Palestine

Page groupant les articles autour de la situation de la Palestine

Extrême-droite / Antifascisme

Au lieu de reconnaître la « Palestine », les pays devraient retirer leur reconnaissance à Israël

Joseph Massad, 30 mai 2024. Mardi, trois autres États européens ont officiellement reconnu un État palestinien non-existant. L’Irlande, l’Espagne et la Norvège sont les derniers à se joindre à plus de 140 autres membres des Nations Unies pour reconnaître cette entité fantôme. L’Autorité palestinienne, créée en 1993 pour aider Israël à réprimer la résistance palestinienne à la colonisation et à l’occupation israéliennes, s’est félicitée de l’expansion de ce club improbable. D’autres États européens comme la Belgique, Malte et la Slovénie ont également menacé d’emboîter le pas. Les Israéliens, qui refusent aux Palestiniens le droit à un État depuis 1948, ont réagi avec colère à cette décision largement symbolique. Cependant, comme je vais le montrer, la reconnaissance internationale d’un État palestinien fantôme a été l’une des principales façons par lesquelles les membres de l’ONU insistent, en violation des règlements de l’ONU, pour reconnaître le droit d’Israël à rester un État raciste et suprématiste juif. Nier l’indépendance palestinienne Peu de temps après l’occupation de la Palestine par les Britanniques à la fin de 1917, les Palestiniens ont exigé – et se sont vu refuser – leur indépendance. Mais ce n’est qu’en 1937 qu’une proposition refusant explicitement aux Palestiniens leur propre État fut avancée. La Commission Peel britannique a recommandé la partition de la Palestine entre les colons juifs et le jeune État de Transjordanie d’alors. Dirigée par Lord Robert Peel, la commission a en outre recommandé l’expulsion d’un quart de million de Palestiniens de la zone désignée comme État colonial juif et la confiscation pure et simple de leurs biens. Le reste de la Palestine et les Palestiniens seraient annexés à la Transjordanie. Le rapport Peel a été abandonné en raison de l’indignation des Palestiniens et des pays arabes. Ensuite, ce fut au tour de l’ONU, en 1947, de refuser aux Palestiniens l’indépendance dans toute la Palestine, du Jourdain à la mer Méditerranée. L’organisme international a rejeté le rapport minoritaire de son Comité spécial des Nations Unies sur la Palestine (UNSCOP). Il a adopté une résolution de partition visant à diviser le pays entre les colons juifs et les Palestiniens autochtones. En 1946, la population de la Palestine s’élevait à un peu moins de deux millions d’habitants, soit 1.972.000 habitants. Les Palestiniens représentaient près de 70 pour cent de la population, soit 1.364.000 personnes, tandis que 608.000 colons juifs constituaient le reste. La résolution 181 de l’AGNU, connue sous le nom de « Plan de partition », proposait deux États, dont chacun aurait eu une majorité palestinienne autochtone, tout comme Jérusalem, qui était censée relever de la juridiction de l’ONU. Selon le plan, la population de l’État palestinien serait composée de 818.000 Arabes palestiniens et de moins de 10.000 colons juifs, soit un pour cent de la population totale. L’État juif proposé...

Partout Partout |
Racismes / Colonialismes

[Liban] D’anciens prisonniers de la cause palestinienne rendent visite à Georges Abdallah

Depuis sa libération des prisons françaises après plus de 40 ans de détention, le communiste libanais Georges Abdallah a reçu de nombreuses délégations venues le saluer dans sa maison familiale située à Kobayat au nord du Liban (voir notre article ). Dimanche 27 juillet, deux anciens prisonniers libanais et une ancienne prisonnière palestinienne lui ont rendu visite. À leur arrivée, ils ont été chaleureusement accueillis par des applaudissements de la famille et des camarades présents. Mohammad Ramadan est originaire du village de Beit Yahoun, au sud du Liban. Militant communiste, il rejoint Jammoul — le Front de la résistance nationale libanaise en 1985. Il participe à de nombreuses opérations armées. Le 9 novembre 1989, il est arrêté et sera libéré le 1er mars 1996. Soha Bechara est originaire de Deir Mimas, au sud du Liban. Militante communiste du PCL, elle a tenté d’assassiner le commandant de l’Armée du Sud-Liban (milice supplétive d’Israël), Antoine Lahad, alors qu’elle avait 20 ans. Elle a passé dix ans à la prison de Khiam, dont six à l’isolement. Elle a été libérée le 3 septembre 1998, après d’intenses campagnes libanaises, européennes et internationales en sa faveur. Kifah Afifi est une réfugiée palestinienne et survivante du massacre de Sabra et Chatila de septembre 1982. Originaire d’Haïfa, elle a été arrêtée lors d’une opération armée en 1988 et libérée en 1998. Elle était la plus jeune détenue du centre de détention de Khiam (plus d’infos sur cette prison ici ).

Ailleurs Ailleurs |
Extrême-droite / Antifascisme

La police juge les keffiehs malvenus au 21 Juillet

Fatou (nom d’emprunt), une Bruxelloise présente en marge du défilé de la Fête nationale, s’est vue sommée de retirer son foulard palestinien. Après qu’elle ait refusé, son identité a été contrôlée durant près de dix minutes. Les faits se sont déroulés alors que démarrait le défilé et que diverses activités se tenaient dans le parc Royal. Fatou tente de s’éloigner de la foule, c’est à ce moment-là qu’elle est interpellée par une policière en civil qui lui demande de retirer son keffieh et sans qu’une justification valable lui soit donnée. Pour toute réponse à sa question « Pourquoi ? », il lui sera répondu : « Parce que c’est comme ça ». Fatou se met alors à filmer la policière de la zone de police Polbru qui l’interpelle, un échange commence. Fatou cède sa carte d’identité, elle a été photographiée sans son consentement, en cachette, touchée sans avertissement, sa carte d’identité concernée durant 10 minutes. Elle a ensuite interpellée les personnes aux alentours pour leur demander de bien vouloir filmer si les choses devaient dégénérer. Elle finit par récupérer son document, après l’avoir demandé à plusieurs reprises. Deux jours plus tard, la Bruxelloise se dit encore effarée par les événements. « Je semblais gérer sur place mais je suis très choquée et ne peux m’empêcher de penser que c’est peut être cela qui attend toutes les femmes courageuses qui osent marcher dans l’espace publique, en foulard ou en solidarité avec les plus opprimés. Je suis femme, je suis noire, j’avais un foulard et je soutiens la Palestine », La vidéo ici

Ailleurs Ailleurs |
Contrôle social / Répression

[France] Le parquet va en cassation contre la libération de Georges Abdallah

Le parquet général de Paris se pourvoit en cassation pour contester la libération, prévue le 25 juillet, de Georges Ibrahim Abdallah. Le parquet général estime que la décision rendue par la Cour d’Appel le 17 juillet dernier, « n’est pas conforme à la jurisprudence de la chambre criminelle de la cour de cassation, selon laquelle une personne condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité pour des faits de terrorisme ne peut bénéficier d’une libération conditionnelle sans mesure probatoire ». Ce recours n’étant pas suspensif, Georges Abdallah doit être libéré le 25 juillet de la prison de Lannemezan, avant d’être placé dans un centre de rétention administrative puis expulsé vers le Liban. Plusieurs dirigeants français ont dénoncé la satisfaction exprimée en France pour cette libération, comme le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau lui-même, qui a parlé du « terroriste Ibrahim Abdallah ». Le fait que Retailleau n’ait pas mentionné le prénom chrétien du militant, Georges, vise à surfer sur le racisme anti-arabe et sur l’islamophobie. La ministre de l’Égalité Aurore Bergé a qualifié d’« insupportable » la joie des militants propalestiniens. Les milieux fascistes et sionistes multiplient aussi les déclarations rageuses, comme Jordan Bardella (FN), le zemmouriste Jean Messiah ou Julien Bahloul, qui a exprimé de façon à peine voilée son espoir qu’Israël assassine Georges Abdallah. Quand à Georges, il a déclaré que « S’ils ont accepté de me libérer, c’est grâce à cette mobilisation qui est ascendante (…) Le temps passé derrière les barreaux concernant les prisonniers politiques ne pèse pas, vous passez cinq ans, vingt ans, trente ans, quarante ans, ce n’est pas ça la cause de la sortie en fait. (…) La sortie est suscitée par une dynamique globale : si le détenu politique ou militant qui est en prison arrive à s’inscrire dans la dynamique des luttes dehors, c’est la mobilisation des hommes et des femmes dehors qui le fait sortir. C’est essentiellement grâce à ça ».

Ailleurs Ailleurs |
Contrôle social / Répression

[Grande-Bretagne] Plus de 100 arrestations lors de manifestations pro-Palestine

Plus de 100 personnes ont été arrêtées à travers le Royaume-Uni dans le cadre de manifestations liées au groupe Palestine Action, désigné comme organisation terroriste par le gouvernement britannique il y a trois semaines (voir notre article ). Des manifestations ont eu lieu samedi à Londres, Manchester, Édimbourg, Bristol et Truro dans le cadre d’une campagne coordonnée par le collectif Defend Our Juries, tandis que la répression contre les soutiens présumés de Palestine Action s’accélère. La police métropolitaine (londonienne) a indiqué samedi que 55 personnes avaient été interpellées à Parliament Square, en vertu de la loi antiterroriste de 2000, pour avoir brandi des pancartes portant « Je m’oppose au génocide, je soutiens Palestine Action » . À Manchester, la police locale a arrêté 16 personnes, toujours en garde à vue pour interrogatoire. À Bristol, la police d’Avon et Somerset a confirmé l’interpellation de 17 manifestants. En Cornouailles, la police du comté a arrêté 8 personnes. En Écosse, un manifestant a également été arrêté. La semaine précédente, plus de 70 personnes avaient déjà été interpellées lors de manifestations similaires à travers le Royaume-Uni (voir notre article ). Les manifestations d’hier interviennent alors que la décision du gouvernement d’interdire Palestine Action continue de susciter de vives critiques. Le groupe a été officiellement désigné comme organisation terroriste le 5 juillet. Un recours en justice contre cette interdiction est attendu lundi : la cofondatrice du groupe, Huda Ammori, doit demander à la Haute Cour l’autorisation de contester la décision. Plusieurs ONG, des figures du monde culturel et des centaines d’avocats dénoncent cette interdiction.

Ailleurs Ailleurs |
Racismes / Colonialismes

[Détention administrative] Systèmes carcéraux d’apartheid en Palestine et en Grèce

Détention administrative : Systèmes carcéraux d’apartheid en Palestine et en Grèce Cette brochure résume un événement organisé en février 2025 : «  Détention administrative : Systèmes carcéraux d’apartheid en Palestine et en Grèce  », par l’Assemblée contre les centres de détention, le 6 mars 2025 à Athènes. Τα ελληνικά βρίσκονται κάτω από τα αγγλικά (photo) Fresque à la bombe à l’extérieur de la prison de Petrou Ralli, Athènes L’intention et la motivation de l’événement proviennent d’une volonté de développer une analyse politique plus globale des prisons, de l’enfermement des migrant·e·s et des continuités répressives de l’occupation israélienne, de la Grèce et de l’UE. Il ne s’agit pas ici de comparer directement la situation en Palestine et en Grèce, mais bien de relier ces deux géographies via leurs prisons et leurs usages de la détention administrative. Nous affirmons également que la Grèce est pleinement complice du génocide en cours à Gaza et du colonialisme de peuplement en Palestine, comme en témoignent les nombreux liens et collaborations militaires, politiques et économiques. La détention administrative, une forme d’emprisonnement non judiciaire distincte du système pénal, permet aux gouvernements d’incarcérer toute une catégorie de personnes, pour une durée indéfinie ou sans date de libération, dans des conditions non régulées. Les personnes détenues sont des cibles politiques, visées par des politiques gouvernementales cherchant à les déshumaniser et en faire des boucs émissaires, qu’il s’agisse de Palestinien·ne·s ou de migrant·e·s. La surpopulation, les conditions dégradées et la violence sont utilisées tant comme punition que comme mesure de dissuasion. Mais en réalité, cela perd tout sens lorsque des forces de police ou militaires habilitées abusent de pouvoirs de fouilles et arrestations arbitraires, sans preuve ni motif. En revanche, pour la personne emprisonnée, il est quasi impossible d’utiliser les voies légales pour recouvrer la liberté : les avocat·e·s sont entravé·e·s, les voies de recours bloquées, et les appels contre la détention sont systématiquement rejetés faute de contrôle juridique. La détention administrative a toujours été un outil puissant du colonialisme, fondamental dans la formation et le fonctionnement de la société coloniale israélienne. C’est une mesure punitive utilisée contre les Palestinien·ne·s dans les territoires occupés en 1967 mais aussi dans la Palestine historique (colonisée en 1948). Ses racines se trouvent dans le droit britannique durant le mandat, preuves de ses origines et continuités coloniales. En Grèce, comme dans toute l’Europe, les personnes non européennes et racisées sont enfermées en «  centres de détention pour éloignement  » (Pre‑Removal Detention Centres – PRDC), uniquement pour leur statut migratoire. La détention administrative y implique une absence de date de libération et souvent une totale ignorance des motifs invoqués. Ces centres sont censés...

Ailleurs Ailleurs |
Contrôle social / Répression

[Corée/Monde] Après BLM et le Myanmar, les fans de K-pop s’engagent pour Gaza

L’engagement social des fans de K-Pop a commencé dès 2013, par des collectes de fonds ou de nourriture au profit d’organisations caritatives. En mars 2018, le mouvement connait un tournant sous l’impulsion des fans du groupe star BTS : le collectif One In An ARMY lance chaque mois une nouvelle campagne de micro-dons pour soutenir une ONG. En 2020, One In An ARMY collecte un million de dollars en 24 heures au profit de Black Lives Matter. iWatch Dallas était l’application via laquelle la police de Dallas a demandé le 31 mai 2020 de transmettre des vidéos permettant d’identifier les manifestants ayant des comportements jugés répréhensibles lors des rassemblements BLM. Les fans ont immédiatement inondé l’application de fancams de stars de la K-Pop, les dénonçant à la police « pour avoir volé leur cœur ». Le lendemain, l’application était hors service… Les fandoms ont noyé de la même manière le hashtag #WhiteLivesLatter du mouvement suprématiste blanc américain à coup de GIFs et clips vidéo, et organisé une vaste initiative de trolling contre un meeting de Trump. En se coordonnant pour réserver des milliers de billets, ils ont fait en sorte qu’une bonne partie des 19 000 places de la salle restent vides, transformant le meeting en flop. Les fandoms de K-pop vont aussi massivement soutenir les manifestants en Thaïlande, au Myanmar, en Indonésie et à Hong Kong. Actuellement, les fandoms soutiennent activement les populations de Gaza par des collectes au bénéfice de l’aide humanitaire et par des appels au boycott (notamment culturel) d’Israël. C’est ainsi que le mois passé, la BTS army a enjoint le conglomérat multinational sud-coréen du divertissement Hybe Corporation (qui est à la fois une maison de disques, une agence artistique, une société de production musicale, une société de gestion d’événements et de concerts, et une maison d’édition musicale) de boycotter Israël en s’expliquant ainsi : « Les BTS ARMY, l’un des fandoms les plus influents au monde, ne supportent pas l’oppression systémique du peuple palestinien. Nous sommes un groupe de personnes du monde entier qui a appris de BTS et d’autres fans de BTS l’importance de la justice sociale en temps de crise. »

Ailleurs Ailleurs |
Guerre / Antimilitarisme

Soirée Palestine

Ce mercredi 16 juillet à La Fabriek, une troupe de Dabke (danse traditionnelle palestinienne) nous fait l’honneur d’une performance lors de leur venue en Belgique. La troupe de jeunes danseur.euse.s vient d’un camp de réfugiés près de Naplouse en Cisjordanie. Créé en 1964 pour pallier la forte surpopulation du camp d’Askar, le nouveau camp de réfugiés d’Askar est situé à l’est de Naplouse. Cependant, il n’est pas officiellement reconnu comme camp et ne dispose donc d’aucune installation de l’UNRWA (agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens qui fournit des centres médicaux, écoles, gère la récolte des poubelles, etc. Israël tente d’anéantir l’UNRWA depuis des mois et la récemment déclarée illégale). Aujourd’hui, le camp compte 7 000 habitants répartis sur 0,1 kilomètre carré. Ils sont originaires de 40 villages et villes situés désormais sous les frontières israéliennes (territoires de 1948). De manière générale, les villes du nord de la Cisjordanie sont particulièrement ciblées par l’armée d’occupation car elles jouent un rôle historiquement important face à l’occupant. Les camps de réfugiés ont un rôle essentiel dans les mouvements de résistance et sont aussi, vu leur précarité, des lieux extrêmement vulnérables. L’occupation en fait sa cible privilégiée. En tant que camp de réfugiés du nord de la Cisjordanie, New Askar camp est donc perpétuellement dans le viseur de l’armée. Fin mars 2025, l’armée a attaqué Keffiyeh Center, d’où vient la troupe de Dabke. Ce centre est géré par des bénévoles et permettent aux jeunes de recevoir une éducation politique, artistique, culturelle, un soutien psychologique, scolaire, etc. Son rôle est essentiel dans la résilience collective du camp, ils font partie de ce que les palestiniens appellent le Sumud. Il est crucial pour eux de pouvoir porter une voix culturelle et résistante palestinienne au travers de la danse.

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

Résistance culturelle en Palestine et situation en Cisjordanie

Nous accueillons, pour une performance et discussion, un groupe de palestinien.ne.s à Liège (à côté de Liège Guillemins) ce 18 juillet 2025. Le vendredi 18 juillet, nous accueillons un groupe de palestinien.ne.s du Keffieh Center situé dans le camp de réfugiés Askar Jdeed à Naplouse (Cisjordanie, Palestine). Ce sera l’occasion d’assister à un spectacle créé au sein de leur centre de jeunes et de pouvoir discuter avec elles et eux de la situation sur place, en Cisjordanie, depuis octobre 2023. Quelques mots sur le camp Askar Jdeed et le Keffieh Center : Créé en 1964 pour pallier la forte surpopulation du camp d’Askar, le nouveau camp de réfugiés d’Askar est situé à l’est de Naplouse. Cependant, il n’est pas officiellement reconnu comme camp et ne dispose donc d’aucune installation de l’UNRWA (agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens qui fournit des centres médicaux, écoles, gère la récolte des poubelles, etc. Israël tente d’anéantir l’UNRWA depuis des mois et la récemment déclarée illégale). Aujourd’hui, le camp compte 7 000 habitants répartis sur 0,1 kilomètre carré. Ils sont originaires de 40 villages et villes situés désormais sous les frontières israéliennes (territoires de 1948). De manière générale, les villes du nord de la Cisjordanie sont particulièrement ciblées par l’armée d’occupation car elles jouent un rôle historiquement important face à l’occupant. Les camps de réfugiés ont un rôle essentiel dans les mouvements de résistance et sont aussi, vu leur précarité, des lieux extrêmement vulnérables. L’occupation en fait sa cible privilégiée. En tant que camp de réfugiés du nord de la Cisjordanie, New Askar camp est donc perpétuellement dans le viseur de l’armée. Fin mars 2025, l’armée a attaqué Keffiyeh Center, d’où vient la troupe de Dabke. Ce centre est géré par des bénévoles et permettent aux jeunes de recevoir une éducation politique, artistique, culturelle, un soutien psychologique, scolaire, etc. Son rôle est essentiel dans la résilience collective du camp, ils font partie de ce que les palestiniens appellent le Sumud. La troupe de Dabke vient une semaine en Belgique, du 14 au 21 juillet et sont ravis de pouvoir y performer. Il est crucial pour eux de pouvoir porter une voix culturelle et résistante palestinienne au travers de la danse. 19h Ouverture des portes 19h30 : Spectacle « a melody for a freedom » 20h30 : repas syrien 21h : Discussion "Résistance culturelle et situation en Cisjordanie : qu’en est-il depuis octobre 2023 ? Cercle du Laveu : 45 rue des Wallons, Liège. (à côté - à pied - de Liège Guillemins) Entrée : prix libre

Wallonie Wallonie |

| 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | ... | 23 |

Suivre tous les articles "Palestine"

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info