Dans la nuit du 21 mars, des vitrines de plusieurs commerces de luxe situés rue Antoine Dansaert, on été taguées. Les messages dénoncent la gentrification de ce quartier, le mépris vis-à-vis du besoin des habitant.e.s aux profit des bourgeois et des touristes : « Nik les riches » ; « Casse toi » ; « Trop cher, dégage » « Gentrificateur dégage ».

Le SNPC, Syndicat National des Propriétaires et Copropriétaires a quant à lui été criblé d’Avis d’expulsions et de tags disant : « Gel des loyers ».
C’est la deuxième action visant le SNPC ces cinq derniers jours : le Carnaval Sauvage avait déjà recouvert sa facade d’affiches dénonçant ses pratiques.

Ce syndicat défend depuis 45 ans la propriété privée et fait du lobbying politique pour les intérêts des propriétaires bailleurs, en se cachant derrière l’image du petit propriétaire occupant. Pourtant ils affichent clairement leurs combat sur leur site : recours contre la trêve hivernale, recours contre le plafonnement des loyer, recours contre la suppression de l’indexation des loyers... Quand le SNPC défend ses intérêts, il attaque ceux des locataires et des squatteur.euses.

Un Avis d’expultion a donc été placardé sur la facadedu SNPC. Il indique : « Vous avez par la présente ordre immédiat de déguerpir. Il vous est dorénavant interdit de pénétrer dans vos locaux et d’y exercer quelque activité contre les habitant.e.s de la ville et contre le droit au logement. »

Ceux pour qui la ville, le logement, les habitant.e.s sont des moyens de s’enrichir sont les ennemis politiques du plus grand nombre, montrons-leur.

Toutes et tous au Housing Action Day ce 26 mars !