Féminismes / Antipatriarcat

19 septembre - 13h30 - Le Steki

Atelier « Qui prend soin ? »

Atelier participatif gratuit sur les métiers du care. Comment la dette fragilise ces métiers et invisibilise le travail du soin, essentiel à la reproduction de nos sociétés. 🎤 ATELIER - QUI PREND SOIN ? 📆 Vendredi 19 septembre 2025 🕐 13h30 – 17h30 📍 Steki, 6, rue Gustave Defnet, Saint-Gilles 🎟️ Gratuit Inscription (souhaitée mais pas obligatoire) via ce lien : https://forms.gle/nxVqJea1KjaGyh1J9 ✨ Co-organisé par le CADTM et Soralia Bruxelles ✨ Comment comprendre les liens entre la dette et le soin ? Pourquoi les métiers du care - majoritairement occupés par des femmes - sont-ils si peu reconnus et rémunérés ? Et comment les coupes dans le budget viennent aggraver cette invisibilisation ? 📚Nous vous proposons un moment collectif pour comprendre ce qu’est le care - comment est-il primordial pour nos sociétés et comment mettre le soin au centre 💬 Au programme : 🧠 Apports théoriques sur le care et la dette 📝 Jeux participatifs, échanges et création collective 🌱 Discussions sur la revalorisation du care 🔎 Objectif : faire émerger une compréhension politique de la dette et du care comme outils de domination - mais aussi comme leviers de transformation sociale. 🧩 Un atelier participatif animé par l’équipe du CADTM, Soralia Bruxelles et Laudine Lahaye, chargée d’études féministe pour Soralia.

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9 octobre - 10h00 - Présence et Action Culturelles

Matin de PAC – « Tradwives » : quand capitalisme et patriarcat font bon ménage !

Le mouvement Présence et Action Culturelles vous propose un espace anti-patriarcal de construction et d’échanges pour appréhender le phénomène « tradwives » En présence de : July Robert, chargée d’études et d’analyses chez PAC ; Elise Voillot, chargée de communication chez Soralia ; Marie Charue, animatrice à la régionale PAC de Namur ; Anne-Lise Cydzik, coordinatrice à la régionale PAC de Namur. « Tradwives » ou « épouses traditionnelles », mot désignant un mode de vie incitant les femmes à revenir à une vie plus traditionnelle, de la femme au foyer, toute dévouée à son mari, à ses enfants et excellant (odieusement) dans l’entretien de sa maison. Derrière des filtres pastel et une esthétique léchée inspirée de la bourgeoise des années 1950 se cache un projet de société bien plus sombre, à rebours des droits conquis par les femmes. Un projet au service d’une démarche patriarcale, conservatrice et capitaliste qui vise à confiner les femmes à la sphère domestique et à nier leur émancipation. Au travers d’une rencontre participative, nous vous proposons de nous rassembler pour mieux en saisir les mécanismes. Rejoignez-nous pour déjouer les pièges de cette nouvelle forme de propagande domestique ! Infos pratiques : Activité gratuite Inscription recommandée via formulaire Si vous souhaitez participer à l’Aprem de PAC (13h30-16h), un sandwich vous sera proposé l’équipe de PAC. En 2024, PAC a publié une analyse sur le sujet « Tradwives »

Extrême-droite / Antifascisme

La police juge les keffiehs malvenus au 21 Juillet

Fatou (nom d’emprunt), une Bruxelloise présente en marge du défilé de la Fête nationale, s’est vue sommée de retirer son foulard palestinien. Après qu’elle ait refusé, son identité a été contrôlée durant près de dix minutes. Les faits se sont déroulés alors que démarrait le défilé et que diverses activités se tenaient dans le parc Royal. Fatou tente de s’éloigner de la foule, c’est à ce moment-là qu’elle est interpellée par une policière en civil qui lui demande de retirer son keffieh et sans qu’une justification valable lui soit donnée. Pour toute réponse à sa question « Pourquoi ? », il lui sera répondu : « Parce que c’est comme ça ». Fatou se met alors à filmer la policière de la zone de police Polbru qui l’interpelle, un échange commence. Fatou cède sa carte d’identité, elle a été photographiée sans son consentement, en cachette, touchée sans avertissement, sa carte d’identité concernée durant 10 minutes. Elle a ensuite interpellée les personnes aux alentours pour leur demander de bien vouloir filmer si les choses devaient dégénérer. Elle finit par récupérer son document, après l’avoir demandé à plusieurs reprises. Deux jours plus tard, la Bruxelloise se dit encore effarée par les événements. « Je semblais gérer sur place mais je suis très choquée et ne peux m’empêcher de penser que c’est peut être cela qui attend toutes les femmes courageuses qui osent marcher dans l’espace publique, en foulard ou en solidarité avec les plus opprimés. Je suis femme, je suis noire, j’avais un foulard et je soutiens la Palestine », La vidéo ici

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Santé / Soins

[Brochure] Testo iencli : un guide pour choper de la T sur internet à moindre risque

Avertissement Cette brochure s’adresse à toutes les personnes qui voudraient faire leur tambouille dans leurs hormones sexuelles en s’administrant de la testostérone mais ATTENTION : ici, on parle seulement de tout ce qui touche au fait de s’en procurer hors du circuit légal. Ce n’est PAS un manuel de substitution hormonale do-it-yourself ! Il existe des tas de ressources mieux foutues que celle-ci sur les dosages à adopter, la réalisation des injections, l’auto-surveillance de ses taux hormonaux... etc. (On en a listé quelques-unes, allez voir l’annexe 3 si c’est ça que vous cherchez) On sait qu’il n’y a pas besoin d’être trans pour souhaiter prendre de la testostérone, et qu’il s’agit peut-être d’une des raisons pour lesquelles vous consultez cette brochure. Toutefois, le DIY hormonal étant à notre connaissance peu documenté hors des milieux trans et culturistes, on vous invite malgré tout à consulter les ressources communautaires qui existent à ce sujet. Si elles ne vous conviennent pas, élaborez vos propres ressources et faites-nous en part ! On serait sincèrement très heureuxe de voir l’émergence d’un front trans/ genderfuck/ bodybuildereuses/ personnes avec endométriose/ #GrowYourClit/ autres pour la libre utilisation des hormones par toustes. Mais en attendant, on ne peut que vous conseiller de vous renseigner au maximum sur ce qui existe déjà car le DIY hormonal est une pratique à risques. On part du principe que si vous vous dirigez vers ce type de circuit, c’est que vous avez déjà creusé la question et que vous avez vos raisons de ne pas pouvoir ou vouloir passer par la voie de la médecine autorisée. Si ça n’est pas le cas et que vous avez atterri sur cette brochure par hasard (ptdr), renseignez-vous sur ce qu’implique l’option légale afin de déterminer au mieux quelle voie est la plus susceptible de vous convenir. Enfin, on ne prétend ici à aucune expertise scientifique. On n’est ni médecinx, ni bodybuildeureuses, ni juristes, ni chimistes ni rien, juste deux guignolxs qui ont passé beaucoup de temps à traîner dans des espaces de discussion autour des hormones. Autant dire que tout ce qu’on raconte ici a la valeur informative qu’on voudra bien lui donner. Par ailleurs, certaines infos sont susceptibles de périmer assez vite. Faites vos propres recherches (et faites croquer) ! Sommaire 1. le marché noir des stéroïdes : enjeux et risques 1.1 dis-moi Jamy, c’est quoi un stéroïde ? 1.2 présentation rapide des chaînes de production et de distribution 1.3 face aux fournisseureuses : arnaques et risques sanitaires 1.4 face à la justice : que dit la loi sur la testostérone ? 1.5 face à la douane : qu’est-ce qu’on risque en pratique ? 2. où se renseigner ? naviguer dans les espaces culturistes en ligne 2.1 la jungle des e-shops 2.2 les forums d’usagers d’AAS : un peu d’histoire internet 2.3 fonctionnement actuel des forums 2.4 l’usage des AAS dans le contexte du bodybuilding 2.5 note sur les esters : de quelle (...)

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Féminismes / Antipatriarcat

[Brochure] Un gigantesque red flag, en forme de livre

Ce texte est une invitation à lire la traduction française de One giant red flag folded into a book, une critique du livre Le conflit n’est pas une agression de Sarah Schulman édité en france par b42. Cette critique est disponible sur luckyleuk.noblogs.org. Une invitation assez pressante au vu du succès du livre de Sarah Schulman dans des milieux allant des anarchistes aux sociaux-démocrates. L’ouvrage est ainsi cité en référence dans le podcast Les couilles sur la table, par le collectif Fracas dont une des fondatrices, Elsa Deck Marsault, à écrit le livre Faire Justice et où bien évidemment elle cite l’ouvrage en référence dans les notes de bas de page (pages 87, 98, 114). On retrouve aussi l’ouvrage en référence dans le zine Le Village que l’on peut aussi bien trouver dans des infokiosques anarchistes, sur les sites du réseau mutu qu’à la Bibliothèque Anarca-féministe de Toulouse. Or nous pensons que ce livre est dangereux. Les thèses que l’autrice y défend sont autant d’arguments servant à maintenir pour l’abuseur son emprise sur sa victime. Plutôt que de donner des outils pour différencier les conflits et les agressions, le propos amène à utiliser des outils de gestion de conflits pour traiter des agressions. De plus, l’ouvrage est construit de manière à faire ressentir de l’empathie pour l’agresseur, le harceleur mais ne fait jamais la même chose pour ses victimes. Ce n’est donc pas un hasard si on retrouve ces problèmes dans l’ensemble des productions qui s’en réclament. Ainsi on trouvera dans le premier numéro du zine Le Village, le texte Pour Alec inséré sans aucune contextualisation. Dans ce texte, la sœur d’un agresseur prend sa défense, accuse ses victimes de mentir, euphémise très fortement les faits qui lui sont reprochés et rend responsable la prise de parole des victimes comme cause du suicide de leur agresseur. Les mêmes problèmes sont présent dans Faire Justice où l’immense majorité des situations ne concernent pas du tout des affaires de violences sexuelles. Et si l’autrice y évoque les conséquences du "call out", elle n’évoque jamais les conquénces des violences subies qui conduisent au "call out". L’angle très pro-technologie de William Gillis et certaines références très états-uniennes peuvent poser questions. Néamoins, on trouve que ces points ne nuisent pas réellement à la compréhension ou à la qualité du coeur du propos. Dont nous vous proposons quelques extraits. « [...], Schulman a, [...], été dégagé de Toronto pour avoir abusé et stalké son ex, avoir enfreint ses limites personnelles de manière répétée et s’être même présentée à son domicile. Quand elle écrit des trucs comme "la résistance à la marginalisation, à l’exclusion et à la domination, bien que nécessaire, est interprétée comme une attaque", elle est ouvertement en train d’essayer de présenter sa propre histoire personnelle de violation des limites personnelles de quelqu’un comme une résistance moralement nécessaire plutôt que comme de l’abus. » (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

« Femmes, Vie, Liberté » contre la guerre : Ni l’État génocidaire d’Israël, ni la dictature de la République islamique, vive les luttes populaires

Roja est un collectif féministe et internationaliste basé à Paris, composé de membres issu·es des géographies d’Iran, d’Afghanistan (communauté hazara) et du Kurdistan. Fondé en septembre 2022, suite au féminicide d’État de Jina (Mahsa) Amini par la République islamique, et au cœur du soulèvement national « Jin, Jiyan, Azadî / Femme, Vie, Liberté », il nous a transmis cette prise de parole et de position à la suite de la “guerre de 12 jours” opposant le régime israélien au régime iranien. Roja Roja est un collectif féministe et internationaliste indépendant basé à Paris, composé de membres issu·es des géographies d’Iran, d’Afghanistan (communauté hazara) et du Kurdistan. Le collectif Roja a été fondé en septembre 2022, suite au féminicide d’État de Jina (Mahsa) Amini par la République islamique, et au cœur du soulèvement national « Jin, Jiyan, Azadî / Femme, Vie, Liberté ». Tout en centrant son action sur les luttes politiques et sociales en Iran et au Moyen-Orient, Roja est également engagé dans les combats locaux et internationalistes en France, notamment dans les actions de solidarité avec la Palestine. (Le mot « Roja » signifie « rouge » en espagnol ; en kurde, « roj » signifie « lumière » ou « jour » ; et en mazandarani, « roja » désigne « l’étoile du matin ».) « Femmes, Vie, Liberté » contre la guerre Au lendemain de l’agression militaire israélienne de 12 jours contre l’Iran, menée avec le soutien armé des États-Unis, dont les principales victimes furent des civils – qu’ils soient iranien·ne·s ou israélien·ne·s – n’ayant pas choisi cette guerre, nous continuons à croire que la seule issue pour déjouer la logique meurtrière d’États dont la survie repose sur le maintien du spectre de la guerre, est de faire entendre, haut et fort, notre cri : entre deux régimes guerriers, patriarcaux et coloniaux, nous ne prenons pas partie. Ce refus n’est pas un repli ou une neutralité. Il constitue, au contraire, le point de départ de notre lutte. Une lutte qui chérit la vie et qui rejette la logique meurtrière des guerres. La guerre asymétrique entre Israël et la République islamique – qui, rappelons-le, n’a ni commencé le 13 juin ni prend fin avec un message de Trump sur son réseau social – est avant tout une guerre contre les populations. C’est une attaque contre tout ce qui garantit la survie et la reproduction de la vie quotidienne sur ce territoire : infrastructures, réseaux et systèmes sur lesquels repose la vie des habitants. Elle vise directement ce que nous avons construit à travers le mouvement « Zan, Zendegi, Azadi » (« Femme, Vie, Liberté ») et tout ce que ce slogan, incarne : un combat féministe, anti-impérialiste et égalitaire, né de la résistance populaire kurde qui a résonné à travers tout l’Iran. « Femme, vie, liberté contre la guerre » n’est pas qu’un slogan, mais une ligne de démarcation claire avec des tendances dont les contradictions apparaissent aujourd’hui plus crûment que jamais : d’un côté, les opportunistes qui...

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11 septembre - journée - Bale, Suisse

Together We Resist - Invitation au Congrès féministe 2025

On vous invite avec impatience du 11 au 14 septembre 2025 au congrès together-we-resist à Bâle qui fait suite aux congrès Together in Love and Rage (Berlin 2022) et Strenger together (Leipzig 2023) ! Quand : 11.9.-14.9.25 Où : Bâle (Suisse) Pour plus d’infos : femkongressbs25.noblogs.org/fr/ Partout dans le monde, la répression augmente contre les personnes qui luttent. Surtout si la lutte se fait contre le capitalisme, le colonialisme et le patriarcat. Les mouvements queer-/fém sont particulièrement touchés, car ils remettent constamment en question les normes et les lois qui nous tiennent tout.e.s prisonnier.e.s. Lutter de manière queer-/fém, c’est aussi lutter contre les frontières et le nationalisme On ressent de plus en plus le durcissement des frontières. Les politiques publiques mettent le focus sur des identités nationales qui s’opposent à quelque chose d’étranger, à l’Autre. Pour maintenir cette identité, l’État protège et défend le territoire auquel elle est liée. Cela conduit à des contrôles aux frontières de plus en plus stricts, à des pratiques quotidiennes de profilage racial et à une attaque claire contre tout ce qui remet en cause la tradition nationale, coloniale et patriarcale. C’est pour ça qu’il est nécessaire de tisser des liens au-delà des frontières. Quand le régime frontalier se renforce, nous on défonce les murs ! Le capitalisme nous isole Il nous pousse vers la solitude, la compétition et le surmenage. Car solo, nous sommes bien plus exploitables. Notre force de travail et de réflexion devient une marchandise que les entreprises et les États peuvent exploiter le plus efficacement possible. Et pour ne pas sombrer, on nous incite à consommer toujours plus. Pour chaque besoin, il faut dépenser de l’argent, afin que quelqu’un.e d’autre puisse en tirer profit. Mais seul.e.s, et dans uniquement notre intérêt. On va jusqu’à nous faire croire que nous sommes responsables de notre bonheur ou de notre malheur. Non ! C’est un mensonge. On s’oppose aux solutions simplistes que le capitalisme nous propose et on veut clairement abolir ce système. La répression est partout Il y a évidemment différentes formes de répression. Les lois, par exemple. Les États les instaurent pour restreindre notre liberté et contrôler nos vies. Ils définissent ce qui est autorisé et ce qui est interdit, et nous punissent lorsqu’on n’est pas d’accord. Ces lois incarnent cet aspect : ce qui est interdit, c’est ce que les dominants considèrent comme mauvais, peu importe ce que d’autres en pensent. On n’a pas le droit de décider librement de ce qui concerne notre propre corps, celleux qui ne peuvent ou ne veulent pas vendre leur force de travail sont exclu.e.s, et notre carte d’identité détermine qui on doit être et comment peut et ne peut pas se déplacer. Une autre forme significative de répression, c’est l’appareil punitif que les États utilisent pour nous intimider. La police peut fouiller nos chambres et nous...

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LA DROGUE COMME ARME DE VIOL : DES CAS À COURTRAI, INCOURT, LIMBOURG

Pendant dix ans, dans le Limbourg, une femme a été droguée à son insu par son propre mari. Aujourd’hui placé en détention préventive depuis janvier 2025, il aurait utilisé des somnifères et sédatifs pour la plonger dans un état d’inconscience et la violer à répétition. L’enquête a révélé qu’il se procurait ces substances via des ordonnances, parfois avec l’aide de complices. Des images des agressions ont été retrouvées sur un support informatique. Ce cas de viol sous soumission chimique vient s’ajouter à une liste tristement longue, révélant un système patriarcal, où des hommes s’approprient et violentent le corps des femmes, où d’autres les protègent par leur silence et leur inaction. La victime, qui se réveillait régulièrement avec des troubles de mémoire, des sensations de malaise et des douleurs, a commencé à soupçonner que quelque chose n’allait pas. Un examen toxicologique a mis en évidence des concentrations anormalement élevées de sédatifs dans son sang. Elle a alors découvert chez elle des objets sexuels qu’elle n’avait jamais vus. En février 2025, une autre affaire était médiatisée à Courtrai, en Flandre occidentale. Trois patrons de cafés sont soupçonnés de viol, d’atteinte à l’intégrité sexuelle et d’administration intentionnelle de substances nocives ayant entraîné une incapacité, sur des dizaines de femmes entre 2021 et 2024. Derrière leur comptoir, des “bouteilles spéciales” auraient contenu de la kétamine. Selon le parquet, au moins 41 femmes ont été identifiées comme victimes après avoir été droguées à leur insu, vraisemblablement à la kétamine, mélangée à leur boisson dans les établissements concernés. L’enquête est toujours en cours et pourrait révéler d’autres victimes. En mai 2025, le tribunal correctionnel de Nivelles a condamné un homme d’Incourt pour avoir, pendant plus de dix ans, placé des médicaments dans la nourriture de son épouse dans le but de l’agresser sexuellement sans qu’elle ne s’en souvienne. Dès 2011, la victime se plaignait d’épisodes de grande fatigue et d’amnésie. Malgré de nombreux examens médicaux, aucune cause n’avait été identifiée. Leurs enfants évoquaient des « épisodes zombies », décrivant leur mère comme absente, comme si elle était ailleurs certains soirs. Ces affaires mettent en lumière une forme de violence sexuelle, souvent invisible et méconnue : la soumission chimique. La soumission chimique désigne l’administration, à l’insu ou sous la contrainte d’une personne, de substances psychoactives, somnifères, anxiolytiques, sédatifs, ou autres, dans un but criminel, le plus souvent pour commettre un viol ou une agression sexuelle. Ce procédé ne laisse souvent que très peu de traces et rend les victimes confuses, parfois incapables de se souvenir de ce qu’elles ont subi. Contrairement aux idées reçues, la soumission chimique ne se limite pas à l’usage du GHB, souvent surnommé à tort « drogue du violeur ». En réalité, ce sont majoritairement des médicaments courants, (...)

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Décès de Latifa, cofondatrice du Collectif des Madrés

Ce mercredi 25 juillet, Latifa Elmcabeni, cofondatrice du Collectif des Madrés, pilier de la lutte contre les violences policières et en particulier celle contre la brigade UNEUS à Saint-Gilles, s’en est allée. Voici le texte écrit pour elle par le Collectif des Madrés et celui des Mères Veilleuses. Communiqué du Collectif des Madrés (lien facebook) : « Exister, c’est aussi exister politiquement, c’est aussi exister dans nos quartiers, c’est agir, mener des luttes ensemble, se mobiliser, s’exprimer, afin de renverser le rapport de force, de changer la réalité de nos quartiers. » Latifa Elmcabeni "Latifa Elmcabeni co-fondatrice du Collectif des Madrés notre soeur, notre madré, notre amie est partie hier soir, le 25 juillet 2025 chez elle, entourée de sa famille et de ses amis. Nos pensées vont vers son mari, ses fils et sa fille, ses sœurs et sa maman, ainsi que vers toute sa famille. La salât janaza aura lieu ce vendredi 27 juillet à dohr* à la mosquée El Mouhsinin (rue de Suède 42-46 à Saint-Gilles). L’enterrement, au Cimetière d’Evere.** *vers 13h46 **vers 14h30 Soyons innombrables. Un hommage du Collectif des Madrés aura lieu bientôt." Communiqué des Mères Veilleuses (lien facebook) : "C’est avec une immense tristesse que nous apprenons le départ de notre sœur et amie Latifa Elmcabeni. Nous avions participé à sa demande à la marche contre les violences policières et institutionnelles en 2021. Elle a fondé “Le collectif des Madrés”. Latifa était une grande dame, pédagogue, militante, sorore. Elle va nous manquer. Pars en paix chère sœur, nous continuerons de mener ton combat pour une société plus juste et sécurisante pour nos enfants. Sincères condoléances à sa famille et ses proches."

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[RADIO] Histoire de la première maison des femmes à Bruxelles et la présentation documentaire « ex utero »

Communiquée au soutien à la Palestine et audio témoignage d’une anarchiste irannienne à Teheran. Ce mercredisoir 2 juillet à 20h30 et vendredisoir le 4 juillet à 19h on rediffusera l’émission du mercredi 18 juin 2025 ou on était dans le studio de Radio Air Libre avec 3 invitées à l’émission Tranche d’Anar ! On commencera l’émission avec la lecture d’ une communiquée en soutien à La Palestine et avec un témoignage audio fait par radio 2049 d’une anarchiste Iranienne dans les premiers jours de la guerre ouverte avec Israël. Ensuite, on parlera avec notre invitée Nadine Plateau pour raconter l’histoire de la première maison des femmes à Bruxelles dont elle a fait partie en tant que co-fondatrice et qui a fêté ses 50 ans l’année dernière. On retracera avec elle son parcours en tant que féministe de longue date, « féministe historique » et on fera un point sur le féminisme actuel. Et on continuera avec Lili Forestier qui viendra présenter son documentaire EX UTERO qui navigue entre une certaine histoire de la gynécologie et témoignages contemporains. Face à nous, répondant à des siècles de pratiques, des personnes témoignent d’une chose en commun : avoir été confrontées un jour aux maltraitances gynéocologiques. Ce documentaire sera présenté au Vendôme le 26/06, dans le cadre du ciné-club « Elles sont debout ». Et la musique pendant l’émission sera présentée par Agniezska de Radio Libertaire à Paris. et on terminera avec l’agenda militante de stuut.info. Musiques : Justina (feat Toomaj), Pichak Hymne des femmes « Isabella » d’Agniezska, label Meuh ! Productions « Colère » d’Agniezska, label Meuh ! Productions « Respect »Aretha Franklin Pour plus d’info : LA GUERRE ET SON REFUS #5 : SOUS LES BOMBES A TEHERAN de radio 2049 Carhif brochure maison des femmes :C’était quoi la Maison des femmes de Bruxelles ? : 79, rue du Méridien : entre rêve et réalité, 1974-1979 Documentaire « Ex Utero » de Lili Forestier et pour soutenir financièrement le docu voici le lien vers la cagnotte. meuh-productions.org ’musiques’ et podcasts émissions musicales « accords et à cris » de meuh-productions à radio libertaire en France (Paris) info libertaire

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WORKSHOP FEMINIST SELF DEFENSE EN/FR

For the first time at Homgrafía festival, we are glad to invite Garance asbl to provide a our audience a thorough introduction Feminist Self-Defence Workshop for LGBTQIA+ Individuals. Pour la première fois au festival Homgrafía, nous avons le plaisir d’inviter Garance Asbl à donner à notre public une introduction approfondie à l’atelier d’autodéfense féministe pour les personnes LGBTQIA+. EN Feminist self-defence encompasses everything that makes life safer. It is a primary prevention tool and a comprehensive response to violence against women, gender minorities, and LGBTQIA+ individuals. Our goals are to strengthen self-confidence, reduce feelings of insecurity, and enhance both individual and collective resources and abilities to respond to aggression. IMPORTANT The workshop of 3 hours will take place at PIANOBRABRIEK (Rue du Fort 35, 1060 Saint-Gilles). It is specifically designed for an LGBTQIA+. To register, please send an email with your name and the title of the workshop to info@lagarconniereprod.com. Donation based : suggested fee : €15, payable to confirm your booking. Garance asbl is a non-profit organisation founded in 2000 in Brussels. It works to prevent gender-based violence by offering feminist self-defence training that is accessible to all women – including cisgender, transgender, and non-binary individuals – with no physical ability requirements. Garance adopts a participatory approach aimed at strengthening participants’ self-confidence and autonomy. It organises workshops tailored to the specific needs of girls, gender minorities, racialised women, and women with disabilities. FR Garance asbl propose une approche féministe à l’autodéfense, qui englobe tout ce qui rend la vie plus sûre. Il s’agit d’un outil de prévention primaire et d’une réponse globale à la violence à l’encontre des femmes, des minorités de genre et des personnes LGBTQIA+. Nos objectifs sont de renforcer la confiance en soi, de réduire le sentiment d’insécurité et d’améliorer les ressources et les capacités individuelles et collectives à répondre aux agressions. IMPORTANT L’atelier de 3 heures aura lieu à PIANOBRABRIEK (Rue du Fort 35, 1060 Saint-Gilles). Il est spécifiquement conçu pour un public LGBTQIA+. Pour vous inscrire, veuillez envoyer un courriel avec votre nom et le titre de l’atelier à info@lagarconniereprod.com. Basé sur le don : frais suggérés : €15, payable à la confirmation de votre réservation. Garance asbl est une organisation à but non lucratif fondée en 2000 à Bruxelles. Elle s’efforce de prévenir la violence sexiste en proposant une formation à l’autodéfense féministe accessible à toutes les femmes - y compris les cisgenres, les transgenres et les personnes non binaires - sans aucune exigence en matière de capacité physique. Garance adopte une approche participative visant à renforcer la confiance en soi et l’autonomie des participantes. Elle organise des ateliers adaptés aux besoins spécifiques des...

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25 août - 15h43 - Bure

Septembre Infini, des nouvelles du camp !

Les dernières infos pour être à jour sur le camp de Septembre Infini, près de Bure. On organise un camp TOUT LE MOIS de septembre 2025, à l’ancienne gare de Luméville près de Bure ! On en parlait déjà dans cet article avec un texte d’appel : https://bureburebure.info/events/event/septembre-infini/ Ici on vous met les dernières info pour que vous puissiez vous projeter un peu plus dans ce que va être ce grand rassemblement qui aura lieu tout septembre. Formulaire de préinscription : C’est facultatif mais ça nous aide. C’est aussi ici que tu pourras entre autre nous dire si tu as des besoins spécifiques : https://forms.42l.fr/apps/forms/GfYAGHkeQfmbcb6K Comment vous pouvez participer dès maintenant ? On a besoin d’aide pour plein de petites choses, notamment : – Diffuser les affiches et les flyers (lien de fin d’article) à imprimer en A4 recto-verso bord court + et en les distribuant. – Proposer de la programmation en envoyant un mail à septembreabure [at] riseup.net – Venir avec ton délicieux crew de cantine nous faire des plats (ou diffuser à tes potes qui aime trop faire à manger pour plein) – Rejoindre la team VSS/Ecoute Pour les deux derniers c’est encore plus super si vous pouvez nous envoyer un mail ou valider que viendrez rejoindre la team vss dans le questionnaire d’inscription Les nouvelles : On vous remets le lien d’un article qui est mis à jour sur où en est la gare légalement et comment avance le processus d’expulsion : https://bureburebure.info/risque_expulsion_gare/ La gare ne pourra pas être expulsé avant le début du camp, et c’est peu probable que toutes les étapes soient faites assez vite pour être expulsable pendant le camp. En tout cas, le plus dissuasif c’est notre présence en nombre à la gare en septembre et dans les mois qui suivront ! Qu’est ce qu’on va y faire ? La programmation du camp sera structurée en semaines thématiques (même si bien sûr tout ne correspondra pas aux thèmes, et c’est tant mieux) : Semaine 1 : antinuke & liens à d’autres luttes // Semaine 2 : inter-cantines & soin dans les luttes // Semaine 3 : expériences et pratiques d’occupations // Semaine 4 : c’est quoi la suite ? l’infini c’est juste après. Il y aura plein d’espace pour que vous puissiez venir avec des envies de discussions et d’atelier à mettre en place, donc ramenez vos potes et vos projets ! Et c’est pas obligé que ça soit en lien avec les thèmes des semaines ! Beaucoup de chantiers sont prévus, et il y aura de la place pour vos envies aussi (vous commencez a comprendre la rengaine). Parmis ces chantiers, il y a créer plus d’espace clos en dur sur la gare et améliorer la défense de celle-ci en général. Enfin il y aura des temps d’organisation et de vie quotidienne d’un lieu de lutte collectif, tout particulièrement un lieu expulsable : de l’automédia, des AG, des temps de commissions pour le quotidien… Il y aura 2 temps de bar par semaine (avec et/ou sans alcool). Il y a...

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[Zine] Distrib CrashTest#6 + prépa #7

CRASH-TEST = Zine noir et blanc participatif à tendance anarco-punk, ouvert sur le monde. Le titre, le contenu, l’équipage... tout peut encore changer, c’est le principe du test , et tout peut s’arrêter, c’est le principe du crash. CRASH-TEST #6 52 petites pages en Noir et Blanc Où trouver Crash-Test ? PIY (Print It Yourself) Les liens vers le PDF sont ou seront bientôt disponibles ICI si vous souhaitez gérer des impressions, des distributions ou des ventes. Le numéro 5 spécial SPORT est dès maintenant disponible en PDF à imprimer : PARTICIPER ? On un thème pour le n°7 c’est « Drogues » (au cas où ça te donne des idées) DEADLINE de la recolte du contenu le 13 Juillet pas de thème pour le n°8 Et tout ce qui est envoyé en retard sera publié en retard. C’est cool d’envoyer des trucs le plus tôt possible, comme ça d’autre personnes pourront peut être ajouter des images ou peaufiner les mises en pages toussa. mag-a-zinne@proton.me Toujours à faire, encore à faire : Commandez des pile de zines Print It Yourself (cf plus haut) Pouvez Distribuer, faire la promo du trucs, trouvez de nouvelles personnes qui pourraient aimer prendre de la place dans ces pages. Envoyez vos conseils, critiques, retours pour orienter les crash dans un meilleur axe ou vers un autre mur. Envoyez vos propositions ou contributions ou thune pour la suite. Dite nous si vous souhaitez vous occuper d’une page en particulier ou d’une rubrique en particulier. Vous pouvez rejoindre le Comité Ré(d)actionnaire pour aider à la recherche de contenus, à la compilation et à la finalisation (mise en page, impressions etc). mag-a-zinne@proton.me Le formulaire de participation est aussi toujours utilisable si vous souhaitez rejoindre l’équipage (c’est une mailing-list) sans encore trop savoir quoi y apporter (les stages d’observation sont acceptés) :https://stuut.info/IMG/pdf/formulaire_candidaturev4-2.pdf

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Extrême-droite / Antifascisme

“Justice pour Sourour” : la Police face à ses responsabilités dans une mort évitable

“Justice pour Sourour” : la Police face à ses responsabilités dans une mort évitable Le 12 janvier 2023, Sourour Abouda, 46 ans, travailleuse sociale respectée, meurt dans une cellule de la police bruxelloise. Plus d’un an plus tard, alors que la chambre du conseil devait décider du renvoi de l’affaire en correctionnelle, le dossier est suspendu sine die. Officiellement, il s’agit de répondre à des requêtes en devoirs complémentaires. Officieusement, c’est une lenteur judiciaire de plus qui s’ajoute à une affaire où la responsabilité de l’institution policière, plutôt que celle d’individus, est pour la première fois au centre du débat. Retour sur un procès historique qui mobilise des centaines de citoyens. Une femme, une cellule, et 70 minutes d’indifférence Sourour Abouda n’était ni connue des services de police, ni suspecte dans une affaire criminelle. Le matin de sa mort, elle est interpellée à Ixelles pour trouble à l’ordre public, en état d’ébriété avancée. Plutôt que d’être dirigée vers un service médical, elle est placée au RAC (Ressort d’Arrondissement Central), plus grand centre de détention de la région. Elle y passera plus de 70 minutes sans assistance, malgré de multiples appels à l’aide. Les images de vidéosurveillance, saisies par le Comité P, confirment qu’elle s’effondre lentement au sol sans qu’aucun agent n’intervienne, malgré de nombreux appels à laide. Aucun soin ne lui sera prodigué. Elle mourra seule. Une négligence dramatique, révélatrice d’un système où l’oubli des corps indésirables semble être la norme plutôt que l’exception. « Ces policiers ont laissé ma mère mourir sous leurs yeux », dénonce son fils. « Des actes posés de façon délibérée et irresponsable. » L’autopsie confirme un malaise non pris en charge, avec un taux d’alcoolémie supérieur à 2 grammes par litre de sang. Ce seul fait aurait dû déclencher un examen médical obligatoire, qui n’a jamais été effectué. Les rapports initiaux ne mentionnent même pas son état d’ébriété. Lorsque la famille est informée du décès, la police évoque un suicide. Selon le procès-verbal, Sourour se serait étranglée avec son pull. Une version aussitôt contestée par ses proches et par la Ligue des droits humains, partie civile dans l’affaire. L’autopsie invalide formellement cette hypothèse, concluant à un malaise sans intervention extérieure. « Quand quelqu’un meurt dans un commissariat, ce n’est pas un accident, c’est une responsabilité collective », rappelle le Comité Justice pour Sourour. Une responsabilité institutionnelle inédite Le parquet de Bruxelles a tranché : il existe des charges suffisantes pour qualifier les faits d’homicide involontaire par défaut de prévoyance ou de précaution. Mais, fait rare dans les annales judiciaires belges, aucun policier n’est personnellement mis en cause. C’est la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles elle-même que le procureur Julien Moisnil veut voir renvoyée devant le tribunal correctionnel, en tant...

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Racismes / Colonialismes

Un nouvel acte de mépris institutionnel violent dans l’affaire Sourour Abouda

Hier, nous apprenions que le syndicat SNPS de la police annonçait une manifestation prévue exactement au même moment et même endroit que notre rassemblement autorisé en soutien à Sourour Abouda, ce vendredi 13 juin de 08h30 à 12h30 sur la place Poelaert. Le syndicat se mobilise en soutien au policier de 26 ans qui, il y a quelques jours, a percuté mortellement Fabian (11 ans) lors d’une course-poursuite et qui a depuis été arrêté et placé en détention provisoire. La police a demandé que notre rassemblement pour Sourour soit annulé ou déplacé. Pourtant, le comité et la famille de Sourour Abouda disposent d’une autorisation officielle depuis le 2 juin, après plus d’un mois de démarches. Si la manifestation organisée par la SNPS est autorisée, il est important de rappeler que le service des autorisations de la police de la zone Bruxelles-Ixelles a validé en quelques jours seulement l’autorisation de manifester du syndicat de police, alors que notre demande a nécessité plusieurs semaines. Ces événements sont d’une importance politique et symbolique majeure : Le procureur du roi demande la poursuite pénale de la zone de police Bruxelles-Ixelles pour la mort de Sourour Abouda. C’est la première fois dans l’histoire dans une affaire de violences policières. Le policier impliqué dans la mort de Fabian fait lui aussi l’objet de poursuites pénales. On observe ici un tournant important dans la question de l’impunité policière dans les dossiers de violences policières. Cette même zone de police, sous la direction de Philippe Close , est responsable de la délivrance des autorisations de manifestation et est censée garantir le droit de manifester. L’inégalité de traitement entre les deux demandes d’autorisation est flagrante. Nous exigeons que Monsieur Carlo Meda, du syndicat SNPS, se rétracte immédiatement. Nous refusons catégoriquement cette demande absurde et indécente de demander à une famille endeuillée, qui réclame justice pour des violences policières, de déplacer son rassemblement autorisé au profit d’un syndicat de policier.ères. Nous ne laisserons pas la place aux syndicats pour soutenir un policier mis en cause dans des actes graves. Nous continuerons à être visibles et présent·es dans l’espace public pour réclamer vérité et justice pour Sourour, pour Fabian et pour toutes les autres victimes de violences policières à Bruxelles et ailleurs. Nous avons urgemment besoin de votre soutien et de votre présence. L’enjeu est immense : fin à l’impunité. Justice pour tous•tes.

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Racismes / Colonialismes

« Justice pour Sourour » Rassemblement 13 juin à Poelaert

APPEL AU RASSEMBLEMENT Vendredi 13 juin à 8h30 : rassemblement devant le Palais de Justice de Bruxelles - Place Poelaert, 1. Le 13 juin prochain à 9h, la Chambre du Conseil se prononcera sur l’inculpation de la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles et des policiers dans l’affaire de la mort de Sourour Abouda.

Rassemblons-nous en masse pour entourer la famille dans cette nouvelle étape décisive. Pour rappel, le 12 janvier 2023, Sourour Abouda meurt dans le commissariat de la rue Royale 202, dit le RAC. Le jour même, avant toute autopsie, la police annonce son suicide à la famille. Ni la famille, ni les amis de Sourour ne croit à la thèse du suicide. L’affaire devient publique et la thèse du suicide est abandonnée. ⇥ Aujourd’hui, le parquet a requis le renvoi de la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles devant le tribunal pour homicide involontaire de Sourour Abouda. Il s’agit d’une étape sans précédent : c’est la première fois qu’une zone de police belge fait l’objet de poursuites pénales dans un dossier de violences policières. Mais c’est aussi une avancée en demi-teinte car aucun policier impliqué dans la mort de Sourour Abouda n’est inculpé en tant qu’individu. Le 13 juin prochain à 9h, la Chambre du Conseil se prononcera sur ces inculpations. Les membres de la famille de Sourour Abouda, en tant que partie civile, seront présent.es à cette audience. Il n’est plus question pour la famille comme pour nous tous•tes, citoyen•nes, de tolérer un énième non-lieu, même partiel, lorsqu’il s’agit de violences policières. L’heure est à la justice pleine et entière. Rassemblons-nous en masse pour cette nouvelle étape décisive. Justice et vérité pour Sourour Abouda

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Extrême-droite / Antifascisme

Vide dressing en soutien à la Palestine

Rendez-vous pour un vide dressing en soutien à la Palestine ! Les vêtements et accessoires ont été triés, un grand panel de tailles et de style sera disponible à petits prix. Vous y trouverez aussi des prints et des photos engagées. ℹ️ INFORMATIONS PRATIQUES 📍Oú ? Rue du Pont Neuf 4, 1000, Bruxelles Ⓜ️ Arrêts : Yser ou De Brouckère 🗓️ Quand ? DIMANCHE 22 JUIN 2025, de 13h à 19h 💰Cash et paiement mobile/ Bancontact Venez nombreux.se pour partager ce moment et soutenir à votre échelle le peuple palestinien. 🇵🇸 💶 La totalité des fonds sera reversée à une ou plusieurs cagnottes/ associations. Les cagnottes/ associations choisies seront bientôt partagées en story) PS : si vous souhaitez toujours donner des vêtements contactez @kuummquaat ou @dehkeuse2000 🍉 À très vite 🍉 //ENGLISH VERSION// 🍉🍉🍉🍉🍉🍉🍉🍉🍉 Join us for a clothing sale in support of Palestine ! 🇵🇸 Clothes and accessories have been carefully selected—there’ll be a wide range of sizes and styles available at affordable prices. You’ll also find activist prints and photographs. ℹ️ PRACTICAL INFORMATION 📍Where ? Rue du Pont Neuf 4, 1000 Brussels Ⓜ️ Metro stops : Yser or De Brouckère 🗓️ When ? SUNDAY, JUNE 22, 2025, from 1PM to 7PM 💰Payment : Cash and mobile/ Bancontact accepted Come in large numbers to share this moment and share with us your support for the Palestinian people. 🇵🇸 💶 All proceeds will be donated to one or more fundraising campaigns/organizations. The selected initiatives will be shared soon via story. 🍉 See you soon ! 🍉

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Économie / Anticapitalisme

Papote militante du collectif 8 mars Bxl

Jeudi 13 juin à 18h au local de la JOC (à confirmer) : on se retrouve pour échanger, rêver, construire. Activitées de Juin (ce juin de 🔥 et de luttes) Depuis trop longtemps, la situation à Gaza est insoutenable. Des vies entières étouffées sous les bombes, des familles dévastées, une oppression coloniale implacable. Nous ne pouvons pas détourner les yeux. Nous soutenons de toutes nos forces les initiatives courageuses qui brisent le blocus : la flottille en route pour Gaza, la marche mondiale vers Gaza… Et nous savons qu’ici aussi, depuis nos quartiers, nos lieux de travail, nos cercles, nos collectifs, nous pouvons agir, dénoncer, organiser, relayer, résister. Pour nous ce combat est notre boussole féministe. Aussi on a besoin de se voir, s’organiser dans ce contexte local ou la précarité et ce nouveau gouvernement nous sort plein... Activitées de Juin (ce juin de 🔥 et de luttes) Depuis trop longtemps, la situation à Gaza est insoutenable. Des vies entières étouffées sous les bombes, des familles dévastées, une oppression coloniale implacable. Nous ne pouvons pas détourner les yeux. Nous soutenons de toutes nos forces les initiatives courageuses qui brisent le blocus : la flottille en route pour Gaza, la marche mondiale vers Gaza… Et nous savons qu’ici aussi, depuis nos quartiers, nos lieux de travail, nos cercles, nos collectifs, nous pouvons agir, dénoncer, organiser, relayer, résister. Pour nous ce combat est notre boussole féministe. Aussi on a besoin de se voir, s’organiser dans ce contexte local ou la précarité et ce nouveau gouvernement nous sort plein de nouvelles mesures atroces, des violences policières sans nom et des propos racistes tous les jours. 🌸 Agenda de juin – Nos rendez-vous de feu et de joie collective 🔥 📌 Prochains moments ensemble : @Papote militante – Jeudi 13 juin à 18h au local de la JOC (à confirmer) : on se retrouve pour échanger, rêver, construire. @Brunch de fin de saison – Le week-end du 28-29 juin : dis-nous quand tu préfères ! Écris-nous pour participer 💖 Soutenir, rejoindre, contacter le Collectif 8 mars ✨ Pour que nos colères deviennent chansons. ✨ Pour que nos joies deviennent soulèvements. ✨ Pour que nos luttes soient partout, avec toustes. 💸 Soutien financier bienvenu : Fais un don (via la Fondation Marius Jacob) sur le compte : BE65 5230 8110 3896 – Communication : don collectif 8 mars 📧 Pour nous écrire, proposer une activité ou nous poser une question : bruxel.8maars@gmail.com 📱 Nous suivre et relayer nos feux : Instagram & Facebook : collecti.e.f 8 maars Bruxelles Site web : www.8maars.be 🏠 La JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) 📍 Rue d’Anderlecht 4 / Rue des Moucherons 5 – 1000 Bruxelles 🚌 Super bien desservie par les trams, bus, métro (Anneessens, Buanderie, Bourse, Porte d’Anderlecht, De Brouckère) 🚪 Accès PMR par la rue des Moucherons 🚻 Toilettes PMR disponibles 🪑 Chaises larges sans accoudoirs 💬 Transcription...

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