Flotille de la liberté

Depuis 2008, la coalition Freedom Flotilla a mené plusieurs opérations pour tenter de briser le siège - aussi maritime !- qu’impose Israël. Notamment en 2010 où une flotille internationale de 700 activistes, dont 5 belges, se dirigeant vers Gaza avec des vivres a été piratée en eaux internationales par les forces israéliennes.

Plus d’informations : freedomflotilla.org
Contact presse : media@freedomflotilla.org
Un contact direct avec la participante de Belgique est possible sur demande

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Racismes / Colonialismes

Récit d’une militante - Gaza Freedom Flotilla #FreePalestine

« Moi, c’est Rosy. Je viens de Belgique, je suis une militante NoBorder et j’ai rejoint la coalition Freedom Flotilla qui va bientôt partir de Turquie pour amener 5.500 tonnes d’aides humanitaires à Gaza et briser le siège qu’Israël leur impose. » Le jeudi 25 avril, Irruption interviewe Rosy par caméra interposée. Présente depuis plusieurs jours à Istanbul, elle nous décrit l’atmosphère sur place, les préparatifs avant le départ, l’effervescence autour de cette solidarité internationale pour Gaza. Le départ est maintes fois repoussé, mais la détermination semble intacte. “Après des mois à regarder ce génocide sur nos écrans, cette opération, cette coalition, là c’est une opportunité de passer à l’action”. Nous convenons avec Rosy de diffuser son interview sur nos réseaux ainsi que de prendre quotidiennement de ses nouvelles pour relayer l’avancée de la flotte vers Gaza. Deux jours plus tard, c’est la douche froide. Sous pression diplomatique d’Israël, la coalition Freedom Flotilla ne peut quitter Istanbul. Son pavillon lui est retiré. Les internationalistes doivent rentrer chez elleux. Nous avons quand même décidé de vous partager le récit de Rosy sur ces quelques jours sur place, sur son parcours, et sur son regard par rapport à cette situation. La coalition “Freedom Flotilla” est un regroupement d’organisations du monde entier qui se sont mises ensemble pour briser le blocus qu’Israël impose à Gaza (depuis 2007) et amener de l’aide humanitaire sur place. Leur première opération date de 2008 avec 7 bateaux. Un succès. Depuis lors, il y’en a eu plusieurs. L’opération la plus emblématique est celle de 2010, avec une flotille de plusieurs bateaux humanitaires qui se dirigeaient sur Gaza et 700 activistes, dont 5 belges. Ils ont été abordés dans les eaux internationales par les forces armées israéliennes. 9 activistes ont été tués et des dizaines de personnes ont été blessées. Cette action a été largement condamnée par la “Communauté internationale”. Israël a toujours essayé de ralentir et de bloquer toutes ces opérations. Le contexte actuel est différent. Depuis le 7 octobre, le degré de violence est beaucoup plus élevé, où Israël dépasse tous les entendements. Avant le 7 Octobre, il y avait encore certains protocoles, certaines lignes rouges à ne pas dépasser. Ici, on a eu deux décisions de la cour de justice internationale qui obligent Israël à ce que l’aide humanitaire arrive à Gaza, ce qui n’est pas respecté. On ne peut plus compter sur les lois internationales, sur les entendements de base. Nous on va simplement apporter de l’aide humanitaire. C’est vraiment des trucs hyper basiques. C’est de la nourriture, c’est de l’aide médicale, c’est de l’eau potable, c’est du matériel pour enfants, … Même ça, malgré que cela soit si basique, Israël nous considère comme terroristes. Actuellement à Gaza, les personnes risquent de mourir autant sous les bombes qu’à cause des maladies et de la famine à cause du blocus....

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Migrations / Frontières

Freedom Flotilla - Journal de bord - 28 avril 2024

Dimanche 28 avril 2024 Israël est super massif et ils ont réussi à nous faire rentrer chez nous. Après une semaine où des représentants de plusieurs nations comme les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne sont venus à Istanbul pour mettre pression sur Erdogan pour nous empêcher de partir, après les montagnes administratives qu’on a réussi à compléter, on était prêt•es. Les tonnes d’aides étaient embarquées, les bateaux étaient techniquement et administrativement prêts, nous les participant•es on était formé•es et déterminé•es., le départ était prévu pour vendredi (26 avril). Jeudi en fin de journée, alors que toutes les inspections nécessaires avaient été complétée précédemment, une équipe d’inspecteurs venant du pavillon de la Guinée-Bissau entame une ’inspection d’urgence’ de notre bateau passager principal, l’Akdeniz. Ils ont cherché partout, fouillé le bateau de fond en comble pour trouver n’importe quel petit détail, défaut technique, certificats manquants, standard non complété, ils ont cherché si on transportait des armes... N’importe quoi qui aurait pu nous faire retarder ou nous retirer le drapeau. Conclusion de l’inspection : rien. Ils n’ont rien trouvé qui pourrait compromettre notre départ ou justifier un retrait de drapeau. Pendant l’inspection même, la Guinée Bissau envoie un lettre officielle annonçant que peu importe le résultat de l’inspection, l’Akdeniz a interdiction d’aller vers Gaza. Sinon, le pavillon nous retirerait son drapeau. Toujours dans la même journée, nos deux autres bateaux, dont notre énorme cargo rempli d’aides humanitaires, enregistrés sous d’autres pavillons se voient aussi retirer soudainement leur drapeau, sans justification. Israël a réussi à mettre une pression diplomatique tellement forte sur ces pays, que nous n’avons plus de bateau. Le drapeau d’un bateau, c’est comme le passeport d’une personne, aucune autorité portuaire ne nous laisserait quitter un port sans drapeau. La coalition Freedom Flotilla est de manière très impressionnante positive et déterminée à relever ce défi là aussi. Israël ne les arrêtera pas. Les organisations qui soutiennent la coalition (environ 250 différents groupes et organisations dans le monde entier) sont déjà en train de monter des dossiers et remuer toutes les possibilités pour trouver des pavillons qui accepteraient de couvrir nos bateaux. Ces procédures vont prendre du temps, les organisateurices nous on conseillé de rentrer chez nous en attendant. Je ne peux pas expliquer la colère, la frustration et la déception. Et pourtant on est en train de subir ici seulement une infime partie du pouvoir terrifiant et tentaculaire dont Israël est capable. Et quand le peuple de Palestine résiste depuis 75 ans, et endure un génocide depuis 7 mois, nous n’avons pas le droit de baisser les bras. J’ai donc quitté Istanbul hier, et je me dis que ça nous laisse aussi du temps pour s’organiser et peut être au prochain appel, embarquer avec une...

Guerre / Antimilitarisme

« Briser le siège » : la Freedom flotilla en route pour Gaza !

Alors que la tension diplomatique monte, la coalition internationale de la flottille de la liberté (Freedom Flotilla coalition) prendra la mer dans les jours qui viennent avec plusieurs navires, transportant 5 500 tonnes d’aide humanitaire et des centaines d’observateurs internationaux des droits humains afin de défier le blocus israélien illégal de la bande de Gaza. Alors que la tension diplomatique monte, la coalition internationale de la flottille de la liberté (Freedom Flotilla coalition) prendra la mer ce mois-ci, en avril, avec plusieurs navires, transportant 5 500 tonnes d’aide humanitaire et des centaines d’observateurs internationaux des droits humains afin de défier le blocus israélien illégal de la bande de Gaza. Il s’agit d’une mission d’urgence, car la situation à Gaza est désastreuse : la famine s’est installée dans le nord de la bande de Gaza, conséquence d’une politique délibérée du gouvernement israélien visant à affamer le peuple palestinien. Le temps presse, en effet, les experts prévoient que la famine et la maladie pourraient faire encore plus de victimes que les bombardements. Une activiste de Belgique, venant du mouvement No Border, participera à cette action humanitaire non-partisane. Rejoindre la coalition en tant que personne vivant en Europe, c’est aussi appeler nos gouvernements à réagir et surtout une tentative de toucher la population pour éveiller à plus de solidarité envers le peuple de Palestine. « Les luttes contres les violences faites aux frontières européennes sont étroitement liées à la lutte pour la libération du peuple de Palestine : Israël et Frontex font le business morbidement lucratif des géants de l’industrie de l’armement. Je participe à cette opération en solidarité avec la population de Palestine. Nous allons apporter une aide humanitaire nécessaire et ce n’est que la base de ce que nous devrions être capable de faire. Cette action est une chaude invitation à la fois à nos politiques -qui se préparent aux élections - pour qu’ils prennent leurs responsabilités en terme de sanctions envers Israël, et à la fois envers la population de Belgique et de partout dans le monde à s’engager contre les politiques coloniales et pour la libération de la Palestine. » L’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza est urgent, mais il n’est pas suffisant. Il faut mettre fin au blocus illégal et meurtrier d’Israël, ainsi qu’au contrôle général de Gaza par Israël. Permettre à Israël de contrôler la nature et la quantité de l’aide humanitaire qui peut parvenir aux Palestiniens de Gaza c’est cautionner le pouvoir d’un État fasciste et colonial. Et pourtant, c’est ce que la communauté internationale des États autorise en refusant de sanctionner Israël et de défier ses politiques génocidaires afin de garantir qu’une aide suffisante parvienne à la population civile piégée, assiégée et bombardée. Depuis 2008, la coalition Freedom Flotilla a mené plusieurs opérations pour tenter de...

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