#OccupFédérale

Santé / Soins

Un an après l’occupation fédérale, 150 demandeur·ses d’asile expulsé·es par l’ULB

Ce vendredi 16 février, un an après l’occupation du Centre Fédéral de Crise par des demandeur·ses d’asile, ces mêmes collectifs ont tenté de l’occuper à nouveau. En vain, iels en ont été empéché·​​​​​​​es et trois personnes ont été arrêtées. Afin de remettre la question de la crise de l’accueil dans le débat public et d’interpeller les pouvoirs fédéraux à ce propos, les 150 demandeur·​​​​​​​ses d’asile ont donc choisit d’occuper un bâtiment de l’Université Libre de Bruxelles (ULB). Après avoir occupé la salle des sports de l’ULB, ceux-ci ont fait face à une répression violente, tant de la part de la sécurité de l’ULB que de la police. L’ensemble des demandeur·​​​​​​ses d’asile ont été trainé·es dehors et remis·es à la rue par les forces de l’ordre. [1] Cette nouvelle expulsion fait écho à la saga de la honte de l’année passée autour de différentes expulsions de bâtiments occupés par des demandeur·​​​​​​​ses d’asile. Celle-ci débutait le 14 février 2023 avec l’expulsion du Palais des droits à Schaerbeek qui était occupé par plus de 850 demandeur·​​​​​​​es d’asile. A la suite de cette expulsion, en signe de protestation, des centaines de demandeur·s​​​​​​​es d’asile avaient installé des campements devant le Petit Château [2] . Iels seront ensuite violemment délogé·es de leur campement. En dernier recours, 250 demandeur·​​​​​​​ses d’asile s’étaient installé·es dans l’occupation Allée du Kaai mais les forces de l’ordre ne tardaient à nouveau pas avant de les déloger. Ce jour-là, d’importantes mesures policières étaient utilisées pour déloger les demandeur·s​​​​​​​es d’asile. La police était par exemple équipée de combinaisons sanitaires, rappelant de tristes mesures « hygiénistes », tandis que l’on demandait à des ouvriers de perforer le toit du bâtiment pour avoir la certitude qu’il devienne inhabitable. À la suite de ces expulsions consécutives, le 12 mars 2023, des collectifs de sans-papiers occupaient le bâtiment du Centre Fédéral de Crise où une centaine de demandeur·​​​​​​​es d’asile étaient logé·es. Une fois dans le bâtiment, la police assiégeait les occupant·es qui se trouvaient à l’intérieur. Pendant plusieurs jours, la police qui entourait l’occupation, avec notamment une autopompe, contrôlait tout soutien venu de l’extérieur et décidait des heures d’entrée et de sortie. Cette occupation, faite dans un bâtiment fédéral, a permis de pointer du doigt les responsabilités fédérales vis-à-vis de la crise de l’accueil à Bruxelles et en Belgique. Les rassemblements organisés chaque jour devant l’occupation ont permis de mobiliser une masse importante de personnes, faisant cet épisode un élément marquant récent de la lutte pour les droits des demandeur·​​​​​​​es d’asile. Un peu moins d’un an après, les personnes sans-papiers et en situation de demande d’asile font face à des réalités inchangées malgré toutes les promesses politiques. Depuis un an, on décompte une augmentation de plus ou moins 900 demandeur·​​​​​​​ses d’asile dans les...

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Racismes / Colonialismes

CLAP DE FIN POUR L’OCCUPATION TOC-TOC NICOLE

La soixantaine de demandeurs d’asile qui résidaient encore dans le bâtiment sont actuellement en train de quitter l’occupation (avant l’expulsion officielle prévue demain). Cette expulsion met à nouveau en lumière la situation des demandeurs d’asile laissés à la rue par l’État, alors que les autorités régionales et fédérales, sollicitées pour trouver des solutions, n’ont rien voulu entendre. Pour rappel, le bâtiment “Toc Toc Nicole” est occupé depuis le 23 avril dernier, et est sans eau ni électricité depuis fin mai. Une solution de relogement dans des hôtels a été négociée avec le propriétaire du bâtiment et permettra à la majorité des habitants d’avoir au moins un toit pour quelques mois. La facture sera bien entendu réclamée à l’État belge qui a obligation de loger ces personnes et qui s’y refuse au mépris des injonctions de justice. Le nombre de places de relogement n’étant pas suffisante, certains occupants vont malheureusement rejoindre les nombreux exilés déjà à la rue. Le bilan de la Vivaldi sur la question de migratoire est absolument lamentable. En pleine période de pré-élection, il est urgent que les partis démocratiques luttent réellement contre les discours racistes, à la place de les propager. En refusant de se positionner en faveur d’une politique d’accueil digne et humaine par peur de perdre de l’électorat, les partis du gouvernement font le jeu de la droite extrême. La précarité dans laquelle on force les personnes concernées à vivre a des conséquences graves, psychologiques notamment. Cela a également un impact plus large, avec une saturation des services d’accueil d’urgence, l’augmentation du sans-abrisme, etc. Parmi les personnes sans logement, beaucoup sont aussi dans un vide administratif ou en attente de régularisation, et totalement invisibles. Stop au racisme d’État ! Dignité pour tou.te.s ! Photos : @vision_by_tfx

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Soutien aux CAMP FLAGEY

CAMP FLAGEY - NOOD AAN ONDERSTEUNING In het licht van de illegale weigering van de federale regering om asielzoekers op te vangen, wordt aan het Flageyplein een vluchtelingenkamp met de hulp van heel wat organisaties en burgercollectieven. Het doel is om te vermijden dat geen mensen in onzichtbaarheid en zonder vooruitzichten op straat moeten verblijven. De oplossingen liggen op tafel, de staat moet ze enkel uitvoeren. Het volstaat om politieke wil aan de dag te leggen. HOE KUNNEN JULLIE STEUNEN ? Vervoeg ons 1) Vanavond/vannacht om een uitzetting uit het kamp te voorkomen, 2) zaterdag vanaf 10u voor een ontbijt of om 17u voor een organisatorische bijeenkomst, 3) zondag voor een feestelijke familiedag aan het kamp met rondetafelgesprekken, ateliers en concerten. Kom langs aan het infopunt om te horen hoe je verdere praktische hulp kan bieden Maak een donatie : : https://opencollective.com/occuptoctocnicole Praat over het kamp met de mensen rondom je ! CAMP PLACE FLAGEY – BESOIN DE SOUTIEN MAINTENANT ET PLUS TARD Face à la politique de non-accueil des demandeurs d’asile mené par le gouvernement fédéral (en toute illégalité), un camp de personnes en exils vient d’être monté place flagey, avec le soutien de nombreuses associations et collectifs citoyens pour éviter à des personnes de se retrouver à la rue invisibilisées et sans solution. COMMENT SOUTENIR ? • Rejoignez 1) Ce soir/cette nuit pour éviter un délogement du camp 2) Samedi à partir de 10h pour un petit déjeuner ou à 17h pour une assemblée organisationnelle 3) dimanche pour une journée familiale et festive au camp avec des rencontres, ateliers et concerts • Passez au point info dans le camp pour voir comment aider • Faites un don matériel (tente, couvertures,...) ou financier : https://opencollective.com/occuptoctocnicole • Parlez de ce camp autour de vous !

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TocToc Nicole se maintient et se barricade

Les occupants du 91 rue de la Loi, qui devaient être expulsés le 31 août, ont refusé de quitter les lieux et s’y sont barricadés. Cette nouvelle action intervient quelques jours après l’annonce de la secrétaire d’État à l’Asile et la Migration Nicole de Moor que les hommes seuls demandeurs d’asile en Belgique ne seraient plus accueillis dans le réseau Fedasil. Les événements de ces derniers jours révèlent très clairement la politique anti-migration du gouvernement et la situation cauchemardesque dans laquelle se trouvent les demandeurs d’asile. Alors que Nicole de Moor assume publiquement ne plus vouloir respecter la loi, des milliers d’exilés se retrouvent dans les réseaux d’accueil d’urgence complètement saturés ou à la rue. Même dans ce cas, l’approche répressive est privilégiée, avec des arrêtés communaux contre l’établissement de tentes, des déclarations de responsables politiques qui veulent empêcher tout nouveau campement ou des opérations de “nettoyage” comme celles qui ont eu lieu Gare du midi. Avec ce refus de quitter le bâtiment qu’ils occupent, les demandeurs d’asile veulent continuer à mettre la pression sur les responsables politiques pour voir leurs droits respectés, mais aussi exprimer leur désarroi face à l’absence de solutions : “Ce n’est pas parce qu’on nous chasse partout, même de la rue, que nous allons disparaître.” Nous appellons à un sursaut démocratique et une mobilisation forte de tous les acteurs qui se sentent encore concernés par l’Etat de droit. Il est réellement temps de se poser la question de si nous voulons une politique d’accueil et de soin, ou de répression et de déshumanisation… avec les conséquences que cela aura sur notre société ! Donations pour le matériel et la nourriture via https://stopcriseacceuil.be/#dons

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Expulsion #Toc-toc Nicole // Uitzetting #Toc-toc Nicole

Ce 31 août aura lieu l’expulsion de l’occupation du 91 rue de la Loi, situé à côté de l’ancien siège du CD&V. MOBILISATION * Ce 31 août aura lieu l’expulsion de l’occupation du 91 rue de la Loi, situé à côté de l’ancien siège du CD&V. Depuis le 26 avril, une centaine de personnes en demande d’asile et sans solution de logement ont trouvé refuge dans ce bâtiment en plein cœur de Bruxelles, interpellant directement la secrétaire d’État Nicole de Moor et le Premier ministre. Les exilés sont maintenant forcés de quitter les lieux. Le 19 juin, Fedasil avait pourtant été condamné par la justice pour non-respect des droits des demandeurs d’asile, et sommé de prendre en charge les occupants du 91 rue de la loi ainsi que la bonne gestion du bâtiment. Fedasil a cependant choisi d’ignorer ce jugement, alors que les conditions de vie dans l’occupation ont continué de se dégrader. Cette nouvelle expulsion est un rappel cinglant au monde politique que la crise de l’accueil est loin d’être résolue. Cette “crise” est pour une large part le résultat de la fermeture de plusieurs centres d’asile par Maggie De Block (Open Vld), Theo Francken (N-VA) et Sammy Mahdi (CD&V), ancien.ne.s secrétaires d’État pour l’asile et la migration. Chaque jour, de nouveaux demandeurs d’asile s’ajoutent aux milliers déjà présents dans les rues, plus que jamais invisibilisés. En pleine période de pré-élection, il est urgent de montrer notre solidarité avec tous les exilé.e.s contre les discours racistes. Rejoignez une dernière fois le bâtiment Toc-toc Nicole, ce 31 août à 17h devant l’occupation au 91, rue de la Loi pour soutenir les occupants expulsés : -> Contre les discours haineux et racistes de l’extrême droite, largement repris et diffusés par la politique migratoire de ce gouvernement -> Pour un accueil digne de toute les personnes exilées -> Pour le respect des droits des personnes en demande d’asile De nouvelles actions en réaction à cette nouvelle étape honteuse auront lieu, et ce aussi longtemps que le gouvernement ne respecte pas la loi. On sera toujours là !MOBILISATIE Op 31 augustus worden de bewoners van de Wetstraat 91, naast het voormalige hoofdkantoor van de CD&V, weer op straat gezet. Sinds 26 april zochten een honderdtal dakloze asielzoekers een toevlucht in dit gebouw in hartje Brussel, waarbij ze staatssecretaris Nicole de Moor en de eerste minister rechtstreeks confronteren met de gevolgen van hun wanbeleid. Deze mensen zijn nu gedwongen te vertrekken en opnieuw op straat te overleven. Op 19 juni werd Fedasil veroordeeld door de rechtbank voor het niet respecteren van de rechten van asielzoekers, en werd Fedasil veroordeeld tot het goed beheer van het gebouw in de Wetstraat 91 en tot het opnemen van verantwoordelijkheid voor de bewoners. Fedasil koos er echter voor om dit vonnis naast zich neer te leggen, terwijl de levensomstandigheden in de bezetting steeds verder verslechterden. Deze nieuwe uitzetting herinnert...

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Logement / Squat

Une première victoire pour l’occupation toc-toc Nicole

Le Tribunal du travail condamne Fedasil et l’État belge à assurer la gestion de l’occupatio Depuis le 23 avril dernier, environ 80 demandeurs de protection internationale dont le droit à l’accueil est bafoué occupent le bâtiment mitoyen du siège social du CD&V, le parti de la Secrétaire d’État à l’asile et à la migration, Nicole de Moor. Des négociations en vue d’obtenir le relogement de ces personnes dans des conditions conformes à la loi ayant échoué, ils ont intenté une procédure contre Fedasil, l’Agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile, et contre l’État belge, pour exiger leur prise en charge dans des conditions conformes à la dignité humaine. Dans une ordonnance notifiée aujourd’hui à leurs conseils, le Tribunal du travail a décidé de condamner solidairement Fedasil et l’État belge à « assurer […] la mise à disposition quotidienne et effective de douches à proximité des locaux de la rue de Loi, 91, à 1000 Bruxelles, la distribution d’habits, couvertures, draps matelas, la délivrance quotidienne de trois repas par jour, une assistance médicale urgente et la prise en charge médicale urgente des susdits demandeurs de protection internationale présentant des indices de gale, des souffrances physiques ou/et psychiques, sous peine d’une astreinte supplémentaire de 100 € par jour et par requérant en cas de non-exécution de cette injonction précise dans les trois jours qui suivent la signification de la présente ordonnance. » Le Tribunal souligne également que « [c]ette demande collective est révélatrice de la détresse des demandeurs de protection internationale qui sont prêts à vivre dans des conditions non conformes aux normes prévues par [la loi] de manière provisoire dès lors que cela leur évite de rester pendant des semaines voire des mois encore à la rue. […] Vu la saturation du réseau déclarée par [Fedasil et l’État belge], des mesures générales d’attente sont ainsi mises en place […] mais de manière manifestement insuffisante. La défaillance [de Fedasil et de l’État belge] au niveau de l’hébergement ne peut les conduire à ‘déléguer’ à des structures bénévoles et au gré des possibilités de celles-ci et à des organisations humanitaires aux moyens limités leurs autres obligations qui constituent une aide matérielle telle que prévue par la loi accueil. » Cette décision rappelle également que si la prétendue saturation du réseau d’accueil, invoquée comme motif pour la violation, depuis près de deux ans, du droit à l’accueil des demandeurs d’asile, ne permet pas de les accueillir, cette circonstance n’exonère pas Fedasil et l’État belge de leurs autres obligations à l’égard des demandeurs d’asile : les nourrir, les vêtir et les soigner, entre autres. Les occupants du bâtiment se réjouissent de cette décision, qui ne fait que rappeler des conditions minimales de respect de leur dignité humaine, et espèrent que Fedasil et l’État belge auront la décence de la respecter.

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Extrême-droite / Antifascisme

#TocTocNicole Recap de la situation en cours

Tu as loupé un épisode ? Tu ne sais plus où en est l’occup ? Voici un récap 👇 🏠 Le 23 avril, des citoyen.ne.s et des demandeurs d’asile ouvrent le bâtiment voisin du siège du CD&V, le parti de Nicole De Moor, Secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration. En seulement 24 heures, près de 100 demandeurs d’asile y trouvent refuge, atteignant ainsi sa capacité maximale. La pression monte. 💥 Face à l’inaction de Nicole de Moor, des actions éclatent devant le CD&V, exigeant des solutions immédiates pour les 3000 personnes à la rue, dont les droits sont bafoués. Mais en vain… 💌 Pour sortir de l’impasse, les demandeurs d’asile décident alors d’écrire une lettre à Nicole De Moor et au Premier Ministre pour demander une rencontre. Une lueur d’espoir émerge ! Nicole De Moor réagit et propose de recevoir une délégation dans ses bureaux le 22 mai. C’est historique. ✖️ Malheureusement, lors de la rencontre tant attendue, la Secrétaire d’État rejette toutes les solutions proposées par les demandeurs d’asile pour les sortir de la rue. L’espoir se mue en désillusion. Mais pire encore… 🤢 Les observatrices présentes lors de la réunion sont interpellées par l’influence pré-électorale de l’extrême droite. Il apparaît clairement que le respect de l’Etat de droit et les mesures pour résoudre la crise de l’asile sont sacrifiés sur l’autel des ambitions politiciennes. ✊️Face à cette trahison démocratique, le mercredi 24 mai, une casserolade retentissante se déroule à Art-Loi, portant le slogan : "aujourd’hui, faire respecter le droit d’asile, c’est lutter contre l’extrême droite". 👩‍⚖️Au milieu de l’agitation, l’une des avocates des demandeurs d’asile prend le micro pour proposer une stratégie novatrice : juridiquement, il serait possible de contraindre l’État belge à signer une convention d’occupation temporaire avec le propriétaire du bâtiment, garantissant ainsi un logement pour les 100 personnes à l’intérieur. ⚖️La stratégie est acceptée dans la foulée. C’est ainsi que le lundi 19 juin, lors d’une audience au Tribunal de première instance, les avocates tenteront de contraindre l’État belge à prendre en charge l’occupation #TocTocNicole. Pour soutenir : RDV à 9h le lundi 19 juin, rue des quatre bras n°13, 1000 Bruxelles Les occupants du bâtiment Toc Toc Nicole, rue de la loi, à côté du siège du CD&V, vont citer en référé Fedasil et l’État belge devant le Tribunal de Première Instance francophone de Bruxelles. Leur objectif est d’obliger Fedasil et l’État belge à signer une convention d’occupation temporaire avec le propriétaire du bâtiment occupé. “Cela nous éviterait une mise à la rue, mais ne constitue pas une solution pérenne et structurelle à la crise de l’accueil. Disons que c’est une solution de fortune mais une solution quand même”, pour Amin, occupant du bâtiment. “Cette procédure est rendue nécessaire par l’inaction prolongée et structurelle des autorités publiques en matière d’accueil des demandeurs de...

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Racismes / Colonialismes

#TocTocNicole : LES DEMANDEURS D’ASILE INVITENT NICOLE DE MOOR ET ALEXANDER DE CROO A LES RENCONTRER

Hier, c’est une lettre pour le moins extraordinaire qui a été remise ce mercredi au cabinet de Nicole de Moor, au cabinet d’Alexander de Croo et au siège du CD&V par des demandeurs d’asile, résidents de l’occupation #TocTocNicole, rue de la Loi 91. ”Vous parlez de nous. Mais vous ne nous regardez pas. Vous ne nous avez jamais parlé. (...) nous sommes donc voisins du siège de votre parti, Madame de Moor. C’est donc le moment : rencontrons-nous.” C’est une délégation d’une trentaine de demandeurs d’asile - accompagnés de représentants de collectifs citoyens et de journalistes - qui a arpenté à 14h la rue de la Loi pour déposer la lettre d’invitation. Pour Nicole de Moor et Alexander de Croo, il ne s’agit là que d’une énième interpellation. Pour les signataires de cette lettre, elle symbolise l’espoir d’être entendu par l’exécutif et par les autorités en charge de la politique d’asile et migration et de voir leurs droits et leur dignité respectés. Depuis plus de deux semaines, les nonante demandeurs d’asile qui occupent le bâtiment jouxtant le siège du CD&V, rue de la Loi, attendent une réaction de la secrétaire d’État à l’asile et à la migration. Face à son silence, ils ont donc décidé de l’inviter officiellement pour rappeler que la crise de l’accueil est loin d’être terminée. "Votre politique est actuellement un échec. Les textes que vous prévoyez de faire signer au Parlement belge ne règlent en rien la situation. Rien n’est perdu pour autant. La seule chose qu’on demande, pour nous, et nos frères, c’est un accueil digne et le respect de nos droits. Vous le savez, des solutions simples existent. Nous avons lu la feuille de route signée par 80 associations expertes de l’asile en Belgique" précise la lettre. En l’absence de réponse de Nicole de Moor et Alexander de Croo, les demandeurs d’asiles et le collectif “Stop crise de l’accueil” annoncent qu’ils mèneront des actions à partir de la semaine prochaine, pour continuer de les interpeller et revendiquer des solutions pour l’ensemble des demandeurs d’asile à la rue. Lien vers la lettre entière : Carte blanche : les demandeurs d’asile occupant un immeuble rue de la Loi demandent le respect de leurs droits Lien vers la vidéo (facebook)

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#TocTocNicole : Aujourd’hui, une membre du gouvernement démissionne pour une histoire de logo.

8000 condamnations de ce même gouvernement par divers tribunaux, belges et européens, pour non respect de l’Etat de droit et pas une seule démission. Sur la seule thématique migratoire, les acteurices de terrain ont observé un grand nombre de mensonges du gouvernement et d’actes inhumains qui, à eux seules, auraient mérité la démission de certain.e.s de ces membres. La recette ? Un courant culturel qui grandit (une droite conservatrice et l’extrême droite), des hommes et des femmes politiques qui courbent l’échine : et là pas de réactions virulentes, pas de harcèlement. Du silence et des approbations. Ce dimanche 23 avril des citoyen.ne.s solidaires ont rendu publique l’ouverture d’un bâtiment pour accueillir des demandeur.euse.s d’asile. Ce bâtiment jouxte le siège du CD&V, parti de la Secrétaire d’Etat à l’asile et à la migration, Nicole de Moor. Le bâtiment a atteint sa capacité maximale de 90 personnes. Il tourne en auto-gestion depuis. La vie à l’intérieur fonctionne grâce à la solidarité citoyenne et associative. Le CD&V, situé juste à côté, n’a pas fait un signe de vie. On aperçoit juste, de temps à autres, des ombres se précipiter à la porte d’entrée du siège du parti, pour éviter de croiser un.e demandeur.euse d’asile. Alors que, juste à côté de son bureau, des occupent.e.s trouvent des solutions, Nicole de Moor ne cesse de répéter qu’on ne peut pas faire plus que l’accord de gouvernement sur la migration qui passe bientôt en Commission du Parlement. Un accord qui, selon les organisations humanitaires, ne règle aucune urgence. Les personnes à la rue exigent que leurs droits soient respectés ici et maintenant. C’est bien la preuve que la « crise de l’accueil » est un choix politique. Les solutions proposées dans la feuille de route par plus de cinquante associations sont simples à appliquer et ne coûtent pas si chères. Donc, on lâche rien, contre vents et marrées, le combat continue. On appelle la société civile à ouvrir d’autres bâtiments et à faire pression. Tant que le gouvernement ne se bouge pas, on bougera à leur place. #TocTocNicole #OccupFederale #welcomerefugees

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OccupFederale l’épisode 2 en lancé : il s’appelle #TocTocNicole

On félicite Nicole de Moor et Alexander de Croo qui viennent d’ouvrir un bâtiment pour y loger des demandeurs d’asile : à côté du siège du CD&V ! 91 rue de la loi, 1000 Bxl. Ho wait ! En fait, non. Plus exactement, ce dimanche 23 avril, à 15h, des citoyen.ne.s solidaires, portant des masques d’Alexander de Croo et Nicole de Moor, ont rendu publique l’ouverture d’un bâtiment : “Les masques c’est pour rappeler que ce sont les membres du gouvernement qui auraient dû être ici. Tant que les Ministres ne se bougent pas, on le fera à leur place” commente la porte parole du collectif “Stop crise de l’accueil”. Le nouveau bâtiment #TocTocNicole accueille une septantaine de demandeurs d’asile. Ce bâtiment jouxte le siège du CD&V, rue de la Loi, à Bruxelles. Une manière d’augmenter la pression sur Nicole De Moor, la Secrétaire d’Etat à l’Asile et à la migration, membre du CD&V : “Aujourd’hui, des demandeurs d’asile et des citoyen.ne.s solidaires frappent directement à la porte de Nicole de Moor pour alerter : la crise de l’accueil ne s’améliore pas. Les 3000 demandeurs d’asile qui dorment dehors voient leur état de santé se dégrader de jour en jour. Il faut des solutions structurelles ici et maintenant. Or, les seuls textes sur la migration qui sont sur la table au Parlement, et qui passeront bientôt en Commission, ne répondent absolument pas à l’urgence”. La Belgique est condamnée plus de 8000 fois par des tribunaux belges et européens. En septembre 2022, plus de cinquante associations ont signé une feuille de route avec des nombreuses pistes de solution pour résoudre la crise de l’accueil, toujours aussi valables. Une fête des voisin.e.s est déjà organisée ce lundi 24 avril à 8h30

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[#OccupFederale] : PHILIPPE CLOSE EXPULSE, POUR LA 2e FOIS, UN BATIMENT VIDE DEVANT HEBERGER DES DEMANDEURS D’ASILE

La police de Bruxelles-ville a mené une violente opération illégale d’expulsion d’un bâtiment occupé pour loger des demandeurs d’asile dans la rue. Cette nouvelle occupation, ouverte depuis vendredi passé, venait d’être rendue publique, dans le cadre de la manifestation pour le droit au logement qui s’est tenue hier à Bruxelles. Vers 17h15, plus de 60 policiers ont investi violemment le bâtiment, malgré l’absence d’un ordre d’expulsion. 4 personnes ont été arrêtées et plusieurs blessé.es sont dénombré.es du côté des citoyen.ne.s solidaires. Résultat : les 50 demandeurs d’asile qui devaient loger dans cet hôtel inoccupé de la Place Rouppe, ont dormi, une nouvelle fois, dans la rue. Philippe Close s’illustre encore tristement pour ses pratiques répressives, illégales et inhumaines. Rappelons qu’il y a deux semaines, Philippe Close avait déjà ordonné, de manière tout aussi illégale, l’expulsion de demandeurs d’asile à l’allée du Kaai. Il avait même pris le soin de faire trouer le toit du bâtiment pour s’assurer que personne n’y trouve un refuge à l’abri du froid et de la pluie. Sacha, du Collectif “Stop crise de l’accueil” interroge l’attitude du PS : “Le PS s’est exprimé publiquement pour la phase fédérale de gestion de crise pour gérer l’accueil et travaille à des hébergements d’urgence sur la région BXL-Capitale. Mais à d’autres niveaux, on voit un PS réticent (beaucoup de Bourgmestres PS rechignent à l’idée d’un plan obligatoire de répartition des demandeurs d’asiles dans les communes), un PS attentiste (aujourd’hui le Ministère de la Défense soustraite à Fedasil et la Croix-Rouge la prise en charge de demandeurs d’asile mais pourrait faire beaucoup plus) et un PS répressif en la personne de Philippe Close”. C’est pourquoi, le Collectif “Stop crise de l’accueil” interpelle le Parti socialiste : “Il reste 2500 demandeurs d’asile à la rue, l’Etat belge ne cesse d’être condamné par différentes juridictions. Une organisation qui se dit progressiste cautionne-t-elle de telles pratiques ?”. Communiqué du collectif "Stop Crise de l’accueil" 27/03/2023

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[#OccupFederale VICTOIRE POUR LES 70 OCCUPANTS, MAIS 2400 PERSONNES ENCORE A LA RUE]

La décision du juge de paix est tombée : les 70 occupants obtiennent une prise en charge par Fedasil. Cette proposition garantit soit une place directement dans le réseau Fedasil, soit une place dans un réseau régional en attendant une place dans le réseau Fedasil. Cette décision devrait être appliquée pour lundi midi. D’ici là, l’occupation continue. Le collectif “Stop crise de l’accueil” organise un rassemblement festif appelé “Occup’ Fédérale : fin de l’épisode 1” devant l’occupation du bâtiment fédéral, ce dimanche 26 mars à 13h30 (juste avant la Manifestation Belgian Housing Action Day), Boulevard Albert II, 9, 1210 St-Josse, pour à la fois célébrer cette nouvelle et envisager la suite de la campagne. C’est une réelle victoire pour les demandeurs d’asile qui occupent le futur centre de crise depuis le dimanche 12 mars. C’était leur première revendication.Ces derniers avaient déjà refusé une proposition d’urgence de la Région, spécifiquement parce qu’il n’y avait aucune garantie qu’ils allaient continuer à être hébergés au-delà du délai d’urgence de 28 jours. La conciliation en justice de paix a permis d’obtenir cette garantie de la part de l’Etat fédéral. Les demandeurs d’asile ont donc décidé d’accepter la proposition de la Régie des Bâtiments (qui représente l’Etat fédéral dans cette affaire). “ Pour nous, c’est la fin d’une agonie. Mais il reste 2400 autres demandeurs d’asile qui continuent à voir leur droit bafoué. J’ai des amis dehors qui n’en peuvent plus, qui ont leur santé mentale et physique qui se dégradent. J’espère que notre victoire permettra la leur.”, déclare Mohamed, futur ex-occupant du bâtiment fédéral. Ce dernier rajoute : "je tiens aussi à remercier tous les soutiens, à l’intérieur, à l’extérieur, les donateurs, celleux mobilisés sur le terrain ou sur les réseaux sociaux, sans ça on y serait jamais arrivé". Du côté du collectif “Stop crise de l’accueil”, même si on se réjouit de cette victoire, il semble qu’il ne veut pas en rester là : "Tant que l’Etat ne respecte pas ses propres lois : des bâtiments seront ouverts et le combat continuera”. Rappelons que le gouvernement peut activer la phase fédérale de la gestion de crise pour faire face à cette situation. Celle-ci permet de réquisitionner les bâtiments vacants et du personnel.

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#OccupFederale : LE JUGE EST DESCENDU SUR PLACE ET REND SON VERDICT JEUDI

Ce matin se tenait l’audience en Justice de Paix de Saint-Josse concernant l’action en justice de l’État fédéral pour demander l’expulsion de demandeurs d’asile qui occupent le futur centre de crise national. Le juge de paix a consenti à une conciliation des deux parties et a visité le bâtiment occupé avec toutes les parties concernées. Une décision sera rendue jeudi, lors d’une nouvelle audience. La Régie des bâtiments a fait valoir son droit de propriété en demandant la remise à la rue des occupants. Ceux-ci ont quant à eux invoqué leur droit à l’accueil, pour lequel l’État à été condamné plus de 7000 fois en justice. Les occupants demandent simplement le respect de la loi et qu’une place soit attribuée aux demandeurs d’asile au sein du réseau Fedasil. Par ailleurs, la campagne « Stop crise de l’accueil » reçoit des témoignages de travailleur.euses de Fedasil qui dénoncent la sous-utilisation de leur centre (voir la vidéo que nous avons publié ce lundi 21 après-midi). Ce centre n’est donc utilisé qu’à 50 % de ses capacités. D’autres témoignages similaires seront diffusés dans les prochains jours. Si ces centaines, voire plus, de places disponibles ne suffiront à résoudre la crise de l’accueil, leur existence dément cependant les affirmations du gouvernement selon lesquelles il n’y a aucune place de disponible. Par ailleurs, au-delà des places disponibles, si le manque de personnel est un problème, le gouvernement pourrait détacher ou réquisitionner du personnel très rapidement. En effet, la campagne « stop crise de l’accueil » demande le déclenchement de la phase fédérale de gestion de crise ou le déblocage de moyens équivalents (réquisition de bâtiments, réquisition de personnel fédéral...). Cela permettrait de s’attaquer concrètement au problème structurel du manque de places pour les 2400 demandeurs d’asile à la rue actuellement, en attendant d’en ouvrir plus dans le réseau Fedasil. #NiemandIsIllegaal #RefugeesWelcome

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Rassemblement : le procès de la crise de l’accueil

⚖️ Les occupant.e.s du bâtiment fédéral sont convoqués au tribunal ce mardi 22 mars, matin. Venez les soutenir à 8h30 devant la Justice de paix de Saint-Josse, 30 Av. de l’Astronomie, avant l’audience (à huis clos). 🏣 Depuis dimanche 13 mars, 70 demandeurs d’asile soutenu par des dizaines de citoyens solidaires occupent le futur Centre de crise National. L’Etat veut le faire expulser sans solution, pour eux comme pour le 2400 autres demandeurs d’asile à la rue. ✊ Plutôt que le procès des occupants, faisons le procès de la crise de l’accueil. L’Etat a été condamné plus de 7000 fois en justice pour le non-respect de ses devoirs envers les demandeurs d’asile. Face à cette situation, le gouvernement doit prendre des mesures d’urgence comme l’activation de la phase fédérale de crise. Rendez-vous pour un rassemblement avant l’audience, avec des prises de paroles des avocates, d’occupants, de la Ligue des droits humains qui va soutenir judiciairement et des portes-paroles d’associations et collectifs. La Régie des bâtiments (propriétaire publique du bâtiment) a entamé une procédure pour demander l’expulsion. Ce mardi à 9h, la cause sera entendue par la Justice de paix de Saint-Josse-ten-Noode, qui entendra les arguments des deux parties. La Régie des bâtiments fera valoir son droit de propriété en demandant la remise à la rue des occupants, tandis que les occupants invoqueront leur droit à l’accueil, bafoué des milliers de fois par l’État, qu’ils considèrent devoir primer sur le droit de propriété et demanderont qu’une place leur soit attribuée sein du réseau Fedasil.

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Bâtiment réquisitionné pour les expulsé-e-s du canal !

Fil info à partir de ce dimanche 12/03 concernant l’occupation en cours d’un bâtiment réquisitionné pour accueillir les expulsé-e-s du campement du canal et de l’Allée du Kaai. LUNDI 13 MARS [UPDATE 12h] Communiqué [BATIMENT FEDERAL EN REQUISION SOLIDAIRE : LA POLICE ASSIEGE TOUJOURS LE BATIMENT] Depuis dimanche 12 mars, le futur centre de crise fédéral est occupé par des demandeur.euse.s d’asile et des citoyen.ne.s solidaires pour permettre un hébergement d’urgence. La police entoure actuellement le bâtiment avec des canaux à eau, des chiens et un nombre important de combis. Le but est d’empêcher toute nouvelle entrée de couvertures, de nourriture et de soin. Le dispositif est aussi celui d’une expulsion éventuelle. Ceci a amené des situations violentes, hier soir, où la police a gazé et menacé au flashball, dans une grande confusion générale, des soutiens qui souhaitaient faire entrer des vivres. Les citoyen.ne.s trouvent une solution d’urgence dans un bâtiment fédéral. Et la réponse des autorités aux solutions que les citoyen.ne.s trouvent à leur place, c’est d’abord de couper toute possibilité à cette solution de perdurer. Rappelons que les demandeur.euse.s d’asile présent.e.s sont porteur.euse.s de l’Annexe 26, qui prouve leur demande de protection internationale auprès de l’Etat belge. La loi oblige notre pays à les accueillir dignement dans ce cadre. Sacha, porte parole, « Si l’État fédéral veut récupérer son bâtiment, il doit pouvoir user des procédures de justice prévues dans ce genre de cas. L’État fédéral, par l’intermédiaire de la Ministre de l’intérieur, Mme. Verlinden (CD&V), affame les gens à l’intérieur, les empêchant d’avoir accès à des besoins fondamentaux pour récupérer le bâtiment à l’usure. C’est un déni de démocratie. C’est la suite logique des 5000 condamnations de la Belgique depuis un an dont les autorités fédérales n’ont que faire ». Les occupant.e.s souhaitent occuper le bâtiment jusqu’à ce qu’une solution, via les réseaux Fedasil soit trouvée pour les demandeur.euse.s d’asile à l’intérieur du bâtiment. Et de manière générale, la campagne "stop crise de l’accueil" (soutenu par 80 associations) demande une solution perenne pour toustes les demandeur.euse.s d’asile. Les soutiens à l’extérieur aident beaucoup. Beaucoup de presse également : rdv, boulevard Albert II, 9, 1210, Saint Josse. DIMANCHE 12 MARS [UPDATE 23h30] Grâce aux soutiens venus en nombre, la police semble abandonner le projet d’expulsion, pour le moment. Ceci étant, la police assiege le bâtiment et empêche tout ravitaillement, soin ou matériels pour des personnes déjà en situation de fragilités. Les occupent.e.s veulent rester dans le bâtiment jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée pour les demandeurs d’asile présents ici. On craint une expulsion demain vers 5h. On vous donne rdv devant le bâtiment pour un petit déj collectif : 9, boulevard Albert II, 1210 Bruxelles. [UPDATE 22h00] Expulsion imminente,...

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Discours de la Coordination des sans-papiers

Discours lors de la manifestation du 5 Mars 2023. Voilà plus de 13 ans, comme sous les gouvernements précédents, que la politique d’asile et migration du gouvernement actuelle se caractérise par le renforcement du refus de l’accueil et de l’intégration des migrants. Il ne rassure plus en ce qui concerne le respect des droits des migrants et de leur dignité. La Coordination des sans-papiers demande à toutes celles et ceux qui ont encore un doute sur notre propos d’aller voir du côté du canal de Molenbeek la triste réalité de ce que nous disons ici. Cette situation comment désespérante et explosive est née de la faute expresse du gouvernement belge qui ne prend pas du temps pour entendre les souffrances des hommes et femmes qui ont fait le choix de venir demander la sécurité en Belgique. Par ailleurs, en ce moment aussi, il y’ a des milliers de femmes, hommes et enfants très désespérés qui sont en attente d’une intégration dans l’Etat de droit belge. Comble est de constater que les politiciens belges se refusent d’agir par des actes concrets pour trouver des solutions idoines et appropriées à ce drame humain se déroule sous nos yeux dans ce pays. Celles et ceux à qui vous avez donné la responsabilité de gérer la cité, n’ont pas la main au cœur pour se dire que la vie des personnes sans papiers compte aussi, et qu’il faut à un moment donné s’asseoir et chercher une solution. En ce jour, la honte est au gouvernement dans son ensemble qui est véritablement dans le déni de l’extrême vulnérabilité des personnes sans-papiers. Son attitude face à la situation des sans-papiers montre qu’il n’est pas encore à la hauteur des enjeux et de l’urgence pour garantir les droits humains dans ce pays. Les sans-papiers ne réclament rien d’autre que leur dignité. Cette dignité passe par une régularisation de leur séjour. Ces personnes sans-papiers n’aspirent qu’à travailler. Qu’y a-t-il de mal à cela ? Avec toutes les compétences et la volonté qui sommeillent auprès de ces personnes sans-papiers, la Belgique gagnerait mieux certains défis auxquels elle confrontée si elle régularise les sans-papiers. •Le gouvernement renonce à renflouer les caisses de l’Etat par les cotisations sociales, mais préfère installer les travailleurs sans-papiers dans une spirale d’exploitation sans fin. •Le gouvernement refuse de refinancer les soins de santé en préférant investir dans la construction de deux centres fermés. C’est comme si, l’ajout de deux centres fermés viendra améliorer les conditions de vie de belges. •Le gouvernement refuse la régularisation des sans-papiers par peur des partis nationalistes qui montent souvent dans les sondages en frappant sur les migrants. • L’expérience ukrainienne a confirmé en plein jour le caractère discriminant de la politique migratoire belge qui menotte depuis des années les droits des demandeurs d’asile afghans présents en Belgique. En tout cas, de notre avis, lutter contre la montée de l’extrême droite...

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