Justice pour Mathis

Cette page regroupe des articles à propos du mouvement social faisant suite à l’agression de Mathis et aux révélations des vécus face aux racisme scolaire.

Ce n’est pas la page officielle d’un collectif de soutien.

Cagnotte Leetchi « Agir pour Mathis »

https://bit.ly/AgirPourMathis

Revendications :

1. Nous continuons à exiger la fin de toutes poursuites pénales contre Mathis par un classement sans suite par le procureur du roi de Charleroi, Vincent Fiasse.

2. Les mesures de contention réalisées contre Mathis que ce soit par l’école ou par la police sont de part en part brutales, hors cadre, disproportionnées et illégales. Nous demandons que Wallonie Bruxelles Enseignement assume ses responsabilités en tant que PO de l’école et condamne avec la plus grande fermeté la direction de l’école qui est co-responsable de ces violences.

3. Nous demandons la pénalisation des techniques d’immobilisation policière du plaquage ventral et de la clé d’étranglement, au risque létal très important et à plus forte raison contre des mineurs. Nous attendons sur ce point une déclaration ferme du Délégué Général aux Droits de l’enfant ainsi que sur la co-responsabilité de l’école de Nalinnes.

4. Nous demandons que Julien Nicaise (administrateur général de WBE) revienne sur ses propos et prenne acte de la version de Mathis et de sa maman ainsi que de la plainte déposée au commissariat central de Charleroi. Nous demandons qu’une enquête indépendante soit réalisée au niveau du respect de la circulaire n° 5643 du 4 mars 2016 relative aux « Mesures de contention et d’isolement dans l’enseignement » et que des mesures soient prises pour que ce type d’abus ne puissent plus se reproduire dans l’impunité.

5. Nous demandons au vu des actes de partialité commis jusqu’ici pour protéger la direction de l’école que Caroline Désir reprenne en main le dossier dans un souci de respect du principe du contradictoire et de la circulaire sur les mesures de contention. Nous attendons également de la part de la ministre, une prise de position forte relative à l’usage discriminatoire et inhumain de telles mesures à visée d’humiliation dans l’enseignement spécialisé.

6. Nous demandons que le dossier disciplinaire contre Mathis qui risque de le poursuivre dans sa scolarité soit revu à l’aune du principe du contradictoire et de la responsabilité de l’école. Nous demandons la fermeture du dossier ouvert au SAJ pour les faits relatifs au 5 septembre qui ne sont pas allégués. Mathis n’a pas à porter la trace dans son dossier disciplinaire des fautes commises par l’école d’enseignement spécialisé de Nalinnes et de la mauvaise conscience de WBE.

Racismes / Colonialismes

Mathis, 9 ans, plaqué au sol par des policier·ères : affaire classée sans suite

Début septembre 2023, nous entrions en contact avec la mère de Mathis, un enfant noir de 9 ans plaqué au sol par des policier·ères dans son école. Cette violence policière raciste avait rapidement fait le tour des réseaux sociaux, indignant une large partie de la population. Depuis, l’affaire a été classée « sans suite », c’est-à-dire que les policier·ères ne seront pas poursuivi·es. Retour sur les faits. https://www.instagram.com/reel/CxBFX3mNO3Z/?utm_source=ig_embed&utm_campaign=loading" s A post shared by Bruxelles Dévie – BXDV (@bruxelles.devie) Le 5 septembre, Mathis, 9 ans, subit des insultes racistes dans la cours de récré de l’école spécialisée de Nalinnes. Bien que la scène se passe devant des membres du corps enseignant et des éducateurs, l’enfant qui a insulté Mathis n’est pas réprimandé. Mathis se met alors en colère, lui qui avait déjà subi des insultes racistes sans suite la semaine précédente, hors du cadre scolaire. Selon la direction, l’école aurait tenté de « maîtriser » la « crise » de Mathis (pour utiliser les mots de la direction) mais, « n’y arrivant pas », elle aurait appelé la police. Pourtant, il s’agit d’une école spécialisée, donc normalement apte à gérer ce genre de situation. Une fois sur place, la police brutalise Mathis alors qu’il était déjà calme selon son témoignage. Un policier le plaque contre le mur et lui met les mains dans le dos. Peu avant que sa maman arrive et qu’elle en informe la police, le policier le plaque au sol avec son genou, la même position qui a tué Lamine Bangoura en Belgique, George Floyd, Adama Traore, … sur un enfant de 9 ans. Tout en disant à Mathis qu’il le faisait pour que sa mère « ne fasse pas la maligne » et que sinon il la « mettra au sol aussi ». Peu après les faits, la directrice explique à la télé que l’intervention de la police était « bienveillante ». Pourtant, Mathis raconte le rire des enseignants et des éducateurs présents pendant que les policiers le violentait. La mère de Mathis, pendant qu’elle filmait la scène, a interpelé les agents de police ainsi que les membres du corps enseignants présents « mon fils n’est pas un gangster, pourquoi vous le traitez comme un gangster » les policiers et les éducateurs ont répondu en riant « Oui, c’est bien un gangster votre fils ». De son côté, la police justifie une opération mesurée face à l’énervement de l’enfant de 9 ans. Lunaire. Jamais une telle chose n’aurait été justifiée avec un enfant blanc, jamais une telle chose ne serait arrivé sur un enfant blanc. La police ira même jusqu’à déposer une plainte contre Mathis et sa mère pour « policier bashing*« . La mère de Mathis, quant-à-elle, a déposé une plainte pour traitement inhumain et dégradant sur son fils. Cette plainte a été classée sans suite. En résumé, les violences physiques injustifiées sur un enfant de 9 ans, les propos dégradants, et les graves conséquences psychologiques ne semblent pas suffisants pour que les policier·ères soient (...)

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Marche nationale contre les violences et répressions policières

Le 15 mars 2024, marquant la Journée Internationale contre les Violences et Répressions Policières, nous appelons à une grande marche. Rejoignez nous à 18h Place du Congrès à Bruxelles pour exiger un changement systémique et une justice réelle. Nos Revendications : • Automatisation des procédures disciplinaires en cas de décès impliquant des policier·ère·s, assurant une réponse immédiate et systématique. • Suppression des infractions d’outrage et de rébellion, pour protéger notre droit à la liberté d’expression. • Fin des courses-poursuites injustifiées, interdiction du plaquage ventral et des fouilles à nu, surtout pour les mineur·e·s. • Réduction de la présence policière armée dans nos rues, pour une communauté plus sûre et plus accueillante. • Facilitation des plaintes collectives pour soutenir les victimes et les sortir de l’isolement. • Obligation d’enregistrement et de justification pour chaque contrôle d’identité par la police. • Création d’un Mémorial en hommage aux victimes de violences policières, pour ne jamais oublier. Cette manifestation est un moment pour les familles des victimes, les mouvements sociaux, et tou·te·s les citoyen·ne·s concerné·e·s par la construction d’une société plus juste et plus sûre, de se rassembler et de faire entendre leur voix contre l’impunité et la brutalité. Nous marcherons ensemble contre le racisme, pour la dignité humaine des victimes, la justice, et le respect des droits de chacun·e. Ensemble, nous pouvons faire la différence. Ne restons pas silencieux·se·s. Agissons ensemble. #JusticePourTous·tes #NonAuxViolencesPolicieres #15Mars

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Extrême-droite / Antifascisme

[Vidéo] Justice pour Mathis (IRRUPTION)

🔴 Le dimanche 01/10, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées place Poelaert à Bruxelles pour exiger Justice pour Mathis. Le 5 septembre 2023, Mathis, un jeune enfant de 9 ans a été victime d’injures racistes dans l’enceinte de son école spécialisée de Nalinnes. Après s’en être indigné, il finira plaqué au sol par la police et maintenu dans cette position jusqu’à l’arrivée de sa mère, Rita. Les quelques images qu’elle aura pu filmer font état d’une violence psychologique et physique intolérable. Selon le collectif @justicepourmathis_ : « Ce choix de faire appel à la police, jugé « nécessaire » par la direction de l’école nous indigne, tant il démontre que le racisme et la négrophobie sont normalisés au sein de l’institution scolaire belge. L’école, lieu de développement de soi et d’apprentissage, ne peut en aucun cas se faire complice du racisme : aucun enfant ne devrait subir d’injures racistes, et encore moins finir plaqué au sol par la police lorsqu’il s’en indigne. » Les revendications du collectif @justicepourmathis_ sont : • tolérance zéro au racisme dans nos écoles ! • exiger la fin de TOUTES les POURSUITES PÉNALES ET DISCIPLINAIRES contre Mathis et sa maman. • exiger la condamnation ferme de la direction de l’école pour traitement inhumain et dégradant. La cagnotte pour soutenir la famille : https://www.leetchi.com/fr/c/justice-pour-mathis-1252516 Plus de ressources et d’informations : – @justicepourmathis_ – @justice_pour_mathis – @memoirecoloniale – @sansblancderien Justice pour Mathis Lecture LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES

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Racismes / Colonialismes

Prise de Paroles / Justice pour Mathis : Rassemblement Tolérance Zéro au Racisme dans les écoles

Beaucoup d’émotions lors de ce rassemblement organisé par la plateforme de soutien à Rita, la maman de Mathis, devant le palais de Justice de Bruxelles le dimanche 1er octobre. Plus de 400 personnes se sont unies sur la place Poelaert vers 14h pour dénoncer le racisme et les violences policières infligées à Mathis, un enfant noir de 9 ans, dans l’enceinte de son établissement scolaire le 5 septembre dernier à Ham-sur-Heure (Nalinnes). Tristesse, compassion, empathie, solidarité, mais aussi colère, indignation, frustration, désir de s’organiser pour briser les fers qui maintiennent les communautés racisées dans un système d’oppression institutionnelle. Courageuse et digne, Rita, la maman de Mathis, raconte d’abord cette journée terrifiante Depuis les appels de l’école à son arrivée sur place pour découvrir ce flic agenouillé sur la nuque de Mathis, et les propos de la directrice qu’elle doit interroger pour connaître le véritable fond de l’histoire… Appelée parce que son fils « fait une crise » (épilepsie ? catalepsie ? angoisse ? crise de quoi ?), il s’avère, comme le rappellera opportunément une des oratrices plus tard, que Mathis n’a rien "fait" , il a été insulté par un camarade, qui lui a ensuite donné un coup de poing. Mathis a juste répondu aux coups, et fait un doigt d’honneur à la directrice qui le menaçait de le renvoyer… Une version légèrement différente de celle qu’on a pu lire dans la presse (comme d’habitude ?)… D’autres personnalités et collectifs se succèdent au micro : Dido Mwamba, activiste et créateur de la Plateforme associative et citoyenne Véronique Clette-Gakuba, sociologue et membre du Collectif Présences Noires Le Collectif Susu, collectif citoyen Afroféministe et Anticapitaliste Le Collectif Mémoire coloniale et lutte contre les discriminations Kodjo Yves Lodonou, du MRAX Sabrina, soeur de Mathis Le Comité Ujamaa, Cercle étudiant panafricain ULB, Bruxelles Nordine Saidi, de Bruxelles Panthères D’autres mères de victimes (Abdoulaye) Rita, la mère de Mathis Justice pour Abdoulaye "On ne "se fait" pas insulter, on EST insulté" Le Collectif Afroféministe Mwanamke « A propos du pouvoir économique... »Les revendications exprimées : Abandon total de toutes les plaintes, pénale contre Rita (« bashing ») et disciplinaires (« indiscipline » et « mise en danger de mineur ») contre Mathis, et effacement de toute trace dans leur dossier. La Ministre de l’Enseignement et le PO de l’école de Mathis doivent condamner fermement l’attitude de laisser-faire de l’école et la violence de la police. La fin de la relégation des enfants racisés dans les écoles spécialisées. Refonte de la circulaire autorisant la police à intervenir dans les écoles. Mettre fin aux violences policières contre les mineurs racisés dont on constate l’augmentation récente. La fin des institutions inégalitaires et oppressives. La tolérance zéro au racisme dans nos écoles et nos universités....

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Racismes / Colonialismes

Rassemblement #JUSTICEPOURMATHIS

Grand Rassemblement Pacifique le 1er Octobre de 14h à 16h devant le Palais de Justice Place Poelart à Bruxelles Tolérance zéro au racisme dans les écoles Revendications : 1. Nous continuons à exiger la fin de toutes poursuites pénales contre Mathis par un classement sans suite par le procureur du roi de Charleroi, Vincent Fiasse. 2. Les mesures de contention réalisées contre Mathis que ce soit par l’école ou par la police sont de part en part brutales, hors cadre, disproportionnées et illégales. Nous demandons que Wallonie Bruxelles Enseignement assume ses responsabilités en tant que PO de l’école et condamne avec la plus grande fermeté la direction de l’école qui est co-responsable de ces violences. 3. Nous demandons la pénalisation des techniques d’immobilisation policière du plaquage ventral et de la clé d’étranglement, au risque létal très important et à plus forte raison contre des mineurs. Nous attendons sur ce point une déclaration ferme du Délégué Général aux Droits de l’enfant ainsi que sur la co-responsabilité de l’école de Nalinnes. 4. Nous demandons que Julien Nicaise (administrateur général de WBE) revienne sur ses propos et prenne acte de la version de Mathis et de sa maman ainsi que de la plainte déposée au commissariat central de Charleroi. Nous demandons qu’une enquête indépendante soit réalisée au niveau du respect de la circulaire n° 5643 du 4 mars 2016 relative aux « Mesures de contention et d’isolement dans l’enseignement » et que des mesures soient prises pour que ce type d’abus ne puissent plus se reproduire dans l’impunité. 5. Nous demandons au vu des actes de partialité commis jusqu’ici pour protéger la direction de l’école que Caroline Désir reprenne en main le dossier dans un souci de respect du principe du contradictoire et de la circulaire sur les mesures de contention. Nous attendons également de la part de la ministre, une prise de position forte relative à l’usage discriminatoire et inhumain de telles mesures à visée d’humiliation dans l’enseignement spécialisé. 6. Nous demandons que le dossier disciplinaire contre Mathis qui risque de le poursuivre dans sa scolarité soit revu à l’aune du principe du contradictoire et de la responsabilité de l’école. Nous demandons la fermeture du dossier ouvert au SAJ pour les faits relatifs au 5 septembre qui ne sont pas allégués. Mathis n’a pas à porter la trace dans son dossier disciplinaire des fautes commises par l’école d’enseignement spécialisé de Nalinnes et de la mauvaise conscience de WBE.

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Racismes / Colonialismes

Les policier·es impliqué·es dans le plaquage ventral de Mathis ne seront pas poursuivi·es

La zone de police annonce des poursuites potentielles contre la maman. Le 5 septembre, à l’école spécialisée de Nalinnes, Mathis, 9 ans, subit des insultes racistes dans la cours de récré. Bien que la scène se déroule devant des membres du corps enseignant et des éducateur·trices, l’enfant qui a insulté Mathis n’est pas réprimandé, ce qui provoque la colère de Mathis, lui qui avait déjà subi des insultes racistes sans suite la semaine précédente, hors du cadre scolaire. Rapidement, la situation se tend et l’école spécialisée de Nalinnes en vient à appeler la police pour Mathis. Selon Mathis, un policier l’a plaqué contre le mur et lui a mis les mains dans le dos. Peu avant que sa maman n’arrive à l’école et qu’elle en informe la police, le policier qui le maintenait contre le mur a plaqué Mathis au sol avec son genou, la même position qui a tué Lamine Bangoura en Belgique, George Floyd, Adama Traore, … sur un enfant de 9 ans. Tout en disant à Mathis qu’il le faisait pour que sa mère « ne fasse pas la maligne » et que sinon il la « mettra au sol aussi » [1]. Mathis raconte le rire du corps enseignant pendant que les policier·ères le violentait. La mère de Mathis, alors qu’elle filmait la scène, a interpelé les agent·es ainsi que les membres du corps enseignant présent·es « mon fils n’est pas un gangster, pourquoi vous le traitez comme un gangster » les policier·ères et les éducateur·trices ont répondu en riant « Oui, c’est bien un gangster votre fils ». En plus de montrer que parce que Mathis est noir, il n’est pas considéré comme enfant à part entière et est disposé à recevoir le même traitement qu’un adulte, les policier·ères le criminalise en l’associant à un gangster. De son côté, la police justifie une opération mesurée face à l’énervement de l’enfant de 9 ans. Lunaire. Jamais une telle chose n’aurait été justifiée avec un enfant blanc, jamais une telle chose ne serait arrivée sur un enfant blanc. Un PV a même été dressé à l’encontre de l’enfant. Le parquet de Charleroi commente : « C’est un comportement assez problématique et cela risque probablement d’être renvoyé devant les services d’aide à la jeunesse pour éventuellement prendre en charge l’enfant et son comportement ». La zone de police a annoncé que des poursuites contre la maman n’était pas exclues et le parquet de Charleroi que les policier·ères impliqué·es ne seraient pas poursuivi·es. Criminalisation des victimes, blanchissement des forces de l’ordre. Dans la presse, comme d’usage lors de violences policières racistes, les médias reprennent la version de l’institution scolaire ainsi que celle de la police, peu ou pas celle de Mathis et de sa maman. La directrice de l’école, interrogée, ne mentionne pas que l’altercation a commencé à la suite d’une insulte raciste. Elle ne mentionne pas non plus le plaquage ventral, et ose dire que le contact avec la police a été « bienveillant », que les policier·ères ont « proposé de l’eau à Mathis » et que l’intervention « (...)

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Racismes / Colonialismes

Mathis , 9 ans, plaqué par la police comme George Floyd dans son école

Le 5 septembre, Mathis, 9 ans, subit des insultes racistes dans la cours de récré de l’école spécialisée de Nalinnes. Malgré que la scène se passe devant des membres du corps enseignant et des éducateurs, l’enfant qui avait insulté Mathis ne sera pas réprimandé, ce qui mettra Mathis en colère, lui qui avait déjà subit des insultes racistes sans suite la semaine précédente, hors du cadre scolaire. Selon la direction, l’école aurait tenté de « maîtriser » la « crise » de Mathis (pour utiliser ses mots) mais, « n’y arrivant pas », elle aurait appelé la police. Pourtant, il s’agit d’une école spécialisée, donc normalement apte à gérer ce genre de situation. Une fois sur place, la police a brutalisé Mathis alors qu’il était déjà calme selon son témoignage. Un policier l’a plaqué contre le mur et mis les mains dans le dos. Peu avant que sa maman arrive et qu’elle en informe la police, le policier l’a plaqué au sol avec son genou, la même position qui a tué Lamine Bangoura en Belgique, George Floyd, Adama Traore, … sur un enfant de 9 ans. Tout en disant à Mathis qu’il le faisait pour que sa mère « ne fasse pas la maligne » et que sinon il la « mettra au sol aussi » [1]. Dans la presse, les médias reprennent la version de la direction ainsi que celle de la police. La directrice de l’école, interrogée, ne mentionne pas que l’altercation a commencé à la suite d’une insulte raciste. Elle ne mentionne pas non plus le plaquage ventrale, et ose dire que le contact avec la police a été « bienveillant » [2]. Pourtant, Mathis raconte le rire des enseignants et des éducateurs présents pendant que les policiers le violentait. La mère de Mathis alors qu’elle filmait la scène a interpelé les agents de police ainsi que les membres du corps enseignants présents « mon fils n’est pas un gangster, pourquoi vous le traitez comme un gangster » les policiers et les éducateurs ont répondu en riant « Oui, c’est bien un gangster votre fils ». De son côté, la police justifie une opération mesurée face à l’énervement de l’enfant de 9 ans. Lunaire. Jamais une telle chose n’aurait été justifiée avec un enfant blanc, jamais une telle chose ne serait arrivé sur un enfant blanc. Un PV a même été dressé à l’encontre de l’enfant. Le parquet de Charleroi commente : « C’est un comportement assez problématique et cela risque probablement d’être renvoyé devant les services d’aide à la jeunesse pour éventuellement prendre en charge l’enfant et son comportement » [3]. Pour résumer l’affaire, un enfant noir de 9 ans subit plusieurs insultes racistes dans la cours de récré devant des membres du corps enseignant. Il refuse de se faire insulter et s’énerve, le corps enseignant ne réprimande pas l’enfant qui l’a insulté et se concentre uniquement à réprimander la colère de Mathis. La direction va jusqu’à appeler la police qui le maîtrisera violemment. Par la suite, l’école arrive à commenter que c’était proportionnel et bienveillant ; la police parle de l’enfant de 9 ans...

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