Soulèvements de la terre

Luttes paysannes / Agriculture

Rassemblement contre l’extension du Zoning de Mariembourg !

À Mariembourg, 38 hectares de terres agricoles sont menacés par le BEP - Bureau économique de la Province de Namur qui souhaite étendre le zoning. Le RESAP - Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne, Occupons le terrain, Les Brigades d’Actions Paysannes et le Comité Bruxelles des Soulèvements de la terre appellent à un rassemblement de soutien ! À Mariembourg, 38 hectares de terres agricoles sont menacés par le BEP - Bureau économique de la Province de Namur qui souhaite étendre le zoning. Le RESAP - Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne, Occupons le terrain, Les Brigades d’Actions Paysannes et le Comité Bruxelles des Soulèvements de la terre appellent à un rassemblement de soutien ! Nous nous tenons aux cotés de la famille Buyck, et sommes fermement opposés à ce projet inutile qui place le profit avant l’environnement et la sauvegarde d’une activité économique agricole locale. Après un soutien important de plus de 1400 avis défavorables au projet lors de l’enquête publique et une pétition qui a remporté plus de 1000 signatures, la mobilisation populaire s’agrandit et le soutien local est rejoint par de nombreux.se.s citoyen.ne.s et organisations militantes de toute la Wallonie et Bruxelles. On peut vivre sans zoning, pas sans l’agriculture ! Argument fallacieux de l’emploi, biodiversité menacée, agriculture locale en péril, risque d’inondations, intercommunales en concurrence, ce projet ne dispose d’aucuns arguments sérieux qui justifierait la destruction de sols vivants. Les agriculteurs belges sont en difficulté. En moyenne, depuis 30 ans, ce sont 43 fermes qui disparaissent chaque semaine. Les amputer d’une partie de leurs terres ne les aidera certainement pas à avoir des conditions de travail dignes. Le RéSAP rappelle que l’agriculture n’est pas seulement productrice de nourriture et d’emplois, elle crée aussi des paysages, de la culture et du lien social. Convertir une zone agricole en routes et en zoning n’a donc pas que des impacts négatifs irréversibles sur l’environnement et la production alimentaire, mais également sur le social, la ruralité et le paysages. Appel à l’action et à la solidarité ! En soutien à la famille agricole Buyck et à toutes les terres agricoles menacées par le béton en Wallonie ; nous empêcherons ensemble l’extension du Zoning industriel de Mariembourg ! Par notre action, nous rappellerons la détermination d’une part croissante de la population à repenser nos modes de vie et à construire notre souveraineté alimentaire avec ceux qui font vivre l’agriculture familiale et paysanne. Plutôt que des routes et des zonings, nous avons besoin de mesures structurelles construites collectivement avec le monde agricole, la société civile et les mouvements sociaux, protégeant les terres agricoles et la biodiversité, privilégiant une agriculture familiale et paysanne rémunératrice, pour la défense de la souveraineté alimentaire. À bientôt sur le terrain ! 👉 INFOS PRATIQUES RDV à 11h devant...

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Lancement Naturalistes des Terres Belgique

Lancement du groupe local des Naturalistes des Terres Rendez-vous ce 25 juin dès 17h30 (début 18h), au square de l’Aviation 3, 1070 Anderlecht, à l’occupation Zone Neutre, pour le lancement du groupe local belge des Naturalistes Des Terres. Les Naturalistes Des Terres est un réseau engagé dans des luttes locales pour apporter des contre-expertises naturalistes, faciliter l’appropriation des enjeux écologiques et faire de la transmission de savoirs. Pour lire l’appel des naturalistes des terres : https://stuut.info/L-appel-des-Naturalistes-des-terres-1469. Le réseau est organisé autour d’un outil cartographique (https://naturalistesdesterres.gogocarto.fr/map#/carte/@47.36,2.65,6z?cat=all) pour mettre en lien des naturalistes (professionnel·les et amateur·ices) et des luttes de territoires. Un groupe local belge permettra de fédérer différent·es acteur·ices engagé·es dans les luttes de territoires et ainsi de faciliter la mise en lien entre naturalistes et luttes locales. L’objectif est de promouvoir l’outil cartographique auprès des naturalistes belges pour le mettre au service des luttes locales. Après une présentation du réseau des Naturalistes Des terres et de l’outil cartographique, nous discuterons de l’opérationnalité du groupe local belge. Puis, nous observerons des macro-invertébrés fraîchement sortis des marais bruxellois avec Tom Valckenaere. Nous passerons ensuite un moment pour nous familiariser avec les outils numériques de contre-expertises (Obsidentify/observation.be) en faisant l’inventaire du vivant du square. Tout au long de la soirée, un ordinateur permettra l’inscription de celleux qui le souhaitent sur l’outil cartographique. Un infokiosque sera aussi disponible sur place. Nous finirons toustes ensemble autour d’un apéro ! Nous faisons notre possible pour organiser une garderie avec l’organisation d’une séance de projection de dessin animé. Hâte de s’y rencontrer !! Blob Biohackerspace et Le Comité des Soulèvements de la Terre Bruxelles.

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[France/Compiègne] Fête de l’eau

Mobilisation contre le canal Seine-Nord à Compiègne Nous appelons à un week-end de contestation festive du 17 au 20 mai 2025, alors que la colère gronde contre le canal Seine-Nord Europe, les travaux prennent du retard et le budget de ce chantier destructeur explose. Une mobilisation pour arrêter ce désastre et soutenir les écureuil·les interpellé·es et jugé·es le 20 mai. Alors que, tous les moyens sont mobilisés pour réprimer la contestation : diffamation, surveillance, atteinte au droit de manifester, poursuites judiciaires, etc. Dans le même temps, les travaux prennent du retard, le budget explose et nul ne sait comment financer ce chantier à 10 milliards. Il devient évident que ce mégacanal, , ne se fera pas. Pour arrêter ce désastre au plus tôt, et soutenir les écureuil·les interpellé·es et jugé·es le 20 mai, nous appelons à un week-end de contestation festive du 17 au 20 mai : Le samedi 17 mai, nous déambulerons à partir de 14h dans les rues de Compiègne pour réaffirmer massivement notre volonté de lutter contre ce projet délétère. Des tables rondes, concerts, cantines et animations pour petit·es et grand·es compléteront le programme de cette Fête de l’Eau festive et familiale qui se tiendra de midi à 22h sur les bords de l’Oise, au bout de la rue du Chevreuil à Compiègne. Le dimanche 18 mai, une balade naturaliste se déroulera de 12h à 15h aux alentours de Compiègne pour découvrir et recenser la faune et la flore menacées par le projet. Le lundi 19 mai, une assemblée populaire se tiendra de 18h45 à 20h45 à Compiègne pour échanger sur les alternatives existantes au canal Seine-Nord, et défendre un projet de territoire à la hauteur des urgences sociales et écologiques. Enfin, nous nous rassemblerons à partir de 8h le mardi 20 mai devant le tribunal de Compiègne pour soutenir les militant·es jugé·es suite à l’action des écureuil·les en janvier dernier. Un camping est prévu pour permettre aux participant·es de profiter de tous les événements. Pour réserver une place sur le camping : https://cryptpad.fr/form/#/2/form/view/hcby0fZhv50LQ2Se3FlZ5ck8lc+eoZzqRoziRy6lz8U Compiègne est très facilement accessible en TER (40 min) depuis Paris, ou en voiture :) Alors n’attendez plus, rejoignez la dizaine d’organisations militantes, syndicales et politiques qui luttent contre le « chantier du siècle » ! https://linktr.ee/megacanalnonmerci

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Table-ronde / Permis de détruire : le devenir logistique de la Belgique

Le 3/10 à 19h au Labokube. L’empire logistique est l’ensemble tentaculaire des géants du transport, de la gestion des entrepôts, de la distribution et des technologies qui dominent et contrôlent la chaîne d’approvisionnement mondiale et les réseaux de flux. Cet empire est une des formes contemporaines d’un impérialisme d’infrastructures rendu possible par les États néo-libéraux, les multinationales et la libre circulation des capitaux. La Belgique qui veut devenir la plaque tournante de cet empire dans le nord de l’Europe, fait tout pour accélérer plusieurs chantiers d’entrepôts de stockage et de plateformes logistiques le long des berges des canaux via le canal Seine-Escaut Est en Wallonie et Seine-Schelde-West en Flandre qui relieront le Canal Seine-Nord Europe à des zones à forte densité d’activités ainsi qu’à différents ports maritimes (Le Havre, Dunkerque, Calais, Zeebrugge, Anvers, Gand, Rotterdam, etc.) et fluviaux (Paris, Lille, Liège, etc.). En ce moment même, en France, l’Etat creuse 107km de canal pour rallonger le Canal Seine-Nord-Europe (entre Compiègne dans l’Oise et Aubencheul-au-Bac dans le Pas-de-Calais), un grand projet inutile qui correspond à environ 70 millions de m3 de terre excavés provoquant le deplacement de zones humides qui sont recréées artificiellement et le pompage d’eau dans les nappes phréatiques pour remplir le canal. Du côté Belge, une quarantaine de travaux sont financés essentiellement par la Wallonie et l’Union Europpéen (10 milliards pour la France et la Belgique jusqu’à 2030) et augmenteront considérablement les flux de marchandises issues de l’import à bas coût, de l’agriculture intensive, de matériaux de construction et de béton et de l’e-commerce. Ces travaux ont déjà mené et meneront, entre autres, à la destruction de zones humides, à la construction de routes qui bordent les canaux, à la bétonisation des berges et à des centaines de m3 de terres excavées. Cette soirée vise à décortiquer l’empire logistique en devenir en Belgique, ses impacts sociaux et environnementaux destructeurs et la précarité des travailleureuses de la logistique. Intervenant·es Bénédikte Zitouni, professeure de sociologie à l’ULB Juan Sebastian Carbonnell, auteur de l’essai Le Futur du travail aux Éditions Amsterdam Mega Canal Non merci Informations pratiques Date : 3/10 au Labokube à 19h Adresse : Chaussée de Louvain. 242, 1000, Bruxelles Cantine à prix libre - Apporter du CASH

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[France] Méga-bassines : Surveillance de masse, agression et propagande policière

Une semaine de mobilisation contre un projet de méga-bassine à Migné-Auxances est organisée entre de mardi 16 et le samedi 21 juillet. Plus de 3 000 policiers étaient déployés pour contenir cette mobilisation et le parquet de Bordeaux avait émis une réquisition ordonnant aux forces de l’ordre de vérifier, au sein des convois se rendant vers Melle, des infractions en « matière de terrorisme » mais aussi de « prolifération d’armes de destruction massive » ou encore « d’explosifs ». Durant toute la semaines, les agents ont donc mis en place un dispositif de fouilles systématiques dans un périmètre de quelques kilomètres autour de Melle (où les militants avaient organisé leur point de rendez-vous/village). Ils prétendent avoir saisis 1600 objets « dangereux ». Cependant parmi ces objets, on retrouve des objets aussi anodins que des piquets de tente ou du matériel défensif tels que des lunettes de protection. Devant ces maigres résultats, les forces de l’ordre ont voulu faire croire qu’elles avaient saisi des haches et des cartouches de fusils parmi les opposants au projet, en diffusant vers la presse des images d’une saisie. Cependant en lisant les étiquettes accompagnant ces objets (que les agents ont oublié de flouter), on apprend qu’ils ont été saisis chez un chasseur (difficilement compatible avec le profil d’un militant écologiste) à 120km de la zone de la mobilisation. Notons que cet important dispositif policier est resté inactif lors que les militants écologiste ont subi une violente agression le soir du 16 juillet, par un commandant de 5 anti-écologistes/pro-agro-industrie. Cette agression a fait deux blessés et des dégâts matériels.

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[France - Aisne] Appel - Toustes avec le Tarier Pâtre pour dégager rockwool !

Du tarier pâtre à l’humain en passant par les spontanelles et les champignons du coin, des êtres vivants sensibles luttent contre la prédation de la multinationale rockwool ! Avec nos corps d’humains imparfaits, inefficaces, oisifs, réfractaires... Nous proposons de nous inviter sur place pour un grand week-end Festival de manifs, concerts et rencontres. Il faut que ça dégage TOXIC ROCKWOOL les 15 et 16 Juin sur le plateau de Soissons ! Blog dédié au festival (programme et infos actualisés au fur et à mesure) : https://toxicrockwool.noblogs.org/ Dans le soissonnais, à 1h au nord est de Paris, des corps se soulèvent contre l’industrie du "Règne Prédateur" ! Du tarier pâtre à l’humain en passant par les spontanelles et les champignons du coin, des êtres vivants sensibles luttent contre la prédation de la multinationale rockwool ! Cette lutte, c’est aussi celle, plus large, de la "Matière Émancipatrice" c’est-à-dire "le droit pour chacun.e à disposer de soi et le devoir pour chacun.e de ne pas disposer des autres". A Soissons comme ailleurs, le règne prédateur ne veut pas prendre fin ! Cette cité plébiscitée sous le règne prédateur de l’empire romain et suivants, subit assez durement, ici comme ailleurs, la désindustrialisation de ces 40 dernières années. C’est pourtant une énième opportunité pour bifurquer, pour tenter l’Emancipation. Mais ici comme ailleurs, les partisans et admirateurs du règne prédateur sont aveuglés par la démesure et l’appât du gain. Dans leur boulimie d’exploitation des corps de tout ce qui vit, voici leur nouvelle trouvaille : "et si on passait d’une agro-industrie déjà pas reluisante à rockwool ?!" Une méga usine robotisée capable de polluer à elle seule l’eau, les sols et l’air local à 30km à la ronde en bétonnant 40ha d’un seul tenant pour moins de 3 emplois à l’hectare (3 fois moins que la moyenne, bel effort). Une usine qui entend fondre des rochers volcaniques dans des hauts fourneaux à plus de 1500°C pour faire sortir de la « laine » de roche (comprendre, un matériau isolant bas de gamme plein de colles et de solvants, énergivore, pas recyclable,...). Ce matériau est sans surprise promu par les tenants de la croissance verte parce que "pas cher". Pas cher parce que ... surprise ! L’extraction des ressources naturelles, ici, à coups de tonnes de dynamite, a été rendue quasi gratuite par des lois prédatrices. Une illusion similaire s’opère lorsque la fée électricité décarbone l’énergie par magie ! En toute impunité, abusant de mensonges et soutenue par quelques bureaucrates locaux, rockwool veut phagocyter (ie : absorber, digérer jusqu’à destruction ) toujours plus de ressources. "Un haut fourneau écologique" qu’on vous dit, qui ne chauffera pas au charbon mais à l’électrique ! RTE, le logisticien du nucléaire prévoit d’installer une ligne haute tension de 63 k-volts cet été juste pour cette usine, non délestable. Rockwool prévoit aussi une consommation d’eau gigantesque, dont un tiers de la...

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Santé / Soins

De Germinal à la Ferme Noire

Reprendre les terres pour garantir notre subsistance La journée des luttes paysannes, de la ville à la campagne Un vent de liberté souffle sur Germinal. C’est au cœur de cette cité de Namur où dominent les tours à appartements, les voitures et les chantiers de construction que de joyeuses graines indociles se répandent. Pour nous, la journée internationale des luttes paysannes commence donc en ville, à La Casserole, espace autogéré de convivialité, de solidarités et de créativités. Ce 17 avril 2024, le béton se lézarde et les mauvaises herbes sont de sortie. En ce jour de printemps, une partie du collectif de La Casserole et des habitant.e.s du quartier se sont donné rendez-vous autour d’un café, avec des bêches. Chacun.e a amené ses plantes soigneusement cultivées à partir de semis et de boutures : des cassis, des framboisiers, des groseilliers, des pommiers, de la consoude, de la ciboulette… Quelques minutes plus tard, les rayons du soleil d’avril percent à travers les nuages et lancent le signal. Nous déferlons sur le terrain d’en face, cerné par les voitures et laissé à l’abandon depuis l’abattage des vieux peupliers. En moins de deux heures, les arbustes sont plantés, couvés par nos mains et ce qui reste des arbres réduits à l’état de copeaux. Le jardin partagé de Germinal, ouvert à tout le quartier, est inauguré. Loin de la logique des éco-quartiers dessinés dans des bureaux pour les classes aisées, c’est une écologie pirate, populaire, libre et spontanée qui se déploie. Dans le sillon des jardins ouvriers du XIXe siècle, nous nous inscrivons dans un vaste mouvement de socialisation des terres pour l’alimentation de tous et toutes, en collaboration avec le reste du monde vivant. Une banderole De la Palestine à Aiseau-Presles. Stop au vol des Terres rappelle la nécessité de convergence et de solidarité entre toutes les luttes pour l’émancipation des peuples et la réappropriation collective des terres. Le soleil d’avril rayonnait dans sa gloire, échauffant la terre qui enfantait. Du flanc nourricier jaillissait la vie, les bourgeons crevaient les feuilles vertes, les champs tressaillaient de la poussée des herbes. De toutes parts, des graines se gonflaient, s’allongeaient, gerçaient la plaine, travaillées d’un besoin de chaleur et de lumière . L’après-midi, la joyeuse bande s’envole pour les vertes vallées du sud d’Andenne, au cœur du monde paysan, en dessinant le trait d’union qui relie la ville et la campagne dans une lutte commune pour le soin de la terre et de ses habitant.e.s. Entre deux averses où se mêlent pluie, grêle et neige, nous plantons des pommes de terre à la Ferme Noire, avec Heidi, maraîchère qui fournit La Casserole en légumes, en soutien aux luttes et aux classes populaires. A La FourNilière, bâtiment partagé par le collectif paysan qui nous accueille, une exposition sur l’histoire des luttes paysannes et la réalisation collective d’un cadavre exquis nous amènent à échanger sur notre rapport à la terre. A...

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Luttes écologiques et syndicales : ciné-débat à partir de la lutte de Clabecq

Usine sidérurgique walonne, les Forges de Clabecq font faillite en 1997. S’engage alors un conflit social entre les travailleur.euses qui veulent conserver leur emploi et la Région Walonne qui, à ce moment-là, dirige les Forges. Les combis de gendarmes retournés par les travailleurs au volant de bulldozer et les 70 000 personnes qui marchent pour l’emploi à Clabecq ont marqué les esprits. Pendant 25 ans, les travailleur·euses de Clabecq ont construit une force solidaire pour lutter contre les restructurations et les mauvaises conditions de travail. Le processus de désindustrialisation de la Wallonie, dont les Forges de Clabecq ont fait les frais, a causé la mise aux chômage d’une grande partie de sa population. Ce passé industriel a aussi impliqué une pollution importante des sols, de l’eau de l’air. Y-a-t-il une contradiction à lutter pour l’emploi quand ces emplois détruisent les moyens de subsistance ? En tant que lutte qui s’est donnée des perspectives anti-capitalistes, la lutte de Clabecq montre bien que non, puisqu’il s’agit non pas de défendre un modèle pollueur, mais bien de s’unir contre le mode de production capitaliste qui détruit nos conditions d’existence. Pour entretenir la mémoire de cette lutte et ouvrir une discussion sur les liens entre lutte des classes et luttes écologistes nous vous donnons RDV le 7 mai au DK pour une soirée débat et projections.

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[France-Aisne] Rocwool dégage !

Sur le plateau de Soissons, dans l’Aisne, l’entreprise danoise Rockwool souhaite installer une usine de laine de roche. Au programme : 950 tonnes de polluants toxiques et 22 000 tonnes de CO2 à l’année et en bonus, 200 poids lourds en rotation au quotidien. Plateau de Soissons, dans l’Aisne, là-haut, au milieu des champs de betteraves. Le 9 décembre 2023, on a lancé le « soulèvement du soissonnais » ! Dans cette ville, depuis trois ans, des habitant.es se battent contre un des champions de la pollution de l’air et du greenwashing : le géant danois Rockwool. On lutte contre l’implantation de son usine à faire brûler les cailloux… On s’agite auprès du Tarier pâtre, de la Bondrée apivore, des habitant.es en lutte pour défaire ce désastreux projet capitaliste et toute son absurdité sociale et écologique ! Avec les copain.es du collectif Stop Rockwool, tous et toutes, nous étions joyeuses de découvrir les haies du « bras de fer » à Courmelles, ce 9 décembre dernier. Joyeux d’être ensemble, de s’organiser face à Rockwool, face à ces désastres envers l’air, l’eau et les habitant.es du Soissonnais. Accompagné.e.s par une pluie fine et battante, nous avions l’énergie pour manifester contre la multinationale avec la hargne d’une harde d’automne. Nous étions environ 150 sur le plateau, déterminé.e.s à faire monter la pression contre le démarrage des travaux. A en croire les moyens que mettent Rockwool et les pouvoirs publiques, pour protéger le site (barrières de chantier doublées de plots bétons à chaque entrée, caméras de surveillance et vigiles en permanence) et la mobilisation des forces policières en nombre pour la manif, pour eux le projet n’est pas encore gagné ! Mais allons, la laine de roche c’est durable, respirable, nickel dans son process’ de fabrication jusqu’à son recyclage et ça fait de l’emploi ! Euh... Cette jolie laine jaunâtre, qui ne se lasse pas d’isoler les passoires thermiques pendant à peine dix ans, n’a pas de mal à enrichir la multinationale ! Sans état d’âmes pour toutes les catastrophes écologiques que sa fabrication entraîne puisqu’elle souhaite mettre en route sa deuxième usine en France. Elle isole même la guerre et la flotte militaire russe, la laine de roche n’a pas d’odeur ! La laine de roche, en vrai, ce sont des cailloux chauffés et fondus à 1500°C. Dans des fours alimentés par une ligne à haute tension de 63 000 volts spécialement créée pour Rockwool, ce qui augmenterait seulement de 73 % la conso du territoire ! C’est de la laine nucléaire à ce compte là ! Additionnons un lot de produits chimiques dangereux, tout cela dans une usine qui s’étend sur 40 hectares. En consommant au moins 80 000 m3 d’eau et en rejetant 814 tonnes de particules toxiques dans l’air par an. Et puis, 80 000 tonnes de gaz à effet de serre. Un projet ambitieux qui permet à Rockwool de se projeter parmi les 10 entreprises les plus polluantes de France. Un vrai costaud du capitalisme ce Rockwool ! Par contre les gens...

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JOURNEES BETON - VISITE HOLCIM BRUXELLES

Récit anonyme d’une visite nocturne du site Holcim-Lafarge à Bruxelles : "Dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 décembre, nous sommes entré.es dans l’usine Lafarge-Holcim du Quai des Armateurs, à Bruxelles. Nous avons démontré que le front anti-béton ne s’arrêtait pas à la frontière française. Nous répondons ainsi à l’appel à se soulever contre le béton en cette journée anniversaire de l’action directe contre Lafarge Bouc-bel-air menée par nos camarades l’année dernière. Il n’y a de rationnel qu’une réponse internationale et globale aux coulées grises et criminelles. Nous croyons que c’est la riposte nécessaire à l’alliance fascisante que forme Lafarge-Holcim avec divers états. Contre un monde aux frontières perméables à la prédation néo-coloniale, aux liquidités, mais imperméable aux humain.es qui fuient la misère causée par ces agissements. La résistance est là, elle se soulève. L’utopie n’en est plus le seul moteur. S’ajoute à nos existences la chaleur de la conviction d’entrer en action contre un système étouffant : l’espoir, la solidarité, l’appartenance à une autre population qui ne courbe pas l’échine en attendant que le reste la rejoigne. Et c’est dans cette clameur que nous sommes entré.es chez Lafarge-Holcim. L’oppression coloniale qu’ils exercent n’est plus à démontrer. Après avoir construit le Mur de l’atlantique des nazis, l’entreprise a exporté et répandu ses méthodes un peu partout sur la planète, au Cameroun, Brésil, Chili, Mexique, Inde et Maroc, qui font les frais des ravages de la filière béton, de l’extraction du sable, de la pollution des rivières en passant par la saturation de l’air par les épaisses fumées dégagées par les usines. L’industrie du béton nous soumet à un nouveau chantage : celui de la nécessité de construire plus face au mal-logement. Nous sommes conscient.es de l’urgence de bâtir des logements sociaux. Mais le monopole du bâtir doit être retiré au béton. Les savoirs enfouis sous le ciment à prise rapide, qui eux s’adaptent au climat, aux besoins spécifiques et à l’utilisation de matériaux durables doivent re-sortir de terre. Alors oui, mille fois oui aux logements sociaux qui ne seraient ni des passoires énergétiques, ni des tours asphyxiantes, ni rendus possibles par un système colonial extractiviste généralisé. Oui à l’harmonie du vivant, aux manières d’êtres et d’habiter agradantes. Non à la soumission, au chantage des mafieux du béton qui veulent nous faire croire que rien n’est faisable sans eux. Non à l’accaparement des moyens de construction. Non aux édifices-pansements qui servent les intérêts à court terme des actionnaires. Non à la propriété privée. Soutien aux camarades de la lutte anti-béton, soutien aux victimes de la crise du logement. Nous sommes là, nous ne bougerons pas. Ils ne passeront pas. No passaran !"

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Concerts Punks en soutien Soulèvements de la Terre / les Slugs, Toxic Waste, Vacant de ses cendres /

Soirée de concerts punks, en soutien au collectif les soulèvements de la terre à Liège Avec Vacant de ses cendres, Toxic Waste (FR), les Slugs Entrée : à partir de 19h30 PAF : 8€ fauchée : 6€ Le collectif Le collectif les soulèvements de la terre est un collectif sorti en 2021 des décombres de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. C’est un réseau de luttes écologistes locales qui a coalisé au fil du temps des constellations de collectifs de scientifiques de militant·e·s d’habitant·e·s en lutte des fermes des sections syndicales d’ONGs de groupes de défense de l’environnement des cantines populaires et des dizaines de collectifs locaux répartit partout en France et un peu aussi en Belgique. Ce collectif lutte contre l’accaparement des terres l’agro-industrie les grands travaux inutiles bref contre les ravages industriels et marchands. Comment par des actions directes de désobéissance civile par des manifestations en prenant des terres en bloquant les industries polluantes ou en ciblant des institutions. Forcément il n’en a fallu plus pour que le gouvernement français lance une procédure de dissolution du mouvement « Soulèvements de la Terre ». Il tente par là d’étouffer une contestation écologiste qui se donne les moyens d’agir. Donc ce collectif a besoin d’argent. Pour organiser l’anti-répression dans ce bras de fer juridique mais aussi pour permettre la poursuite des mobilisations des Soulèvements de la Terre faire retentir encore plus fort le vent de révolte. On ne dissout pas un mouvement on ne dissout pas une révolte. Les Concerts Vacant de ses cendres Toxic Waste (FR) les Slugs + infokiosk Infos pratiques L’entrée est à 8€ (réduction possible à 6 €) Ouverture des portes : 19h30 Adresse : La zone, Quai de l’Ourthe 42, Liège Organisateur C’est le groupe Ici & Maintenant de la fédération anarchiste organise cette soirée pour faire connaître le collectif et ses projets pour l’aider à s’organiser et s’opposer à la répression. Le groupe Ici & Maintenant est un groupe de personnes dispersées en divers endroits de Belgique francophone rassemblées autour d’un objectif commun : diffuser les idées anarchistes et encourager leur mise en pratique. Notre action s’inscrit dans un mouvement libertaire international. Nous sommes adhérents à la Fédération anarchiste francophone et sommes par cette voie en lien avec de nombreux militants de France et de Suisse qu’il s’agisse de groupes ou d’individus isolés. Nous entretenons également des liens avec des militants de divers pays via l’Internationale des fédérations anarchistes.

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DU 9 AU 12 DECEMBRE, APPEL INTERNATIONAL À DES JOURNÉES D’ACTIONS CONTRE LAFARGE-HOLCIM ET LE MONDE DUTON

Une coalition de plus de 150 luttes locales, d’organisations nationales écologistes et sociales, de regroupements paysans, de sections syndicales et de comités locaux des Soulèvements de la terre appellent à 4 jours de mobilisations, rassemblements, occupations et blocages en décembre contre Lafarge-Holcim et le monde du béton. Ces journées se situent à la date anniversaire d’une action emblématique contre une cimenterie Lafarge-Holcim à Marseille le 10 décembre dernier. Un trentaine de personnes ont fait l’objet d’une enquête menée entre autres par la Sous-Direction Anti-Terroriste et de gardes à vue en lien avec cette mobilisation. Ces journées d’action en décembre prochain se présentent, parmi d’autres, comme un geste de soutien face à la criminalisation du mouvement écologiste. Elles visent à montrer qu’il est possible et nécessaire de continuer à dénoncer en actes les crimes environnementaux, sociaux et néo-coloniaux de la multinationale Lafarge-Holcim, ainsi qu’à faire obstacle à l’association de malfaiteurs qu’elle constitue aujourd’hui avec le gouvernement français. 1001 raisons de détester Lafarge-Holcim Lafarge-Holcim nous asphyxie : à Bouc-Bel-Air proche de Marseille, il brûle des pneus pour faire tourner ses fourneaux, à Cimencam (Cameroun) les cheminées ne sont pas filtrées, à Barroso (Brésil) la ville est fréquemment recouverte d’une fine couche de poussière extrêmement polluante, etc, etc… Leurs usines, partout dans le monde, tuent directement en provoquant des cancers chez les riverain.es vivant à proximité mais aussi indirectement via la pollution de l’air et les conséquences du changement climatique qu’il engendre car le processus de fabrication du ciment est un des principaux postes d’émissions de CO2 au niveau mondial (8% des émissions en 2022). Lafarge-Holcim empoisonne les rivières : en plein cœur de Paris, il déverse ses eaux usées dans la Seine, dans l’état de New-York, leur usine cause une immense pollution de la rivière Hudson, etc, etc… Particules de ciment, liquides de traitement et autres microfibres en plastique transforment les rivières du monde entier en décharges à ciel ouvert, causant la mort des poissons et de leurs habitats. Lafarge-Holcim détruit les sols et les fonds marins : le béton est le plus grand consommateur de sable au monde. Le sable est la deuxième ressource la plus exploitée après l’eau, et dont Lafarge est un des principaux bénéficiaires. De Saint-Colomban (44) à l’Inde, des côtes bretonnes à celles du Maroc, cette exploitation est un désastre aux multiples préjudices : pollution des nappes phréatiques, disparition de plages et d’îles entières, érosion, destruction d’écosystèmes marins comme terrestres, artificialisation de terres… Lafarge-Holcim coule littéralement le monde sous le béton. Il produit cette matière grise indispensable à tous les grands projets nocifs et absurdes (JO, Grand Paris, ex-aéroport de Notre-Dame-des-Landes, Bure, Stocamine…) et participe partout à la...

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Menace de dissolution des Soulèvements de la Terre, le comité local de Beauvais, « Les Betteraves se Rebiffent », appelle à la vigilance

La suspension du décret de dissolution par le Conseil d’État fut une première victoire. Cette décision suspensive est actuellement examinée par le Conseil d’État. Les Soulèvements de la Terre seront-ils dissous ? La décision définitive ne sera connue que dans les prochains jours. Ce qui se joue présentement derrière ces débats cache une attaque frontale contre le droit d’expression politique. C’est la poursuite d’une dérive autoritaire rognant par petites touches les marges d’action de la société civile. Vendredi 27 octobre dernier , se tenait l’audience au fond sur la dissolution du mouvement. La suspension du décret de dissolution par le Conseil d’État fut une première victoire. Cette décision suspensive est actuellement examinée par le Conseil d’État. Les Soulèvements de la Terre seront-ils dissous ? La décision définitive ne sera connue que dans les prochains jours. Ce qui se joue présentement derrière ces débats cache une attaque frontale contre le droit d’expression politique. C’est la poursuite d’une dérive autoritaire rognant par petites touches les marges d’action de la société civile. Lorsque le droit pénal est utilisé pour contrer le mouvement social ; lorsque la répression judiciaire ne se base plus sur des faits, mais sur des supposées intentions ; lorsque l’action politique, par l’assimilation du militantisme au terrorisme, n’est plus reconnue comme telle ; alors les libertés fondamentales de la démocratie sont clairement menacées. La décision des juges, attendue dans quelques jours, fera jurisprudence dans la définition des critères justifiant de prochaines dissolutions. Si le couperet devait tomber, par-delà les Soulèvements de la Terre, c’est sur l’ensemble des mouvements de revendications écologiques et sociaux que cette menace pèserait désormais. Nous appelons donc toutes les personnes à la vigilance et à la mobilisation. Des appels aux actions, aux rassemblements de soutien, aux manifestations seront proposées dans les jours ou les semaines à venir. Nous sommes tous·tes les Soulèvements de la Terre ! Ce qui repousse partout ne peut être dissout. On ne dissout pas un soulèvement !

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[France] Procès contre quatre manifestants de Saint-Soline

Quatre hommes âgés de 25 à 27 ans doivent comparaître, ce jeudi 27 juillet, devant le tribunal correctionnel de Niort suite à la manifestation contre les méga-bassines de Sainte-Soline. Ils ont été interpellés le 20 juin dernier dans un déploiement de forces absurdes (commandos anti-terroristes cagoulés forçant portes et fenêtre à l’aube, braquant des armes de guerre sur la tempe des présent, personnes à demi-nues projetées au sol et menottées). Le premier, Loïc, âgé de 27 ans, est accusé d’avoir « fait partie des groupes actifs de la manifestation ayant pour objectif de dégrader la réserve de substitution (…) et de commettre des violences sur les militaires de la gendarmerie ». Il lui est reproché d’avoir inscrit « ACAB » sur un des camions qui a brûlé ainsi que d’avoir « sciemment recelé une veste de gendarmerie volée dans un des camions » (en fait, il a brandit un gilet pare-balle et puis l’a reposé au sol…). Les autres personnes sont accusés de « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens » pour l’un, et « de recel de vol aggravé en deux circonstances », pour les deux autres. Hormis ces quatre personnes, un autre homme, âgé lui de 42 ans, a été condamné le 28 juin dernier à dix mois de prison et écroué suite à manifestation du samedi 25 mars. Par ailleurs, sept autres personnes seront jugées en septembre en correctionnelle à Niort pour l’organisation des manifestations des 29 octobre et 25 mars. Six d’entre elles ont été placées en garde à vue le 28 juin dernier. Pour rappel, 200 manifestants avaient été blessés, dont au moins 40 gravement dont deux qui avaient été placés dans le coma. Plus d’infos : Procès des inculpés de Sainte-Soline à Niort : récit d’audience (Contre-Attaque.net)

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Prise de paroles lors de la manifestation de soutien aux SDLT

 Introduction Les Soulèvements de la Terre est un mouvement né dans le sillage de la ZAD (de Notre-Dames-des-Landes) après une période infructueuse de marches climats. Depuis deux ans et demi, le mouvement a su constituer un réel rapport de force et mobiliser massivement, comme jamais auparavant, sur les enjeux économiques. De la sauvegarde d’un jardin partagé à Rennes il y a deux ans, au désarmement d’usine de béton à la lutte contre les bassines ou pour l’arrêt du chantier de la ligne TGV de Lyon-Turin, les Soulèvements ont réussi à assister des alliances sur tous les territoires français et à l’étranger. Et maintenant, c’est concocté par une série de collectifs engagés sur différents points cruciaux d’enjeux environnementaux, d’accès à la Terre et à l’eau. On y retrouve la Confédération paysane, ATTAC, Bassines Non-Merci, une série de collectifs locaux. La récente dissolution a montré la peur qu’inspire les Sulèvements au gouvernement français. Des centaines de milliers de personnes ont signé l’appel à soutenir les Soulèvements de la Terre. Des centaines d’intellectuels et personnalités publiques soutiennent ouvertement le mouvement. Cette semaine, un appel international a été traduit et diffusé dans une quinzaine de langues et de pays. L’appel est disponible d’ailleurs au niveau de la table de presse, vous ne voulez pas nous enfermer. Dans de nombreux pays, autre que la France, des rassemblements de soutien émergent. L’appel est lu sur des radios au bout du monde et les solidarités se renforcent plus que jamais. Chasse à la dissolution, la Suisse, l’Italie et nous, la Belgique, ont ouvert les bras aux besoins du mouvement et se font le relais d’un certain nombre d’initiatives. L’existence du comité Bruxellois des soulèvements de la Terre découle de la première annonce de dissolution du 19 avril, où nous nous étions réunis au marais Wiells. Nous étions un certain nombre de belges à nous être déplacés à St-Soline et avoir assisté et vécu l’ultraviolence étatique. Pour certains, c’était la première fois, pour d’autres la centième. Ce comité qui n’était né que d’une volonté de soutien face à un mouvement a perduré dans le temps, au travers d’assemblées, de réunions informelles, et a permis de créer une toile d’affinités entre des lieux, des personnes et des territoires. Entre-temps, des vagues d’arrestation et perquisitions se sont abattues sur nos camarades français. La répression se met en marche. Les premières condamnations pour St-Soline tombent. Les Italiens restent bloqués à la frontière lors du week-end contre la ligne de TGV Lyon-Turin. Les médias à la botte du gouvernement répètant en boucle les mots « terrorisme vert » « eco-terrorisme » « black block » « ultra-gauche », alors que les camarades sont eux-mêmes terrorisés et ultra-blessés. Le débat tourne autour de la violence des manifestants. Mais plus personne n’est dupe. Aujourd’hui, le mouvement des Soulèvements de la Terre est soutenu par une grande partie...

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Dissoudre les Soulèvements de la Terre concrètement : qu’est ce que ça veut dire ?

Alors que le décret officiel vient d’être publié pour enterriner la dissolution, voici quelques clarifications sur ce que ça implique concrètement. Devant la justice : Nous allons attaquer cette décision en justice, de plusieurs manières : Nous déposerons un recours au fond qui prendra au minimum 1 an pour être jugé (et probablement plus). Nous déposerons rapidement un référé afin d’obtenir l’annulation ou la suspension de la décision en l’attente d’un recours au fond Si nous perdons ces recours, nous irons jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour contester cette décision liberticide. Vous pouvez comme plus de 2 000 personnes et de nombreuses organisations vous associer à ce recours. Rdv par ici : https://tinyurl.com/recoursdissolution ! Sur la communication : D’un point de vue administratif, notre site ne sera pas bloqué, ni nos réseaux sociaux. Mais à partir de ce vendredi 23 juin, les utiliser constituerait un délit, comme répondre à un mail ou se réunir. Nous pouvons en revanche continuer de communiquer sur la procédure de dissolution. On vous invite donc à vous tenir informé-es via : Un blog Mediapart d’ami-es des Soulèvements de la Terre : https://blogs.mediapart.fr/les-ami-es-des-soulevements-de-la-terre/blog/ Un canal telegram inter-orga à rejoindre : https://t.me/infoline_25mars Une adresse mail d’ami-es du mouvement qui se sont engagé-es à relayer les suites de la dynamique : lesamiesdessoulevements@cryptomail.ch En solidarité face à la mesure de dissolution, différents médias s’engagent à proposer des espaces pour relayer les informations sur les déclinaisons du mouvement à travers le pays dans les semaines et mois à venir. Voici les premiers : basta !, Cerveaux Non Disponibles, la Relève et la peste, Contre-attaque, Le Média, Partager c’est sympa, Lundi Matin, Dijoncter.info, Terrestres, Politis, Fakir ... Des équipes juridiques en soutien qui continueront à suivre les procédures engagées : antirep-bassines@riseup.net, legal-lutteslocales@riseup.netSur les risques juridiques Sur le chef de reconstitution ou maintien il y a très peu de jurisprudences, nous sommes dans le flou. Le fait de participer au maintien ou à la reconstitution, ouverte ou déguisée d’un groupement dissout est un délit puni d’au maximum 3 ans de prisons et 45 000€ d’amende (article 431-15 du CPP). Bien évidement, il s’agit des peines maximales telles que posées par le code pénal et il est rare que celles-ci soient prononcées ainsi. Est-ce que dissoudre les Soulèvements de la Terre pourrait toucher les comités locaux ? Le risque pesant sur les comités locaux existe, étant passés de comités de soutien à comités actifs et ayant leur propre agenda, il est probable qu’ils soient considérés comme reprenant le flambeau. Il y a plusieurs manières de s’exposer à ce risque, il faut les distinguer : Nom, logo, éléments matériels reliant aux SDLT Les modalités d’actions et leur dégré de « détermination » Ce qu’il faut retenir,...

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