Comité des femmes sans-papiers


[RADIO] Le comité des Femmes sans papiers à l’honneur ce 8 mars + Immense Festival
Ce vendredi 8 mars à 11h, rédiffusion de l’émission Tranche d’Anar du mercredi 6 mars avec des invitées du Comité des femmes sans-papiers. Avec elles, nous avons parlé de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes du 8 mars 2024. Cette année elles sont à l’honneur de cette journée. Ensuite nous diffusons un reportage de l’ouverture de L’Immense Festival qui aura lieu pendant tout le mois de mars 2024 en Région bruxelloise. L’Immense Festival veut permettre au grand public bruxellois de se saisir, en connaissance de cause, de la question suivante : décidons-nous, collectivement, d’en finir également avec le sans-chez-soirisme qui brise des milliers de vie. Et on termine avec l’agenda militante. La programmation de la journée du 8 mars est à consulter ici. La programmation de l’Immense Festival est à consulter ici.

[Podcast] Rencontre entre la comité des femmes sans papiers et Rachel Kéké, grêviste femmes de chambres, au CFS
Tranche d’Anar sur Radio Air Libre Ce mercredisoir le 29 novembre 2023 à 20h30 à l’émission Tranche d’Anar on vous diffusera l’enregistrement d’une rencontre qui a eu lieu au CFS le samedi 18 novembre dernier entre le comité des femmes sans papiers et Rachel Kéké, député LFI à l’Assemblée Nationale à Paris (personne n’est parfait) Qui est Rachel Kéké ? Franco- ivoirienne, arrivée en France en 2000 et naturalisée en 2015, Rachel Kéké s’est fait connaître lors des 22 mois de grève des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles à Paris, entre 2019 et 2021, lorsqu’elle s’est mobilisée face au « mépris » de la direction. La mobilisation avait réussi à tordre le bras du puissant groupe Accor, propriétaire de la chaîne. Grâce à cette mobilisation, Rachel Kéké et une vingtaine de ses collègues ont obtenu une augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail. Investie par La France insoumise, elle est candidate aux élections législatives de 2022 dans la septième circonscription du Val-de-Marne où elle réside et est élue. Lors de sa visite à Bruxelles, elle a émis le désir de rencontrer les femmes du comité des femmes sans-papiers afin d’écouter leurs témoignages qu’elle se charge de rapporter au niveau de l’Assemblée Nationale à Paris, Et ce sont ces témoignages que vous allez entendre et qui vous révèlent la réalité des difficultés et des souffrances qui vivent ces femmes en Belgique. Bonne écoute.

[Ecoute et Rencontre] Femmes en exil et enfermement
Ecoute collective de podcast + rencontre avec le Comité des femmes sans-papiers Quand frontières et patriarcat s’entremêlent, les violences à l’encontre des femmes migrantes sont décuplées. Les résistances aussi. Ce 23 novembre, nous vous donnons RDV à 18h30 à Barricade pour l’écoute du troisième épisode du podcast Lance Pierre « Femmes en exil et enfermement ». L’écoute sera suivie d’une discussion avec le Comité des femmes sans-papiers. « À travers plusieurs rencontres, des témoignages nous sont livrés et dépeignent l’expérience de femmes face aux réalités des politiques migratoires. Se cacher, craindre l’enfermement, y être confrontées. Résister. Lance-Pierre est un podcast du collectif Getting The Voice Out qui lutte contre les centres fermés et les expulsions, en soutien aux premières personnes concernées. » Cet événement s’inscrit dans le cadre du cycle "Galères de taule".

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA COORDINATION DES SANS-PAPIERS ET DE L’ENSEMBLE DES COLLECTIFS DES SANS PAPIERS DE BELGIQUE
La violence ne fait pas partie de nos valeurs Comme tous les citoyens de ce pays et d’ailleurs, c’est avec beaucoup de douleur et d’appréhension que nous avons appris au soir du lundi 16 octobre 2023, l’attaque terroriste ayant fait deux morts et un blessé près de la Place Sainctelette au centre-ville de Bruxelles. A ce jour, toutes nos pensées sont tournées vers les familles des victimes. La coordination des sans-papiers et l’ensemble des collectifs de sans-papiers de Belgique s’associent à la peine et à la douleur du peuple suédois. Sans ambiguïté, nous condamnons cet acte odieux qui nous a tous meurtri. Le sinistre terroriste Abdesalem Lassoued est aux yeux de toutes les personnes sans-papiers que nous représentons, un vulgaire assassin d’esprit étroit qui a tué avec lâcheté deux ressortissants suédois sans défense. Il a commis cet acte odieux rien qu’en son nom et celui de ses maîtres. En tant que loup solitaire, c’était un pauvre individu en réalité d’aucune religion et d’aucune philosophie, car il n’était que haine et ignorance. Malheureusement, son forfait a fait perdre la boussole à certains responsables politiques qui ergotent, pinaillent et s’emballent dans un discours pour le rejet des migrants par l’exécution des ordres de quitter le territoire. Nous sommes vraiment peinés de constater que depuis mardi 17 octobre, qu’aucun homme politique, ni femme politique, ni moins encore un média n’ose à véhiculer une image constructive des migrants. Personnalités politiques et médias, tous, installent l’opinion publique sur des peurs plutôt que sur les faits. Leurs prises à partie, leurs amalgames et leurs injustes propos sont à nos yeux, des dérives qui s’associent à la posture raciste et xénophobe souvent et clairement exprimée par l’extrême droite. Tout amalgame sur l’attentat et les ordres de quitter est vraiment risible, pathétique et malsain pour le vivre ensemble. Clamer, répéter, marteler l’exécution des ordres de quitter le territoire quotidiennement c’est oublier que le traitement des dossiers de séjour au niveau de l’office des étrangers se fait au cas par cas. Il n’est pas raisonnable de tirer des conclusions générales d’un seul fait isolé. Pour votre gouverne, depuis toujours, La coordination des sans-papiers et l’ensemble des collectifs de sans-papiers de Belgique posent leurs revendications dans le cadre du respect de l’Etat de droit belge. La violence ne fait pas partie de nos valeurs. Les personnes sans-papiers que nous représentons ne sont pas une menace. Ce sont des personnes qui sont venues chercher la sécurité en Belgique pour certains et une meilleure vie pour d’autres. Nul n’ignore, qu’elles apportent une contribution positive non seulement au développement de la Belgique, mais aussi à celui leur pays d’origine. La migration est une opportunité pour tous. Tous les propos stigmatisants actuellement les personnes sans-papiers ne changeront en rien l’équation de la migration, mais elles dénotent plutôt...

« Nous continuerons à nous battre pour le respect du droit à la liberté de circulation. »
MOT DU COMITE DES FEMMES SANS-PAPIERS A LA MANIFESTATION CONTRE LE CENTRE FERME DE VOTTEM 16 AVRIL 2023 Mesdames Messieurs Pour tout vous dire, l’existence des centres fermés en Belgique est l’expression d’une violation du droit à la liberté de circulation. L’excès de zèle de certains policiers au niveau de l’aéroport de Zaventem est mis à profit pour alimenter les centres fermés et la machine à expulser. Les migrants sont enfermés à la chaîne sans examiner, même de manière superficielle, la situation individuelle des personnes. Ce qui a conduit à des enfermements arbitraires des étudiants pourtant détenteurs de visa séjour étudiant. Les personnes sans-papiers enfermées dans ces lieux sont à nos yeux des prisonniers politiques. Dans la mesure où, elles n’ont rien fait d’autre qu’exercé leurs droits à la liberté de circulation. Elles sont exposées à des violations des droits humains, puisqu’elles sont privées de moyens de se défendre correctement. Elles sont également confrontées au traumatisme psychologique de tout ce qu’ils endurent, de l’isolement dans lequel on les installe. L’atmosphère dans ces prisons, loin de l’effervescence des rues, se résume à celle de l’angoisse, de la douleur et du désespoir. Le choc et le chagrin d’être privés de leurs familles, de leurs droits humains et de leur liberté constituent une torture mentale. A tout point de vu, cette forme de torture est un traitement cruel, inhumain et dégradant. Personne n’a le droit faire endurer à son semblable ce genre des conditions de détention épouvantable. Mesdames Messieurs, Nous sommes éternellement choqués, non seulement pour ces personnes et l’injustice de leurs souffrances, mais aussi pour la plus grande injustice que représente leur détention dans ces lieux. S’ils ne sont pas libres, alors aucune personne sans-papier n’est libre. Les injustices et les humiliations subies par ces personnes, et tant d’autres, se sont méconnues des belges qui du restent se sont accommodés de l’existence de ces centres. De ce que nous savons, les conditions d’enfermement dans ces lieux se dégradent continuellement : locaux insalubres, parfois non chauffés ou sans eau courante, présence de rongeurs, quantité de nourriture insuffisante. Les violences et les mises à l’isolement répétées se multiplient. Avec ce tableau, la Belgique est en manque des personnes qui peuvent contribuer à apporter le changement vers un avenir juste où les droits humains, et la liberté de circulation en particulier ne souffriront d’aucune entorse. Jusqu’à ce jour, aucune autorité politique ne nous a dit, en quoi l’existence des centres fermés a amélioré la vie des belge. Face à l’aggravation de la situation, à l’indignité et à l’illégalité des pratiques d’enfermement et d’expulsion, il est urgent de remettre de la raison et du débat démocratique dans le traitement des questions de migration. En tout cas, la Coordination des sans-papiers de Belgique réaffirme son positionnement pour la...

[Vidéo] Comités des femmes sans-papiers / Revendication 1
Nous sommes les comités des femmes sans-papiers et nous subissons de multiples discriminations, du racisme et des violences sexuelles et sexistes. Nous revendiquons les droits d’une vie digne. Revendication 1 : L’état belge se doit de garantir le droit au logement à toutes les femmes sans-papiers "Moi je m’appelle Liliane ; Liliane-Flore. Je suis une maman sans papiers, maman monoparentale avec trois enfants. Je réside dans un squat, depuis deux ans. On n’a pas de porte, nos affaires sont exposées, nos repas sont exposés. Nous ne sommes pas différents de ceux qui dorment dans la rue. Non, il n’y a pas une grande différence. On n’a pas d’intimité, on n’a rien C’est très dangereux pour la femme, c’est normal qu’il y a des coups de viol. On a une toilette pour tous. Mais c’est pas normal, on a pas de porte. Tout peut se passer, tout peut se jouer, ouais..." Il a été question de cette difficulté ou plutôt cette impossibilité pour les personnes sans-papiers d’être domiciliées. Et actuellement les occupations sont un peu le seul logement officiel et il est extrêmement difficile de pouvoir utiliser ces adresses-là, afin d’entamer ou encore de poursuivre des les démarches administratives. Le deuxième point c’est celui du manque de volontés politiques. Parce qu’avoir un logement c’est une question de dignité tout court. Merci L'état belge se doit de garantir le droit au logement à toutes les femmes sans-papiers Logement pour les femmes sans-papiers #1 Lecture 🏠 Revendication 1 sur un total de 6, conçues lors d’une journée de réflexion autour de la condition des femmes sans-papiers le 17 février 2023 à Globe Aroma. Journée organisée par Xeno-, les Habitants des images et le comité des femmes sans-papiers. Coordination par Ichraf Nasri et Mélanie Peduzzi

[Podcast/Ecoute collective] Femmes en exil et enfermement [Lance-Pierre#3]
Jeudi 13 avril à 19 heures, le collectif Getting the Voice Out et La vieille Chéchette organisent une soirée d’écoute du troisième épisode du podcast Lance-Pierre : Femmes en exil et enfermement. L’écoute sera suivie d’une discussion. Dans ce troisième épisode de Lance-Pierre, nous abordons la question des femmes en exil et de l’enfermement. À travers plusieurs rencontres, des témoignages nous sont livrés et dépeignent l’expérience de femmes face aux réalités des politiques migratoires. Se cacher, craindre l’enfermement, y être confrontées. Résister. Dans cet épisode interviennent des membres du Comité des Femmes Sans-Papiers. Lance-Pierre est un podcast réalisé par le collectif Getting the Voice Out, qui lutte contre les centres fermés et les expulsions, en soutien aux premières personnes concernées. Comme une pierre lancée à la figure des frontières, par milliers, jusqu’à les briser... Les précédents épisodes du podcast : #1 Qu’est-ce qu’un centre fermé ? et #2 Racisme, colonialisme, centres fermés : quels liens ?, sont à retrouver sur Spotify et en accès libre sur Acast et Soundcloud.