Le Steki

Le Steki est une buvette associative.

www.lesteki.be

20 juin - 17h00 - Le Steki

Permanence info & buvette du Steki

Depuis 2018, l’équipe du Steki assure une permanence-buvette hebdomadaire*. Elle a lieu tous les vendredis, de 17h à 21h (voire plus tard, selon l’ambiance et autres paramètres). Vous y trouverez, entre autres : la bibliothèque du groupe de recherche Matrisses (voir ci-dessous) une caisse de soutien pour la Mutuelle autogérée des Sans-papiers à Bruxelles des « Bruxelles en mouvement » (IEB) et des « Curseurs » (Tactic) des paquets de café « Kawaz » – sous réserve de disponibilité – en grains et moulu un fonds croissant de documentation au sujet de réflexions et d’initiatives en cours, et/ou – sous réserve de disponibilité – des personnes disposées à en discuter : la Maison du conflit¹, l’application Hippo², la transposition belge du MHS/CLIP³ et, de manière générale, diverses considérations quant aux enjeux stratégiques de formes de résistance plus ou moins locales actuelles. Cette permanence accompagne pour le moment, de 18h à 21h, une « table de conversation » en langue française, pour les personnes qui souhaitent pratiquer celle-ci, quel qu’en soit leur niveau de connaissance, en présence de personnes francophones**. C’est aussi un moment approprié pour y passer voir et, par exemple, s’inscrire aux cours de langue arabe, consulter la documentation, se réchauffer (ou se rafraîchir, selon la saison), se renseigner quant aux activités et perspectives du lieu, discuter d’une proposition d’événement ou d’atelier, soumettre une demande de mise à disposition de la salle, boire un verre et commander une pizza en face, ou juste profiter du calme (entre deux concerts dans une Vieille Chéchette bondée) en grignotant des chips... À vendredi. « La bibliothèque du groupe de recherche Matrisses est hébergée par le Steki sur une petite étagère, disponible pour être consultée pendant la permanence-buvette du vendredi – et autres moments d’ouverture publique. On y trouve des ressources sur les mouvements et pratiques de justice transformatrice, du féminisme anticarcérale et de l’abolitionnisme pénal. Cette ressourcerie vise à partager des outils pour des prises en main collectives de conflits et violences. » https://matrisses.bruxxel.org * Presque infailliblement. (Les fermetures exceptionnelles sont annoncées ici : https://www.lesteki.be/calendrier) ** L’équipe francophone accueillerait bien encore une ou deux membres. Par ailleurs, nous cherchons des personnes néerlandophones et arabophones pour mettre sur pieds une table de conversation dans chacune de ces langues. 1. https://www.lesteki.be/maison-du-conflit 2. https://stuut.info/5524 3. https://www.syndikat.org/ et https://clip.ouvaton.org/

Économie / Anticapitalisme

PROJECTION & DISCUSSION / Alternatives pratiques à la propriété privée

Le mercredi 12 juin, le Steki accueille une soirée de discussion, introduite par une projection, portant sur les questions de logement, de propriété privée et de collectivisation immobilière, ainsi que sur des perspectives pratiques locales présentes et à venir. « Dast ist unser Haus ! » est un film-documentaire (allemand sous-titré français) sur le Mietshäuser Syndikat : un réseau allemand de propriétés collectives comptant 170 espaces d’habitation et plus de 3.800 habitant.e.s. Le film présente le fonctionnement de ce réseau d’habitations reposant sur un alliage subtile d’autogestion, de caisses mutuelles de solidarité entre espaces collectifs, de montages juridiques permettant de neutraliser certains principes constitutifs de la propriété privée, le tout au plus faible coût possible pour les habitant.e.s. Classe, non ? Donnant la parole aux acteur·ices du Syndikat, le film explique au gré d’un voyage aux quatre coins de l’Allemagne les ressorts de cette forme alternative à la propriété privée et la vie collective qu’elle rend ainsi possible. Existant depuis près de 30 ans déjà, le modèle du Mietshäuser Syndikat s’est depuis propagé dans toute l’Europe : Autriche, Espagne, France, Tchéquie, Angleterre ou encore aux Pays-Bas. Partout donc, sauf … en Belgique. Mais plus pour longtemps ! Plusieurs groupes sont sur le pied de guerre pour transposer ce modèle en Belgique, notamment à Liège avec le collectif Usus et à Louvain-la-Neuve avec le collectif Graph. Nous vous proposons deux soirées de projections, l’une au Steki (Saint -Gilles) le mercredi 12 juin, l’autre à l’Ades’if (Saint-Josse) le mardi 18 juin, pour discuter de la pertinence et des envies de constituer un nouveau groupe sur ces enjeux à Bruxelles. Pour s’assurer que vous ayez une place, merci de vous inscrire via ce lien : https://framaforms.org/projections-et-debats-sur-des-alternatives-pratiques-a-la-propriete-privee-1715936295 Programme commun pour les deux soirées : 18h30 – Accueil 19h00 – Début de la projection 20h15 – Discussion, réflexion et perspectives : comment transposer le modèle du Mietshäuser Syndikat en Belgique ? Bienvenues !!! Adresses : Le Steki www.lesteki.be Rue Gustave Defnet, 4&6 1060 Saint-Gilles et L’Ades’if https://www.reseauades.net/ladesif/ Rue de Liedekerke, 71. 1210 Saint-Josse-ten-Noode.

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Médias

« Mise au jus »

En brève : mutualisation de l’information et des ressources concernant l’actualité bruxelloise (et mondiale) + grignotage. 14h : buvette et « Zapping » 15h : tour de table et résonances 16h : goûter, captage et conspiration Apportez de quoi nourrir aussi les corps. Les mises au jus Ce sont des goûters mensuels de mutualisation des connaissances et des questionnements, propres à chacune d’entre nous, concernant les événements marquants ou plus discrets qui transforment de jour en jour l’état du monde, parfois de manière brutale, mais qui peuvent paraître trop nombreux et complexes pour être appréhendés et explorés individuellement de manière satisfaisante. Le temps, les ressources et les dispositions nécessaires pour récolter, vérifier et recouper les diverses récits de ces événements et de leurs contextes (et pour situer la position politique de leur énonciation), ne sont pas également réparties. Leur succession effrénée se fait de plus en plus vertigineuse, comme se font rares les espaces pour venir simplement déposer et partager les réflexions qu’ils inspirent. Nous prendrons le temps, pour inaugurer le mois qui s’ouvre*, de revenir sur les événements, les lectures et autres rencontres qui auront récemment marquée chacune des personnes présentes ; d’indiquer celles à ne pas manquer qui s’annoncent prochainement – voire d’inviter à s’y retrouver ; et de permettre ensuite aux unes et aux autres de se capter autour d’un verre pour poursuivre la discussion au sujet d’une interrogation, d’une fixette ou d’une perspective commune. Le premier dimanche de chaque mois, de 14h/15h à 17h. NOTE : Pour celles qui souhaitent se retrouver avant ou se rafraîchir préalablement les idées avec un rapide survol de l’actualité télévisuelle du mois écoulé, la buvette ouvrira dès 14h et une projection des derniers épisodes de « VU » (lien « Invidious » = Youtube sans la traque) aura lieu dans la grande salle. * Le dimanche étant le premier (et huitième) jour de la semaine, celui de la préparation, de la maturation et du recommencement.

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Racismes / Colonialismes

Projection-débat : La dette odieuse règne sur la RDC

Evenement co-organisé par le Steki et le CADTM 🎬 Avec la projection du documentaire "Le salaire de la dette" (50min) 🟠 Rejoignez-nous pour en savoir plus et discuter ensemble de la République Démocratique du Congo 🇨🇩. Cette soirée sera l’occasion de retracer brièvement l’histoire coloniale et les différentes phase d’endettement du pays, de revenir sur le contexte postindépendance et le lègue de la dette coloniale et de tenter d’apporter certaines clefs de compréhension sur la situation actuelle de la RDC : 🔸➡️ Pourquoi ce pays, l’un des plus riches en ressources naturelle de la planète, est également l’un des plus vulnérables ? 🔸➡️ Pourquoi encore aujourd’hui surgissent des concepts tels que celui de « néocolonialisme » ? 🔸➡️ Quel poids représente la dette publique pour la population et la prospérité du pays ? 🟠 Un premier élément de réponse ? ? 👀 En 1960, lors de l’indépendance de la République Démocratique du Congo (RDC), nait le fameux « contentieux » belgo-congolais, qui voit la Belgique garder la mainmise économique sur le portefeuille congolais. La RDC va alors continuer à assumer une partie de la dette contractée par la Belgique au moment des colonies et donc se voir léguer une dette pouvant être considérée comme illégitime. 🟠 Pour cette soirée, nous proposons une introduction d’environ 30 minutes, suite à quoi nous projetons le documentaire Le salaire de la dette (50min). Une discussion est ensuite prévue pour faire le bilan ensemble. 🟠 Evenement facebook Vers le site du CADTM 🟠 Plus d’information sur la dette de la RDC : Genealogie-de-la-dette-en-Republique-democratique-du-Congo La-dette-en-RDC-Le-megaprojet-Grand-Inga-III En-memoire-de-Patrice-Lumumba-assassine-le-17-janvier-1961

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Racismes / Colonialismes

Justice pour mineur·es : cheval de Troie de l’abolition pénale ?

A l’heure où la Belgique s’intéresse à l’instauration d’une justice scolaire, telle que mise en place en France – calquée sur le fonctionnement de la justice d’État plutôt que sur le travail des liens inter-individuels et communautaires –, l’enjeu est de faire exister d’autres perspectives, et de déceler les alliances possibles, afin de contrer cette fuite en avant sécuritaire. avec des travailleuses de services d’aide à la jeunesse et des chercheuses en criminologie : Sarah et Mélodie du service spécialisé du Tamaris, Alice de l’AMO de NOH du quartier Versailles à Neder, Jenneke Christiaens, de la VUB, spécialisée dans la Justice pour mineurs. Avec cette rencontre, nous proposons à nos invitées de mettre à l’épreuve cette hypothèse : est-ce que la justice pour mineurs pourrait être le « cheval de Troie » de l’abolition pénale, ou du moins d’une réduction de l’emprise des logiques pénales, en Belgique ? Quant nous nous sommes risquées à cette hypothèse, nous pensions à l’autonomisation juridique de peuples autochtones de Nouvelle-Zélande et du Canada (autonomisation qui a commencé par la justice pour mineurs), tout en gardant en tête que les situations sont incomparables. Au fur et à mesure de nos recherches, nous avons quelque peu déchanté, mais il nous semble tout de même important d’y voir plus clair sur l’impact du pénal (police, justice, placements en IPPJ ou autre), sur les familles et sur le secteur de l’aide à la jeunesse en Belgique, de recueillir une cartographie et une histoire des rapports de force qui animent ces champs-là, et d’avoir une idée des alternatives existantes, manquantes ou à venir dans la prise en charge des mineur·es, qu’ils et elles soient ou non auteur·es de faits qualifiés infractions. Nous cherchons aussi à compiler des exemples de ressources, personnelles ou institutionnelles, utiles au quotidien ou dans des situations d’urgences, qui permettent d’éviter le recours aux logiques sécuritaires. Quelles forces et influences ont transformé progressivement la prise en charge des mineurs, dans et en-dehors des logiques pénales ? Quelles sont les différentes revendications qui traversent ce secteur ? Quels liens entre la logique protectionnelle officielle, la volonté éducatrice, la punition et la privation de liberté ? A l’heure où la Belgique s’intéresse à l’instauration d’une justice scolaire, telle que mise en place en France – calquée sur le fonctionnement de la justice d’État plutôt que sur le travail des liens inter-individuels et communautaires –, l’enjeu est de faire exister d’autres perspectives, et de déceler les alliances possibles, afin de contrer cette fuite en avant sécuritaire. 18h30 – Accueil 19h – Prises de paroles des invitées 20h – Débat Organisé par NLP et des membres de la CLAC dans le cadre du cycle de programmation « Abolition pénale ? » Vous trouverez un bref historique sur le site du Steki à la page de l’évènement.

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Santé / Soins

[Rencontre/Echanges] Internement, santé mentale et abolition pénale

Pourquoi les personnes internées sont encore plus mal traitées que les condamnées, alors même qu’ils et elles sont jugées irresponsables de leurs actes ? Si l’on souhaite pouvoir se passer de l’enfermement, comment faire avec des situations de crise dont la violence dépasse les capacités d’accueil ou d’accompagnement ? Quelles alternatives à l’internement ont été pensées et expérimentées ? Quelles forces se mobilisent pour changer la situation ? Qu’ont-elles obtenu depuis qu’elles combattent ? Et enfin quelles voies praticables suggèrent-elles pour les temps à venir ? « On confond dangerosité et dérangemosité » Jean-Paul Noël, Psytoyen. Quel lien entre santé mentale et abolition pénale ? On enferme toujours les fous par défaut, depuis la loi de défense sociale de 1930. Cette loi avait pour but d’éviter la dégénérescence supposée de la société par la purge des « anormaux » et des récidivistes en les enfermant, à défaut de les castrer, puisque cette dernière option suscita trop de problèmes éthiques. Aujourd’hui près de 3.800 personnes ont le statut d’internés sous le régime de la défense sociale en Belgique (contre 11.000 personnes en prison environ) ; c’est à dire dont le « trouble mental » les rendent légalement irresponsables des faits justifiant leur enfermement. Si depuis 2016 on ne les enferme plus à durée indéterminée pour un vol de pomme, mais uniquement pour des atteintes graves aux personnes, la logique sécuritaire et pénale reste la même. Leur internement est basé sur le régime des condamnés. Les annexes psychiatriques des prisons sont d’ailleurs surnommées « les oubliettes de la justice ». On a beau s’arranger avec le vocabulaire, l’internement est bien une peine. Et la logique pénale reproduit et amplifie la violence et la souffrance dans un cercle sans fin, sur ceux et celles qui les subissent déjà le plus. 15h – Table ronde au Pianocktail, organisée avec Mounia Ahammad. Ce que (me) fait ma violence, ce que suscite mon trouble. En présence d’usagères et usagers du Pianocktail et du Canevas. Sur inscription. – Quant on est en crise et qu’on devient violent, qu’est-ce qu’il se passe pour nous ? – De quoi a-t-on le plus besoin à ce moment-là ? Qu’est-ce qui a pu nous faire du bien ? Et qu’est-ce qui a su nous apaiser ? – Qu’est-ce qui au contraire a déclenché plus de souffrance et de violences, dont certaines considérées comme des infractions ? – Quelles sont les réactions habituelles des institutions au moment de la crise ? – Quels sont les comportements et les réactions les plus fréquentes du personnel hospitalier, de celui des urgences, des psychiatres… – Et le comportement de la police, du personnel lors de de l’internement ou des juges ? – Quelles sont les comportements et réactions plus exceptionnelles ? (cette table ronde fera l’objet d’un compte-rendu anonymisé qui sera accessible sur demande) 19h – Discussion au Steki avec Eleni Alevanti et Aurélie Ehx. Internement, santé mentale et abolition...

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Féminismes / Antipatriarcat

Rencontre sur la prise en charge d’auteur.ice.s de violences conjugales et intra-familiales avec Praxis ASBL

Rencontre avec Louise et Julie, des travailleuses de l’association Praxis, qui interviennent auprès d’auteur.ice.s d’agressions, de violences et d’abus dans la sphère intime, conjugale et intra-familiale. Jeudi 24/11, le Steki accueille une nouvelle rencontre organisée par des membres de NLP et de la CLAC dans le cadre d’un cycle de programmation sur l’abolition pénale. 18h30 : Accueil 19h : La parole aux intervenantes, suivie d’une discussion Praxis propose un accompagnement à la responsabilisation par le biais de groupes de paroles. Les bénéficiaires de cet aménagement sont principalement des personnes sous main de justice. Praxis est affilié au système pénal, et la plupart de leurs interventions s’inscrivent dans ce cadre. La politique interne et externe menée à Praxis n’utilise pas le cadre de référence des justices alternatives (restauratrices ou transformatrices). Pour autant ces dernières se retrouvent régulièrement confrontées à la question de la responsabilisation des auteurs d’agressions, d’abus et de préjudices. C’est l’une des raisons qui nous ont poussé à les inviter et appréhender leur pratique. Depuis leur travail de terrain, elles évoqueront les réussites, les limites, et les méthodes de cette pratique qui pose de nombreuses questions éthiques et (micro)politiques : sur l’usage et le rôle de la contrainte, sur l’apprentissage entre pairs de conditions sociales et de niveaux de violence très différentes, sur les cadres de références théoriques et cliniques mobilisés, sur la marge de manœuvre entre secret professionnel et degré d’intervention lors des récidives… Elles évoqueront aussi le contexte politique dans lequel s’inscrit leur pratique, notamment depuis le constat de précarité des personnes qui arrivent dans ces structures, la plupart ne sachant pas bien se défendre face à un juge ou ne pouvant pas se payer un avocat ; mais aussi sur les conditions sociales de reproduction de la violence. Quels impacts ont les politiques pénales sur leur pratique ? Quelles suggestions de ressources au quotidien ou en cas d’urgence pour éviter d’enclencher des logiques strictement sécuritaires ? Qu’est-ce qui existe et qu’est-ce qui manque, en Belgique francophone, sur ce sujet ? Quelles sont leurs revendications et propositions en tant que travailleuses de terrain qui ont développé une analyse critique ? Et quelles sont les revendications portées par les associations qui les emploient ? Quels sont leurs liens avec les structures d’accueil et d’accompagnement de personnes qui ont subit ces violences ? Voici quelques-unes des questions que nous aurons à cœur de leur poser. Elles tiennent à préciser qu’en tant qu’intervenantes psychosociales de terrain, elles n’auront pas forcément toutes les réponses ni le point de vue plus global de chercheuses ou académiciennes. Ce dont nous nous réjouissons ! Bienvenue !

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Écologie

La caravane des « Soulèvements de la Terre » passe par Bruxelles

Mardi soir, le Steki accueille des personnes impliquées dans l’organisation du mouvement des « Soulèvements de la Terre », en France, et d’autres qui prennent part à des luttes de territoire en Belgique. Présentation et discussion. La caravane des "Soulèvements de la terre" passe par Bruxelles. Saison 4 : LES SOULÈVEMENTS DE LA TERRE ENFONCENT LE CLOU ! En co-organisation avec des acteurs de luttes de territoire de Belgique. En France : "En 18 mois et face à l’urgence absolue qu’atteste l’état du monde, nous avons - à plusieurs centaines ou milliers - occupé et mis en culture des terres menacées, bloqué et désarmé des industries du béton ou des biotechnologies, assailli et débâché des méga-bassines, fait obstacle à des chantiers et participé à faire reculer très concrètement des plans d’aménagement marchands. Nous nous situons à une première étape de la constitution d’un front de résistance au désastre et de reprise en main de nos moyens d’existence." En Belgique : Après l’action Code Rouge, comment amplifier l’impact effectif de nos actions et le tissage de nos luttes et stratégies ? Quelles inspirations et énergies pour nos contextes de luttes ici ? Dans les suites des Zad de la Chartreuse, Arlon, le Mouvement Stop Alibaba ou Occupons le Terrain, Code Rouge ou encore les luttes urbaines pour le logement... Lors de cette rencontre, nous partagerons récits et analyses depuis l’intérieur des Soulèvements de la terre, avec une présentation du mouvement, ses luttes et actions et son fonctionnement ; ainsi que les échos et les suites possibles d’actions comme "Code rouge", qui a permis le blocage de sites de TotalÉnergie en Belgique les 8 et 9 octobre dernier... Accueil 18h30 Présentation 19h Discussion 20h Bienvenue ! Au Steki, rue Gustave Defnet n°4-6, Saint-Gilles, Bruxelles. Un petit buffet est prévu sur place : une participation d’ 1 € aux frais de la soirée est demandée. En cas de forte affluence, on se dirigera vers un autre local situé non-loin de là...

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Éducation populaire / Partage de savoirs

[Rencontre] Blablaclasses n°1 :

Classes sociales, la base : position, privilèges et inégalités Ateliers de discussion et de réflexion en groupe sur le thème des oppressions et des privilèges liés à la classe sociale et leurs effets sur le corps. Au cours de ces ateliers, nous partirons d’un support écrit, audio ou vidéo avec l’objectif d’𝗮𝗽𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲, 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲, 𝗲𝘁 𝘀’𝗲́𝗱𝘂𝗾𝘂𝗲𝗿 ensemble sur ces questions. Nous demandons aux participant‧e‧s de prendre part à ces ateliers dans une posture d’humilité et ouverte à la remise en question de leurs propres privilèges. Les BlaBlaClasses s’inscrivent dans le cadre du projet 𝐼𝑛𝑑𝑜𝑐𝑖𝑙𝑒𝑠 - 𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒𝑠. A travers ce projet nous voulons interroger ce que la classe sociale fait aux corps mais aussi apprendre à identifier les stéréotypes qui y sont liés, leurs conséquences sur les inégalités et la violence classiste. Enfin, nous avons aussi pour but de nous questionner et de nous éduquer selon notre position dans la société. 𝑩𝒍𝒂𝒃𝒍𝒂𝒄𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆𝒔 𝒏° 1 : 𝑪𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒄𝒊𝒂𝒍𝒆𝒔, 𝒍𝒂 𝒃𝒂𝒔𝒆 : 𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏, 𝒑𝒓𝒊𝒗𝒊𝒍𝒆̀𝒈𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒊𝒏𝒆́𝒈𝒂𝒍𝒊𝒕𝒆́𝒔. Nous nous demanderons par exemple : “Quels sont les marqueurs de l’appartenance de classe ?” “Qu’est ce que ma classe sociale m’apporte comme privilèges ou discriminations ?” “Ou est-ce que je me positionne dans le système de classes sociales ?” et plein d’autres choses.  𝗜𝗻𝗳𝗼𝘀 𝗽𝗿𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀  📆 Date : jeudi 13 octobre de 18h à 21h, puis une fois par mois. 📍 Lieu : Le Steki, buvette associative et auto-gérée à St Gilles, nous accueillera pour les premiers ateliers. Rue Gustave Defnet 4-6, 1060. 💵 Prix : gratuit sur inscription via ce lien ♿️ Pas d’accès PMR pour le moment (il y a une marche à l’entrée) / Pas de Parking / Chaises pas larges sans accoudoirs + des banquettes larges déplaçables. N’hésitez pas à nous contacter pour tout besoin spécifique.  𝗠𝗶𝗻𝗶-𝗴𝗹𝗼𝘀𝘀𝗮𝗶𝗿𝗲  Comme les mots utilisés pour parler de classes sociales manquent parfois de clarté, voici quelques définitions : Classe sociale : Ça désigne un grand groupe d’individus caractérisé par son statut social (donc la position occupée dans une société), son mode de vie, ses revenus, sa profession, ses propriétés ou non et qui se place dans une hiérarchie ou pyramide sociale. Oppression systémique : C’est lorsque le système politico-économique, qui organise nos vies dans la société, va créer et accentuer des différences dans la manière de traiter certaines personnes parce qu’elles ont une couleur de peau différente, une religion différente, un genre différent, une classe différente, etc. L’oppression est systémique à partir du moment où elle est historique, et où elle a des conséquences dans l’accès aux droits de la personne (accès au logement, à un emploi, aux soins médicaux etc). Privilège : C’est lorsqu’une personne bénéficie de manière systémique de choses en plus par rapport à d’autres personnes. Ça peut être dans le cadre social, professionnel, politique, juridique, etc. Posture d’humilité : Attitude d’écoute et non pas de...

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Santé / Soins

[Rencontre] Cycle Abolition pénale : Dune asbl et la Liaison antiprohibitionniste

Quelles stratégies et pratiques face à la prohibition de drogues et ses conséquences ? Aujourd’hui, en Belgique, près de trois interventions policières sur quatre sont motivées par une infraction à la loi sur les stupéfiants, et la moitié des personnes en prison le sont pour trafic ou détention de drogue. La manière d’en finir avec la prohibition des drogues est donc une question centrale lorsqu’on cherche à réduire l’emprise des systèmes policier, judiciaire et carcéral. Accueil : 17h30 Discussion : 18h-20h30 Bar et grignotage : 20h30-22h   Dans le cadre du cycle Abolition pénale ?, la CLAC et NLP proposent aux invités de venir faire un état des lieux de l’impact des politiques pénales prohibant notamment le cannabis, d’échanger sur les pratiques de prévention et de prise en main des risques de consommation des drogues en marge des logiques sécuritaires, et enfin d’exposer les différents scénarios et stratégies élaborées par les luttes ou lobbys antiprohibitionnistes. La loi sur les stupéfiants date de 1921. Depuis plus d’un siècle, l’État belge réprime la vente et la détention de certaines drogues sous le motif premier de santé publique, tout en constatant l’inefficacité des mesures répressives sur cette dernière, et ce malgré le cortège de réformes, circulaires et arrêtés encadrant et modifiant l’application de cette loi. Partant de ce constat, et sachant que les infractions liées aux stupéfiants sont des crimes sans victimes directes, plusieurs questions se posent. * À quoi sert réellement la prohibition ? * En quoi, depuis son origine liée aux rivalités impérialistes jusqu’à son actuelle application différenciée, cette loi est un outil important du système de domination raciale ? * Parmi tous les scénarios antiprohibitionnistes (décriminalisation, dépénalisation, légalisation, réglementation…), comment s’y retrouver ? * Comment penser la dépénalisation, la décriminalisation ou la légalisation des drogues de manière conséquente, en prenant en compte les ressorts économiques, sociaux, politiques, les questions éthiques et les usagères et usagers ? . Dans la suite de la journée d’action mondiale « Support don’t punish » qui s’est déroulée le samedi 25 juin, nous proposons d’esquisser des pistes de réponses à ces questions. . Nous rencontrerons pour cela des personnes engagées dans ou auprès de la Liaison Antiprohibitionniste : John Nève et Robin Drevet, et des travailleuses de l’Asbl Dune (active dans la réduction des risques liés aux usages de drogues en milieu précaire). Nous partirons de ces différentes expériences de militance et de soutien aux usager.e.s avec l’écoute de témoignages, et nous aborderons, entre autres éléments, les dynamiques d’exploitation Nord-Sud dans la production illégale de drogues. Les objectifs de cette discussion seront de comprendre l’impact concret des politiques pénales, d’échanger sur les manières de faire face à des situations d’urgence en tentant de sortir des...

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Santé / Soins

Matrisses - Une généalogie de la justice transformatrice

Jeudi 15 septembre 2022 au Steki Quelques participantes du groupe de recherche « Matrisses » vous invitent au partage de leur travail en cours : Une brève généalogie de la justice transformatrice 19h accueil. 19h30 présentation. 20h30 questions, réponses et discussions. Qu’est-ce que la justice transformatrice ? Inspirée des pratiques autochtones de peuples colonisés, construite en opposition à la justice restaurative qui a été récupérée par le système pénal, la justice transformatrice a été théorisée et médiatisée en Amérique du nord depuis les années 80. Elle est pratiquée avant tout par des personnes qui ne peuvent se permettre de faire appel à la police et à la justice d’État sans se mettre en danger ou mettre en danger leurs proches (noir.e.s-américain.e.s, queer, travailleur.e.s du sexe, personnes sans papiers, etc…) Elle suit 4 principes : La prise en compte des besoins des personnes ayant subies un préjudice ; la responsabilisation de l’auteur.trice ; l’implication de l’entourage ; la transformation des relations entre les personnes impliquées dans la situation et plus globalement la transformation des rapports de domination structurels. Il s’agit donc de reprendre possession des conflits violents et des abus avec une attention particulière portée à la dimension collective et à la transformation des conditions qui ont permis que le tort soit commis. Qu’est-ce que Matrisses ? Nous sommes un groupe d’une douzaine de bruxelloises qui a entamé au printemps 2021 un travail de recherche sur la justice transformatrice. Nous construisons progressivement un corpus de ressources, de récits et d’outils à mettre à disposition de quiconque souhaite sortir des logiques punitives et se sentir moins démuni dans les situations d’abus qu’il ou elle vit dans son entourage. Une fois ce travail avancé, nous espérons être en mesure de proposer un soutien suivi pour des personnes qui veulent tenter de prendre en main, avec leur entourage et leurs proches, une situation d’agression, d’abus ou de conflit mêlés, en se passant tant que possible de la police et de la justice pénale. Pourquoi une généalogie ? Nous souhaitons mettre à disposition ce premier travail de cartographie pour que chacun.e puisse s’orienter et se rendre plus autonome dans la recherche d’informations sur la justice transformatrice, ses pratiques, son histoire, ses théories et ses critiques. Bienvenue ! « En tant que généalogie critique, on commence par reconnaître que les histoires enchevêtrées des mouvements abolitionnistes et féministes sont profondément entrelacées, et ne se déploient pas les unes à côtes des autres par ordre chronologique. L’historienne Elsa Barkley Brown décrit l’histoire en disant “tout le monde parle en même temps, des rythmes multiples sont joués simultanément” et nous rappelle que “une histoire linaire nous mène à un politique linéaire, et aucun des deux va nous servir dans ce monde asymétrique”. On accueille d’autres...

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Santé / Soins

 ! Reporté ! : [Rencontre] Quelles stratégies et pratiques face à la prohibition de drogues et ses conséquences ?

La soirée de rencontre de mardi 22/06 est annulée suite à un imprévu. Les organisatrices comptent la reporter à une date ultérieure et s’excusent du désagrément. Aujourd’hui, en Belgique, près de trois interventions policières sur quatre sont motivées par une infraction à la loi sur les stupéfiants, et la moitié des personnes en prison le sont pour trafic ou détention de drogue. La manière d’en finir avec la prohibition des drogues est donc une question centrale lorsqu’on cherche à réduire l’emprise des systèmes policier, judiciaire et carcéral. Dans le cadre du cycle Abolition pénale, la CLAC et NLP proposent aux invités de venir faire un état des lieux de l’impact des politiques pénales prohibant notamment le cannabis, d’échanger sur les pratiques de prévention et de prise en main des risques de consommation des drogues en marge des logiques sécuritaires, et enfin d’exposer les différents scénarios et stratégies élaborées par les luttes ou lobbys antiprohibitionnistes. La loi sur les stupéfiants date de 1921. Depuis plus d’un siècle, l’État belge réprime la vente et la détention de certaines drogues sous le motif premier de santé publique, tout en constatant l’inefficacité des mesures répressives sur cette dernière, et ce malgré le cortège de réformes, circulaires et arrêtés encadrant et modifiant l’application de cette loi. Partant de ce constat, et sachant que les infractions liées aux stupéfiants sont des crimes sans victimes directes, plusieurs questions se posent. À quoi sert réellement la prohibition ? En quoi, depuis son origine liée aux rivalités impérialistes jusqu’à son actuelle application différenciée, cette loi est un outil important du système de domination raciale ? Parmi tous les scénarios antiprohibitionnistes (décriminalisation, dépénalisation, légalisation, réglementation...), comment s’y retrouver ? Comment penser la dépénalisation, la décriminalisation ou la légalisation des drogues de manière conséquente, en prenant en compte les ressorts économiques, sociaux, politiques, les questions éthiques et les usagères et usagers ? Dans le contexte de la journée d’action mondiale « Support don’t punish » qui se déroulera le samedi 25 juin, nous proposons d’esquisser des pistes de réponses à ces questions. Nous rencontrerons pour cela des personnes engagées dans ou auprès de la Liaison Antiprohibitionniste : John Nève et Robin Drevet, et des travailleuses de l’Asbl Dune (active dans la réduction des risques liés aux usages de drogues en milieu précaire). Nous partirons de ces différentes expériences de militance et de soutien aux usager.e.s avec l’écoute de témoignages, et nous aborderons, entre autres éléments, les dynamiques d’exploitation Nord-Sud dans la production illégale de drogues. Les objectifs de cette discussion seront de comprendre l’impact concret des politiques pénales, d’échanger sur les manières de faire face à des situations d’urgence en tentant de sortir des logiques sécuritaires, et de (...)

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