Lille/Calais

[Brochure] Unlock Your Electricity
1 Introduction politique 1.1 Trottinettes • La trottinette électrique en libre-service n’est qu’un jouet des capitalistes verts, nous n’en voulons pas dans nos villes. Nous voulons des villes plus conviviales, moins rapides, avec des rapports humains apaisés, des transports doux et réellement écologiques. • Leurs fabrication et utilisation sont coûteuses écologiquement (batterie lithium, collecte et rechargement) et socialement (ubérisation du travail). Leur présence imposée sur nos trottoirs rend plus difficile l’accès à l’espace public notamment pour les personnes à mobilité réduite, malvoyantes, ou encore pour les poussettes. • Les matériaux et les objets qui composent ces trottinettes ont été extraits et produits au détriment de la terre et de travailleur.ses pauvres. Ces composants de bonne qualité méritent mieux que de rouiller sous la pluie. Récupérons-les pour alimenter nos luttes et pour construire notre autonomie. Issus de la brochure : Démonter une trottinette électrique du type OKAI (Tier, Pony, Voi) disponible sur infokiosques.net 1.2 Accès à l’électricité et situation d’exil Notre projet a été initialement pensé pour aider à combler un manque d’accès à l’information des personnes en situation d’exil en France et ailleurs. La situation des personnes en déplacement est insoutenable. C’est pourquoi nous militons pour un accès digne et durable à tous les services qui répondent aux besoins essentiels des personnes en situation d’exil. Il nous paraît important que les ces personnes puissent avoir un accès suffisant aux informations pour pouvoir décider quel parcours leur correspond le plus. Ainsi les boîtes de recharge permettent aux personnes en situation d’exil de recharger leurs téléphones et donc d’avoir accès à des prévisions météorologiques par exemple. Présentation générale de la boite La boite que nous présentons ici permet de recharger 28 téléphones à la fois. Pour fournir l’électricité on utilise des batteries de trottinettes (2 par boite). Nous avons placé le tout dans une boite à outils car elle est étanche. Nous avons fait des choix pour notre cas précis mais beaucoup de choses sont adaptables. Les grandes parties de la fabrication de cette boite sont : les batteries, la partie électrique et la partie mécanique (tout ce qui concerne la boite). Il faut compter une trentaine d’heures pour réaliser une boite. 2 Sécurité 2.1 Lithium Le lithium est un métal très réactif, il faut faire attention. Il est présent dans les batteries. Le lithium est compartimenté en piles qui ressemblent à des piles AA, qui sont rechargeables. Elles sont assemblées entre elles pour produire la batterie et sortir 48 volts. Ne jamais percer une cellule au lithium car ça s’enflamme avec l’oxygène. Si une batterie se met à surchauffer, sent mauvais, gonfle, dégage de la fumée il faut sortir la batterie ou se sortir soi-même car feu arrive bientôt. Le risque est le plus important lorsque celle-ci est...

Vive les jeux du zbeul 2024 !
Bientôt c’est les JO, et on compte bien perturber la messe sans attendre la cérémonie d’ouverture ! Alors on appelle tous-tes celle-ux qui sont plus partisan-nes du feu de joie que de la flamme olympique à prendre part aux jeux du zbeul 2024. Un blog (zbeul2024.noblogs.org) et un compte twitter (@Zbeul2024) serviront à relayer des initiatives de zbeul antiJO, que ce soit là où se dérouleront les épreuves comme n’importe où ailleurs ! Bientôt c’est les JO, et on compte bien perturber la messe sans attendre la cérémonie d’ouverture ! Alors on appelle tous-tes celle-ux qui sont plus partisan-nes du feu de joie que de la flamme olympique à prendre part aux jeux du zbeul 2024. Des jeux sans médailles ni podiums, sans gagnants ni perdants, sans drapeaux ni logos d’entreprises, des jeux gratuits, inventifs et revanchards, auxquels peuvent participer dès maintenant tous-tes celle-ux qui souhaitent envoyer valser le monde qu’incarnent les JO. Le principe est simple : d’où qu’il provienne, peu importe l’art et la manière, chaque geste compte ! Que ce soit par des arrachés de drapeau national partout où il se trouve, le chapardage des mascottes présentes dans toutes les grandes surfaces, la traque des sponsors des JO présents en france ou à l’étranger, l’envahissement des boutiques des JO présentes dans de nombreuses grandes villes de france, la perturbation du passage de la flamme olympique par les professionnel-les de la flemme olympique, tous les coups sont permis ! Tant que certains auront des intérêts à la guerre ici et ailleurs, nous seront ravis de venir casser la vitrine consensuelle et pacifiste de l’unité des JO. Parce qu’on rêve d’un monde sans frontières et de mettre à bas le racisme et toute forme de discrimination, la compétition qui renforce le nationalisme nous inspire plus de rage que de fierté. Parce que nous souhaitons mettre à mal l’autorité sous toutes ses formes et reprendre le contrôle de nos vies hors du chemin de l’optimisation technologique des corps, l’entraînement à la compétition sportive tel que pratiqué pour les JO nous dégoûte. Parce que, de Paris à Rio et d’Athènes à Tokyo, il y a déjà bien trop de flics dans nos quartiers, de caméras à nos coins de rues, de QRcodes et de portails sécurisés, donnons-nous les moyens d’agir contre les jeux olympiques, de nuit ou de jour, à 3, 300, 3000, ou qui sait, à des millions ! On a tous-tes une raison de détester les JO. Ici ou ailleurs, l’événement olympique aux grands airs de fête nationale n’est qu’un prétexte pour prolonger les logiques sécuritaires pendant que chaque État représenté s’attache à réprimer salement toute révolte sociale. Ici ou ailleurs, les JO sont un moyen pour de grandes entreprises qui débordent déjà de pognon de s’engraisser encore plus pendant qu’on galère au quotidien sous le poids du travail, de l’inflation, de la crise du logement, des violences systémiques patriarcales, racistes, classistes et validistes. Chaque geste de révolte contre l’ordre (...)

Surveillance policière : se protéger de son téléphone et de Whatsapp !
À la frontière franco-britannique comme ailleurs, de nombreux indices laissent penser que la police française surveille à distance le contenu des communications Whatsapp de nombreuses personnes, en particulier des gens qu’elle soupçonne de vouloir franchir la frontière clandestinement. Also available in English. هذا النص متوفر أيضا باللغة العربية De nombreuses enquêtes sont en cours à la frontière franco-britannique pour arrêter les « passeurs ». La définition du mot « passeur » par les autorités est très controversée : il est illégal d’aider quelqu’un à traverser la frontière clandestinement, même gratuitement, et la police arrête beaucoup de gens pour ça. À cause de ça, certaines personnes sont envoyées en prison et parfois expulsées de France ensuite. Lors d’une enquête de police en France, il est simple pour la police de surveiller les conversations téléphoniques juste en connaissant le numéro de téléphone qu’elle veut surveiller. Elle n’a pas besoin d’accéder physiquement au téléphone de quelqu’un. Le téléphone peut être surveillé pendant plusieurs mois par la police sans que la personne qui est surveillée ne s’en rende compte. Si la police vous surveille, elle peut donc écouter vos conversations téléphoniques et lire vos SMS.
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