Comité des femmes sans-papiers

Cette page compile les articles, proposé sur le site, citant le comité des femmes sans-papiers de Belgique. Il ne s’agit pas d’une page officiellement tenu par un collectif.
Santé / Soins

Woluwé-Saint-Lambert : Le Comité des femmes sans papiers expulsé sans considération pour leurs besoins et leur dignité

Ce mardi 14 mai, 30 femmes et 10 enfants qui occupaient l’ancien hôtel Monty à Woluwe-Saint-Lambert depuis 5 mois ont été expulsé·​​​​​​​es. Les méthodes d’expulsion, le mensonge du Bourgmestre et les conditions indignes de relogement ont des répercussions psychologiques et physiques sur ces femmes sans papiers. Alors que l’avis d’expulsion mentionnait 8h, un impressionnant déploiement policier est arrivé dès 5h du matin, demandant aux occupant·es de quitter le lieu dans l’urgence. L’une d’entre elle a par exemple été surprise par les policiers dans sa chambre, sans avoir l’occasion de s’habiller, forcée de rejoindre le groupe avec seulement un t-shirt sur elle. Ces pratiques douteuses, qui ne respectent pas l’heure annoncée sur le document légal, ont pour but de contourner les mobilisations citoyennes qui ont déjà pu empêcher des expulsions. Les occupant·es nous ont confié être encore sous le choc de l’intervention des forces de l’ordre, épuisées par le stress. Elles se sentent également trahies par le bourgmestre Olivier Maingain qui avait promis un relogement, alors qu’à ce jour aucune solution viable n’a été proposée. C’est en janvier 2024 que le Comité des femmes sans papiers s’est installé dans cet ancien hôtel alors vide depuis quelques mois. Il avait auparavant servi à accueillir des Ukrainien·nes, suite à un accord avec la Région. En mars dernier, la justice de paix avait accordé au Comité un délai de grâce jusqu’au 15 avril, suite à la demande d’expulsion introduite par le propriétaire qui avait refusé un compromis avec la Région qui pouvait couvrir les charges d’eau et d’électricité. Le Bourgmestre s’était alors engagé à fournir aux occupant·es un lieu ou vivre de manière digne et sereine. Il a par après déclaré ne pas avoir d’autres bâtiments à mettre à disposition dans sa commune, renvoyant la responsabilité à la Région et Fedasil (Agence fédérale pour l’accueil des demandeu·​​​​​​​se·​​​​​​​rs d’asile). Suite à l’expulsion de ce mardi, les femmes et enfants ont été emmené·es vers 8h30 devant le Centre Ariane de Fedasil qui n’était pas prêt à les accueillir. Dans ces jeux politiques entre Région, Bourgmestre et Fedasil, les femmes ont ainsi été utilisées par l’un pour faire pression sur l’autre, sans considération pour leurs besoins et leur dignité. « On en a marre d’être l’objet de jeux politiques », réagit le Comité des femmes sans papiers. « Ils nous promettent des solutions, mais finalement on se retrouve à chaque fois dans une situation stressante où on ne sait pas si on va se trouver à la rue le lendemain. Les pouvoirs politiques se renvoient la balle, et nous voilà maintenant dans le flou le plus total, sans nos affaires, tirées brutalement de notre lieu de vie. » Le Comité des femmes sans papiers alerte sur les conditions d’accueil du Centre d’Ariane de Fedasil. Les douches situées à l’extérieur du bâtiment ne sont pas autorisées pour ces femmes. Elles doivent donc aller aux douches du CPAS, situé à plus d’un...

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Logement / Squat

14 mai, 5h du matin : 200 policiers pour expulser 30 femmes et enfants à Woluwe-Saint-Lambert

Une trentaine de femmes du Comité des Femmes sans papiers, collectif organisé depuis une dizaine d’années pour revendiquer leurs droits, ainsi que leurs enfants ont été brusquées ce mardi 14 mai à 5h du matin par 200 policiers (communaux et fédéraux) venus les expulser de l’hôtel Monty qu’elles occupaient depuis le mois de janvier. Ils les ont sorties manu militari et embarquées de force dans un bus. La plus âgée a 87 ans, le plus jeune a 3 jours, et une négociation avec la région et la commune ignorée et menée comme un « nettoyage » pré-électoral. « Nous sommes les nouvelles punaises de lit » dit l’une des membres du Comité. Le bourgmestre Défi, Olivier Maingain, s’était, à priori, engagé, pour trouver un logement digne. Il leur a, très tardivement, proposé une aile du bâtiment du centre Ariane, contre l’avis de Fedasil et de la Croix Rouge (co-gestionnaires), puisque ce centre de tri est surpeuplé et de nombreuses personnes demandant l’asile dorment déjà dehors. La Belgique est régulièrement condamnée pour non-respect des droits fondamentaux en termes d’accueil, malgré un parc immobilier de plusieurs centaines d’unités de logement vides sur Bruxelles et en Wallonie. Il y a quelques jours, c’est une véritable « boîte », décrit une autre membre du comité, qu’il a eu l’indécence de proposer : sans douche et sans possibilité de cuisiner, sans aération (fenêtres scellées), beaucoup trop petit, puisqu’elles auraient dû y loger à 6 par chambre et dormir sur des matelas à même le sol. L’éternel chantage d’une proposition inacceptable qui fera passer les « bénéficiaires » pour des ingrates. Les femmes ont reçu un avis d’expulsion effectif à la date du 14 mai, entrecroisé d’une possibilité de rester sur place, tant que le recours pour une réquisition communale sur un bâtiment de la région était en cours. A 8h, une centaine de personnes soutiens ayant répondu à l’appel du Comité, n’a pas pu accéder au bâtiment vidé, entouré de fourgons et d’une forte présence policière bloquant la voirie aux alentours. Les femmes étaient embarquées dans un bus dans lequel elles ont attendu plus de deux heures avant de se voir conduire au centre Ariane. Aucune possibilité ne leur a été laissée d’organiser leur départ et d’être en lien avec les personnes soutiens. Fedasil et la Croix Rouge engageront ensuite une négociation tardive avec le bourgmestre, refusant la présence des femmes membres du Comité à cette réunion qui détermine leur sort. La police fera encore barrière à plusieurs reprises afin que ces femmes soient intimidées et mises à l’écart de leurs appuis. La Coordination des sans papiers de Belgique, la Comité des femmes sans papiers et leurs soutiens réclament une solution durable pour ces femmes et ces enfants et exigeons : que le Comité des femmes sans papiers redeviennent les interlocutrices dans les négociations, comme collectif autonome et organisé comme dans de nombreuses autres occupations régionales et communales qu’une solution...

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Santé / Soins

Violences policières : 2000 personnes dans la rue pour le 15 mars

Ce samedi 15 mars, 2000 personnes se sont rassemblées dans les rues de Bruxelles pour manifester contre les violences policières et les violences d’Etat. Le parcours de la manifestation a traversé le centre-ville en passant aux abords des commissariats où Sourour, Ilyes, Mohammed-Amine et Ibrahima, sont décédé•es. La famille de Sourour et la famille de Ouassim et Sabrina, ont pris la parole à la place du Congrès. En face du commissariat de la Gare du Nord, où Ibrahima a été tué, sa soeur Aïcha a prononcé un discours. 3 ans après sa mort, les premières audiences arrivent enfin le 10 mai prochain. La famille a appelé les manifestant•es à rejoindre cette date. La manifestation s’est également arrêtée en face de l’ancienne occupation fédérale, ouverte dans le cadre de la Saga de la Honte où des centaines de demandeur.ses d’asile avaient été mis illégalement à la rue par l’Etat belge. Lors de prises de paroles du Comité des Femmes Sans-Papiers et de Getting The Voice Out, ont été mises en lien les violences policières avec celles que subissent les personnes exilées et sans-papiers, notamment dans les centres fermés. Dans sa prise de parole, la représentante de l’organisation a expliqué qu’une membre du Comité, Aïcha Toure, a été emprisonnée il y a plus d’un mois et est à l’heure actuelle encore enfermée dans un centre fermé à Holsbeek (des informations sont disponibles dans la description pour la soutenir.) Le Comité des Femmes Sans-papiers a également rappelé en plus des violences de l’Etat, la déshumanisation quotidienne des personnes sans-papiers en Belgique. Le refus de l’Etat belge de leur donner l’accès à la citoyenneté et aux services sociaux essentiels, et a appelé à une régularisation totale des personnes sans-papiers en Belgique. Place De Brouckère, la famille d’Imad a également pris la parole. Elle a invité les manifestant•es à rejoindre le rassemblement Justice pour Imad le samedi 23 mars à Seneffe, date des un an de sa mort. La maman de Domenico a également pris la parole à la place De Brouckère. Les autorités de la commune de la ville de Bruxelles (PS – Philippe Close) ont refusé que la manifestation traverse le piétonnier et passe par la bourse pour rejoindre le terrain Mehdi Bouda, où la manifestation s’est terminée. Pour finir, la famille de Mehdi a pris la parole en fin de manifestation. Elle a appelé les manifestant•es à se montrer solidaires et à rejoindre les premières audiences de l’affaire le 26 mars au Palais de justice. Ayoub, le frère de Mehdi a conclu sur l’importance de la solidarité entre les différentes luttes en rappelant la situation en cours en Palestine occupée. Plusieurs tags appelant à la justice et à la vérité pour les personnes tuées par la police ont été aperçu le long du parcours. En 2023, au moins 9 personnes ont été tuées en Belgique après avoir croisé le chemin de la police. Comment soutenir ? ! Rejoignez les prochains rassemblements le 23 mars à Seneffe, pour soutenir la famille (...)

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Racismes / Colonialismes

[Podcast] Rencontre entre la comité des femmes sans papiers et Rachel Kéké, grêviste femmes de chambres, au CFS

Tranche d’Anar sur Radio Air Libre Ce mercredisoir le 29 novembre 2023 à 20h30 à l’émission Tranche d’Anar on vous diffusera l’enregistrement d’une rencontre qui a eu lieu au CFS le samedi 18 novembre dernier entre le comité des femmes sans papiers et Rachel Kéké, député LFI à l’Assemblée Nationale à Paris (personne n’est parfait) Qui est Rachel Kéké ? Franco- ivoirienne, arrivée en France en 2000 et naturalisée en 2015, Rachel Kéké s’est fait connaître lors des 22 mois de grève des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles à Paris, entre 2019 et 2021, lorsqu’elle s’est mobilisée face au « mépris » de la direction. La mobilisation avait réussi à tordre le bras du puissant groupe Accor, propriétaire de la chaîne. Grâce à cette mobilisation, Rachel Kéké et une vingtaine de ses collègues ont obtenu une augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail. Investie par La France insoumise, elle est candidate aux élections législatives de 2022 dans la septième circonscription du Val-de-Marne où elle réside et est élue. Lors de sa visite à Bruxelles, elle a émis le désir de rencontrer les femmes du comité des femmes sans-papiers afin d’écouter leurs témoignages qu’elle se charge de rapporter au niveau de l’Assemblée Nationale à Paris, Et ce sont ces témoignages que vous allez entendre et qui vous révèlent la réalité des difficultés et des souffrances qui vivent ces femmes en Belgique. Bonne écoute.

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Migrations / Frontières

[journée de discussion] Exil.s et création.s

Les personnes sans papiers, artistes ou pas, sont souvent sollicitées pour participer à des projets artistiques autour de leurs vécus : pièces de théâtre, documentaires, projets participatifs, résidences, œuvres collaboratives, etc. Intuitivement, on peut penser que c’est inévitablement pour un mieux, que cela permet à leur combat de prendre plus de place dans le débat public. Pourtant le constat de nombreuses personnes sans papiers qui participent à ces projets est globalement celui d’un échec. Entre récupération, promesses de visibilité, esthétique aliénante, opacité des procédés de production, instrumentalisation des vécus et solidarité de surface, la liste des écueils et des déceptions est longue. Exil.s & Création.s*, à l’initiative de collectifs de personnes sans papiers rejoints par des personnes avec papiers, des collectifs et des institutions, s’est créée pour influencer cette situation. Et définir, selon les termes des exilé·es, une éthique de la collaboration. Ils et elles lancent une invitation au secteur socio-culturel et artistique à les rejoindre le mardi 28 novembre pour échanger autour de cet axe. Ouverte à toutes et tous, cette journée veut réunir des artistes, des organisations culturelles, artistiques et d’éducation permanente, des collectifs d’artistes sans et avec papiers et toute personne ou organisation du secteur socio-culturel qui sollicitent des personnes sans papiers dans divers projets. Quels récits par et pour les sans papiers ? Quelles perspectives servent leur lutte ? Quelles sont les limites du témoignage et quelles sont les fictions possibles ? Que dire encore sur les phénomènes migratoires et leurs conséquences, selon quelles esthétiques, quels procédés de production et de diffusion ? Quel droit du travail, quelles marges de manoeuvres pour les personnes sans papiers et quelle solidarité effective de la part des institutions en ce sens ? Ce sont là quelques questions, parmi d’autres, autour desquelles cette journée s’articule à travers un prisme anti-raciste, anti-sexiste et anti-classiste. *Le comité de pilotage d’Exil.s & Création.s est composé de membres de la Voix des sans papiers de Bruxelles (VSP BXL), de la Voix des sans papiers de Liège, du Comité des femmes sans papiers, du collectif Baraka Grafika, des Écoles Supérieures d’Arts Saint-Luc & ERG, d’artistes sans et avec papiers. Cette journée est organisée avec le soutien de KANAL-Centre Pompidou. Mensen zonder papieren, of ze nu kunstenaar zijn of niet, worden vaak gevraagd om deel te nemen aan artistieke projecten die gebaseerd zijn op hun ervaringen : toneelstukken, documentaires, participatieprojecten, residenties, gezamenlijke werken enzovoort. Op eerste zicht zouden we kunnen denken dat dit ongetwijfeld een goede zaak is, dat hun strijd een platform krijgt in het publieke debat. Maar de ongedocumenteerde mensen die aan deze projecten deelnemen, ervaren ze over het algemeen als mislukkingen. Van tokenism tot...

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Santé / Soins

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA COORDINATION DES SANS-PAPIERS ET DE L’ENSEMBLE DES COLLECTIFS DES SANS PAPIERS DE BELGIQUE

La violence ne fait pas partie de nos valeurs Comme tous les citoyens de ce pays et d’ailleurs, c’est avec beaucoup de douleur et d’appréhension que nous avons appris au soir du lundi 16 octobre 2023, l’attaque terroriste ayant fait deux morts et un blessé près de la Place Sainctelette au centre-ville de Bruxelles. A ce jour, toutes nos pensées sont tournées vers les familles des victimes. La coordination des sans-papiers et l’ensemble des collectifs de sans-papiers de Belgique s’associent à la peine et à la douleur du peuple suédois. Sans ambiguïté, nous condamnons cet acte odieux qui nous a tous meurtri. Le sinistre terroriste Abdesalem Lassoued est aux yeux de toutes les personnes sans-papiers que nous représentons, un vulgaire assassin d’esprit étroit qui a tué avec lâcheté deux ressortissants suédois sans défense. Il a commis cet acte odieux rien qu’en son nom et celui de ses maîtres. En tant que loup solitaire, c’était un pauvre individu en réalité d’aucune religion et d’aucune philosophie, car il n’était que haine et ignorance. Malheureusement, son forfait a fait perdre la boussole à certains responsables politiques qui ergotent, pinaillent et s’emballent dans un discours pour le rejet des migrants par l’exécution des ordres de quitter le territoire. Nous sommes vraiment peinés de constater que depuis mardi 17 octobre, qu’aucun homme politique, ni femme politique, ni moins encore un média n’ose à véhiculer une image constructive des migrants. Personnalités politiques et médias, tous, installent l’opinion publique sur des peurs plutôt que sur les faits. Leurs prises à partie, leurs amalgames et leurs injustes propos sont à nos yeux, des dérives qui s’associent à la posture raciste et xénophobe souvent et clairement exprimée par l’extrême droite. Tout amalgame sur l’attentat et les ordres de quitter est vraiment risible, pathétique et malsain pour le vivre ensemble. Clamer, répéter, marteler l’exécution des ordres de quitter le territoire quotidiennement c’est oublier que le traitement des dossiers de séjour au niveau de l’office des étrangers se fait au cas par cas. Il n’est pas raisonnable de tirer des conclusions générales d’un seul fait isolé. Pour votre gouverne, depuis toujours, La coordination des sans-papiers et l’ensemble des collectifs de sans-papiers de Belgique posent leurs revendications dans le cadre du respect de l’Etat de droit belge. La violence ne fait pas partie de nos valeurs. Les personnes sans-papiers que nous représentons ne sont pas une menace. Ce sont des personnes qui sont venues chercher la sécurité en Belgique pour certains et une meilleure vie pour d’autres. Nul n’ignore, qu’elles apportent une contribution positive non seulement au développement de la Belgique, mais aussi à celui leur pays d’origine. La migration est une opportunité pour tous. Tous les propos stigmatisants actuellement les personnes sans-papiers ne changeront en rien l’équation de la migration, mais elles dénotent plutôt...

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Féminismes / Antipatriarcat

Cycle BlaBlaClasses : Le féminisme anticarcéral

Ressources issues du cycle d’ateliers BlaBlaClasses sur le féminisme anticarcéral, qui a eu lieu au printemps 2023. Intro Le cycle BlaBlaClasses sur le féminisme anticarcéral a eu lieu au printemps 2023 a donné lieu à 4 ateliers : la mégaprison de Haren, avec l’intervention de Camille Seilles le féminisme anti-carcéral, avec l’intervention de Maya les proches, avec l’intervention de Sylvie (la présentation et les chiffres sont disponibles ici) un arpentage du livre Une théorie féministe de la violence, de Françoise Vergès Au cours de ces ateliers, différentes ressources ont été échangées : Articles de presse Ajari, N. « Phallicisme et abolition. Repenser la justice transformatrice à partir des Black Male Studies » dans Multitudes Loi sexisme, Institut pour l’égalité des femmes et des hommes : https://igvm-iefh.belgium.be/fr/activites/discrimination/sexisme/loi_sexisme L’arrestation immédiate en cas de risque de récidive approuvée en commission de la Chambre : https://www.rtbf.be/article/l-arrestation-immediate-en-cas-de-risque-de-recidive-approuvee-en-commission-de-la-chambre-10359519 Rapport sur les droits des familles de détenu‧e‧s, Ligue des Droits Humains, Novembre 2019Associations et groupes militantes INCITE ! Critical resistance Getting the voice out Les Madrés Le CPDB La Brèche / Génépi Lutte contre les violences policières (les pages des comités de soutien/des familles de Mehdi, Mawda, Adil, Ibrahima, Lamine, Sourour,… mais aussi la page OSVP) Collectif Susu Bruxelles Panthères Comité des Femmes sans papiers Voix des sans papiers Collectif LavenderAuteur·ices Norman Ajari Pat Carlen Angela Davis Karlene Faith Sara Farris Julia Chinyere Oparah Beth Richie Gwenola Ricordeau Françoise VergèsBeaux livres Village Pénitentiaire. Ouvrage d’enquête photographique sur la construction de la plus grande prison de Belgique, Camille SeillesEssais Chetcuti-Osorovitz, N. Femmes en prison et violences de genre, résistance à perpétuité Ching-In, C. The revolution starts at home : confronting initmate violence within activist communities Collectif libre (2019). NI PRISON, NI BETON, CONTRE LA MAXI-PRISON DE BRUXELLES ET SON MONDE. éditions MaelstrÖm. Davis, A. La prison est-elle obsolète ? Farris, S. Au nom des femmes Ricordeau, G. (2021). « Abolitionnisme pénal », in Elsa Dorlin (dir.), Feu ! Abécédaire des féminismes présents. Libertalia. pp. 15-23. Ricordeau, G. Pour elles toutes Ricordeau, G. « Les détenus et leurs proches : solidarités et sentiments à l’ombre des murs. » Ricordeau, G. Pas de mouvement abolitionniste sans nous ! Manifeste pour des proches de détenu.es Rostaing, C. Une institution dégradante, la prison Vergès, F. (2020). Une Théorie féministe de la violence. La Fabrique Editions.Fanzine et brochures Pierre par pierre. Féminisme anticarcéral. Zine du Genepi. (Juin 2021). Zine-Pierre-par-Pierre-n°4-Feminisme-anticarceral Pourquoi...

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Racismes / Colonialismes

[Podcast] Journée Internationale de la Femme Africaine + Rencontre et solidarité avec le comité des femmes sans papiers

Salut ! Nous diffusons un podcast avec l’enregistrement fait par Nicole d’une rencontre avec le comité des femmes sans papiers organisée par l’asbl MIc (Maison de l’ Initiative Citoyenne) au Grand Hospice qui a eu lieu le 6 août 2023 dans le cadre de la journée internationale de la femme africaine à Bruxelles. Cette rencontre a eu lieu après le weekend du 29 au 31 juillet 2023. Pendant cette rencontre vous entendez d’abord un discours d’une réprensentante du comité des femmes sans papiers et ensuite des réactions d’une militante du syndicat CSC et FGTB. Et un mot d’explication sur le réseau et le Mic. Le CMCLD, en partenariat avec CEC ONG a organiser une première édition de la Journée Internationale de la Femme Africaine à Bruxelles. La Journée Internationale de la Femme Africaine est le résultat d’une mobilisation politique des femmes des quatre coins du continent africain concrétisée par la première Conférence des Femmes Africaines à Dar es Salaam, le 31 juillet 1962, qui donnera naissance à l’Organisation Panafricaine des Femmes (OPF). C’est ainsi que la date du 31 juillet sera proclamée officiellement par les Nations-Unies comme étant la Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA). Engagées dans les luttes pour la libération de leurs pays du pouvoir colonial et les droits des femmes, qui étaient ces femmes pionnières de la JIFA et artisanes des indépendances de leurs pays ? Quel est leur héritage politique ? Comment résonne t-il encore aujourd’hui tant sur le continent qu’en diaspora ? Cette « Journée Internationale de la Femme Africaine » est donc l’occasion de nous souvenir et mettre à l’honneur nos aïeules, permettre la rencontre de plusieurs générations de femmes africaines et afrodescendantes mais aussi de mettre en lumière le travail et les compétences de celles-ci dans leurs domaines. ⚫️ Édition Muungano Fidèle à l’esprit panafricain de cette journée, le CMCLD souhaite, pour cette première édition, favoriser la transmission de l’histoire des femmes africaines engagées aux générations actuelles et favoriser le contact entre les mouvements de femmes du continent africain et de la diaspora. D’où son nom : « Muungano » signifiant « retrouvailles » en swahili.

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Racismes / Colonialismes

[Projection-débat] La Voie d’Henriette

30 ANS DES CENTRES FERMES EN BELGIQUE... Y A RIEN A FETER ! Henriette est une jeune maman célibataire, et c’est aussi une personne sans papier qui est porte-parole du collectif de la voix des sans papiers. Tous les jours, elle se bat avec le soutien de son avocat, Maitre Lurquin, pour loger les familles sans papier au coeur de Bruxelles. Pour sa sécurité, Henriette a dû se séparer de son compagnon, et a perdu la possibilité d’obtenir une régularisation. Avec son fils, elle vit désormais de déménagement en déménagement, se demandant quel avenir cette enfance pourra lui offrir. À la lutte pour la régularisation et pour l’installation dans un logement sain s’ajoute celle de la reconnaissance des identités de chacun. La parole des concernées est-elle nécessaire pour mobiliser ? Comment engager des perspectives sans instrumentaliser celles et ceux qui subissent la politique migratoire ? 👥 A l’issue de la projection, nous échangerons avec le Comité des Femmes sans papiers autour de ces questions légitimes. 🔴 INFOS/INSCRIPTION (recommandée) : https://bit.ly/41WKLvk ▶ Du 15 au 25 mai, PAC vous propose une immersion visuelle et auditive dans l’univers des centres fermés, durant laquelle nous questionnerons collectivement l’accueil que la Belgique réserve aux personnes en situation d’exil. En 2023, nous « fêtons » à la fois les 30 ans de l’existence officielle des centres fermés en Belgique (loi Tobback en 1993) et à la fois les 35 ans de leur existence réelle puisque c’est en 1988 que le Centre 127 a vu le jour sur le site de l’aéroport de Bruxelles-National, à Melsbroek. ✊ Afin de ne pas laisser passer ce triste anniversaire inaperçu, l’exposition "30 ans de centres fermés" revient sur l’histoire de ces centres mais aussi celle des luttes qui s’y sont opposées. 🔸 L’exposition regroupe les travaux de plusieurs collectifs et artistes : les enfants du Village du Monde, le collectif Krasnyi, le dessinateur Titom, l’artiste Céline De Vos... ainsi que des témoignages de personnes détenues en centre fermé, recueillis par le collectif Getting the Voice Out.

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Racismes / Colonialismes

« Nous continuerons à nous battre pour le respect du droit à la liberté de circulation. »

MOT DU COMITE DES FEMMES SANS-PAPIERS A LA MANIFESTATION CONTRE LE CENTRE FERME DE VOTTEM 16 AVRIL 2023 Mesdames Messieurs Pour tout vous dire, l’existence des centres fermés en Belgique est l’expression d’une violation du droit à la liberté de circulation. L’excès de zèle de certains policiers au niveau de l’aéroport de Zaventem est mis à profit pour alimenter les centres fermés et la machine à expulser. Les migrants sont enfermés à la chaîne sans examiner, même de manière superficielle, la situation individuelle des personnes. Ce qui a conduit à des enfermements arbitraires des étudiants pourtant détenteurs de visa séjour étudiant. Les personnes sans-papiers enfermées dans ces lieux sont à nos yeux des prisonniers politiques. Dans la mesure où, elles n’ont rien fait d’autre qu’exercé leurs droits à la liberté de circulation. Elles sont exposées à des violations des droits humains, puisqu’elles sont privées de moyens de se défendre correctement. Elles sont également confrontées au traumatisme psychologique de tout ce qu’ils endurent, de l’isolement dans lequel on les installe. L’atmosphère dans ces prisons, loin de l’effervescence des rues, se résume à celle de l’angoisse, de la douleur et du désespoir. Le choc et le chagrin d’être privés de leurs familles, de leurs droits humains et de leur liberté constituent une torture mentale. A tout point de vu, cette forme de torture est un traitement cruel, inhumain et dégradant. Personne n’a le droit faire endurer à son semblable ce genre des conditions de détention épouvantable. Mesdames Messieurs, Nous sommes éternellement choqués, non seulement pour ces personnes et l’injustice de leurs souffrances, mais aussi pour la plus grande injustice que représente leur détention dans ces lieux. S’ils ne sont pas libres, alors aucune personne sans-papier n’est libre. Les injustices et les humiliations subies par ces personnes, et tant d’autres, se sont méconnues des belges qui du restent se sont accommodés de l’existence de ces centres. De ce que nous savons, les conditions d’enfermement dans ces lieux se dégradent continuellement : locaux insalubres, parfois non chauffés ou sans eau courante, présence de rongeurs, quantité de nourriture insuffisante. Les violences et les mises à l’isolement répétées se multiplient. Avec ce tableau, la Belgique est en manque des personnes qui peuvent contribuer à apporter le changement vers un avenir juste où les droits humains, et la liberté de circulation en particulier ne souffriront d’aucune entorse. Jusqu’à ce jour, aucune autorité politique ne nous a dit, en quoi l’existence des centres fermés a amélioré la vie des belge. Face à l’aggravation de la situation, à l’indignité et à l’illégalité des pratiques d’enfermement et d’expulsion, il est urgent de remettre de la raison et du débat démocratique dans le traitement des questions de migration. En tout cas, la Coordination des sans-papiers de Belgique réaffirme son positionnement pour la...

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Racismes / Colonialismes

[RASSEMBLEMENT] : LA REGULARISATION

"TOU.TE.S POUR PLUS D’EMPATHIE ENVERS LES PERSONNES SANS-PAPIERS" avec le Comité des Femmes Sans-Papiers APPEL A RASSEMBLEMENT Le Comité des Femmes Sans-Papiers demande aux députés fédéraux de ne pas être complices de cette forme de déni de notre existence en Belgique et de notre vulnérabilité. Le rejet de l’autre et la déportation des migrants ne sont pas des valeurs qu’on peut transmettre aux générations futures. Ne pas enfermer les enfants, c’est bien. Mais les laisser sans-droit c’est inacceptable. Nous demandons le plus strict respect des droits des femmes prévus par les conventions internationales et alertons sur les interprétations volontairement restrictives, voire erronées, qui en sont faites par le gouvernement. Le respect des droits des femmes, passe aussi par la régularisation de toutes les femmes sans-papiers. NOUS VOULONS : La régularisation des personnes sans-papiers sur base de critères clairs et permanents, que sont : les attaches durables Le travail L’inéloignabilité Le risque d’atteinte à un droit fondamental en cas de retour La création d’une commission de régularisation indépendante La suppression des centres fermés qui n’ont rien apporté aux belges en termes de bien être. Aussi donc, le Comité des Femmes Sans-Papiers organise un RASSEMBLEMENT "TOU.TE.S POUR PLUS D’EMPATHIE ENVERS LES PERSONNES SANS-PAPIERS : LA RÉGULARISATION " Quand : le jeudi 13 avril 2023, à partir de 16h00 Où : á la Place du Luxembourg, 1050, Ixelles, Bruxelles. Le Comité des Femmes Sans-Papiers invite alors, tous les citoyens et citoyennes, les enfants, les jeunes et les vieux, les démocrates, les « communes hospitalières », les associations, les syndicats, les mouvements et les militants et militantes des partis politiques pour venir donner de leurs voix à ce rassemblement pour demander L’ADOPTION DE LA LOI CITOYENNE SUR LA REGULARISATION DES PERSONNES SANS-PAPIERS". Le Comité des Femmes Sans-Papiers Contact : Henriette 0465557117 Leticia 0470063457 Bintou 0466281448 Emerance 04885372

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[Vidéo] Comités des femmes sans-papiers / Revendication 1

Nous sommes les comités des femmes sans-papiers et nous subissons de multiples discriminations, du racisme et des violences sexuelles et sexistes. Nous revendiquons les droits d’une vie digne. Revendication 1 : L’état belge se doit de garantir le droit au logement à toutes les femmes sans-papiers "Moi je m’appelle Liliane ; Liliane-Flore. Je suis une maman sans papiers, maman monoparentale avec trois enfants. Je réside dans un squat, depuis deux ans. On n’a pas de porte, nos affaires sont exposées, nos repas sont exposés. Nous ne sommes pas différents de ceux qui dorment dans la rue. Non, il n’y a pas une grande différence. On n’a pas d’intimité, on n’a rien C’est très dangereux pour la femme, c’est normal qu’il y a des coups de viol. On a une toilette pour tous. Mais c’est pas normal, on a pas de porte. Tout peut se passer, tout peut se jouer, ouais..." Il a été question de cette difficulté ou plutôt cette impossibilité pour les personnes sans-papiers d’être domiciliées. Et actuellement les occupations sont un peu le seul logement officiel et il est extrêmement difficile de pouvoir utiliser ces adresses-là, afin d’entamer ou encore de poursuivre des les démarches administratives. Le deuxième point c’est celui du manque de volontés politiques. Parce qu’avoir un logement c’est une question de dignité tout court. Merci L'état belge se doit de garantir le droit au logement à toutes les femmes sans-papiers Logement pour les femmes sans-papiers #1 Lecture 🏠 Revendication 1 sur un total de 6, conçues lors d’une journée de réflexion autour de la condition des femmes sans-papiers le 17 février 2023 à Globe Aroma. Journée organisée par Xeno-, les Habitants des images et le comité des femmes sans-papiers. Coordination par Ichraf Nasri et Mélanie Peduzzi

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Racismes / Colonialismes

[Communiqué de presse] du Comité des femmes sans-papiers

Crise de l’accueil : un accord en matière d’asile muet, stérile et méprisant En ce début d’année 2023, Nicole de Moor, la secrétaire d’Etat à l’asile et migration a perdu la boussole de l’accueil des demandeurs d’asile et elle est à bout de souffle. En voulant venir à son secours, le gouvernement se prononce avec un accord qui n’apporte rien de nouveau mais chamboule davantage toutes les avancées du vivre ensemble. En effet, le 8 mars 2023, journée internationale des droits des femmes, alors que nous appelions ce gouvernement à faire un saut vers le bon sens pour instruire la secrétaire d’État à l’asile et migration et l’Office des étrangers à respecter les droits des femmes migrantes en Belgique, quelle que soit leur situation administrative, celui-ci, s’est servi de cette journée pour faire abstraction à ses nombreuses violations des droits fondamentaux sur l’accès à une protection internationale au titre de l’asile. Il s’exulte sur le non-accueil comme politique assumée en annonçant un accord sur la migration et l’asile muet, stérile et méprisant qui calque 90% les idées du sieur Théo Franken. Il a fait le choix de cracher sur toutes les femmes qui s’étaient mobilisées pour célébrer la journée internationale des droits des femmes. C’est vraiment HONTEUX. Au lieu de penser des solutions pour mieux accueillir les demandeurs d’asile et les aider à s’intégrer, le gouvernement prône l’installation des containers comme solution d’hébergement des demandeurs d’asile. Au lieu de penser comment juguler la création des personnes sans-papiers, il réécrit le projet de loi sur les visites domiciliaires et clame avec malice comment les traquer et déporter les migrants. Cet accord fait l’impasse totale sur l’accès aux droits des femmes et donne froid au dos à tous les gens de cœur, épris d’humanité. Il bafoue les grands engagements de la Belgique. Il va réduire à néant tous les efforts de cohésion des citoyens belges avec les étrangers. Il ré-ouvre la porte à la confiscation des libertés fondamentales des migrants, à la stigmatisation demandeurs d’asile et des réfugiés, à la marginalisation des personnes sans-papiers, à la traque, à l’usage excessif de la force, aux violences faites à l‘égard des femmes, aux arrestations, et détentions arbitraires et aux expulsions forcées. Il prolonge cette catastrophe humanitaire qui se déroule au vu et au su de tous. Le comité des femmes sans-papiers demande aux députés fédéraux de ne pas être complices de cette forme de déni de notre existence en Belgique et de notre vulnérabilité. Le rejet de l’autre et la déportation des migrants ne sont pas des valeurs qu’on peut transmettre aux générations futures. Ne pas enfermer les enfants, c’est bien. Mais les laisser sans-droit c’est inacceptable. Nous demandons le plus strict respect des droits des femmes prévus par les conventions internationales et alertons sur les interprétations volontairement restrictives, voire erronées, qui en sont faites par le (...)

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Match football pour la régularisation : RENDRE l’invisible VISIBLE

Action : Match de football pour la régularisation, mis en place par le Comité des Femmes Sans-Papiers, dans le cadre du boycott de la coupe du monde de football au Qatar. A quelques semaines de lancement de la coupe du monde de football au Qatar, de nombreuses personnes de la société civile en Belgique ainsi que des politiques mais également des lieux tels que des bars annoncent leur souhait de boycotter la coupe du monde de football au Qatar en refusant de la diffuser ou de la regarder. Les raisons principales énoncées sont le non-respect des droits humains suite à des conditions de travail dégradantes ayant menées à la mort de plus de 6 milliers de travailleur·euses migrant·es étrangers lors de la construction des infrastructures, ainsi que pour des questions d’absurdité environnemental. Ce boycott est tout à fait estimable bien qu’un sentiment étrange reste palpable aux yeux des centaines de milliers de sans-papiers en Belgique. N’y-a-t’il pas deux discours dissonants face à des réalités proches ? La Belgique n’a-t-elle pas elle-même été à plusieurs reprises condamner par la cour européenne de droit de l’homme pour traitement inhumain et dégradant ? Ne retrouve-t-on pas des travailleur·euses sans-papiers sans protection sur des chantiers de construction publique ? Afin de sensibiliser de rendre l’invisible situation des sans-papiers visible en Belgique et plus particulièrement celle des femmes, privées de nombreux droits, le Comité des femmes sans-papiers souhaite organiser pour l’ouverture de la coupe du monde de football au Qatar, un match contre une équipe féminine de football bruxelloise, le 20 novembre 2022. Chacune des femmes portera un maillot de foot dont le numéro correspondra respectivement au nombre d’années passées en Belgique « sans droit » par la personne. L’action sera accompagnée de banderoles, d’une distribution de tract et d’une prise de parole mettant en avant les mauvaises conditions de vie et de travail de plus de 150 000 personnes vivant en Belgique. Il est ici question de saisir une occasion particulièrement médiatisée pour se rendre visible. Car il n’est pas besoin d’aller jusqu’au Qatar pour constater le non accès aux droits fondamentaux à certaines personnes en Belgique. Pour ce faire, Le Comité des Femmes Sans Papiers, vous invite à cet évènement qui se déroulera le 20 novembre 2022 de 14h à 16h30 au Square Jacques Franck 1 à 1060 Saint Gilles, Belgique. Le Comité des Femmes Sans Papiers

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[Radio] Match de football pour la régularisation et retour sur l’ interpellation parlementaire in my name

Salut ! ce mercredi soir 16 novembre 2022 à 20h30 émission Tranche d’anar en studio avec comme invité.e.s les femmes du comité des femmes sans papiers. Elles nous parlerons comment c’est passé l’interpellation parlementaire de la campagne in my name et de leur action, un match de foot pour la régularisation qui déroulera le dimanche 20 novembre 2022 de 14h à 6h30 au Square Jacques Franck 1 à 1060 Saint Gilles. Cette action aura lieu dans le cadre du boycott de la coupe du monde de football au Qatar. Écoutez l’émission en direct sur Radio Air Libre ou 87.7 FM à Bruxelles. Cette émission sera rediffusé le vendredi 18 novembre 2022 à 21h sur Radio Air Libre et 87.7FM à Bruxelles. Le podcast sera à écouter bientôt ici ! Afin de sensibiliser de rendre l’invisible situation des sans-papiers visible en Belgique et plus particulièrement celle des femmes, privées de nombreux droits, le Comité des femmes sans-papiers souhaite organiser pour l’ouverture de la coupe du monde de football au Qatar, un match contre une équipe féminine de football bruxelloise, le 20 novembre 2022. Chacune des femmes portera un maillot de foot dont le numéro correspondra respectivement au nombre d’années passées en Belgique « sans droit » par la personne. pour plus info voici la page facebook ou la page stuut

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