Migrations / Frontières
[USA] 200 marines déployés en Floride pour soutenir l’ICE
Pour apporter un soutien administratif et logistique aux raids anti-migrants de la police fédérale de l’immigration (ICE), l’administration Trump déploie 200 marines en Floride dès le jeudi 3 juin. Ce déploiement est le premier d’une série après celui du mois de juin à Los Angeles (voir notre article ) pour aider l’ICE à mettre en œuvre la politique du président Donald Trump en matière de lutte contre l’immigration. “Les membres des forces armées participant à cette mission réaliseront des tâches strictement autres que celles relatives au maintien de l’ordre”, “ils auront l’interdiction spécifique d’entrer en contact direct avec les individus placés en détention provisoire par l’ICE”, déclare le commandement Nord des États-Unis. Ces marines resteront par ailleurs “dans les locaux de l’ICE”. Manifestants contre les actions de l’ICE
[Etats-Unis] Nouvelles technologies pour l’ICE
Nouveau gadget pour l’agence américaine chargée de contrôler l’immigration. Les agents disposent d’une application de reconnaissance faciale qui doit permettre d’effectuer des vérifications d’identité en temps réel, a révélé ce 26 juin le site 404 Média. Mobile Fortify promet de transformer le smartphone des agents d’ICE en arme d’identification massive. Fini de relever les empreintes digitales puis de les comparer à des fichiers, une photo prise avec le téléphone devrait suffire, d’après la description faite par ICE, système dont on ne sait pas s’il est déjà déployé ou encore en phase de test. Mobile Fortify sera directement relié à différentes bases de données biométriques mises en place par le Département de la Sécurité Nationale (DHS). Il devrait, permettre de comparer les photos prises par les agents au fichier du Système automatisé d’identification biométrique (IDENT) du DHS qui contient des informations sur 270 millions de personnes présentes sur le territoire américain. Cette application de reconnaissance faciale enverra aussi les images à la base de données des douanes qui prennent en photo toutes les personnes qui entrent et sortent des États-Unis. L’objectif : identifier les personnes qui résident en situation régulière ou non aux États-Unis et pouvoir effectuer des raids afin d’arrêter autant d’immigrés en situation irrégulière que possible. D’ici septembre, l’agence devrait pouvoir s’appuyer sur un tout nouveau système de traitement des données baptisé ImmigrationOS. Ce logiciel offre une large palette d’outil pour : vérifier en « temps réel » quels sont les personnes qui décident de leur propre chef de quitter le territoire américain, de gérer le flux des arrestations et des expulsions, et enfin d’identifier plus rapidement les cibles prioritaires pour les agents de l’ICE. Palantir omniprésent, le géant du traitement de données a obtenu 30 millions de dollars de la part du gendarme de l’immigration pour mettre en place ce logiciel. Palantir collabore avec cette agence depuis 2011. La collaboration des entreprises tech est essentielle pour une agence comme ICE, qui a besoin de la technologie de ces entreprises non seulement pour la reconnaissance faciale ou le traitement des données, mais aussi pour la géolocalisation ou l’identification des véhicules.
Parole, parole, parole... au conseil communal de Charleroi
Décorticage d’une réponse non-satisfaisante à l’interpellation communale contre le centre fermé de Jumet INTRODUCTION Le 14 avril 2025, le collectif Ni Jumet Ni ailleurs a interpellé le conseil communal de Charleroi, afin qu’il se prononce quant au projet de construction d’un centre fermé à Jumet. La réponse à l’interpellation a été faite par le Bourgmestre Thomas Dermine (PS) et l’échevin de l’urbanisme Tanguy Luambua (Engagés). Dans leurs propos se retrouve un mélange de beaux principes, parfois de critiques d’un contexte favorisant « la peur de l’autre », mais jamais de rejet du projet de centre fermé. Dans cet article, nous reprenons des éléments de leur réponse à l’interpellation afin d’analyser ce qui se joue derrière cette incohérence entre valeurs proclamées et politiques répressives envers les migrant.es. Pour regarder l’interpellation et la réponse complète (8’47 à 32’30) : https://www.youtube.com/watch?v=REzPYvnZpMw PARTIE 1 : Charleroi "ville hospitalière", "antifasciste" et "où le racisme n’a pas sa place"... Vraiment ? "Je veux être extrêmement clair : Charleroi a toujours été, est, et restera, une ville hospitalière, c’est dans notre ADN carolo." Voilà comment commence le bourgmestre PS de Charleroi, Thomas Dermine, sa réponse à l’interpellation communale du collectif "Ni Jumet Ni Ailleurs". Charleroi "ville hospitalière" ? Pourtant, le bourgmestre ne semble pas s’opposer au projet de centre fermé à Jumet, qui bien loin d’être pensé pour être hospitalier, serait une prison pour les personnes sans-papiers dont les conditions de vie sont traumatisantes (voir les témoignages de détenu.es en centre fermés dans la partie 3). Et le bourgmestre de continuer "On est une ville qui est exemplaire en matière d’intégration," en citant ensuite des chiffres qui ne disent rien de sa politique : 16% des carolos ne sont pas belges, 1 carolo sur 5 n’est pas né en Belgique... En quoi cela fait-il de Charleroi une ville "exemplaire en matière d’intégration" ? De quoi le bourgmestre se félicite-t-il, que met-il en place pour faciliter l’intégration des personnes issues de l’immigration ? Sa ville si exemplaire que le bureau du service des étrangers se trouve à Marcinelle (donc loin du centre ville). Il faut y faire la file à 6h, voire à 5h du matin pour pouvoir demander une inscription pour un rendez-vous. Certes, si on arrive à écrire un mail bien rédigé en français c’est plus simple. Mais il est évident que toutes les personnes étrangères n’ont pas ces moyens. Résultat : des heures à attendre dans le froid, la pluie, la neige. Et ça, ce n’est pas très hospitalier. Thomas Dermine nous dit ensuite : "Charleroi est, et restera une ville antifasciste. (...) Je partage tout à fait votre crainte au vu de l’environnement actuel qui incite au repli sur soi, à la menace de l’autre, à la peur de l’étranger. Charleroi restera une terre d’accueil, une terre de tolérance où la haine, le fascisme et la colère contre l’étranger n’ont...
[USA] Les agents de l’ICE dénoncés en ligne
Suite aux attentats du 11 septembre 2001, le gouvernement de George W. Bush fait adopter le Homeland Security Act par le Congrès. Cela qui mène à la création du Department of Homeland Security (DHS) qui forme deux nouvelles agences, la Customs and Border Protection (CBP) qui prend en charge le contrôle aux frontières et l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), responsable de l’application des lois à l’intérieur du territoire. Dotée de pouvoirs discrétionnaires pour surveiller, poursuivre, détenir et expulser les personnes qu’elle considère comme des “menaces pour la sécurité publique ou la sécurité natio nale”. L’ICE est aujourd’hui la plus grande agence d’enquêtes du DHS : avec 20 000 agents répartis dans plus de 400 bureaux à travers le pays et un budget annuel de 8 milliards de dollars. Les agents de l’ICE débarquent chez les gens sans mandat, sur les lieux de travail sans mandat. L’ICE opère même jusque dans les tribunaux, en arrêtant les immigrés à la sortie de leur procédure de demande d’asile. L’ICE mène rafles comme celle qui a visé des Vénézuéliens qui ont été mis dans un avion et emmenés soit à Guantanamo, soit au Salvador et dans d’autres pays, sans aucune autre forme de procès. Tout cela sous la pression du conseiller de Trump, Stephen Miller, qui martèle l’objectif de 3 000 arrestations d’immigrés par jour, pour atteindre le quota d’un million d’expulsions d’ici à la fin de l’année 2025. Les pratiques actuelles de l’ICE sont telles que des villes et des États refusent que leur police locale coopère avec les forces fédérales en fournissant des informations sur des immigrés potentiellement sans-papiers. Des millions de personnes manifestent ainsi à travers le pays brandissant des drapeaux mexicains en guise de soutien aux migrants. Et récemment, un groupe a dénoncé en ligne en ligne les agents de l’ICE.
Déportation collective vers la République Démocratique du Congo ce 17 juin 2025
Un vol militaire/charter au départ de la Belgique avec le soutien de Frontex Nous apprenons qu’une dizaine d’hommes et femmes, enfermé·es depuis plusieurs mois dans différents centres fermés de Belgique, ont été expulsé·es par un charter militaire ce mardi 17 juin 2025 vers la République Démocratique du Congo (RDC). Les charters sont des vols d’expulsion réalisés à bord d’avions spécialement affrétés, sans passagers ordinaires à bord, au départ de l’aéroport militaire. L’agence Frontex (Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes) assiste les États membres de l’espace Schengen dans l’organisation d’opérations de retour conjointes. Lors de ces vols, plusieurs pays européens expulsent simultanément des personnes à bord d’un même appareil. Frontex apporte un soutien logistique et financier à ces opérations. Avec un budget exponentiel d’année en année (997 millions en 2025), Frontex est l’agence européenne qui reçoit le plus gros financement. On peut s’attendre à ce que ce mode opératoire, qui n’est pas nouveau, soit de plus en plus déployé, au gré des accords scellés entre des états européens et certains états du continent africain, le tout avec l’appui majeur de l’Union Européenne . La veille, les détenu·es concerné·es ont été transféré·es des centres de Merksplas et de Holsbeek vers le centre fermé 127 bis, situé à proximité de la zone aéroportuaire de Zaventem. Par la suite, les personnes ont été placées à l’isolement avant d’être amenées sous escorte vers le tarmac militaire de Melsbroek, d’où l’appareil a décollé. Les personnes expulsées depuis la Belgique n’étaient pas les seules concernées par cette déportation collective. Il s’avère que le charter militaire était le fruit d’une coopération entre la Belgique, la France, Chypre et la Croatie. En effet, le matin même, deux petits avions charters, l’un en provenance de France et l’autre de Chypre via la Croatie, ont transporté des personnes d’origine congolaise vers la base militaire de Melsbroek (Belgique). Ces vols ont été opérés par Air Charters Europe, une compagnie fréquemment utilisée pour les transferts de personnes destinées à des expulsions collectives, afin de rejoindre le vol militaire de l’OTAN à destination de Kinshasa1. À leur arrivée à l’aéroport de Kinshasa, les personnes expulsées sont généralement soumises à des procédures d’identification par la Direction générale de migration (DGM), suivies, dans le cas de vols spéciaux, d’un interrogatoire supplémentaire par l’Agence nationale de renseignements (ANR). Selon plusieurs sources, il arrive que les personnes soient détenues jusqu’à ce qu’un·e membre de leur famille ou un·e proche vienne les identifier et s’acquitte des frais nécessaires à leur libération provisoire2. Il n’est pas possible de confirmer si les personnes détenues dans les centres fermés belges ont pu prévenir ou joindre leurs familles et leurs proches avant leur expulsion. Les précédentes déportations collectives vers la RDC (...)

Silenciées – Rencontre Getting the Voice Out
Un recueil de récits de personnes détenues en centre de détention administrative en Belgique. 📖 Rendez-vous ce jeudi 26 juin à 19h, à la B.💣.U.M Bibliothèquepour une rencontre autours du livre Silenciées – L’enfermement des personnes sans-papiers en Belgique, avec le collectif Getting the Voice Out et les éditions petites singularités. Lors de cette rencontre nous présenterons Silenciées, un recueil de récits de personnes détenues en centre de détention administrative en Belgique. Depuis 2010, le collectif Getting the Voice Out récolte des témoignages de personnes détenues en centres fermés, ces prisons qui ne disent pas leur nom où l’État belge enferme celles et ceux qui n’ont pas les « bons papiers » en vue de les expulser. Au fil des jours, des semaines, des mois de détention, les personnes détenues racontent : la violence de l’enfermement, le racisme du personnel et des institutions, l’absence totale d’accès aux droits les plus fondamentaux, les expulsions, la solidarité qui s’organise, les résistances… Ce livre sort les voix étouffées, réprimées, invisibilisées, instrumentalisées, Silenciées. Après un retour sur la création et la réédition de cette ouvrage, nous partagerons un moment autour des pratiques de luttes contre les centres fermés et les déportations. A collection of stories from people held in administrative detention centres in Belgium. 📖 Meet us on Thursday 26 June at 7pm at the B.💣.U.M Bibliothèque for a discussion on the book Silenciées – L’enfermement des personnes sans-papiers en Belgique, with the Getting the Voice Out collective and publishing house petites singularités. At this meeting we will be presenting Silenciées, a collection of narratives told by people held in administrative detention centres in Belgium. Since 2010, the Getting the Voice Out collective has been collecting testimonies from people detained in closed centres, these prisons that do not reveal their name are where the Belgian state locks up those who do not have the ‘right papers’, in order to deport them. During days, weeks and months of their detention, the detained people tell their stories : on the violence of confinement, the racism of staff and institutions, the total lack of absence to the most basic rights, the deportations, the solidarity that is organised, the resistance… This book seeks to get out the voices that are stifled, repressed, invisibilised, instrumentalised, and silenced. After a brief return on the creation and re-publication of this book, we will share a moment on the practices of the struggle against detention centres and deportations. Silenciées – Ontmoeting Getting the Voice Out Ontmoet ons deze donderdag 26 juni om 19u, in de B.💣.U.M Bibliotheek voor een ontmoeting over het boek Silenciées – “L’enfermement des personnes sans-papiers en Belgique,” met het collectief Getting the Voice Out ( éditions petites singularités.) Op dit evenement presenteren we Silenciées, een verzameling...

Los Angeles contre l’ICE : Un reportage à chaud sur les affrontement du 6 juin
Le 3 juin, une foule chassait des agents fédéraux qui procédaient à une descente dans une taqueria de Minneapolis. Le 4 juin, des affrontements éclataient contre des agents de l’ICE [Immigration and Customs Enforcement] lors de raids à Chicago et à Grand Rapids. Et c’est à Los Angeles deux jours plus tard, que la ville s’est embrasée en réaction à une énième rafle de sans-papiers. Les affrontements, d’abord sporadiques, se sont ensuite étendus au reste de la mégalopole californienne. Ils sont encore en cours . Dans le récit qui suit, des participants racontent comment les habitants se sont organisés pour empêcher autant qu’ils le peuvent la police fédérale de kidnapper des gens de leur communauté. Tom Homan, le « tsar des frontières » de Donald Trump, vient d’annoncer qu’il allait riposter en envoyant la Garde nationale à Los Angeles. Si la situation se propage dans le pays, nous pourrions assister à un mouvement qui s’annonce comme la suite directe du soulèvement suivant la mort de George Floyd en 2020 . En arrêtant David Huerta , président de la section californienne du syndicat des employés de service (SEIU) en marge d’une descente contre les habitants de Los Angeles, l’ICE et les diverses agences fédérales venues en renfort ont fortement attisé les tensions dans la ville au moment même où la révolte s’amorce. Bien que l’administration Trump ait commencé par s’attaquer aux immigrés - avec ou sans papiers – il ne s’agit que d’une première étape vers l’établissement d’une autocratie. Le pouvoir fédéral s’en prend d’abord aux immigrés, les considérant comme la cible la plus vulnérable , mais leur objectif global est d’habituer la population à la passivité face à la violence brutale de l’État, en brisant les liens fondamentaux de solidarité reliant les communautés humaines. Aussi, il doit être clair pour tout le monde, même pour les centristes les plus modérés, que l’issue du conflit qui s’intensifie actuellement déterminera les perspectives de toutes les autres cibles que Trump a alignées dans son programme, de l’université d’Harvard au pouvoir d’achat des américains. Premier Acte, midi Sur les réseaux sociaux, la nouvelle s’est rapidement répandue : l’ICE mène des descentes dans plusieurs endroits du centre-ville de Los Angeles, de Highland Park et de MacArthur Park. Les agents avaient commencé à perquisitionner un bâtiment dans le marché aux fleurs1 lorsqu’une foule les a spontanément piégés à l’intérieur. Toutes les entrées et sorties du bâtiment ont été bloquées par la foule, de manière à ce que les agents ne puissent plus en ressortir. Alors qu’ils avaient déjà interpelé de nombreuses personnes, les agents fédéraux ne s’attendaient pas à ce qu’une horde de 50 à 100 « angelinos » les prenne au piège. Les agents s’imaginaient pouvoir rafler des personnes au hasard en plein milieu de Los Angeles sans que les gens du quartier ne réagissent. De toute évidence, ils se sont trompés. Parmi les six lieux qu’ils ont visé ce (...)
[USA] A Los Angeles, la police a procédé à 400 interpellations
Le centre-ville était de nouveau sous couvre-feu mercredi soir. De nouvelles manifestations se sont déroulées, mercredi 11 juin, contre la politique migratoire de Donald Trump dans plusieurs quartiers de Los Angeles où l’administration Trump a déployé des membres de la garde nationale et des marines.( notre article icî ) Dans le quartier de Downtown, des affrontements ont éclaté en fin d’après-midi avec la police, peu avant que débute une deuxième soirée de couvre-feu ( article ici ). 17 personnes avaient été arrêtées dans la nuit de mardi à mercredi pour avoir enfreint ce dernier. Au total, la police de Los Angeles a interpellé 400 personnes depuis samedi.
Global March To Gaza
Des centaines de personnes détenues Des centaines de personnes qui se rendaient au Caire pour participer à la Marche pour Gaza se sont faites arrêter à l’aéroport ou dans la ville. En lien avec la freedom flottilla Les organisateurs et organisatrices de la marche avaient suivi tous les protocoles requis à l’avance par les autorités Egyptiennes, averti les ambassades et assuré de leurs intentions non violents malgré tout les autorités Egyptiennes arrêtent détiennent et déportent tout le monde. Les organisateurs de la marche pour Gaza demandent la libération immédiate des personnes détenues et de laisser entrer les personnes participantes à un événement qui s’organise dans l’intérêt de l’Egypte. Il n’y a aucun suivi de cette situation dans la presse occidentale, ce mouvent pacifique international et citoyen a besoin de soutien.
[États-Unis/L.A.] couvre feu décrété
La maire de la ville, Karen Bass, a décrété ce mardi 10 juin un couvre-feu entre 20 heures et 6 heures locales sur une zone d’un kilomètre carré dans le centre-ville. Depuis vendredi, la ville est le théâtre de heurts entre protestataires dénonçant des raids de la police fédérale de l’immigration (ICE) contre les sans-papiers et des forces de l’ordre en tenue anti-émeutes ( notre article ici ). Donald Trump a menacé de recourir à l’Insurrection Act, régime d’état d’urgence qui confère au président le pouvoir d’utiliser les forces armées dans des missions de maintien de l’ordre sur le territoire américain. 700 Marines, un corps d’élite normalement utilisé comme force de projection extérieure, doivent rejoindre 4 000 militaires réservistes de la Garde nationale déjà mobilisés par Donald Trump, auquel il est reproché d’avoir pris des mesures disproportionnées.
[États-Unis] La Garde nationale déployée en Californie
Vendredi 6 juin, la police de l’immigration ( ICE ) a effectué des raids dans la ville de Los Angeles. Plus de 40 personnes ont été interpellées pour s’être opposées à ces policiers. Les agents s’étaient rassemblés samedi matin à Paramount, banlieue hispanique de Los Angeles, Des manifestants anti-expulsions se sont regrouper, ont lancé des projectiles en direction de voitures de police et tenté d’empêcher un car de quitter les lieux. Les agents les ont repoussés à l’aide de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes. En fin d’après-midi, les rues étaient jonchées de débris et de caddies renversés. Donald Trump a annoncé le déploiement de 2 000 gardes nationaux à Los Angeles. C’est la deuxième opération d’ampleur en Californie en moins d’une semaine, après une descente dans un restaurant de San Diego, qui a tourné court grâce à la mobilisation citoyenne.

à partir du 1 juin, les agents frontex pouront opérer
ABOLISHFRONTEX Het koninklijk besluit tot vaststelling van de plaatsen waar de frontexagenten in België actief kunnen zijn, is gepubliceerd in het Belgisch Staatsblad. De wet treedt in werking op 1 juni 2025. 6 luchthavens : Brussel Nationaal (Zaventem) , Oostende , Bierset , Deurne , Gosselies , Wevelgem 6 havens : Antwerpen , Oostende , Zeebrugge , Nieuwpoort , Gent , Blankenberge De treinstation Brussel-Zuid De internationale spoorverbinding tussen het Verenigd Koninkrijk en de Belgische grens De gesloten centra en alle plaatsen waar mensen van hun vrijheid worden beroofd in verband met deportaties. The Royal Order setting out the places where frontex agents will be able to search in Belgium has been published in the Belgian Monitor. The law will come into force on 1 June 2025 6 airports : Brussel Nationaal (Zaventem) , Ostend , Bierset , Deurne , Gosselies , Wevelgem 6 ports : Antwerp , Ostend , zeebrugge , nieuport , Ghent , blankenberge-Brussels Midi railway station The international rail link between the UK and the Belgian border The detention centers and all the places of deprivation of liberty associated with deportations .