Ce 31 mars est le dernier jour de la trêve hivernale en matière d’énergie. Cela signifie qu’à partir de demain, 1er avril 2023, des fournisseurs d’énergie peuvent obtenir d’un juge de paix la fermeture des compteurs pour les personnes qui n’ont pas été capables de payer leurs factures, laissant les ménages concernés sans accès à ces besoins fondamentaux que sont le gaz et l’électricité.
Des banderoles ont été accrochées ce matin devant la Gare du midi. Leurs messages nous rappellent que le problème de l’énergie n’a pas disparu, au contraire : pendant que les fournisseurs d’énergie ont accumulé les profits grâce à la hausse des prix et payé des dividendes astronomiques à leurs actionnaires, les désastres écologiques s’amplifient, la précarité énergétique a augmenté et les dettes se sont accumulées - des dettes privées (celles de ménages et de petit.e.s commerçant.e.s) et des dettes publiques (celles des états qui ont payé les primes, tarifs sociaux et autres mesures pour compenser la hausse des prix, et garantir les revenus des fournisseurs d’énergie).
En écho à ces réalités et aux multiples luttes écologistes et sociales en cours, on peut lire sur ces banderoles :
« Fin du monde, fin du mois : même coupable même combat »
« Enrichissement, profits, spéculation vs Précarité, Dettes, Insalubrité »
« L’énergie est un droit »
« On ne paiera pas »
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