Pour Sabrina Et Ouassim

Cette page regroupe les articles à propos de Sabrina et Ouassim ; mais n’est pas la page officiel du collectif crée par les proches et les soutiens des familles.

Collectif officiel : Vérité Et Justice Pour Sabrina Et Ouassim (Fcb)

Extrême-droite / Antifascisme

1 500 personnes manifestent contre les violences policières

Ce samedi 15 mars – journée internationale de luttes contre les violences policières – 1 500 personnes se sont mobilisées à Bruxelles à l’appel de différents collectifs. La manifestation s’est élancée aux alentours de 15 heures à la place du Luxembourg et s’est clôturée vers 17 heures 30 sur la Place du Congrès. Le parcours de la manifestation est passé par une série de lieux qui symbolisent les violences policières et les violences institutionnelles. Tout le long de la manifestation, des graffitis ont été apposés sur les murs des rues que le cortège à traversé. Des manifestant·es s’en sont pris·es à plusieurs institutions et symboles des violences de l’Etat ; la statut du roi génocidaire Leopold II a été recouverte de peinture, l‘Office des Etrangers a été ciblée, une des revendications de la manifestation étant la fin de la pénalisation du séjour des personnes sans-papiers. Des bâtiments de l’Union Européenne ont également été tagués et une banque AXA a été prise pour cible. Trois camionnettes de police ont été endommagées et aspergées de peinture lorsque la manifestation est passée devant le commissariat de la place Poelaert. Par la suite, des images ont montré que ces fourgons ont été dépannés et emmenés à la réparation. Au moins 8 personnes auraient été arrêtées par les forces de l’ordre à la suite de la manifestation. Pour l’heure, nous n’avons aucune information précise concernant de potentielle arrestation judiciaire. Au moment de lire son discours, la sœur de Imad – tué le 23 mars 2023 à Seneffe – expliquait : « La justice nous considère et nous traite comme des criminels, et les policiers comme des victimes. » « Le policier qui a tué mon frère est encore en service dans la région, je me sens plus chez moi, je suis hantée par la peur de me faire contrôler par ce policier, un jour de le croiser. ». La sœur de Imad a aussi rappelé à quel point les familles des victimes de violences policières se retrouvent confronter à des machines judiciaires bien rodées, qui visent à les épuiser, économiquement, moralement et socialement. Alors qu’un non-lieu a été demandé en février dernier par le procureur pour les policiers inculpés dans le cadre du meurtre d’Imad, Ouafah sa sœur demande « A quand une justice ? Quand seront nous entendu par le système pénal ? ». Le 23 mars à 17 heures, un rassemblement aura lieu à Seneffe, au Clos des Lilas, en mémoire d’Imad ainsi que pour la lutte pour la justice. L’importante mobilisation et le degré d’opposition présent lors de cette manifestation mettent en évidence l’exaspération générale face à l’autorité policière, à ses violences et finalement son impunité. La manifestation portait plusieurs revendications telles que : l’automatisation des procédures disciplinaires en cas de décès ; la saisie automatique d’un juge d’instruction et d’une instruction publique ; l’interdiction du plaquage ventral et des fouilles à nu, en particulier pour les mineur·e·s ; la protection du (...)

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Contrôle social / Répression

Violences policières : Sabrina et Ouassim : des policiers acquittés et des peines allégées

En décembre 2023, les trois policiers impliqués dans la mort de Sabrina et Ouassim ont été reconnus coupables d’homicide involontaire, 6 ans après les faits. Ils ont été condamnés à des peines de 10 mois, 8 mois et 5 mois, toutes avec un sursis pour la moitié de la durée établie. Les policiers en question ont fait appel et ce jeudi 14/11 et un nouveau verdict a été rendu. Deux policiers sont finalement acquittés et le troisième bénéficie d’une réduction de peine de 10 à 6 mois de prison. Pour rappel, le 9 mai 2017, Ouassim (24 ans) et Sabrina (20 ans) ont été tué·es lors d’une course-poursuite avec la police à Bruxelles. Iels circulaient en moto lorsque une patrouille de police tenta de les interpeller en raison d’une « vitesse inadaptée et sans l’équipement adapté ». Sabrina ne portait pas les chaussures réglementaires pour rouler à moto. La moto ne s’arrête pas et alors qu’à l’aide du relevé de plaque, les policiers connaissaient l’identité du conducteur, la patrouille de police décide d’entamer une course-poursuite. Lors de celle-ci, la voiture de police sera flashée à 143 km/h sur l’avenue Louise, derrière la moto de Sabrina et Ouassim. L’accident a eu lieu lorsqu’une camionnette de police s’est placée en travers du chemin de la moto, causant une collision qui aura été mortelle pour Sabrina et Ouassim. Les policiers avaient été condamnés pour avoir fait barrage de manière dangereuse et inadaptée, en disproportion totale avec le prétendu délit de Sabrina et Ouassim. Les familles des victimes font face à un renouvellement de leur douleur. Au bout d’une longue quête de justice de près de 7 ans, elles estimaient déjà en 2023 que les condamnations étaient bien clémentes face à la mort de leurs proches et ne voient aujourd’hui pas le moindre soutien dans le nouveau verdict de la justice. Pour plus d’informations sur les circonstances de la mort de Sabrina et Ouassim nous vous renvoyons vers nos précédentes publications à ce sujet, notamment un compte-rendu du procès de décembre 2023. Nous renouvelons ici notre soutien aux proches de Sabrina et Ouassim, et plus largement aux proches et victimes de violences policières. Sources : https://www.lesoir.be/635909/article/2024-11-14/sabrina-et-ouassim-deux-policiers-acquittes-en-appel-un-troisieme-voit-sa-peine Violences policières : les 3 policiers responsables de la mort de Ouassim et Sabrina condamnés Compte rendu : Procès des policiers condamnés suite à la mort de Ouassim et Sabrina

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Santé / Soins

Violences policières : 2000 personnes dans la rue pour le 15 mars

Ce samedi 15 mars, 2000 personnes se sont rassemblées dans les rues de Bruxelles pour manifester contre les violences policières et les violences d’Etat. Le parcours de la manifestation a traversé le centre-ville en passant aux abords des commissariats où Sourour, Ilyes, Mohammed-Amine et Ibrahima, sont décédé•es. La famille de Sourour et la famille de Ouassim et Sabrina, ont pris la parole à la place du Congrès. En face du commissariat de la Gare du Nord, où Ibrahima a été tué, sa soeur Aïcha a prononcé un discours. 3 ans après sa mort, les premières audiences arrivent enfin le 10 mai prochain. La famille a appelé les manifestant•es à rejoindre cette date. La manifestation s’est également arrêtée en face de l’ancienne occupation fédérale, ouverte dans le cadre de la Saga de la Honte où des centaines de demandeur.ses d’asile avaient été mis illégalement à la rue par l’Etat belge. Lors de prises de paroles du Comité des Femmes Sans-Papiers et de Getting The Voice Out, ont été mises en lien les violences policières avec celles que subissent les personnes exilées et sans-papiers, notamment dans les centres fermés. Dans sa prise de parole, la représentante de l’organisation a expliqué qu’une membre du Comité, Aïcha Toure, a été emprisonnée il y a plus d’un mois et est à l’heure actuelle encore enfermée dans un centre fermé à Holsbeek (des informations sont disponibles dans la description pour la soutenir.) Le Comité des Femmes Sans-papiers a également rappelé en plus des violences de l’Etat, la déshumanisation quotidienne des personnes sans-papiers en Belgique. Le refus de l’Etat belge de leur donner l’accès à la citoyenneté et aux services sociaux essentiels, et a appelé à une régularisation totale des personnes sans-papiers en Belgique. Place De Brouckère, la famille d’Imad a également pris la parole. Elle a invité les manifestant•es à rejoindre le rassemblement Justice pour Imad le samedi 23 mars à Seneffe, date des un an de sa mort. La maman de Domenico a également pris la parole à la place De Brouckère. Les autorités de la commune de la ville de Bruxelles (PS – Philippe Close) ont refusé que la manifestation traverse le piétonnier et passe par la bourse pour rejoindre le terrain Mehdi Bouda, où la manifestation s’est terminée. Pour finir, la famille de Mehdi a pris la parole en fin de manifestation. Elle a appelé les manifestant•es à se montrer solidaires et à rejoindre les premières audiences de l’affaire le 26 mars au Palais de justice. Ayoub, le frère de Mehdi a conclu sur l’importance de la solidarité entre les différentes luttes en rappelant la situation en cours en Palestine occupée. Plusieurs tags appelant à la justice et à la vérité pour les personnes tuées par la police ont été aperçu le long du parcours. En 2023, au moins 9 personnes ont été tuées en Belgique après avoir croisé le chemin de la police. Comment soutenir ? ! Rejoignez les prochains rassemblements le 23 mars à Seneffe, pour soutenir la famille (...)

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Marche nationale contre les violences et répressions policières

Le 15 mars 2024, marquant la Journée Internationale contre les Violences et Répressions Policières, nous appelons à une grande marche. Rejoignez nous à 18h Place du Congrès à Bruxelles pour exiger un changement systémique et une justice réelle. Nos Revendications : • Automatisation des procédures disciplinaires en cas de décès impliquant des policier·ère·s, assurant une réponse immédiate et systématique. • Suppression des infractions d’outrage et de rébellion, pour protéger notre droit à la liberté d’expression. • Fin des courses-poursuites injustifiées, interdiction du plaquage ventral et des fouilles à nu, surtout pour les mineur·e·s. • Réduction de la présence policière armée dans nos rues, pour une communauté plus sûre et plus accueillante. • Facilitation des plaintes collectives pour soutenir les victimes et les sortir de l’isolement. • Obligation d’enregistrement et de justification pour chaque contrôle d’identité par la police. • Création d’un Mémorial en hommage aux victimes de violences policières, pour ne jamais oublier. Cette manifestation est un moment pour les familles des victimes, les mouvements sociaux, et tou·te·s les citoyen·ne·s concerné·e·s par la construction d’une société plus juste et plus sûre, de se rassembler et de faire entendre leur voix contre l’impunité et la brutalité. Nous marcherons ensemble contre le racisme, pour la dignité humaine des victimes, la justice, et le respect des droits de chacun·e. Ensemble, nous pouvons faire la différence. Ne restons pas silencieux·se·s. Agissons ensemble. #JusticePourTous·tes #NonAuxViolencesPolicieres #15Mars

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Racismes / Colonialismes

Adil : un non-lieu pour une poursuite mortelle.

L’impensé de la race comme parechocage (première analyse à chaud) Les moyens de contrainte, donc la proportionnalité et la subsidiarité sont dramatisés et légitimés dans le jugement rendu cet après-midi (20 février 2024) par la chambre du conseil en fonction du contexte Covid et du confinement, il s’agit d’un élément important. On est alors ici bien au-delà d’un simple contrôle d’identité, l’extension de la poursuite à tout prix étant permise et radicalisée par les règles de confinement elles-mêmes, qui permettent, dans ce contexte particulier, aux policiers, de pousser la poursuite dangereuse pour “connaître les motifs du déplacement”. La race ne joue dans cette affaire pas uniquement sous le seul vecteur de l’identification ethno-raciale mais plus fondamentalement à travers le type de poursuite lui-même : un scooter, une tenue, le quartier, le milieu, etc. La poursuite crée le profil (attitudes par rapport au scooter, comportements, etc.) car la race est toujours à faire, elle se prolonge dans l’instruction, dans les rapports toxicologiques, dans les expertises automobiles, dans les jugements, etc. Au moment d’entamer la poursuite place du Conseil, les policiers savent très bien qu’il s’agit d’un jeune du quartier de Cureghem, c’est donc la poursuite qui instaure la race en tant que danger imminent et sans mobile, sui generis : l’appel prioritaire, urgent, la conduite méchante, la mise en danger de l’intégrité des personnes, etc. La race se prolongera également dans les analyses toxicologiques (consommation de cannabis) sans que cela ne corrobore aucun élément précis. Il faut l’arrêter, il faut le faire cesser, un peu comme un virus. On n’a pas besoin de savoir comment ni de le localiser précisément, ce qui compte c’est de l’arrêter, c’est de le percuter, c’est de “choper un arabe”, d’ ”en sortir un de la rue”. Il ressort de ces possibilités de chasse à l’homme une diminution voire une annihilation de toute précaution, ainsi qu’une atrophie de l’attention. L’absence de visibilité de la cible au moment de l’impact ne constitue pas un élément d’innocentement des policiers qui conduit désormais au non lieu mais au contraire, comme dans l’affaire de Ouassim et Sabrina, un élément qui aurait dû obliger les policiers à davantage de vigilance et de prévisibilité. On peut difficilement imaginer, au vu de la topographie des lieux, qu’à aucun moment du trajet en sens inverse exécuté par les policiers de l’opel Corsa T. et son coéquipier n’aient vu la mobylette. Il aurait donc fallu que les policiers prennent l’initiative, avant d’engager la poursuite, via une coordination avec les équipes déjà présentes, de s’informer de la situation. En évitant, par exemple, de se trouver par cette initiative criminelle en position de barrage, volontaire ou involontaire. Ils auraient donc également dû se déporter le plus possible à droite pour prévenir tout risque de parechocage. Mais la race joue ici à nouveau comme dispositif d’inattention et de (...)

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Racismes / Colonialismes

Présentation du livre « Sale FLIC »

Jeudi 18 janvier la Librairie par chemins et le Front de Mères Belgique vous invitent à la présentation du livre « Sale flic. Enquête dans les coulisses de la police belge ». Le livre est le résultat d’une enquête qui a duré 5 ans, menée au sein de la police belge par les journalistes Philippe Engels et Thomas Haulotte. Il nous décrit la violence et le racisme ordinaires, les faux PV, les zones d’ombre autour des décès en cellule, le harcèlement et l’impunité, ou encore le sort de celles et ceux qui veulent briser le silence et se retrouvent dans un « couloir des déportés ». Ce travail documentaire accablant résonne avec les nombreuses affaires de violences ou de décès qui ont eu lieu ces dernières années dont certaines ont été médiatisées, à l’instar de la mort de Sourour à Bruxelles il y a tout juste un an, et d’autres sont restées dans l’ombre, comme le décès d’Imad en mars 2023 à Seneffe. Récemment, un épisode du magazine Investigation, intitulé « Racisme à la police, l’impunité en question », s’intéresse à la culture de l’impunité en questionnant la manière dont la hiérarchie de la police réagit face aux comportements et aux accusations de racisme envers des policiers. Pour lier la question du fonctionnement de la police et des violences policières à celle des violences judiciaires dans ce type de dossiers, nous accueillerons Joke Callewaert, avocate au cabinet Progress Lawyers Network, qui défend notamment la famille de Sabrina et Ouassim. Nous aurons également le plaisir d’accueillir Naïma du Front de Mères Belgique qui partagera son expérience et réflexions en tant que mère de jeunes racisés confrontés à la police.

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Extrême-droite / Antifascisme

Manifestation des policiers en soutien aux agents condamnés pour la mort de Ouassim et Sabrina

Le 9 mai 2017, Gaston Dale et Samba Kane, tous deux agents de police, décident d’entamer une course poursuite avec la moto de Ouassim et Sabrina, car Sabrina, passagère, ne porte pas les chaussures adaptées et que leur moto roule à « vive allure ». A la suite de cette course poursuite, Ouassim et Sabrina percutent la voiture de Johnny Dewael, inspecteur de la brigade canine, ce qui mènera à leur mort. Le 5 décembre 2023, le tribunal de police francophone de Bruxelles a prononcé les condamnations des 3 inspecteurs de police. Le 11 décembre, une manifestation de soutien aux policiers condamnés a été organisée. « Comment accepter de travailler avec une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes et de risquer de perdre notre travail à chacune de nos interventions alors que nous ne faisons qu’appliquer la loi ? Comment garantir la protection de la société si le moindre acte posé par la police est contesté ou jugé illégal ? », questionne un agent.[1] Ces phrases rappellent la mobilisation inquiétante des agents de police en France lorsqu’ils et elles s’étaient réuni·es sur le mot d’ordre « Le problème de la police, c’est la justice »[2] en 2021. Cette manifestation, en France, avait sonné l’alarme sur une police de plus en plus à même de mettre la pression sur les politiques, d’appliquer son agenda et de menacer la séparation des pouvoirs en soutenant que la justice devait absolument soutenir la police, justifier son activité et sévèrement réprimer celles et ceux qui touchent aux policier·ères. En Belgique, la condamnation des 3 policiers ayant entrainé la mort de Ouassim et Sabrina constitue un précédent. Un précédent, car il s’agit d’une des premières affaires où la responsabilité de policiers dans la mort de personnes après une course poursuite a été établie par un·e juge. Ce précédent est important dans un contexte où plusieurs autres familles de victime de violences policières attendent un procès. Disons que la chaine des non-lieux a été, une première fois, brisée. Des policiers présents expliquent leur ressenti : « C’est l’incompréhension la plus totale. Les collègues qui ont pris part à cette course poursuite n’ont certainement pas pensé à mal en faisant un barrage et, maintenant, au vu de leurs condamnations respectives, ils risquent de perdre leurs places, sans compter les éventuelles suites judiciaires au niveau civil en dommages et intérêts. On prend donc acte du fait que la Justice ne nous soutient plus du tout au jour d’aujourd’hui et on ne prendra par conséquent plus le risque de se retrouver en prison pour s’être lancé dans une course poursuite dont on ne peut par essence jamais prévoir l’issue. »3 Si les policier·ères expriment une incompréhension en disant que leurs collègues ont « appliqué la loi », le jugement indique précisément qu’ils n’ont pas appliqué la loi et les méthodes adéquates, d’où leur condamnation. La question peut-être posée : les policier·ères ont-ils lu le jugement avant de s’exprimer à son sujet ?...

Racismes / Colonialismes

Verdict du jugement pour Sabrina et Ouassim

Le Tribunal de police de Bruxelles a condamné aujourd’hui les trois policiers qui ont participé à la course poursuite qui a entrainé la mort de Sabrina et Ouassim. Ils sont reconnus coupables d’homicide involontaire. Pour rappel, le 9 mai 2017, Ouassim roulait à moto, Sabrina était passagère. La police les a poursuivi parce qu’ils n’auraient pas respecté la limite de vitesse et qu’ils n’auraient pas porté de chaussures adéquates. Dans le cadre de cette course poursuite, menée à très grande vitesse, une voiture s’est placée en travers de la route, juste à la sortie d’un tunnel. Ouassim n’a donc pas pu voir cette voiture en sortant de ce tunnel. La collision inévitable a entrainé sa mort, ainsi que celle de Sabrina. Le Tribunal a rappelé que les policiers ne peuvent pas tout faire et qu’ils doivent aussi respecter des règles. Le Tribunal a jugé que la course poursuite n’était pas nécessaire et qu’elle était trop dangereuse. Il a prononcé des peines de prison avec un sursis pour la moitié : 10 mois pour le conducteur de la voiture qui a bloqué la sortie du tunnel, 8 mois pour le conducteur de la voiture qui poursuivait directement la moto, 5 mois pour le passager de cette voiture. Cette décision est le résultat d’un long combat des familles pour lutter contre l’impunité des policiers. Le Procureur du Roi s’est en effet toujours opposé aux poursuites et avait demandé l’acquittement des policiers devant le Tribunal. Les familles sont soulagées que les policiers aient été reconnus coupables. Elles espèrent que les règles rappelées par la juge permettront que plus personne ne perde la vie dans de telles courses poursuites. Les familles espèrent aussi que les policiers vont accepter ce jugement et ne pas faire appel de la décision. Les familles vous remercient du fond du cœur pour tout le soutien apporté dans ce long combat. #JusticePourTous #LaJusticeTriompheToujours 🤞

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Racismes / Colonialismes

Dans l’affaire de Sabrina et Ouassim : Le jugement sera prononcé le 5 décembre 2023 à 9h.

Le 9 mai 2017, Sabrina et Ouasim ont été victimes d’une course-poursuite mortelle entamée par la police. Les policiers disent avoir commencé cette course poursuite en raison de la vitesse inadaptée et du fait que Sabrina, qui était à l’arrière de la moto, ne portait pas de chaussures adéquates. Deux autres voitures de police se sont jointes à la course poursuite sur l’avenue Louise et un autre inspecteur de police a décidé de placer son véhicule à l’arrêt à la sortie du tunnel Bailli. Cette voiture a été un obstacle que Ouasim n’a pas pu éviter et la collision a été mortelle pour Sabrina et Ouasim. Cette vidéo réalisée par un groupe d’experts explique le déroulement de la course-poursuite : https://www.youtube.com/watch?v=zMqpvJJvaes « Une course- poursuite doit être légitime, nécessaire et proportionnée. Celle-ci ne répondait pas à ces critères. Les vitesses élevées atteintes étaient le résultat direct de cette course- poursuite. Les infractions de roulage ne justifiaient pas cette course poursuite et la mise en danger de vies humaines. » a rappelé Joke Callewaert, l’une de nos avocates. Le procureur a demandé l’acquittement des policiers en soutenant qu’aucune faute n’a été commise par ceux-ci. Cette demande d’acquittement est contraire à la loi sur la fonction de police. Les policiers doivent respecter cette loi. La position du procureur confirme malheureusement la volonté de laisser des violences policières impunies. La famille garde malgré tout espoir que le Tribunal ne suivra pas la demande d’acquittement et condamnera les policiers. La famille remercie les nombreuses personnes présentes au procès pour leur soutien. C’est grâce à ce soutien que la famille a la force de mener ce combat long et difficile. Le jugement sera prononcé le 5 décembre 2023 à 9h.

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Classisme / Lutte des classes

Compte rendu du procès des assassins de Sabrina et Ouassim

Près de 6 années et demi après les décès et des batailles juridiques le procès des flics mis en cause dans la poursuite de Sabrina El Bakkali et Ouassim Toumi qui à mené à leur mort s’ouvre le 7 novembre 2023 au tribunal de police de Bruxelles au 63 rue de la régence. Pour mieux comprendre les faits, et le déroulé de la course poursuite, nous vous invitons à visionner la contre enquête réalisée par le collectif Retrace https://piped.kavin.rocks/watch?v=zMqpvJJvaes Ce texte a été rédigé par quelques personnes présentent au procès. Nous étions attentif.ve.s à différents moments, et nous n’avons individuellement pas pris note tout au long de la journée. C’est donc un compte rendu le plus complet possible que nous avons essayé de vous présenter, mais clairement pas exhaustif. Nous avons fait de notre mieux, et si vous avez des rectifications à nous faire, vous pouvez prendre contacte avec nous. Les personnes présentent au procès sont ; pour la défense ; les trois policiers accusés ; Gaston Dale, conducteur de la voiture poursuivante, patrouille 3346 Samba Kane, passager de la voiture poursuivante, patrouille 3346 …. Dewael, conducteur brigade canine 0369 Maître Delcoigne qui défend les inspecteurs Dale et Kane (remplaçant de M. Sven Mary) Maître Haulotte qui défend le premier inspecteur Dewael Maître ... avocat de Ethias assurance (l’assurance de la voiture percutée) (remplaçant de M. Lorent) pour la partie civile ; plusieurs membres de la famille des décédés Maître Callewaert, qui défend la famille de Sabrina Maître Lambert, qui défend la famille de Sabrina Maître Lohisse qui défend la famille de Ouassim Maître …, avocat de AG assurance (l’assurance de la moto de Ouassim) du côté des jugeant.e.s Madame la juge Lannoy Le procureur du Roi … En premier lieu, la juge a fait remarquer que maître Delcoigne n’a pas rendu ses conclusions par écrit, ce qui ne la rend pas obligée d’écouter sa plaidoirie, il a répondu par : « je ne doute pas que vous le ferez ». Le procès s’ouvre sur l’instruction de la juge sur les 3 policiers impliqués. Elle leur pose des questions sur leurs déroulé de l’histoire. • Est-ce que vous pouvez me raconter votre version des faits ? Dans les rue de Ixelles, la première patrouille constituée des inspecteur Dale et Kane ont repéré la moto de Ouassim Toubi, qui roulait vite, et ont remarqué que la passagère, Sabrina El Bakkali, ne portait pas de chaussures adéquates. Ils ont commencé à les suivre direction place Flagey, ont repéré un oubli de clignotant lors du tournant dans l’avenue Géo Bernier et ont voulu procéder à un contrôle. La moto ne s’est pas arrêtée, ils ont alors décidé d’entamer une course poursuite et en informent le dispatching. La plaque d’immatriculation est contrôlée et ils connaissent maintenant l’identité du propriétaire, et savent que la moto n’est pas signalée comme volée. C’est à ce moment là que le 3em policier, 1er inspecteur [1]. Dewael, décide de son propre chef...

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Racismes / Colonialismes

RADIO audioreportage manif vérité et justice pour Sabrina et Ouassim et manif pour la régularisation des personnes sans papiers

Ce mercredisoir 15 novembre 2023 à l’émission Tranche d’Anar nous avons diffuser deux reportages. Ceci sera rediffusé le vendredi 17 novembre à 11h sur Radio Air Libre. Le podcast est à écouter et télécharger ici. Le premier concerne le rassemblement et la manifestation du 5/11/2023 pour demander Vérité et Justice pour Sabrina et Ouassim. Le deuxième reportage a été réalisé lors du rassemblement qui a eu lieu cet après-midi au carrefour Arts-Loi organisé par plusieurs collectifs de sans-papiers pour exiger que la régularisation des personnes sans-papiers soit de manière impérative dans le débat politique. Rappel des faits : Le 9 mai 2017, Sabrina et Ouassim ont été victimes d’une course-poursuite mortelle entamée par la police. Les policiers disent avoir commencé cette course poursuite en raison de la vitesse inadaptée et du fait que Sabrina, qui était à l’arrière de la moto, ne portait pas de chaussures adéquates. Deux autres voitures de police se sont jointes à la course poursuite sur l’avenue Louise et un autre inspecteur de police a décidé de placer son véhicule à l’arrêt à la sortie du tunnel Bailli. Cette voiture a été un obstacle que Ouassim n’a pas pu éviter et la collision a été mortelle pour Sabrina et Ouassim. Ce 7 novembre 2023, après 6 longues années d’attente, le procès des policiers ayant causé la mort de Sabrina et Ouassim a finalement eu lieu. Les trois policiers sont poursuivis pour homicide involontaire. Le procureur a demandé l’acquittement des policiers en soutenant qu’aucune faute n’a été commise par ceux-ci. Le jugement sera prononcé le 5 décembre 2023 à 9h. Vous écouterez les prises de paroles lors du rassemblement avenue Louise, au dessus du tunnel Bailli, lieu où a eu lieu l’accident et où les familles de Sabrina et Ouassim ont pu se recueillir et déposer des fleurs, ainsi que les prises de paroles Place Poelaert après la manifestation qui s’en est suivi. Le deuxième reportage a été réalisé lors du rassemblement qui a eu lieu le mercredi 15 novembre au carrefour Arts-Loi organisé par plusieurs collectifs de sans-papiers pour exiger que la régularisation des personnes sans-papiers soit de manière impérative dans le débat politique. A l’aube des élections de 2024, les partis politiques de tout bord continuent à éviter le débat de fond sur la régularisation des sans papiers.

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Droits sociaux / Services publics

Rendu du jugement pour Sabrina et Ouasim le 5 décembre

Ce 7 novembre 2023, après 6 longues années d’attente, le procès des policiers ayant causé la mort de Sabrina et Ouasim a finalement eu lieu. Les trois policiers sont poursuivis pour homicide involontaire. Le 9 mai 2017, Sabrina et Ouasim ont été victimes d’une course-poursuite mortelle entamée par la police. Les policiers disent avoir commencé cette course poursuite en raison de la vitesse inadaptée et du fait que Sabrina, qui était à l’arrière de la moto, ne portait pas de chaussures adéquates. Deux autres voitures de police se sont jointes à la course poursuite sur l’avenue Louise et un autre inspecteur de police a décidé de placer son véhicule à l’arrêt à la sortie du tunnel Bailli. Cette voiture a été un obstacle que Ouasim n’a pas pu éviter et la collision a été mortelle pour Sabrina et Ouasim. Cette vidéo réalisée par un groupe d’experts explique le déroulement de la course-poursuite : https://www.youtube.com/watch?v=zMqpvJJvaes « Une course- poursuite doit être légitime, nécessaire et proportionnée. Celle-ci ne répondait pas à ces critères. Les vitesses élevées atteintes étaient le résultat direct de cette course- poursuite. Les infractions de roulage ne justifiaient pas cette course poursuite et la mise en danger de vies humaines. » a rappelé Joke Callewaert, l’une de nos avocates. Le procureur a demandé l’acquittement des policiers en soutenant qu’aucune faute n’a été commise par ceux-ci. Cette demande d’acquittement est contraire à la loi sur la fonction de police. Les policiers doivent respecter cette loi. La position du procureur confirme malheureusement la volonté de laisser des violences policières impunies. La famille garde malgré tout espoir que le Tribunal ne suivra pas la demande d’acquittement et condamnera les policiers. La famille remercie les nombreuses personnes présentes au procès pour leur soutien. C’est grâce à ce soutien que la famille a la force de mener ce combat long et difficile. Le jugement sera prononcé le 5 décembre 2023 à 9h. Cette vidéo illustre le déroulement de la course-poursuite https://www.youtube.com/watch?v=zMqpvJJvaes

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Racismes / Colonialismes

[Carte Blanche] L’assassinat de Nahel comme révélateur des violences policières en Belgique

En Belgique, depuis 2018, entre 65 et 94 personnes avec ou sans papiers sont mortes entre les mains de la police. La Belgique est le deuxième pays d’Europe, juste derrière la France, en termes de rapport entre le nombre de morts suite à l’action des forces de l’ordre. Il n’y a aucune « importation des événements » français parce que c’est bien en raison de la spécificité des violences policières racistes belges que les jeunes et moins jeunes tentent de réagir depuis plusieurs jours. Le jeune Nahel a été assassiné mardi 27 juin 2023 par un policier qui a tiré à bout portant, le touchant mortellement au bras puis au thorax. Les policiers qui poursuivaient la voiture auraient demandé à ce que le véhicule s’arrête, ce que les jeunes ont fait s’immobilisant sur le côté de la voie de bus sur l’avenue Joliot Curie à Nanterre. Après avoir reçu plusieurs coups de crosse et avoir été menacé de mort (“coupe le moteur ou je te shoote”, “tu vas prendre une balle dans la tête”, “bouge pas ou je te mets une balle dans la tête”, “shoote-le”), Nahel est sonné (“il avait la tête qui tournait, il ne pouvait plus rien faire”). En tentant de se protéger pour ne pas recevoir un nouveau coup de crosse, son pied se serait alors levé de la pédale de frein de la voiture à la boîte de vitesse automatique, ce qui l’aurait fait avancer. Le policier qui était au niveau du pare-brise a alors tiré, le pied de Nahel aurait enfoncé l’accélérateur : “Je l’ai vu agoniser, il tremblait. On a percuté une barrière”. (“Mort de Nahel : le troisième passager de la voiture donne sa version des faits…”. Témoignage corroboré par le second témoin présent dans la voiture). Les policiers ont immédiatement réalisé un faux p.v. et accusé Nahel de “délit de fuite”, de “conduite dangereuse” et de “tentative d’homicide” à l’encontre d’un des policiers de façon à mettre les policiers en situation de légitime défense et fabriquer les premiers éléments d’impunité. En prétendant que Nahel leur aurait foncé dessus, commettant ainsi une tentative imaginaire d’homicide contre les policiers, ce premier faux en écriture visait en réalité à transformer un homicide volontaire en une réaction de légitime défense tout en inversant l’ordre des responsabilités. Sur cette base, le procureur de la République de Nanterre a, dans un premier temps, ouvert une instruction pour tentative d’homicide de policiers contre Nahel. C’est alors qu’une première vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, une seconde vidéo puis le témoignage des deux amis de Nahel présents dans la voiture au moment des faits sont venus faire dérailler la machine à produire l’impunité. Des millions de personnes ont soudainement vu ce qui d’habitude est soustrait au regard. Dans la plupart des crimes policiers racistes, la mise à mort des principaux témoins est ce qui rend possible cette machine policière d’écriture mythomane qui se déploie sur l’absence des personnes assassinées. Depuis, les avocats de la famille de Nahel ont déposé plainte...

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Racismes / Colonialismes

Prises de paroles : En l’honneur de Sabrina et Ouassim

Prises de paroles lors de l’hommage à Sabrina et Ouassim. Compilé sur base de travail de Dali Live « Bonjour merci d’être là et de nous accompagner dans notre combat ! » -Jamal « C’est très dur pour nous, pour les 2 familles de tenir le cap. D’à chaque fois remuer les émotions, remuer ce qui c’est passé. C’est vraiment un combat. » -Amira « La famille va se recueillir. En fait, à la sortie du tunnel, y a un poteau à droite et c’est ce poteau que Sabrina et Ouassim ont heurté en premier. Donc Ouassim en premier puis il est tombé, il est mort sur le coup et Sabrina a heurté le poteau et est tombé sur les rails du tram et donc du coup depuis 6 ans on vient chaque année le 9 mai pour déposer des fleurs et se recueillir un petit peu. » -Samira "6 ans se sont écoulés depuis le décès de Sabrina et Ouassim et pourtant la justice n’a toujours pas été rendue 😢. Un réel sentiment d’impunité, surtout quand les protagonistes sont des policiers. Pourtant, nul n’est au-dessus des lois. Cette situation devrait permettre une réflexion sur nos institutions et leur fonctionnement. Il n’est pas normal que certains policiers soient ouvertement racistes et violents. On exige le respect du citoyen envers les policiers alors il en va de même des policiers envers les citoyens, TOUS les citoyens et ce, peu importe leur origine ethnique. Il n’y a pas de place pour le racisme et la violence au sein de nos polices !!!« -La tante de Sabrina »6 ans après l’accident mortel de Sabrina et Ouassim, la justice n’a toujours pas été rendu. Les policiers responsables du décès de Sabrina et Ouassim n’ont toujours pas été inquiétés et sanctionnés (nous sommes face à une impunité totale). Pour rappel, le 09/05/2017 Sabrina et Ouassim sont décédés suite à l’excès de zèle de 3 policiers qui avaient décidé d’une course poursuite uniquement parce que Sabrina n’avait pas les chaussures réglementaires pour être passagères sur une moto. Aujourd’hui, 6 ans plus tard on veut rendre hommage à ces deux jeunes gens qui étaient exceptionnelles et qui (je précise) n’avaient aucun antécédent judiciaire qui aurait justifié cette procédure disproportionnée par rapport à l’infraction au code de la route (n’ayant aucune répercussion sur les autres usagers de la route). Nous ne lâcherons rien tant que la Justice n’aura pas été rendue impartialement car nul n’est au-dessus des lois ! !" #VéritéEtJusticePourSabrinaEtOuassim Justice pour Imad Imad un homme de 42 ans, père de deux enfants (de 4 et 12 ans), a été tué à la suite d’une course-poursuite avec la police. Voici le texte du frère de Imad : "Mon frère s’appelait Imad, c’était quelqu’un de très gentil, il était connu pour son grand cœur et sa solidarité envers ses proches et sa communauté, Pour nous, il a toujours été d’une grande aide et c’est pour ça qu’on ne peut pas se taire aujourd’hui. Comme beaucoup, harcèlement et racisme, étaient le quotidien de ce que subissait mon frère et c’est sans...

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[Rassemblement] Hommage en l’honneur de Sabrina et Ouassim

6 ans après l’accident mortel de Sabrina et Ouassim, la justice n’a toujours pas été rendu. Les policiers responsables du décès de Sabrina et Ouassim n’ont toujours pas été inquiétés et sanctionnés (impunité totale). Pour rappel, le 09/05/2017 Sabrina et Ouassim sont décédés suite à l’excès de zèle de 3 policiers qui avaient décidé d’une course poursuite uniquement parce que Sabrina n’avait pas les chaussures réglementaires pour être passagères sur une moto. Cela lui a coûté la vie 😰😱. Aujourd’hui, 6 ans plus tard on veut rendre hommage à ces deux jeunes gens exceptionnelle qui n’avaient aucun antécédent judiciaire qui aurait justifié cette procédure disproportionnée à la situation. Rejoins-nous le mardi 09/05 à 18h sur le lieu de l’accident (à la sortie du tunnel Bailli) pour un hommage solennel et pacific, Nous ne lâcherons rien tant que la Justice n’aura pas été rendu impartialement car nul n’est au-dessus des lois !! La cour d’Appel de Bruxelles a estimé que les 3 policiers impliqués dans ce tragique accident ayant conduit à la mort de Sabrina et Ouassim devaient être jugés (rendre des comptes) puisque leur excès de zèle ne semblait pas indispensable. La cour d’Appel a Clairement évoqué le terme « une attitude disproportionnée » à la situation. Ce mardi 09/05/2017 cela fera 6 ans jour pour jour que ce drame s’est produit😢. Joignons-nous à la famille afin s’indigner face à cette justice trop lente laissant place à de l’impunité !!! Joignons-nous à la famille pour les soutenir dans ce combat de justice et vérité !!! Joignons-nous à la famille pour s’associer dans ce combat légitime et fondamentale dans un état de droit démocratique prônant la Justice pour tous !! Ne soyez pas indifférent à ce drame car cela aurait pu être vos enfants, votre frère, votre sœur, votre oncle, votre tante, … Disons haut et fort STOP A L’IMPUNITÉ POUR LES POLICIERS VIOLENTS ET RACISTES !!!!! Il s’agit d’un rassemblement pacifique, familial qui ne tolérera aucun acte de violence et/ou de vandalisme !!! Dress code : portez de blanc, ballons blancs, roses blanches,…

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Sabrina et Ouassim : Une première victoire contre l’impunité

La Chambre des mises en accusation de la Cour d’appel de Bruxelles a ordonné le renvoi devant le Tribunal de police des trois policiers responsables de la course poursuite qui a causé la mort de Sabrina et Ouassim. Pour rappel, le 9 mai 2017, Ouassim roulait à moto, Sabrina était passagère. La police les a poursuivi parce qu’ils n’auraient pas respecté la limite de vitesse et qu’ils n’auraient pas porté de chaussures adéquates. Dans le cadre de cette course poursuite, menée à très grande vitesse, une voiture s’est placée en travers de la route, juste à la sortie d’un tunnel. Ouassim n’a donc pas pu voir cette voiture en sortant de ce tunnel. La collision inévitable a entrainé sa mort, ainsi que celle de Sabrina. Les occupants de la voiture qui poursuivait directement la moto et le conducteur de la voiture qui a bloqué la sortie du tunnel doivent être jugés devant le Tribunal de police de Bruxelles. La Chambre des mises en accusation a considéré qu’il y avait des charges suffisantes de culpabilité pour renvoyer les policiers devant le Tribunal, du chef d’homicide involontaire. Le Tribunal décidera si ceux-ci sont responsables de la mort de Sabrina et Ouassim, et le cas échéant, quelle peine il convient de leur donner. Rendue plus de 5 ans après les faits, cette décision est l’issue d’un long combat des familles pour lutter contre l’impunité des policiers. Elles sont soulagées que les policiers dont les comportements ont causé la mort de leurs enfants doivent enfin s’expliquer lors d’un procès public.

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Rassemblement de soutien « Justice pour Sabrina et Ouassim »

👉 Soutenons les familles et demandons justice pour Sabrina et Ouassim En février dernier, la Chambre des mises en accusation de la cour d’appel de Bruxelles a pris la décision d’inculper trois des policiers responsables de la course poursuite qui a causé la mort de Sabrina et Ouassim. Elle a rappelé que les policiers n’ont pas le droit d’entamer des poursuites dangereuses, mettant la vie de plusieurs personnes en danger, pour des infractions au code de la route qui peuvent être sanctionnées par des amendes. Pour rappel, le 9 mai 2017, Ouassim roulait à moto. Sabrina était passagère. La police les ont poursuivis parce qu’ils n’auraient pas respecté la limite de vitesse et qu’ils n’auraient pas porté de chaussures adéquates. Une voiture s’est placée en travers de la route juste à la sortie d’un tunnel. Ouassim n’a donc pas pu voir cette voiture en sortant de ce tunnel. La collision inévitable a entrainé la mort de Sabrina et Ouassim. Les conducteurs de la voiture qui poursuivaient directement la moto et le conducteur de la voiture qui a bloqué la sortie du tunnel vont enfin devoir expliquer leur point de vue devant la Chambre des mises en accusation. La Chambre décidera ensuite s’il y a suffisamment d’éléments dans le dossier pour renvoyer les trois policiers devant un Tribunal qui décidera si les policiers [sont responsables] de la mort de Ouassim et Sabrina et quelle peine il convient de leur donner. Chaque étape a été un combat pour la famille des victimes et la procédure est épuisante. La mobilisation est toujours aussi nécessaire. L’audience aura lieu le 21 septembre 2022 à 14h au palais de Justice. Rassemblement à 13h30 place Poelaert.

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3e marche Blanche en Hommage à Sabrina et Ouassim

Pour rappel, c’était aux alentours de 21h le 9 mai 2017. Sabrina et Ouassim roulaient à moto lorsqu’une voiture de police tente de les arrêter pour non-respect du code de la route. Après une course-poursuite impliquant trois voitures de police, une quatrième voiture fait barrage en coupant brutalement la route à la sortie du tunnel Bailli sur l’avenue Louise. C’est ainsi que Ouassim, 24 ans, décèdera sur le coup, alors que Sabrina, 20 ans, succombera à ses blessures, dans l’ambulance. Une course poursuite disproportionnée La chambre du conseil de Bruxelles a estimé que la course-poursuite était dangereuse et disproportionnée au regard des faits qui étaient reprochés à Sabrina et Ouassim - à savoir le non-respect du code de la route. Malheureusement, les policiers responsables de cette tragédie n’ont jamais été inquiétés/suspendus par leur hiérarchie. Sabrina et Ouassim sont morts à cause d’eux (que ce soit un homicide volontaire ou involontaire, les faits sont là). Deux jeunes ont été tués et les responsables n’ont même pas été suspendus le temps de l’enquête ! Malheureusement, nous avons dû attendre 5 ans afin de faire inculper les policiers impliqués dans la course-poursuite ayant entraîné le décès de Sabrina et Ouassim. Mais malgré les 5 ans écoulés, les émotions restent toujours aussi intenses et la douleur reste présente dans nos cœurs. Nous ne les oublierons JAMAIS ! Nous gardons espoir en la justice de notre pays, la JUSTICE triomphera ! La marche se veut pacifique en hommage à deux jeunes gens partis trop tôt ! Il est demandé aux manifestants de porter du blanc (t-shirt blanc, rose blanche, ballon blanc,...). Aucun slogan de haine ne sera toléré !! Seuls les slogans et revendications préparés par les organisateurs seront permis. La marche renvoie à la non violence (à l’image de Sabrina et Ouassim). Venez nous rejoindre en famille, avec vos voisin(e)s, avec vos ami(e)s,... Tout le monde y est convié. Quand : Dimanche 8 mai à 14h Lieu : Au-dessus du tunnel Bailli, au croisement entre l’avenue Louise et la rue du Chatelain à Bruxelles. Page facebook Vérité Et Justice Pour Sabrina Et Wassim

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Retour sur la manifestation contre les violences policières à Bruxelles

Hier, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences policières, une manifestation a été organisé à Bruxelles. article paru sur Bruxelles Dévie Un cortège de plusieurs centaines de personnes s’est élancé depuis la futur place Lumumba, aux alentours de 18h30. Les manifestant.e.s sont descendu.e.s déterminé.e.s jusqu’à la place de l’Albertine où des prises de parole de famille endeuillées ont eu lieu. Quelques tags dénonçant les violences policières et réclamant justice ont fleuri sur le parcours. En Belgique en 2021, ce sont 5 personnes qui ont été connu la mort dans des circonstances troubles entre les mains de la police belge. C’est également l’année où un non-lieu a été requis pour les policiers qui ont tué Lamine Bangoura, après des années de lutte judiciaire épuisantes et extrêmement couteuses. On a aussi appris que le policier qui a tué Mawda, 2 ans écoperait de seulement 10 mois de sursis. Durant les prises de parole sur la place Albertine, là où Mehdi a été tué par une voiture de police en 2019 alors qu’il rentrait chez lui, les familles endeuillées dans des prises paroles fortes, ont rappelé l’importance du soutien qu’il fallait porter aux familles. Une personne du comité justice pour Lamine Bangoura, rappelait que la lutte contre les violences policières est quotidienne et qu’elle ne se passe pas que dans la rue, lors de manifestation. Les familles sont impliquées seules, dans les luttes judiciaires, de contre enquête journalistique, ces procédures sont évidemment lourdes tant physiquement et moralement qu’économiquement. Elle a par la suite, donc rappelé l’importance pour les soutiens de soutenir économiquement les familles endeuillées, qui finissent par crouler sous les dettes. Une autre prise de parole, a rappelé l’harcèlement policier que subissent les familles endeuillées qui tentent de découvrir la vérité sur le décès de leur fils, leur soeur, leur frère : entre violences policières, pressions, détention du corps du défunt, et menaces : c’est une réelle guerre que déclare l’institution, donc l’Etat, aux familles. Il a également été dénoncé la criminalisation systématique dans les médias et les communiqués de police des victimes, en les faisant passer pour des criminels, en relayant leurs noms dans la presse, mais jamais ceux des policiers impliqués dans les meurtres. Pas de justice, pas de paix. Nous mettons ici, les pages des familles endeuillées pour vous tenir au courant des échéances ainsi que les iban disponibles pour les soutenir financièrement. Justice pour Mehdi Comité justice pour Lamine Bangoura, paypal.me/justiceforlaminebangoura BE76 004 6033 2795 Vérité Et Justice Pour Sabrina Et Wassim Justice pour Adil Justice pour Ibrahima Photos : mate_oz

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