuillées dans des prises paroles fortes, ont rappelé l’importance du soutien qu’il fallait porter aux familles. Une personne du comité justice pour Lamine Bangoura, rappelait que la lutte contre les violences policières est quotidienne et qu’elle ne se passe pas que dans la rue, lors de manifestation. Les familles sont impliquées seules, dans les luttes judiciaires, de contre enquête journalistique, ces procédures sont évidemment lourdes tant physiquement et moralement qu’économiquement. Elle a par la suite, donc rappelé l’importance pour les soutiens de soutenir économiquement les familles endeuillées, qui finissent par crouler sous les dettes. Une autre prise de parole, a rappelé l’harcèlement policier que subissent les familles endeuillées qui tentent de découvrir la vérité sur le décès de leur fils, leur soeur, leur frère : entre violences policières, pressions, détention du corps du défunt, et menaces : c’est une réelle guerre que déclare l’institution, donc l’Etat, aux familles. Il a également été dénoncé la criminalisation systématique dans les médias et les communiqués de police des victimes, en les faisant passer pour des criminels, en relayant leurs noms dans la presse, mais jamais ceux des policiers impliqués dans les meurtres. Pas de justice, pas de paix. Nous mettons ici, les pages des familles endeuillées pour vous tenir au courant des échéances ainsi que les iban disponibles pour les soutenir financièrement. Justice pour Mehdi Comité justice pour Lamine Bangoura, paypal.me/justiceforlaminebangoura BE76 004 6033 2795 Vérité Et Justice Pour Sabrina Et Wassim Justice pour Adil Justice pour Ibrahima Photos : mate_oz

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