Non au Plan Good Move

Urbanisme / Transports

No Good Move - Interpellation Régionale

Depuis l’implémentation du Bad Move à Bruxelles, les citoyens se sont fortement mobilisés un peu partout à Bruxelles pour défendre leur conception de la mobilité face à un dogmatisme prégnant ne prenant jamais en compte l’avis des citoyens. Des initiatives citoyennes ont été lancées dans plusieurs communes : des interpellations citoyennes ont été introduites, des manifestations ont été organisées, des pétitions ont récolté des dizaines de milliers de signatures... Malgré cela, les décideurs politiques ont souvent fait la sourde oreille dans certaines communes aux doléances des citoyens. Les différents comités « non au plan Good Move » ont uni leurs forces pour porter les revendications légitimes des citoyens. Il était temps pour les différents comités de monter plus haut pour porter toutes ses doléances. Alors, après la récolte de milliers de signatures, nous avons décidé de mener une interpellation citoyenne au Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale. Cette étape primordiale nous permettra enfin de poser nos questions et surtout d’écouter les réponses des différents partis politiques. Il est temps qu’ils prennent enfin les décisions en accord avec la réalité du terrain et des citoyens. La mobilité est un élément clé de la qualité de vie bruxelloise, il est temps que nos dirigeants écoutent et agissent en conséquence. Les différents comités bruxellois exigent un avenir où la mobilité à Bruxelles répond aux besoins de tous les citoyens et contribue à une ville plus durable et plus agréable pour tous. Nous appelons nos leaders à entendre nos voix et à prendre des mesures significatives pour améliorer la mobilité à Bruxelles. Dès lors, nous vous attendons nombreux et nombreuses ce mardi 3 octobre à partir de 9h au Parlement bruxellois, rue du Lombard, 69 à 1000 Bruxelles. L’interpellation ainsi que les réponses de nos politiciens seront accessibles en direct sur le lien https://www.youtube.com/c/parlementbrusselslive . Nous vous invitons donc à nous rejoindre dans cette démarche cruciale pour l’avenir de notre ville.

Bruxelles Bruxelles |
Urbanisme / Transports

La mort annoncée du quartier de Stalingrad

😪 Chère Elke Van den Brandt, Cher Sam Vandenberghe, J’ai bien reçu hier votre invitation à me rendre demain matin en votre cabinet. Ce délai est malheureusement un peu court, et le cadre de cette rencontre un peu flou. Mais si d’aventure vous êtes sincèrement intéressés à « recueillir mon feedback », le voici en quelques paragraphes que je m’appliquerai à écrire le plus brièvement possible. Il y a trois mois, vous avez déclaré dans la presse, à propos du scénario de démolition du Palais du Midi : « La décision sera prise en concertation étroite avec la Ville de Bruxelles ainsi qu’avec les riverains, associations, commerçants et autres usagers du Palais du Midi ». Je retiens ces mots. Car les mots sont importants. Ceux-là se situent dans la droite ligne d’une vision de la politique qu’Ecolo et Groen ont défendu de longue date, porteuse auprès de nombreux électeurs d’un espoir que le pouvoir n’est pas condamné à s’exercer au service d’intérêts économiques, partisans ou privés, mais qu’il peut aussi consister en une recherche collective d’intérêts communs. Aujourd’hui, une semaine après que vous ayez confirmé la décision de démolir le Palais du Midi, je retiens plus que jamais ces mots : « concertation étroite ». Concertation étroite avec la STIB ? Certainement. Malgré l’opacité qui règne dans ce dossier et à laquelle Groen et Ecolo contribuent tristement, malgré la difficulté de comprendre précisément la situation financière, contractuelle, juridique et même judiciaire qui est de mise entre la STIB et les entrepreneurs ayant refusé de reprendre le chantier sous le Palais du Midi, il n’échappe pas à l’observateur attentif que le scénario retenu par votre gouvernement est celui que privilégiait ardemment la STIB. Concertation étroite avec la Ville de Bruxelles ? Pas de doute. Le bourgmestre de Bruxelles se cache à peine d’avoir astucieusement anticipé votre décision et ses conséquences (plusieurs mois avant l’annonce publique faite par la STIB en février dernier), d’être en train de créer une situation de fait accompli en vidant au plus vite le bâtiment de ses occupants, et que cela représente pour lui une belle opportunité immobilière qui s’effectuera aux frais de la Région. Concertation étroite avec « les riverains, associations, commerçants et autres usagers du Palais du Midi » que vous aviez promis d’associer à cette décision ? Hmmm... Ceux-ci ont-ils été avertis par des flyers, des séances de présentation où vos collègues et vous-mêmes êtes allés dans le quartier ? Leurs avis ont-ils été recueillis lors de consultations et rencontres publiques ? Leurs réalités et leurs opinions ont-elles été mises en balance avec les intérêts de la STIB et de la Ville de Bruxelles, lors de débats ou d’ateliers contradictoires...? Non. Il n’y a eu que quelques réunions en petits comités, et à présent des promesses d’indemnités pour les commerçants - qui ne seront jamais à la hauteur des dégâts et des pertes occasionnés et qu’ils...

Bruxelles Bruxelles |
Logement / Squat

[Conférence-Débat] Contre la gentrification : à qui appartient Bruxelles ?

🤑Les quartiers populaires proches des centres-villes sont aujourd’hui des espaces très convoités par des promoteurs ou des entrepreneurs, comme par des aménageurs, qui planifient leur attractivité pour des catégories choisies de populations. Pour leurs habitants déjà là ou leurs usagers ordinaires, par contre, la pression sur les conditions de vie en ville se fait toujours plus forte. Pourtant, la transformation de ces quartiers en espaces plus distingués, plus exclusifs et plus lucratifs n’est pas toute tracée. Le livre de notre intervenant, « Contre la gentrification », paru aux éditions La Dispute en 2020, vise à remettre à l’avant-plan les rapports de domination qui sont à la racine des logiques de gentrification des quartiers populaires et les violences structurelles que celles-ci impliquent. Mais il s’attache aussi à révéler ce qui, en situation concrète, va à l’encontre de ces logiques, les déjoue ou leur résiste, remettant ainsi en question l’idée selon laquelle la gentrification serait un courant inéluctable auquel il serait vain de chercher à s’opposer. Cet ouvrage travaille à une repolitisation des questions urbaines, à contre-courant du flot de discours qui les confondent avec des phénomènes quasi naturels ou les conçoivent comme des problèmes de management détachés de toute idée de conflictualité sociale. 👉🏽A l’heure des polémiques sur le plan Good Move, sur le Règlement d’urbanisme de la Région bruxelloise et d’un renouveau des luttes pour le droit au logement à Bruxelles, nous ferons le point avec lui sur la gentrification et les résistances sociales qu’elle suscite. Mathieu Van Criekingen est géographe, enseignant-chercheur à l’université libre de Bruxelles. Une soirée organisée par la Formation Léon Lesoil, en collaboration avec la Gauche anticapitaliste Bruxelles et avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Pour aller plus loin : Contre la gentrification, reprendre la main sur la production de l’espace (Contretemps.eu)

Bruxelles Bruxelles |
Écologie

« Le front commun anderlechtois » alerte d’un grave problème « Müller » à Anderlecht

Depuis plusieurs semaines, des citoyens anderlechtois constitués en coalition, ont interpellé, jeudi soir dernier, le conseil communal, pour faire entendre leur opposition face aux plans de circulation. Article relayé depuis Cité24. Jeudi soir dernier, des citoyens du Peterbos, de Moortebeek, du Bon Air, de Cureghem, de Neerpede, de Biestebroeck sont une nouvelle fois venus en nombre faire entendre leurs doléances par rapport aux politiques communales dont ils payent les pots cassés. Mais, cette fois-ci, ils se sont coalisés en un Front Commun pour bien faire comprendre que le temps de « la politique clientéliste, du chacun dans son petit quartier, chacun dans sa petite rue, chacun dans son petit milieu, dans sa petite association est fini », déclare le front commun dans un communiqué que Cité24 vous relaie en exclusivité. Les comités de quartiers à la solde de la Commune ne représentent plus qu’‭eux-mêmes ‬et‭, désormais, les habitants ont constitué leur propre forme de représentation à travers ‬le Front Com‭mun. Des citoyens de milieux et d’horizons différents‭, qui se sont ‬‬retrouvés sur la place du Conseil pour partager un même constat, « Le pouvoir communal impose une politique hors sol qui se fait contre les Anderlechtois, sans études d’incidence ni d’impacts‭, en manipulant les besoins des habitants et ne ‬discutant qu’avec les riverains, souvent très minoritaires, qui vont dans le sens des désirs de Madame Müller : mettre ses satanés blocs de béton partout où elle le peut ! », annonce le Front Commun Anderlechtois. Les habitants de Cureghem, de Biestebroeck, du Bon Air, du Peterbos, de Moortebeek, etc. n’en peuvent plus des ‭tests ‬délirants de l’échevine Groen de la mobilité. « Nous ne sommes pas des rats de laboratoire », disent-ils. Ce qui a été refusé à Cureghem, le principe des "mailles de congestion", est et sera refusé, selon eux, partout ailleurs dans leur commune. Ils affirment, « Nous ne pouvons accepter que pour sauvegarder l’unité de la coalition majoritaire au pouvoir à Anderlecht pour l’instant, le quartier Peterbos/Moortebeek soit livré aux expériences morbides du docteur Müller ». Un dispositif policier anti-émeute pour filtrer les habitants ? L’explosion des interpellations citoyennes‭, depuis la victoire de la bataille de ‬Cureghem (retrait du plan Good Move), ‭est le symptôme d’un problème de fond que ‬l’actuelle majorité communale continue de nier. Pire, la majorité tente de fracturer et de réduire au‬ silence cette opposition sur de multiples fronts qui monte de tous les quartiers de la commune : elle filtre l’entrée avec une présence policière imposante. En effet, deux tiers des habitants ont dû rester dehors lors du conseil communal du jeudi 30 mars. Le Front Commun parle d’interdiction des échanges entre le Conseil et les habitants, « La majorité ne répond pas aux questions posées, elle reporte les interpellations sur le Good Living et le projet Key West qui seront, de fait, hors délai...

Bruxelles Bruxelles |
Logement / Squat

Front Commun à Anderlecht contre la gentrification

À Anderlecht les problèmes de mauvaise gestion s’accumulent comme les interpellations citoyennes. Il y a embouteillages sur le pont de Cureghem, chaussée de Mons, rue Wayez, Digue du Canal, avenue Vander Bruggen, etc., comme il y a encombrement dans les interpellations citoyennes. Le Comité Stop au Plan Good Move comme les habitants et associations organisées contre le projet Key West (le comité “Pas de Tour à Anderlecht” soutenu par le CRU, IEB, l’ULAC etc.) doivent pouvoir interpeller le Conseil communal avant la date limite pour rendre l’avis définitif sur Good Living et avant que la commission de concertation rende son avis sur le projet Key West : les 30 et 31 mars. Mais ces interpellations ont été renvoyées aux calendes grecques. Repoussées hors délais, ces interpellations n’auront plus aucun impact sur les décisions de la Commune. Jouant la montre, le Collège tente de contourner le droit d’interpellation des habitants sur ses propres décisions et empêche ainsi un débat de fond sur les effets en terme gentrification de sa politique : augmentation des loyers, paupérisation, exclusions des populations précaires, spéculation foncière, privatisation et destruction de l’espace public, pression sur les commerçants, les entreprises de Biestebroeck et les petits propriétaires, etc. Pourtant les habitants ont des questions légitimes et des doléances qu’ils comptent bien adresser aux conseillers communaux le 30 mars, d’une façon ou d’une autre, pour que ceux-ci puissent prendre des décisions informées et respectueuses des intérêts des habitants. Ils n’ont pas l’intention de seulement « écouter ce que les groupes politiques auront à dire » (F. Cumps, La Capitale, 22/03/2023). Les effets des politiques publiques sur les riverains de la commune sont de plus en plus délétères, en témoigne la colère en septembre des habitants de Cureghem et aujourd’hui celle des commerçants de la rue Wayez, des habitants de Moortebeek, du Peterbos et du Bon Air, comme ceux du quai de Biestebroeck. Il est d’ailleurs significatif que les nombreuses interpellations envoyées soulèvent le même problème politique : la commune d’Anderlecht recourt à un usage non maîtrisé de la gentrification afin d’attirer de nouveaux habitants plus riches pour résorber son déficit. Mais en attendant d’élargir l’assiette fiscale, avec ces nouveaux habitants espérés, ce sont les habitants actuels, ceux qui vont voter en 2024 qui payent l’addition et subissent la gestion catastrophique des affaires publiques. Ce processus risque de prendre un tour encore plus dramatique avec le nouveau Règlement Régional d’Urbanisme. L’actuelle majorité communale doit absolument sortir du déni et ouvrir un débat de fond sur les effets de plus en plus perceptibles de la gentrification de la commune lors du Conseil Communal du 30 mars. Pour cela, elle va devoir élargir le nombre d’interpellations (de 3 à 5) sur le sujet pour que le débat d’intérêt communal sur le RRU et le projet Key West puisse...

Bruxelles Bruxelles |
Écologie

Bruxelles en mouvements n°321 : Mobilités à deux vitesses

[🗣 Disponible maintenant !] Bruxelles en mouvements n°321 : Mobilités à deux vitesses 🦶🚗🚲🛴🦽⁉️ Avec des textes pour explorer des pistes d’amélioration de la mobilité bruxelloise et des magnifiques illustrations de Benjamin Monti ! === Au sommaire === ⦿ Introduction : À deux vitesses – pour une mobilité sociale et écologique par Thyl Van Gyzegem ⦿ Anatomie d’une mécanique binaire : Good move vs. Bad move par Gwenaël Brëes ⦿ Arrêter de cacher la poussière sous le tapis par Jean-Michel Bleus (ARAU) ⦿ Repenser la ville à partir de la mobilité des mères par Marie Gilow ⦿ Gratuité des transports publics : la mesure oubliée par Thyl Van Gyzegem ⦿ Contrôler les transports publics : pratiques, résistances et alternatives par Louise Sträuli (TLÜ & ULB), Merlin Gillard, Wojciech Kębłowski (VUB & ULB) ⦿ Conditions de travail à la stib : les pratiques managériales et leurs effets par Oliver Rittweger De Moor, Thyl Van Gyzegem ⦿ Édito : Avancée pour la transparence des dossiers mis à l’enquête publique par Inter-Environnement Bruxelles (IEB) - Le journal est distribué gratuitement à travers plus de 250 points de dépôt bruxellois et disponible dans son entièreté sur notre site ! 🤝 Pour soutenir le BEM et nous permettre à continuer à le diffuser largement, abonnez-vous ! ☞ https://ieb.be/spip.php?page=

Bruxelles Bruxelles |
Urbanisme / Transports

Plan good move : quand les politiques écologiques nient les réalités sociales, les quartiers populaires se révoltent

Le plan dit « Good Move » est le plan régional de mobilité de la Région Bruxelles-Capitale depuis mars 2020. Il vise à réduire l’utilisation de la voiture de 24% d’ici 2030 et a pour vocation de diminuer la circulation urbaine par la réduction du nombre de déplacement en voiture individuelle. Ces objectifs visent à être atteints par l’encouragement des modes de déplacement comme la marche, le vélo ainsi que les transports publics. Le plan de réaménagement de la circulation urbaine se fait par étapes. A chaque étape, de nouveaux quartiers appelés « mailles », sont ajoutés au plan. A ce jour, dix « mailles » sont en cours de réaménagement pour finalement devenir des « quartier apaisés » selon la Région Bruxelles-Capitale. Le but étant d’étendre le plan à cinq mailles chaque année afin de canaliser le trafic automobile sur les axes structurant avec une limitation drastique du trafic de transit ainsi que sur la vitesse automobile réduite à 30km/h dans de nombreuses mailles. Quels enjeux ? Le plan « Good Move » inquiète tant le chantier semble colossal dans une ville comme Bruxelles qui s’est historiquement construite autour de la voiture. Ilsemble tout autant renforcer les inégalités sociales via des restrictions sur les voitures plus anciennes et une suppression considérable du nombre de places de parking dans les rues de la capitale. Ce qui privilégie les classes sociales favorisées ayant la possibilité financière de se payer un garage/une place de parking ou d’autres équipements comme une voiture convenant aux nouvelles normes écologiques. Le plan a pour vocation de réduire les inégalités environnementales liées à la qualité de l’air inquiétante des quartiers de première couronne par rapport aux quartiers plus périphériques (deuxième couronne). Bien que ce ne soit originellement pas de mauvaise volonté, il pénalise malgré tout, les groupes sociaux les plus précaires. Ces inégalités liées à des dynamiques de polarisation des classes sociales en liens avec l’utilisation de la voiture passent avant tout par des aspects économiques et tendent à êtres accentuées avec la mise en vigeur de ce plan. Dans un premier temps, il est certain que ce sont les groupes sociaux les plus favorisés qui, en moyenne, ont le plus de voitures par ménage à Bruxelles. Ce qui en fait les principaux responsables de la polution urbaine liée à l’automobile. D’un autre côté, il est tout aussi certain que ce sont les personnes issues des classes populaires qui sont les plus impactées par les nuisances liées à l’utilisation de l’automobile en vue des positions socio-géographiques qu’elles occupent au sein de Bruxelles. Les quartiers où elles habitent ont une qualité de l’air déplorable dûe à une importante densité de population et à des axes routiers considérables. Il n’est donc pas possible que ça soit une nouvelle fois ces mêmes classes populaires qui payent les frais de ces rénovations urbaines. D’autant plus quand on sait que la part des personnes (...)

Bruxelles Bruxelles |
Urbanisme / Transports

Retour sur « Bad Move », mobilisation citoyenne à Cureghem

Retour sur cette mobilisation citoyenne hors norme à Cureghem avec une pétition de plus de 7500 signatures et un moment historique lors de l’interpellation au conseil communal du 15 septembre 2022 avec plus de 400 personnes présentes sur la place du Conseil. Maël Duchemin, journaliste à la DH, a mis en avant cette mobilisation Pacifique, non-violente ( comme le disait le Bourgmestre Cumps) au travers de son article 👇👇👇 Pourtant, ce journaliste avait à la base pris fait et cause pour la majorité anderlechtoise, ce n’est qu’en suivant notre mouvement citoyen pacifique apolitique qu’ il a revu ses positions pour être aujourd’hui en totale connexion avec la réalité du terrain. Nous l’avons longuement rencontré pour justement recontextualiser l’imposition de ce plan sans aucune concertation qui punissent ces riverains dans leur propre quartier. Cette prise en otage des habitants, commerçants... est une aberration sans nom avec un processus démocratique complètement bafoué en ne tenant nullement en compte l’avis et la réalité des premières personnes victimes de ce #badmove Cet article revient également sur le mouvement qui s’étend aux autres communes. Là, où le plan est implémenté ,il y aura interpellation Là, où le plan est implémenté, il y aura pétition Là, où le plan est implémenté, il y aura mobilisation Là, où le plan est implémenté, il y aura la naissance de comité pour dire non au plan Good Move. Cureghem a été à l’avant garde de cette mobilisation citoyenne pacifique. Bravo aux Cureghemoises et aux Cureghemois. Cureghem, je t’aime❤️❤️❤️ Voici l’article de la DH👇👇👇 Cureghem, nouveau foyer de l’organisation citoyenne, inspire d’autres riverains dans leur lutte contre Good Move. Maël Duchemin Publié le 18-10-2022 à 11h45 La fronde anti Good Move se régionalise : “partout où il y aura une maille, il y aura un comité contre” Pour beaucoup, le 15 septembre reste une date historique comme l’exemple d’une mobilisation qui "montre que les citoyens peuvent prendre la main sur les politiques qui les concerne". C’est suite à ce conseil communal que la majorité a décidé le retrait du plan de circulation de Curghem. Fouad est l’un des membres du comité citoyen “Non Good Move”, porteur de nombreuses interpellations citoyennes en conseil communal. Ce lundi, il était invité à Saint-Gilles par le groupe de citoyens du quartier Bethléem pour parler gentrification. “Je dois décliner, j’ai aussi une vie de famille. C’est Martin du comité qui ira. Le but, c’est d’expliquer comment les interpellations citoyennes sont un outil particulièrement efficace. Anderlecht a été à l’avant-garde. Saint-Gilles aussi l’a été contre la brigade Uneus.” Pour Martin qui devient donc l’invité du jour, l’interpellation citoyenne va au-delà de la simple revendication. “Une fois que les gens sont mobilisés, ils suivent le dossier. À Cureghem, les habitants ne sont pas près de lâcher le conseil communal.” “Entre comités, ça...

Bruxelles Bruxelles |
Urbanisme / Transports

La maille Good Move de Cureghem va être démantelée

Après une longue bataille éprouvante au cours de laquelle Ecolo/Groen aura pris en otage la majorité anderlechtoise ainsi que toute la population de Cureghem, marquant du sceau du mépris une mise sous tension inédite de la vie du quartier, la maille Good Move de Cureghem va enfin être démantelée. Que de gachis, de temps perdu et de nuisances inutiles produites. Tout cela aurait pu être évité, si l’échevine de la (im)mobilité et son parti avaient écouté les habitants et les nombreux signaux envoyés par les membres du Conseil Communal. Le retrait de cette maille est la victoire des habitants de Cureghem et de l’attachement profond qu’ils ont pour leur quartier. Pression de Ecolo/Groen L’implémentation d’une maille « apaisée » à Cureghem a clairement montré que la philosophie du plan Good Move est dans la pratique bruxelloise une catastrophe. En effet, elle ne fait que générer une écologie punitive ainsi que des embouteillages et des tensions sans fin, rendant la vie des habitants du quartier, peu importe leurs modes de déplacement, impossible. Les pompiers qui interviennent à Cureghem sont désormais contraints de devoir rédiger un rapport pour « mise en danger de la vie d’autrui » à chaque intervention. La police n’a pas non plus été consultée et il ne l’existe pas un seul policier de terrain à Cureghem qui défend ce plan. Les problèmes concrets générés par ce plan ne viennent pas d’un défaut de communication ni du fait que le site internet ne serait pas assez « convivial » (cf. Susanne Müller-Hübsch, Bruzz, 17 septembre). Il s’agit bien plus fondamentalement d’un problème lié à la philosophie même du plan : générer des boucles de congestions pour étrangler le trafic automobile au point de forcer les habitants à changer leurs habitudes de déplacement et in fine à renoncer à la voiture sans prise en compte des nécessités spécifiques des quartiers et sans alternatives sérieuses et réfléchies. Cette forme d’éco-libéralisme autoritaire ne peut que générer plus de ségrégation, plus de pauvreté, plus de polarisation. Les habitants sont à bout et n’en peuvent plus d’être ainsi méprisés et qu’on joue avec leur sécurité. Le problème politique central posé par le plan Good Move porté par Groen à l’échelle de la Région est celui d’une absence criante de proportionnalité et de justice. Les habitants de Cureghem payent deux fois la facture carbone alors que l’on sait que la part la plus importante d’émission de particules fines vient du secteur industriel, de la production d’électricité et de chaleur, de la construction des bâtiments et du trafic de transport. L’émission de particules fines produit par les trajets automobiles des habitants de Cureghem est dérisoire. Le plan Good Move va donc être demantelé à Cureghem. Ce qui signifie que l’ensemble des « filtres » (blocs de bétons et poteaux) et des sens interdits qui visent à produire ces boucles de congestion vont être retirées. Le mauvais exemple de la rue Wayez Au-delà de ce (...)

Bruxelles Bruxelles |
Urbanisme / Transports

[Dejeuner] Non au plan Good Move

Ce mardi 20 septembre à 9h, le comité « Non au plan Good Move » vous invite à un petit déjeuner démocratique pour maintenir la pression sur la majorité anderlechtoise afin d’annoncer publiquement la fin du plan good move sur Cureghem. Défi et les Engagés lâchent la majorité sur la prolongation du Plan Good Move à Cureghem. La décision est renvoyée au prochain conseil communal. Pour l’heure Cumps continue de passer en force après le déni de démocratie du conseil historique du jeudi 15 septembre. Il compte proposer au vote sa motion qui vise à prolonger le plan Good Move. Mais la demande pour l’annulation du plan ne pourra plus être mise au vote par les habitants qui ne pourront plus cette fois-ci interpeller directement le conseil. Le point passera d’abord ce mardi à 9h au collège des Échevins. Le comité sera présent devant le maison communale à cette occasion afin de maintenir la pression et veiller sur le processus démocratique.Nous prendrons à cette occasion un petit déjeuner démocratiique Le véritable rendez-vous sera le prochain conseil communal dont la date reste encore à définir. La question est donc posée : Défi, les Engagés, les frondeurs du PS voteront-ils contre la motion du bourgmestre pour la prolongation ? Vont-ils mettre au vote l’annulation du plan ? La victoire semble proche, nous devons mettre un maximum de pression dans cette dernière ligne droite. Tenez-vous prêt pour être présent en masse au prochain conseil communal. Partagez cette info autour de vous et suivez la page du comité ! Nous vous attendons donc nombreuses et nombreux pour partager un moment convivial. Faites comme Olivier qui sera des nôtres ce jeudi matin "Cette fois je viens ! C’est promis. J’habite rue du Bronze... et moi aussi je subis cette politique de m... je dois chaque jour de la semaine faire Anderlecht-Forest en voiture avec mon enfant... de 20 minutes je suis passé à 40 minutes en voiture (en transport en commun cela reste 1h15...) aller simple ! Je pollue donc beaucoup plus avec cette politique ridicule qui ne tient pas compte de la réalité des gens et de leurs obligations ! Très amicalement, 🥝LIVIER" Cité 24 : Des habitants demandent la fin du plan Good move à Anderlecht (VIDÉO) Mise à jour du 20 septembre : Dernières nouvelles du plan apaisé de Cureghem.... Aujourd’hui, un petit déjeuner démocratique était organisé avec les habitants du quartier de Cureghem. Durant ce petit déjeuner, un collège des échevins avait lieu en même temps. Défi et les engagés se sont clairement positionnés pour l’annulation du plan apaisé de Cureghem. Écolo/ Groën campent sur leur position et ne souhaitent tout simplement pas d’annulation. Malgré l’impopularité totale, le manque de concertation, la confiscation du débat participatif dans la création de ce plan, malgré ce refus catégorique de répondre à la demande des habitants de Cureghem, nous maintenons donc notre pression et nous suggérons aux verts de prendre la...

Bruxelles Bruxelles |
Racismes / Colonialismes

Bad Move à Bruxelles : l’ « apaisement » c’est la guerre de classes

Le plan régional Good Move est entré en application durant les vacances d’été et d’abord dans les quartiers populaires de la première ceinture bruxelloise. Ce sont les habitants de Cureghem qui se sont réveillés les premiers, un beau matin, au cœur d’un enfer urbain, dans une “prison à ciel ouvert”. Jamais une politique publique n’a généré un tel sentiment de rejet. Depuis près de deux mois l’action du Comité non au Plan Good Move (lien facebook) de Cureghem a rayonné dans d’autres quartiers bruxellois en voie d’« apaisement » et les liens commencent à se nouer entre les différents comités. Le 15 septembre pour l’interpellation citoyenne du Comité Cureghem pour exiger un moratoire sur le Plan des travailleurs de la STIB, de Uber, de Heetch, des membres d’autres comités ainsi que des collectifs de cyclistes opposés au plan Good Move vont se joindre au rassemblement place du Conseil. Quelque chose d’important est en train de se passer. Jusque là les interpellations citoyennes, les actions politiques et la concertation étaient entièrement accaparées par le lobby Pro-Good Move et des groupes pro-Vélo proches de Ecolo/Groen. Si on fait l’historique des interpellations citoyennes à Anderlecht ces dernières années, elles émanent toutes d’habitants proches de l’actuelle échevine Groen de la mobilité Susanne Müller-Huebsch et poussent pour la mise en place autoritaire du Plan. La stratégie « Good Move » est le symptôme d’une forme autoritaire d’éco-libéralisme en Région bruxelloise. Ce plan mammouth est sur les rails et vise à éradiquer l’usage de la voiture dans les communes de la première ceinture bruxelloise. Ce plan interdit les voitures à combustion d’ici 2035. A la lecture des documents, il apparaît avec évidence comment l’élite bourgeoise qui est à la manœuvre peuple l’imaginaire de ce plan de ses propres fantasmes, en totale déconnexion des enjeux écologiques et de justice environnementale : la « clarté des Superielles de Barcelone », la « qualité des espaces publics de Bordeaux », l’ « excellence dans les processus de gouvernance de Copenhague », l’ « articulation multimodale des réseaux de Genève » ou encore la « modernité des services intégrés de Helsinki » semblaient promettre un avenir radieux sur papiers. Cette nouvelle oligarchie créative et culturelle a certainement bénéficié des subsides publics du budget régional « Good Move » pour visiter d’autres grandes villes européennes et remplir les rapports d’évaluation de « bonnes pratiques » importées sans traduction ni prise en compte de l’endogénéité bruxelloise. Les rapports Good Move sont ainsi remplis de projections idéalistes et de propositions prospectives imaginaires : « en route vers une ville en transition ! ». Mais dès leur première mise en œuvre dans le quartier de Cureghem à Anderlecht, les rêves éco-libéraux éveillés d’une ville verte et résiliente ont tourné au Bad Trip pour les habitants des quartiers populaires. Ils se sont réveillés un beau matin du mois de juillet...

Bruxelles Bruxelles |

Suivre tous les articles "Non au Plan Good Move"

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info