Le Centre de Coordination Civilo-Militaire des Opérations Aériennes (C3MOA), spécialement créé pour les Jeux olympiques et paralympique, a coordonné les différentes autorités et moyens déployés, qu’ils soient civils ou militaires. Ce sont au total 178 interceptions aériennes qui ont été effectuées. 149 télé-pilotes, pour la plupart des touristes ignorant les règles en vigueur, ont été interpellés. Le 4 septembre, le dispositif de l’Armée de l’Air et de l’Espace déployé sur Paris détectait un drone s’approchant d’une prison parisienne. Deux télé-pilotes ont été interpellés ; ils tentaient de livrer du matériel interdit dans la prison. Le drone et le matériel ont été saisis.
Le dispositif était très lourd. Dans les airs opéraient des avions PC-21 et SR22, des avions-radar E-3F Sentry, des drones MQ-9 Reaper et des ravitailleurs, l’interception étant confiée à des avions de combat Rafale et Mirage ainsi qu’à des hélicoptères Fennec. Au sol, des systèmes anti-drone Bassalt (photo), les batteries missiles antiaériens Mamba, Crotale NG et Mistral étaient déployées. Deux radars G1X ont été déployés sur Paris et Marseille pour renforcer les moyens de détection anti-drones.
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